Baisse du niveau

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Réponses

  • yvesM: pourquoi, dans ton système totalement privé, une école aurait-elle intérêt à naître dans un quartier pauvre sachant qu'elle risque fort d'y perdre son agrément ? C'est très risqué non sur le plan économique ?

    Moi jamais je n'irais voir un banquier en disant: "je vais investir 15 millions d'euro pour construire une école en banlieue, je vais toucher les chèques que les parents auront perçu de l'état pendant un an et, si tout va bien, avec mes supers enseignants tout frais (mais que j'ai recrutés très chers pour avoir des très bons), on va transformer toutes les chèvres en chevaux de course, ils auront leur bac, et j'aurai mon agrément (pour un an seulement bien évidemment)"

    Imagine la tête du banquier !
  • Biely:

    Est-ce que le fait de savoir que la probabilité de gagner au Loto, pour un individu, est quasiment nulle sur un tirage empêche les gens de jouer? Les gens se focalisent sur le gain pas sur la probabilité de l'obtenir.

    Ta question est du même tonneau. Les gens vont se focaliser sur ce qui leur est présenté comme un gain en ne s'attardant pas trop sur le fait qu'il y aura beaucoup plus de perdants que dans la situation passée.
    (savoir que tu vas peut-être finir dans un platane t'empêche de monter dans une voiture? on occulte le négatif parce qu'autrement la vie serait insupportable)
  • Bonjour,

    @biely : J’ai du mal à percevoir si tu es sérieux ou si tu déconnes.
    Puisqu’on décide des tests, on décide au niveau. On peut alors choisir le niveau qu’on veut Harvard ou CDAL. Ma proposition ne changent pas les gens. Si les gens ont cons et veulent comme test de savoir envoyer ou transmettre une dick pic, le système évoluera en conséquence.
    C’est la société qui fixe les tests. Pas le système pour assurer la performance aux tests.

    Ton argument sur la durée du mandat et celle nécessaire pour améliorer le système n’est pas recevable. On peut changer de président tous les ans et définir un programme de math où on exige de savoir additionner deux fractions en terminale (et ne pas en changer pendant cent ans).

    @FDP : les établissements ne peuvent pas prendre plus d’argent que le chèque. Sinon, ils sortent du système pour devenir des établissements privés hors contrat. Ma proposition ne change rien dans ce domaine. Elle remplace la façon de fonctionner dés établissements sous contrat.

    @troisqua : Quand un groupe privé gère 500 établissements performants, il veut croître (c’est le but de toute entreprise privée). En banlieue, les établissements sont éliminés. Ce groupe n’a pas d’autre choix pour croître que de gérer de nouveau établissements. Et donc ils essayeront.

    Ta comparaison des habitants de banlieues avec des chèvres est douteuse. Je ne fais pas de procès d'intention. Je le relève simplement.

    L’imagination et la liberté d’entreprendre seront plus efficaces pour améliorer la performance dans les banlieues. Le classement public permettra aux parents et aux gestionnaires de se poser des questions : pour tel établissement dans notre banlieues est plus performants ? Que faire pour s’améliorer ? Pourquoi tel autre est merdique ? Que faire pour ne pas tomber dans la sous performance ?
  • yvesM: je n'ai pas compris comment tu fais pour régler ce souci.

    D'autre part:
    yvesM a écrit:
    On peut changer de président tous les ans et définir un programme de math où on exige de savoir additionner deux fractions en terminale (et ne pas en changer pendant cent ans).
    Donc tu écris les programmes scolaires dans la constitution pour qu'aucun président ne puisse y toucher au gré des desiderata de l'électorat fluctuant ?
  • Bonjour,

    J’ai ajouté à mon poste pour y répondre.

    Le capitalisme, l’appât du gain, poussent les groupes privés à croître. Les établissements offerts chaque année dans les banlieues et d’ailleurs seront disputés et convoités.
    Et ces groupes auront une réputation à assurer : ils feront tout pour réussir, aussi en banlieues. Pas avec les mêmes méthodes ni programmes ni personnels qu’au centre de Paris : c’est justement l’avantage compétitif de la proposition.

    @troisqua : Ta proposition d’écrire les programmes dans la Constitution est saugrenue.

    Ma proposition ne définie pas les tests, qui restent définis par la politique éducative du Ministère, établie par le Gouvernement. Le Gouvernement peut changer les tests, le montant du chèque, la façon de noter et classer les établissements, qui peut concourir pour investir un établissement éliminé, etc.
  • yvesM a écrit:
    "Les établissements voudront croître, et donc ils essayeront [la banlieue]."

    Trop risqué, une banque ne suit pas, aucun intérêt, trop peu de bénéfice envisageable (car rentrée d'argent minimale) et échec trop probable, autant implanter là où c'est moins risqué ou plutôt lancer une activité plus lucrative que l'éducation dans ces conditions. La compétition se fait quand il y a un gain possible, pas une perte assurée (ou trop probable).

    Ce que tu voudrais ne fonctionne même pas aux US où l'état est obligé de co-financer certaines écoles (comme à Harlem). On appelle ça des "charter schools". Le succès parfois évoqué, nécessitant le financement public, ne fait pas l'unanimité. C'est un pis aller.

    La comparaison animalière ne stigmatise pas la banlieue mais décrit le niveau d'élèves dans un domaine bien particulier (le niveau scolaire dans ton programme imaginaire). Ce niveau de "chèvres" n'est pas particulier à la banlieue, il est fréquemment rencontré dans les zones économiquement en détresse (et parfois ailleurs aussi).
  • YvesM:
    ''On décide des tests''. C'est qui ce ''on''? Là est toute la question. Tu dis que c'est la société qui fixe les tests donc c'est bien la preuve que c'est bien un choix sociétal et j'ai envie de dire que le CDAL est le choix actuel sauf preuve du contraire et par conséquent il n'y pas de problème. Personnellement je suis bien incapable de savoir ce que la société souhaite réellement actuellement d'où l'intérêt d'un référendum sur ce sujet.
    L'appât du gain pousse surtout à la communication à outrance, à privilégier la forme sur le fond et le court terme sur le long terme.
    Fin de partie:
    Je n'ai pas vraiment compris ton histoire de loto...8-)
  • @Superkarl, hum, tu vas un peu trop loin dans les accusations. Les professeurs ne font pas exprès d'enseigner "mal". C'est juste qu'avec le temps, les bons pratiques et la pédagogie en cours de maths a été oublié. Au début (maths moderne, maths jusqu'à 1990-2000) on a forcé les professeurs à changer les pratiques. Le cours, c'est-à-dire le texte qui explique le cours de façon simple, a disparu pendant les maths modernes. Cela est plus lié au ce que sont les maths modernes et le Bourbakisme. Mais après cela a continué, en tout cas les manuels que j'ai vu avait un "cours", mais écrit pour les gens qui connaissent déjà le sujet ou pour les excellents élèves. Dans les années 1990 on voit apparaitre les ateliers dans les manuels, le manuel est de moins en moins structuré. A partir de ces années là, les élèves qui ont suivi un enseignement pas très pédagogue arrivent à l'école en tant que enseignants. Avec le temps les anciens enseignants sont remplacés par les nouveaux, qui ont peu de repère. Là, on a des élèves pour qui prendre la calculatrice dans la main c'est le premier réflexe. Et cela concerne tous les collégiens et les lycéens, même les meilleurs se précipitent sur la calculatrice! Une partie d'eux va revenir à l'école en tant que les enseignants... imagine un peu le désastre à venir!

    Bref, je vais résumer : oui, la pédagogie dans la plupart des cours des maths est mauvaise. Mais ce n'est pas parce que les professeurs sont des êtres mauvais et des feignants. Bien au contraire. Les jeunes profs en 1ere année de stage appliquent les conseils données par tuteurs, par l'inspections, par les profs au master MEEF. Ils le font parce qu'ils veulent faire bien leur boulot.
    ou encore l'image jointe tirée de "TV lobotomie".
    Tu sais qu'il y a une très forte corrélation entre la vente des chaussette en Inde et le PIB français?
  • Bonjour,

    @biely : tu parles du sujet de définir les tests. Moi de l’autre sujet sur la performance aux tests.

    @troisqua : Il n’y a, au contraire, rien à perdre sauf sa réputation. Quand un établissement est éliminé les personnels perdent leur emploi (certains seront repris par le repreneur). Mais il ne peut pas y avoir de perte d’argent. On touche les chèques, on paie les salaires et on attend le classement.

    C’est la réputation est qui en jeu et, bien sûr, le manque à gagner. Car les chèques laissent un bénéfice.

    Tu dis que ça ne marchera pas alors que deux cent ans de capitalisme montrent que ça marche. D’ailleurs marcher ou pas ne veut rien dire. Quel système assurera une performance moyenne et marginale (le plus de réussite brillantes et le moins d’échecs cuisants) que l’autre ?

    Tu as le droit d’avoir un avis.

    Le mien est que ma proposition sera à terme un meilleur système.
  • YvesM: si ça marchait, au pays du capitalisme, on trouverait des écoles privées comme tu les décris à Harlem. Or, ça n'existe pas, on arrive à faire survivre des "charter schools" qui sont co-financées par l'état.

    Tu oublies beaucoup de choses dans ton budget de fonctionnement non ?

    Construction / entretien / mise en conformité des bâtiments (très très gros investissements que tes "chèques de l'état ne couvrent pas"), frais de fonctionnement (chauffage, sécurité, électricité, services informatiques, personnels de services)), sans parler des assurances, des taxes locales etc... Ce que tu dis ne tient pas économiquement du tout à moins que les familles ne reçoivent des chèques énormes. Faire des chèques aveuglément à des établissements qui potentiellement n'auront même pas l'agrément c'est n'importe quoi non ?

    Et puis il faut bien commencer et donner l'agrément à tout le monde initialement non sinon ça ne démarre pas ?
  • @troisqua
    L'ÉducNat ne peut pas se substituer non plus aux parents.
    C'est plutôt me contraire, les parents ne peuvent pas et ne doivent pas remplacer l'école. Or, on fait peser de plus en plus l'enseignement sur les épaules des parents.

    @YvesM
    Bonjour,

    Une solution : privatiser l’école ET indépendance totale des établissements (recrutement, programme, méthode).

    Ça produira des choses catastrophiques ET des choses performantes.

    Les parents pas cons (c’est une restriction) choisiront la performance.

    Ce sera un meilleur système que le nôtre à présent. Puis on pourra mettre un peu d’ordre en éliminant les choses catastrophiques (en retirant l’agrément) par fusion avec les choses performantes.
    En trente ans, on repart sur de bonnes bases.
    Je ne pense pas que c'est réalisable. On a actuellement des collèges et lycées pas sous contrats... qui ne sont pas bons.
  • Non YvesM, on a déjà vu ce que donne la concurrence libérale que tu proposes.
    Aux États-Unis par exemple, c’est une m***e sans nom.
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            -- Schnoebelen, Philippe
  • Les vieilles idéologies survivent longtemps même quand elles ne fonctionnent pas (pour les pauvres). C'est pour ça qu'elles sont si vieilles :)
  • @Vorobicheck:
    Je dis "L'ÉducNat ne peut pas se substituer non plus aux parents." et tu me réponds que non "c'est le contraire [...]"

    Donc tu penses que L'ÉducNat peut se substituer aux parents ?
  • Et le plus drôle, troisqua : leurs zélateurs se moquent d’idéologies concurrentes parce qu’elles datent du XIXe siècle. 8-)
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  • Biely:

    Ta question pour un référendum utilise les mêmes ressorts que le Loto.
    On te fait miroiter un gain pour t'appâter. Pourquoi on ne commence pas par informer honnêtement les gens, puis, ensuite de leur parler de gain?
    La réponse est simple: c'est de la manipulation, ceux qui font ça savent très bien que la plupart des gens vont occulter l'inconvénient pour se focaliser sur le gain.

    PS:
    J'ai une reformulation de ta question, en substance.
    Est-ce que vous souhaitez que 70% des gens qui passent le bac ne l'obtiennent pas afin de revaloriser le diplôme des 30% des gens qui seront admis?
    (70 et 30 sont indicatifs)
  • Cette idéologie sous-jacente et omniprésente ralentit les débats, empêchent de pointer les causes réelles et de proposer des réponses efficaces. Propositions jugées d'emblée inefficaces et donc non analysées puisque non conformes au débat traditionnel opposant l'idéologie A, initialement implantée dès le plus jeune âge, à l'idéologie B combattue depuis ce même âge. C'est quasi caricatural.

    On a l'impression que seul le débat idéologique n'a de sens car lui seul permet une confrontation traditionnelle bien que, comme toujours, stérile.

    @fdp : oui. C'est le problème de s'exprimer avec un seul bit de bande passante. La signification réelle de la question étant nécessairement interprétable à loisir par celui qui mettra en place, chacun peut y voir le rêve qu'il veut ou le cauchemar qu'il redoute. Et la réponse étant 0 ou 1, la signification réelle du référendum en terme d'expression citoyenne est quasi nulle.
  • Troisqua a écrit:
    Et la réponse étant 0 ou 1, la signification réelle du référendum en terme d'expression citoyenne est quasi nulle.

    C'est plus compliqué que ça.
    Comme on ne donne plus la parole pendant cinq ans aux citoyens sur les réformes en cours (entre deux trains d'élections présidentielles/législatives) si on posait la question, par référendum, aux citoyens: Est-ce que la pluie mouille?
    Pourvu que le gouvernement prenne position sur le fait que la pluie mouille des gens répondraient NON, pas parce qu'ils pensent que la pluie ne mouille pas, mais pour marquer leur désaccord à la politique conduite et parce qu'on ne leur laisse pas d'autres possibilités institutionnellement de le faire pendant cinq ans.
  • Bonjour,

    Je ne peux répondre à tous.

    @np : la merde sans nom aux USA attirent le plus d’étudiants étrangers et c’est payant. C’est un démenti de ta proposition. Ouvre les yeux. Et regarde.

    @troisqua : dans un premier temps on peut laisser le coût des établissements (peinture et autre chauffage) aux collectivités. Ce sont les l’équipes dirigeantes, les personnels, le programme et la méthode qui sont mis en concurrence. Pas la facture d’électricité.
    Dans un deuxième temps, les groupes qui démontreront leur performance pourront prendre tout à leur charge contre une contribution des collectivités. Si ça coûte x euros par mettre carré à Lyon on accepte de donner cette somme fixe et le groupe privé se démerdent avec des contraintes d’entretien.

    Enfin, je n’ai pas compris ton discours sur les idéologies. Si tu veux dialoguer, dialogue. Si tu veux insulter, insulte. Si tu veux dénigrer, dénigre.

    Moi je propose et j’essaie de répondre à vos questions.
  • @fdp: Je ne nie rien de ce que tu dis mais je répète: peu importe l'ensemble des raisons (réactance, défiance, incompréhension, mauvaise formulation) une réponse du type 0 ou 1 à une question qui a pour but de refonder un pilier de la société n'a pas de signification utile.

    Une bonne explication de ce problème informatique lié à ce qu'on appelle la compression des données.
  • YvesM: pour expliquer l'échec économique du modèle que tu proposes, je te donne l'exemple de Harlem, (pour ne citer que cette ville) où il est impossible d'implanter des écoles privées pour les raisons économiques que je t'ai décrites. Pourtant, ce n'est pas faute d'avoir essayé. Alors ils ont essayé les "charter schools" (co-financés par l'état sinon ça ne fonctionne pas). La "réussite", malgré le co-financement, ne fait pas l'unanimité.

    Idéologiquement tu as décidé que le marché, le capitalisme, pourrait remettre les choses en place. Tu es parti de ce principe qui fonde ta proposition initiale. Mais, même dans les pays où on est fan de ces idées, je te montre concrètement que ça ne fonctionne pas (chez les pauvres qui le restent ad vitam eternam). Sinon quand je pense à idéologue je te rassure tu n'es pas du tout le premier auquel je pense.
  • YvesM a écrit:
    @np : la merde sans nom aux USA attirent le plus d’étudiants étrangers et c’est payant. C’est un démenti de ta proposition. Ouvre les yeux. Et regarde.

    Et ça donne quoi dans les quartiers pauvres ? Ça donne une école encore pire qu’avant la mise en place du chèque-éducation et de No child left behind. Donc non, ce n’est pas un démenti, au contraire.
    Fin de partie a écrit:
    Comme on ne donne plus la parole pendant cinq ans aux citoyens sur les réformes en cours (entre deux trains d'élections présidentielles/législatives) si on posait la question, par référendum, aux citoyens: Est-ce que la pluie mouille? Pourvu que le gouvernement prenne position sur le fait que la pluie mouille des gens répondraient NON, pas parce qu'ils pensent que la pluie ne mouille pas, mais pour marquer leur désaccord à la politique conduite et parce qu'on ne leur laisse pas d'autres possibilités institutionnellement de le faire pendant cinq ans.

    Bah. Quand on leur demande leur avis, le gouvernement n’en tient compte que si ça va dans son sens. Je me souviens de 2005.
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            -- Schnoebelen, Philippe
  • @troisqua,
    @Vorobicheck:
    Je dis "L'ÉducNat ne peut pas se substituer non plus aux parents." et tu me réponds que non "c'est le contraire [...]"

    Donc tu penses que L'ÉducNat peut se substituer aux parents ?
    Oui, surtout en ce qui concerne les demandes des profs français. Beaucoup de collègues se plaignent souvent des parents démissionnaires. Certes, il y en a : il y a des parents qui ne s'occupent pas du tout de leurs enfants. Mais ils ne sont pas nombreux. Dans la grosse majorité des cas, il s'agit des parents normaux, qui travaillent beaucoup et délèguent l'enseignement à l'école.. qui est sa fonction. Ils pensent que les professeurs sont mieux placés et savent mieux enseigner.

    Concernant l'éducation : demande à n'importe quel ressortissant d'un pays de l'est (ex-bloque soviétique) si l'école doit éduquer les enfants et vérifient bien qu'ils ne confondent pas éduquer et enseigner. Tu seras très surpris par la réponse unanime. :-P

    Mes parents étaient les vrais démissionnaires et les grands parents déléguaient tout aux enseignants. L'école m'a appris beaucoup de choses : aller au théâtre, au musée ou dans une bibliothèque (y compris comment se comporter), le code de la route (bon là.. les parents n'étaient pas démissionnaires et je savais), comment lire et utiliser les dictionnaires, comment trouver où faire du sport et y s'inscrire, la même chose pour les ateliers de coutures, de sculptures, d'échec etc. (oui oui oui, les animateurs venaient voir les enfants au collège-lycée, proposaient les activités, donnaient un bordereau d'inscription pour les parents et l'adresse). Il y avait aussi une relation école-parents : les professeurs expliquaient comment il faut faire les devoirs, dans quelles conditions, quand il faut faire les devoirs avec l'enfant et quand le laisser seul etc. En faites la liste est très longue. Demande une situation que tu penses "l'école ne peut pas éduquer les enfants" et je te donnerai un exemple.

    Bon, les raisons de tout cela étaient purement idéologiques : réduire au maximum l'influence des parents sur l'éducation des enfants afin que créer des citoyens soviétiques parfaits. Sur ce point c'était l'échec complet. Par contre on a eu un effet collatéral très bénéfique : très peu d'inégalité à l'école.
  • Troisqua a écrit:
    une réponse du type 0 ou 1 à une question qui a pour but de refonder un pilier de la société n'a pas de signification utile.
    Je te trouve bien catégorique.
    J'attends qu'on demande aux gens, par voie de référendum: Faut-il rétablir l'impôt de solidarité pour les gros détenteurs de valeurs mobilières. Je pense que sur une telle question les gens se prononceraient sur la question elle-même.

    Si le référendum révocatoire devenait un pilier de la Constitution on pourrait aussi voir des référendums organisés sur des questions comme Le premier ministre doit-il quitter ses fonctions? qui redonneraient un peu de pouvoir aux citoyens.
    Le problème à l'heure actuelle est ce vide démocratique pendant 5 ans. Ce n'est plus supportable ce chèque en blanc qui est donné pour cinq ans à l'exécutif avec très peu de contrôle et de contre-pouvoir.
  • @vorobicheck:
    Un prof n'est pas un parent, il n'a pas en charge l'alimentation, les sorties, les heures de coucher, de lever, un prof n'emmène pas l'enfant se faire soigner, un prof (la plupart) est éphémère pour un enfant, un prof ne donne pas d'argent de poche, un prof n'a pas à témoigner de l'amour pour un élève. Un prof ne peut, ne doit pas, se substituer aux parents.

    Un prof doit assumer la charge éducative que la société lui confie. Il ne remplace pas un parent démissionnaire ou non.
  • fdp a écrit:
    Faut-il rétablir l'impôt de solidarité pour les gros détenteurs de valeurs mobilières.

    Moi j'ai parlé de question visant à refonder un pilier de la société qui nécessite autre chose qu'une expression 0 ou 1.

    Pour ce genre de question que tu proposes, les gens vont répondre massivement oui et savent pertinemment que la question cache l'abandon d'un autre impôt en compensation ou la création d'une niche si le gouvernement est au moins de centre droit (ce que je disais précédemment: celui qui pose la question peut aménager tout ce qui est autour de la question pour dénaturer la future réponse (oui ou non) et amuser l'opinion publique ou simplement cliver par intérêt".

    On ne dialogue pas, en 2020, quand on a de la bande passante avec les citoyens, en mode "oui ou non", sauf quand on a envie de se payer la tête de celui à qui on pose la question.
  • Troisqua a écrit:
    On ne dialogue pas, en 2020, quand on a de la bande passante avec les citoyens, en mode "oui ou non", sauf quand on a envie de se payer la tête de celui à qui on pose la question

    On se paie la tête des gens quand on n'accepte pas leur réponses à un référendum et qu'on choisit d'emballer ce même sujet dans "un package présidentiel" pour faire adopter une mesure que les gens avaient majoritairement refusée.
    Les électeurs on les appâte comme des gros pigeons pour les attraper ("travailler plus....").
  • Oui je suis d'accord: on se paie également leur tête quand on procède de la sorte. C'est en particulier l'une des nombreuses raisons qui font que le référendum n'est pas un moyen d'expression démocratique efficace pour prendre réellement en considération la volonté des citoyens. C'est en fait ce qu'il y a de pire en terme de compression des données (informatiquement parlant, encore moins que l'élection à deux tours, c'est dire !)

    On s'éloigne du sujet je crois. Mais bon, en fait, la baisse du niveau, c'est la baisse de notre niveau à tous sur tous les sujets en relation avec l'apprentissage, la culture et la curiosité (au sens large: donc j'inclus l'engagement politique et la réflexion à l'échelle collective). Les enfants sont notre fuit tout comme le sont nos politiciens ainsi que notre appareil d'éducation nationale.
  • Bonjour,

    Quand on a une distribution, pointer les extrêmes ne constitue pas une démonstration.

    Même si Harlem n’a pas d’école digne de ce nom, ce n’est pas une preuve que ma proposition n’est pas supérieure au système actuel.
    Dans le système actuel on a aussi beaucoup de Harlem.

    Vous faites d’ailleurs cette erreur de raisonnement assez souvent. On a une situation avec une distribution. On propose une autre situation avec sa propre distribution. Et vous pointez une situation extrême dans la nouvelle distribution pour conclure : elle ne marche pas.
    Mais il faut être de mauvaise foi pour tirer cette conclusion.
  • Les pauvres ne sont pas des extrêmes, c’est la condition d’une grosse partie de la population américaine.
    Et si, justement, ça contredit ta proposition : les pauvres ont une école de m***e, les riches ont une école de qualité (et c’est pire qu’en France).
    Algebraic symbols are used when you do not know what you are talking about.
            -- Schnoebelen, Philippe
  • Je n'ai pas dit qu'un système était meilleur qu'un autre (il faudrait déjà donner un protocole d'évaluation préalablement et c'est là que ça divergerait immédiatement: on tient compte de quoi précisément ?).

    Non, ce que j'ai dit c'est que dans des quartiers où la population n'a pas d'argent, aucune école privée, sans co-financement étatique, ne peut survivre. J'ai donné l'exemple d'un pays capitaliste, qui souhaite voir exister ce système que tu penses bon, mais qui ne voit aucune école privée survivre dans ses quartiers les plus pauvres sans une partition financière très active de l'état.

    En fait, c'est normal, car c'est économiquement non viable sans co-gestion avec l'état. Et ça donne des résultats scolaires, comme on pouvait s'y attendre, pas franchement mirobolants. Donc bof quoi....

    Et puis dans ton système, il va falloir chercher des profs, en trouver des compétents, (recrutés comment au fait ?), faire passer la pilule à ceux dont on dispose qu'ils sont maintenant éjectables, pour gagner quoi en terme de salaire ? Bon courage !
  • YvesM:

    Tu joues sur du velours. Tu sais parfaitement qu'il n'y a pas de spécialiste du système d'éducation américain ici.
    Le cas de Harlem est probablement très répandu aux USA mais je ne peux pas l'affirmer en toute honnêteté.

    Par ailleurs, une fois qu'on a ouvert le barrage on ne peut plus empêcher l'eau de couler.
    Ce que je veux dire est qu'une fois qu'on met l'école en ordre de bataille pour être dirigée par la loi du marché cette logique ira jusqu'au bout: il y aura finalement des écoles "Lidl" et des écoles "Naturalia" en fonction de la richesse des parents (même si c'est pour s'endetter afin d'obtenir un crédit étudiant). Et finalement comme dans beaucoup d'autres domaines de la société, le choix pour un étudiant d'aller dans telle école plutôt qu'une autre sera essentiellement conditionné par la richesse de ses parents.
    En outre, dans le monde anglo-saxon on voit apparaître un phénomène inquiétant qui n'a pas encore pris cette ampleur en France.Une gigantesque bulle financière s'est constituée avec les crédits contractés par des étudiants. Cette bulle pourrait exploser comme la bulle des subprimes.
  • Il y a un élément qui me parait aussi important dans la baisse du niveau : c'est l'élévation du niveau de diplôme requis pour les concours. Ainsi :
    - il y a moins de candidats, et de fait absolument aucune sélection dans des matières fondamentales (maths, physique, français),
    - être candidat à bac+ 5 pour faire PE, ça veut dire que ce seront les moins doués des enfants des classes moyennes qui vont accéder à ces postes. Un jour il faudra une thèse en science de l'éducation, et ce sera pire.

    Il faudrait : le bac pour un concours vers une vraie formation PE en dehors - et physiquement loin - des universités comme avant avec les écoles normales, sur le modèle du concours d’orthophoniste,
    bac+ 3 pour les autres concours agreg et capes, avec une vraie formation derrière aussi d'au moins 1 an.
    "J'appelle bourgeois quiconque pense bassement." Gustave Flaubert
  • Que diriez-vous si vous ameniez votre enfant pour une appendicite et que l'on vous dise : "aujourd'hui on expérimente la technique des indiens du Wisconsin, vive la liberté chirurgicale" ?

    La solution : interdire formellement, avec peine prévue au code pénal, la vivisection cognitive (suppression de la "liberté pédagogique" et interdiction formelle de "l'expérimentation pédagogique").
    "J'appelle bourgeois quiconque pense bassement." Gustave Flaubert
  • Xax, la "liberté pédagogique", la vraie, a été supprimée par les pédagogistes.
    Il y a un sujet de CRPE là.

  • Super solution, Jean-Michel Blanquer vient régulièrement sur le forum pour savoir comment mener sa politique. On est sauvé.
    Karl Tremblay 1976-2023, je t'appréciais tellement.
  • xax : quand tu dis "avec une vraie formation derrière" c'est là qu'il faut détailler.

    Sinon agreg à bac +3 ça fait court pour enseigner dans le supérieur après.
  • Bonjour,

    Le système américain n’est pas lui que je propose. Non ?

    Pour le recrutement c’est comme aujourd’hui dans le privé. On recrutera les profs comme on recrute un comptable.

    @xax : j’ai bien lu que veux interdire la liberté pédagogique ? Tu veux gérer une société humaine ou un programme informatique ? Es-tu pour tuer les gens qui ne pensent pas comme toi ou simplement les mettre au goulag ?

    @FDP : Tu marques un point. A la fin, les gens les plus riches, les plus créatifs, les plus travailleurs, et les moins cons s’en sortent mieux que les autres. Par définition.
    Je ne vois pas le mal dans ce phénomène. Et toi ?
  • @troisqua
    Un prof doit assumer la charge éducative que la société lui confie. Il ne remplace pas un parent démissionnaire ou non.
    Personne ne parle de remplacer, mais d'éduquer sur certains aspects liés à l'école afin de rendre l'enseignement accessible à tous et pas que aux familles CSP+++ ou profs capables de compléter l'enseignement à la maison. Pour le moment c'est le système scolaire qui est démissionnaire. Le mode de fonctionnement est celui du lycée avant le collège unique. Sauf que avec le collège unique, cela ne peut fonctionner ni au collège, ni au lycée. Parce que les parents ne sont pas tous CSP+++.
    1) Un prof n'est pas un parent, il n'a pas en charge l'alimentation,
    2) les sorties,
    3) les heures de coucher
    4) et de lever,
    5) un prof n'emmène pas l'enfant se faire soigner,
    6) un prof (la plupart) est éphémère pour un enfant,
    7) un prof ne donne pas d'argent de poche,
    8) un prof n'a pas à témoigner de l'amour pour un élève.
    Le principe te choque, ok. Mais si tu oublies tes émotions, pourrais tu dire où est le mal? Je vais prendre ta liste point par point :

    1) L'école le fait déjà et le fait très bien. Il y a des choses à améliorer (dans certains endroits, la pause déjeuner est de facto 15-30 min ou moins à cause des files démoniaques). En plus les enfants mangent bien équilibrés et ... mangent...

    2) Si tu as une nounou, un baby-sitter, parent au foyer, parent enseignant ou autre profession avec des horaires décalés et un salaire qui couvre tout cela, il ou elle s'occupe des sorties. Mais la plupart des parents travaillent et arrivent à la maison entre 18h-20h, alors que les musées et les autres choses pour enfants sont fermés/terminés à 16h en général. Quelles sorties? Quand? Avec quel argent? Certains n'y penses pas. D'autres ne connaissent pas toutes les options. J'ai habité et travaillé dans une ville CSP+++ et Argenteuil. Dans l'une, dès le plus jeune âge, l'école (!!!!) et les parents amenaient régulièrement les enfants à la bibliothèque. Dans l'autre, rien de tout cela. J'étais la première personne à amené deux enfants de 6 et 12 ans à la bibliothèque. Le gamin de 12 ans était étonné que cela peut être cool et intéressant. Les parents pas du tout démissionnaires : issus des familles pauvres, mais ont bien réussi leur vie.

    3) Certes. Mais à l'école, en CP-CE2, un petit mot avec les règles de base ne fait mal à personne, pourvu que le ton ne soit pas condescendant.

    4) Il s'agit ici des rythmes scolaires. En France les rythmes sont horribles et épuisent les enfants. Il faut une semaine de 5 jours, voir 5.5 jours et peut-être forcer à prendre moins d'options. Et des ENT plus optimaux (pas de trous). Et peut-être la durée des leçons et des récrées fixés au niveau national. Par exemple dans pas mal des pays le cours dur 45 minutes! Ce n'est pas pour rien.

    5) L'infirmière à l'école, au collège et au lycée plus est que nécessaire.

    6) Je n'ai pas compris ta phrase

    7) 57% parent non plus : 43% des Français donnent de l'argent de poche à leurs enfants. Déjà pour en donner, il faut avoir cet argent. Par ailleurs certains parents contrôlent cet argent de poche et l'enfant ne peut en disposer librement. D'autres considères que ce n'est pas pédagogique...

    8) Oh que si. Pas de l'amour maternel-paternel bien sur, mais beaucoup d'empathie et d'encouragement. Les profs français sont trop froids et distants (si on compare au système anglo-saxon ou le système que j'ai connu). Il est important de remarquer la réussite et le progrès de chaque élève. Et tout particulièrement en maths, parce que les élèves ont peur, se croient nuls en maths. L'encouragement fait des miracles en classe (en tout cas dans les miennes).
  • En résumé, pour sauver notre éducation nationale, rayer la/les mention(s) inutile(s) :

    J'ai noté une première famille de propositions :
    - faire un concours à niveau bac + une formation (faite par qui ?) pour nos PE
    - idem à bac +3 pour profs du secondaire
    - virer les pédagogistes (quel doux nom)
    - supprimer les contacts entre les enseignants et ceux qui s'intéressent, en université, à la didactique (traîtres à la nation)
    - virer les inspecteurs (collabo des ministres)
    - virer les ministres pas d'accord avec les points précédents
    - exiger que les enfants sachent additionner des fractions comme avant 1985, i.e avec des dénominateurs éventuellement différents
    - démocratiser l'enseignement (piste à définir mais je l'ai notée)

    Ensuite des idées évoquées mais apparemment inintéressantes ou non discutées /Approfondies :
    - communiquer pour redorer le blason de l'éducation en commençant par des primes salariales (par exemple sur 5 ans de contrat mini) pour les nouveaux enseignants dès la rentrée 2022

    - augmenter les salaires des plus jeunes (et de façon dégressive avec l'âge, ça va grincer)

    - sélection plus difficile aux concours (probablement plus d'inscrits de meilleurs niveaux grâce à la prime) et élévation du niveau technique des questions

    - nomination dans chaque circonscription (de max 10 écoles) de 3 ou 4 référents en math, totalement déchargés, sélectionnés, formés et récompensés en primes dont le métier consiste à aider sur le terrain les collègues en difficulté dans leur enseignement en math / sciences (très nombreuses demandes actuellement)

    - création d'une émission sur le service public de petits jeux énigmes / mathématiques (plusieurs niveaux, plusieurs émissions)

    - extension de la pratique des référents au collège (beaucoup de profs en besoin de tant de conseils à tous les niveaux)

    - défis mathématiques entre écoles de la circonscription

    - obligation de faire d'organiser au moins deux fois par an la venue d'intervenants "scientifiques" pour faire de l'éveil expérimental avec intégration dans une leçon travaillée en commun avec le PE

    - fabriquer / concevoir de petits objets illustrant des phénomènes physiques et y intégrer quelques petits calculs (bernouilli : concevoir des avions en papier performants; quantité de mouvement: conception de fusées à eau; mouvement apparent du soleil : gnomon et j'en passe)


    Enfin dernière piste/autre ambiance: tout privatiser et attendre 30 ans que le capitalisme ait réglé le problème par compétition naturelle entre établissements.

    Voilà, voilà :)
  • @YvesM http://www.les-mathematiques.net/phorum/read.php?18,2042962,2050694#msg-2050694 un programme de bon niveau avec des pratiques déjà expérimentées par de vrais professionnels = succès pour tout le monde (cf. documents de Singapour programme et directives sur leur site).

    @troisqua http://www.les-mathematiques.net/phorum/read.php?18,2042962,2050706#msg-2050706 c'était ce qui se faisait avant pour le recrutement, ça marchait très bien. J'ai pris comme modèle le concours d'orthophoniste car la sélection est très élevée.
    "J'appelle bourgeois quiconque pense bassement." Gustave Flaubert
  • @nicolas.patrois,
    Et si, justement, ça contredit ta proposition : les pauvres ont une école de m***e, les riches ont une école de qualité (et c’est pire qu’en France).
    L'enseignement de maths aux Etats Unis n'est pas pire qu'en France. Bien au contraire. D'après l'enquête TIMSS, les states ont amélioré ses résultats en maths et sciences. Pour la lecture c'est stable et comparable à la France 2001. D'ailleurs selon l'enquête PISA, l'enseignement est plus égalitaire aux states : lien.
  • Une note de DEPP récente concernant l’évaluation des élèves au début du lycée (test de positionnement) : https://www.education.gouv.fr/media/69601/download

    Pratiques des enseignants (stats) : https://www.education.gouv.fr/media/69380/download
  • xax a écrit:
    Que diriez-vous si vous ameniez votre enfant pour une appendicite et que l'on vous dise : "aujourd'hui on expérimente la technique des indiens du Wisconsin, vive la liberté chirurgicale" ?

    La solution : interdire formellement, avec peine prévue au code pénal, la vivisection cognitive (suppression de la "liberté pédagogique" et interdiction formelle de "l'expérimentation pédagogique").
    C'est PARCE que l'église interdisait la liberté de pensée qu'on a autant retardé le développement de la médecine en Europe.
    C'est la liberté pédagogique qui permettra de rétablir au plus vite l'établissement des méthodes les plus efficaces. Protéger administrativement "ce qui est vrai" est stupide.
    Une fonction est un ensemble $f$ de couples tel que pour tous $x,y,z$, si $(x,y)\in f$ et $(x,z)\in f$ alors $y = z$.
  • Foys, où as-tu lu que j'avais comme préconisation d'interdire la recherche ? Ce n'est pas de ça dont je parle. Il s'agit d'interdire de faire n'importe quoi et de promouvoir une vraie recherche de psychopédagogie telle qu'elle existe comme discipline expérimentale et ne surtout pas laisser l’échelon d'application, les PE et les profs "s'essayer" à la vivisection cognitive.
    Le PE et les profs ne doivent pas "innover", ce ne sont pas des chercheurs, tout comme le chirurgien lambda ne va pas mettre au point une technique chirurgicale dans son garage.
    "J'appelle bourgeois quiconque pense bassement." Gustave Flaubert
  • Bonjour,

    La question est de trouver LA méthode qui marche le mieux.

    Je ne pense pas qu’une même méthode marche pour tous les profs et tous les élèves (dans un pays). Et, toi, le crois tu ?
  • @troisqua ta piste de supprimer les inspecteurs est très prometteuse, plusieurs pays ont d'ailleurs avec bonheur et succès supprimé cet échelon administratif inutile quand il existait (dont la Finlande).

    Une réforme à coût nul de ce type permettrait de dégager des budgets important pour la revalorisation des salaires des PE et de profs, et de remettre au travail les dits inspecteurs sur des postes d'enseignants.
    "J'appelle bourgeois quiconque pense bassement." Gustave Flaubert
  • Yves je sais bien qu'il n'y a pas de méthode miracle pour tout le monde, mais il y a des méthodes à proscrire d'une part, et d'autre part il existe pas mal des pays en Europe et ailleurs qui ont de meilleurs résultats que nous, il faudrait avoir l'humilité de s'en inspirer.
    "J'appelle bourgeois quiconque pense bassement." Gustave Flaubert
  • Bonjour,

    On peut être humble et ne pas vouloir imposer une méthode qui ne convient ni aux profs ni aux élèves.
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