Mon cours de 5e

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Réponses

  • @Dom : salut. J'espère que tu vas bien. Mon questionnement est sérieux. J'en donnerai les raisons plus tard, après avoir reçu une réponse, réponse dépourvue de détails inutiles.
    Le chat ouvrit les yeux, le soleil y entra. Le chat ferma les yeux, le soleil y resta. Voilà pourquoi le soir, quand le chat se réveille, j'aperçois dans le noir deux morceaux de soleil. (Maurice Carême).
  • Je suis désavoué.
  • Désavouée ou désavoué, faudrait savoir. On passe du temps à essayer de t’aider, on ne te demande pas ton numéro du sécu, mais quand même !

    Le croche-pied ? C’était intentionnel. Point. C’est un acte très grave.

    C’est ta faute parce que la classe est calme ailleurs ? Non. Non. Non.

    Les élèves seront des anges parce que tes cours seront meilleurs ? Non, c’est un mensonge de l’inspe pour te contrôler.

  • @zestiria : je suis presque du même avis que Sato.

    Je vais être clair et succinct : ne fais confiance ni en ta pseudo Direction, ni en ta pseudo tutrice, ni en ton référent INSPE. Je me montrerai plus clair prochainement.

    Voudrais-tu un exemple de séquence déclinée par types de tâches ?
    Le chat ouvrit les yeux, le soleil y entra. Le chat ferma les yeux, le soleil y resta. Voilà pourquoi le soir, quand le chat se réveille, j'aperçois dans le noir deux morceaux de soleil. (Maurice Carême).
  • Je passais dans les rangs pour surveiller le contrôle. Je suis passé à côté de lui. C'était il y a quelques jours, cela me paraît tard pour faire un rapport. Et après, est-ce que je vais être suivi ? Cela va embarrasser l’administration. Si je fais un rapport,et que je ne suis pas suivi, cela va encore pire.

    Je vais en parler à ses parents.

    Ma tutrice, la visite-conseil , les cours à l'INSPE, .... tous convergent vers ce point : la gestion de classe dépend de la mise en activité.
    Ma tutrice me disait que c'était le chaos dans ma classe à cause de mon cours chaotique


    De là à penser qu'ils seront calmes avec une mise en activité, non.
    Avant il y avait quelques élèves perturbateurs, maintenant c'est toute la classe qui est hostile.


    C'est à moi de leur mettre des heures de retenue.
  • Pour mon cours sur les angles, ici,
    comment ferais-tu ?

    J'ai déjà fait les tâches : mesurer des angles, reconnaître des angles (aigus, obtus)
  • Est-ce que l'inspection a le pouvoir de me déplacer en cours d'année ?

    - mettre un contractuel expérimenté ou un TZR à ma place
    - et me mettre dans un autre collège , sur les heures d'un TZR

    Si le principal du collège se met d'accord avec l'inspection, je ne vois guère ce qui pourrait les en empêcher.
  • Veux-tu déposer ton cours sous format PDF, s'il te plait ?

    Pour ceci, tu te fais beaucoup de films.
    Le chat ouvrit les yeux, le soleil y entra. Le chat ferma les yeux, le soleil y resta. Voilà pourquoi le soir, quand le chat se réveille, j'aperçois dans le noir deux morceaux de soleil. (Maurice Carême).
  • Ma tutrice, la visite-conseil , les cours à l'INSPE, .... tous convergent vers ce point : la gestion de classe dépend de la mise en activité.

    Pourquoi y aurait-il des divergences, des contradictions au sein même de la DN ? Pourquoi la maison DN se diviserait-elle pour toi ? Cela ne me surprend pas, même si ce qu'ils avancent est partiellement faux. Si c'est nécessaire, cela est loin d'être suffisant. C'est une façon de se débarrasser du bébé, i.e. du cas "zestiria". Tu es loin de connaître la vraie DN, anciennement l'EN. Il faut revenir sur terre mon petit.
    Le chat ouvrit les yeux, le soleil y entra. Le chat ferma les yeux, le soleil y resta. Voilà pourquoi le soir, quand le chat se réveille, j'aperçois dans le noir deux morceaux de soleil. (Maurice Carême).
  • Voilà, c'est le cours que j'ai rédigé.
  • @zestiria : ton cours est mal organisé ; je parle aussi bien de l'organisation mathématique que de l'organisation didactique.

    Tu vas rédiger un nouveau cours, juste pour voir si tu as bien compris ce qui suit (il s'agit juste d'une organisation mathématique possible) :
    • Premier type de tâche : reconnaître un angle.
      1. Insérer la définition d'un angle (sic).
      2. Insérer deux figures : un exemple et un contre-exemple.
    • Deuxième type de tâches : construire un angle. Insérer un simple schéma glané sur le net résumant la technique associée (le plus simple possible !).
    • Troisième type de tâches : mesurer un angle. Insérer un simple schéma glané sur le net résumant la technique associée (là encore, le plus simple possible !). Tu peux également insérer le tableau du début de la page 38.
    • Quatrième type de tâches : reconnaître des configurations géométriques liées aux angles.
      1. Insérer la définition de deux angles adjacents, ainsi qu'une figure servant de spécimen. Un contre-exemple est bien-venu, comme celui du bas de la page 38. C'est suffisant.
      2. Insérer la définition de deux angles complémentaires, ainsi qu'une figure.
      3. Insérer la définition de deux angles supplémentaires, ainsi qu'une figure.
      4. Insérer la définition de deux angles opposés, ainsi qu'une figure.
      5. (...)
    • (...)

    Chaque type de tâches servira en tant que titre de la notion introduite dans ton cours. Je voudrais voir la nouvelle version, s'il te plait. C'est Ok ?
    Le chat ouvrit les yeux, le soleil y entra. Le chat ferma les yeux, le soleil y resta. Voilà pourquoi le soir, quand le chat se réveille, j'aperçois dans le noir deux morceaux de soleil. (Maurice Carême).
  • Comment envisages-tu le découpage de tes quatre séances ? Il faut se fixer des objectifs pas trop ambitieux non plus !
    Les applications de propriétés ne sont pas si simples en début de cinquième.
    L'écueil classique pour montrer que des droites sont parallèles est de dire : parce que les angles sont alterne-internes, d'où l'importance des contre-exemples et du geogebra en classe. L'utiliser dans ce chapitre est bien pratique et surtout un impératif vis à vis de l'inspection.
  • Ce chapitre sur les angles, avec celui sur les triangles égaux, est certainement parmi les plus casse-gueule de tout le collège. Définition 4.1.1 de ton cours zestiria : deux angles sont dits adjacents s'ils ont le même sommet, un côté en commun, et qu'ils sont situés de part et d'autre de ce côté en commun. Imagine-t-on la difficulté à lire et comprendre cette définition ? Je ne dis pas qu'il ne faut pas l'écrire, mais je questionne simplement sur l'utilité d'une telle définition. Ok ok vous allez hurlez.. je sais bien.

    Mais je crois, comment vous dire, que le langage mérite mieux. Car, en pratique, cela vaut-il la peine d'utiliser le mot adjacent pour dire que $\widehat{AOB} = \widehat{AOC} + \widehat{COB}$ ? (avec un peu de coloriage : le vert plus le bleu égal le rouge).
    Il est clair que cette définition complique, inutilement, la résolution de problèmes, non ? (perso cette définition ainsi que quelques autres j'en ai strictement rien à foutre). or, le plus important - c'est écrit noir sur blanc dans les programmes - c'est la résolution de problèmes. C'est l'axe sur lequel DOIT être construit un cours. Pas de problèmes, pas de cours.

    On gagnerait je pense à utiliser la force du langage quand cela vaut la peine (ici, non seulement ça tombe dans le vide, mais en plus ça empêche le passage à une dimension supérieure).
  • J'ai changé le nom des titres, pour mettre des tâches didactiques.
    J'ai omis certaines tâches comme mesurer un angle, car je l'ai déjà fait en activités.
    J'ai rajouté des exemples complets de rédaction, comme ma tutrice me l'a demandé.

    La priorité n’est pas de passer des heures à améliorer un cours qui sera noyé dans le vacarme, mais plus faire de la gestion de classe.
  • Aujourd'hui, c'était une journée chargée. J'ai mis des heures de retenues à des élèves qui avaient saccagé le déroulement du dernier contrôle.
    - Un des élèves a pleuré et m'a pris à partie " Vous m'avez gâché la vie." parce que j'avais appelé sa mère.
    - Un autre est complètement perdu et insolent. "Vos anciens élèves ont du souffrir".
    - Une élève a fait une scène parce qu'elle parlait à voix haute et que je lui demandais son carnet. Elle est venue plus tard avec une lettre d'excuse.
    - Un élève m'a menacé ' tu ne mets pas de mot. Tu ne me connais pas. Tu vas voir ce qui va t'arriver". Je vais faire un rapport et appeler sa mère.
    - les délégués m'ont expliqué, qu'au début il n'y avait que quelques perturbateurs, mais que comme ils n'étaient pas sanctionnés, les autres élèves avaient vu qu'ils pouvaient faire ce qu'ils voulaient. Les délégués considèrent aussi que le trimestre est gâché.
  • C'est explosif mais c'est en bonne voie puisque cela les dérange.

    Pour celui qui a été menaçant : à signaler de toute urgence (demander une exclusion dans le rapport, si c'est bien dans le protocole...ou mieux, voir le chef et demander cela).

    En règle général : un gamin insulte ou menace, je pense que dès l'heure suivante il doit quitter le groupe classe et ne pas assister aux cours suivantx. Cela peut être une exclusion pour le reste de la journée, ou pour l'après-midi seulement, ou bien une exclusion "en interne" où il est occupé par d'autres adultes.
    Bon, selon les "politiques" d'établissement, c'est délicat...
  • C'était important de sanctionner les élèves qui avaient cassé le contrôle. J'ai vu que j'avais regagné l'estime d'une élève discrète.
  • Parfait. Continue à faire le gendarme, tout doit être sanctionné, avec discernement. Une menace, c'est une exclusion de cours immédiate vers le bureau du principal. Demande aux élèves d'assumer quand ils font du chantage affectif.

    Tu n'es pas là pour être leur copain. Et surtout pas de favoritisme ou d'attendrissement.

    Et continue à appeler les parents même pour des choses minimes.
  • Les élèves font des psychodrames. J'ai un élève qui bavardait. A la n-ième fois, il je lui demande. Il commence à mentir, "mon carnet est à la vie scolaire". A la fin du cours, il commence à pleurer : "Mon père va me tuer. En plus, j'ai de mauvaises notes". Il pleure de plus en plus.
    "Je vous en supplie. Je me mets à genou". Je l'accompagne en bas. Il est pris d'un haut le cœur. Je lui met un mot. Ensuite, il va à la vie scolaire en pleurant.
    J'ai vu les parents d'un élève qui fait de l'obstruction. C'est les parents de l'élève que j'avais "tapé". Je leur en ai parlé de moi-même. Il a perdu son moyen de pression.

    -Les parents d'élèves sont très remontés. En plus c'est des parents qui sont coopératifs.
    - les élèves ne comprennent pas ma méthode, sont perdus.
    - ils ne comprennent pas la notation, la façon dont je corrige les copies.
    - ils ne comprennent rien.

    Qu'est-ce que je dois dire aux parents d'élèves ? Ma tutrice me dit que c'est trop tard pour y penser. Je dois accepter les critiques.

    Les élèves n'ont qu'à se taire, c'est bien fait pour eux. Et c'est aussi à moi de gérer la classe.
  • @zestiria : au vu de ce que j'ai pu lire ici même, qui est un cours bordélique, et au vu du peu de considérations que tu as face à quelques-unes de mes remarques - je te cite : "La priorité n’est pas de passer des heures à améliorer un cours," là où c'est crucial - je me demande franchement comment tu t'y prends pour corriger et noter chaque élève. Tu peux t'expliquer, s'il te plait ?
    Le chat ouvrit les yeux, le soleil y entra. Le chat ferma les yeux, le soleil y resta. Voilà pourquoi le soir, quand le chat se réveille, j'aperçois dans le noir deux morceaux de soleil. (Maurice Carême).
  • Thierry,
    Je précise ma remarque :
    - il est souhaitable de travailler et retravailler la trace écrite, clarifier les définitions
    - ce travail long et ardu et une perte de temps, si les élèves chahutent. Là nous revenons au débat précédent :
    " Est-ce que les élèves chahutent parce qu'ils bloquent sur le cours, ou bien parce qu'ils ont pris l'habitude de faire n'importe quoi ?".
    C'est d'abord la seconde hypothèse.


    Pour corriger une copie,
    je mets une croix ou je barra à côté de ce qui est faux. Je mets rarement des commentaires ou des explications.
    Je ne vais pas écrire dix fois "a oublié la deuxième solution [ à un problème qui admettait deux solutions] ". Et après je donne une copie de référence. C'est aux élèves de comparer leur copie à leur copie de référence.
    C'est une correction sobre, parfois cryptique, c'est aux élèves de se corriger grâce à la copie de référence.
    Pour la notation, je met des poins un peu pour la réponse, pour la justification.

    Il ne faut pas être dans le déni, c'est pas juste la faute des élèves.
    Et quand ma tutrice rejette toute la responsabilité sur moi, je trouve cela excessif.
  • Tu pourrais essayer de faire un plan de classe dynamique (voir l'étude de Gaston Le Villars, 2012) : des élèves doivent changer de place, à tour de rôle, toutes les deux minutes (sans faire de bruit bien entendu!). C'est un bon moyen pour brouiller les cartes et cela te permettra de reprendre le contrôle.
    Une autre technique qui a fait ses preuves consiste à demander aux élèves d'écrire, non pas sur leur cahier, mais sur celui du voisin (de sorte que leurs bras se croisent). Lire à ce sujet les travaux de Gauthier & Naulleau, 2003.
    Bon courage.
  • @zestiria : suite à ceci, je constate seulement que tu es systématiquement dans le déni, contrairement à ce que tu penses. Tu as choisi d'être prof en pensant en faire le moins possible. Or, pendant au moins cinq ans, cela exige de travailler en moyenne 60 heures par semaine pour arriver à quelque chose de potable. Je t'ai donné quelques clefs pour organiser tes séquences, et tu refuses d'en tenir compte. Qu'as-tu appris à l'INSPE ? A priori, pas grand chose.

    Pour les évaluations aussi bien formatives que sommatives, tu affirmes, avec un aplomb hors du commun, que le simple fait de mettre sur chaque copie des croix, voire de barrer le texte de l'élève - sans compter le fait pitoyable de remettre à l'élève concerné une correction sobre, parfois cryptique - doit lui suffire pour se débrouiller tout seul en comparant cette copie avec la sienne. Tu as tout faux ! Par exemple, où sont les indicateurs ? Recenses-tu toutes les erreurs afin de corriger uniquement ce qui doit être corrigé en classe, avec [la participation de] tes élèves ? Tu ne dois aucunement tout corriger. Cela aussi l'INSPE a dû te le dire.

    Bilan : je me fais beaucoup de souci pour tes élèves, pas pour toi. Je pense très honnêtement que ta tutrice a entièrement raison. C'est toi, avec ton obstination, qui a instauré un tel climat où l'élève doute, voire n'a plus confiance en toi. Il te le fait savoir à sa façon.
    Le chat ouvrit les yeux, le soleil y entra. Le chat ferma les yeux, le soleil y resta. Voilà pourquoi le soir, quand le chat se réveille, j'aperçois dans le noir deux morceaux de soleil. (Maurice Carême).
  • @zestria,
    je mets une croix ou je barra à côté de ce qui est faux. Je mets rarement des commentaires ou des explications.
    Un controle c’est une sorte de feedback du professeur. S’il n’y a pas de commentaires, c’est une absence de feedback. Tu dois faire des commentaires et des explications personnalisées. C’est ton travail, tu es payé pour.
    Pour la notation, je met des poins un peu pour la réponse, pour la justification.
    Tu peux sanctionner par la note l'absence des justifications ou des justifications partielles que si tu as enseigné comment justifier. Et les regles doivent être claires.
  • ’’Je ne vais pas écrire dix fois "a oublié la deuxième solution [ à un problème qui admettait deux solutions] "
    C’est si fatiguant que cela d’écrire dix fois la même chose? (Parfois je me demande pour quelles raisons certaines personnes veulent passer le Capes...)
    Si un élève a oublié une deuxième solution tu barres quoi exactement? Le vide? L’une des bonnes solutions? Comment l’élève peut comprendre sa note si il n’y a pas de commentaire dans ce cas? (Et le fait de donner une copie référence n’est pas une excuse valable selon mon moi)
    Je peux comprendre que l’on barre un calcul ’’simple’’ et faux sans commentaire comme -2+3=5 (et encore...) mais dans ton cas de figure c’est incompréhensible.
    J’essaye juste de me mettre à la place des élèves et je n’ai aucun argument d’autorité pour que mon avis vaille quelque chose.
  • En même temps écrire dix fois la même chose c'est ton métier non ?
  • Zestiria,

    J'ai aidé un élève qui, de la sixième à la quatrième, n'avait eu que des croix, des "juste" ou "faux" dans ses copies. En 2 mn j'ai vu ce que ces profs n'ont manifestement jamais pris le temps de regarder : dans 5-2 le - était le signe .. de 5. Il se pensait "nul en maths". Il a fait (avec mon aide 2 à 3 fois par an) un bac C, puis (sans mon aide) médecine, et il est actuellement chirurgien.
    Ses profs ne faisaient pas leur travail, qui est d'apprendre aux élèves, y compris en corrigeant leurs erreurs. Une croix ne corrige rien.

    Cordialement.
  • Le plus rentable, pour l’élève et même pour le prof, c’est de viser une, deux ou trois erreurs maximum dans un devoir et d’ajouter « chercher l’erreur ».
    Quand le prof rend les copies, il doit exiger ce travail (de recherche d’erreur). Ça permet entre autre de ne pas constater et provoquer des bavardages incessants dans la veine de « t’as eu combien ? ».

    Et oui, ça aussi ça s’organise : quand rendre les copies ? Que faire pendant ? Etc.
  • Je suis perdu :
    - je vais être pris à partie par les parents d'élèves de 6e et de 5e, au conseil de classe.
    - je relis vos messages pour trouver ce qui ne va pas dans ma façon de faire.
    - je dois préparer mon inspection

    Ma tutrice est très inquiète, et l'a fait remonté à l'inspection.
  • Je précise mon "et encore...’’: dans le cas d’erreurs de calculs. Il peut s’agir d’étourderie, la vraie, mais dans bien des cas cette ’’étourderie’’ si souvent prétextée n’est en réalité que le reflet de la non maîtrise de l’élève qui confond plusieurs règles. Dans ce dernier cas les mêmes erreurs vont en général se multiplier (mais parfois quand ils doutent entre deux ’’règles’’ ils alternent les filous :-D) et là mieux vaut à mon sens mettre le commentaire à côté de la note de la copie style ’’tu sembles confondre ça et ça, tu dois réviser ça et ça’’. Pour beaucoup d’élèves cela sera peut-être inutile mais pour d’autres (comme dans l’exemple que cite gerard0) cela sera salvateur.
    Ce n’est pas toujours évident pour un élève de comprendre ses propres erreurs (même si il est de bonne volonté).
    Après il peut exister le feu d’artifice du grand n’importe quoi et difficile dans ce cas de trouver la moindre ’’logique’’ aux erreurs...:-D
  • Je rends les copies dans les 5 dernières minutes. Je les fais distribuer par un élève.
    Je n'ai pas envie de perdre de temps là-dessus.
    Dès lors, cela perd sa valeur pédagogique.
  • Tu n'as pas envie de perdre du temps sur des choses qui en mériteraient. Et tu perds du temps sur d'autres qui n'en méritent pas...
  • @zestiria, fais tu la correction en classe? Retour sur les erreurs (souvent il y a des erreurs fréquentes... parfois complétement inattendues)? Questions des élèves? Ou tu rends juste les copies et tu dis "regardez la correction que j'ai mis"?
  • @vorobichek : à moins d'être complètement aveugle, il me semble que zestiria s'est déjà exprimé sur ce point. Il veut faire le minimum ; point final. Et même ce minimum, il le fait mal.
    Le chat ouvrit les yeux, le soleil y entra. Le chat ferma les yeux, le soleil y resta. Voilà pourquoi le soir, quand le chat se réveille, j'aperçois dans le noir deux morceaux de soleil. (Maurice Carême).
  • @Thierry Poma, tu as raison. Mais il ou elle a des élèves en face. J'essaye de rester positive (:P) Si après le $n$-ième commentaire, @zestiria décide enfin de changer sa façon de travailler... ouf.
  • C'est faux. Je passe l'essentiel de mon temps à préparer mes cours.
    Aujourd'hui, je vais réécrire mes appréciations sur les bulletins, préparer une feuille d'exercices.

    M'accuser de faire le minimum est un contre-sens.
    Ma tutrice m'a dit qu'il n'était pas nécessaire de faire la correction en classe, mais que par contre, le corrigé devait venir de moi.

    En 5e, si je fais une correction, les élèves vont tous hurler : " On a pas vu l'exercice en cours. On a rien compris".
    Donc je leur rendrai leurs copies à la fin du cours.
  • Ta tutrice dit vraie. La plupart du temps pas besoin de faire une correction de tous les exos en classe... mais il faut en discuter. Si les erreurs se répètent, il faut en parler. Il faut aussi laisser la possibilité aux élèves de poser des questions. Si ils ne t’écoutent pas, tu arrêtes et tu dis tant pis pour vous. Cela sera alors leur faute s’ils n’ont pas eu de retour sur le contrôle.

    Etant donnés nos remarques, changeras tu tes corrections? Ou cela sera toujours croix/faux sans explications?
  • @zestiria :
    Je passe l'essentiel de mon temps à préparer mes cours

    C'est vrai. Ce qui est aussi vrai, c'est que tu patauges, au lieu de nager correctement. Je te l'ai déjà dit, tes cours ne sont pas organisés mathématiquement. Quelles sont les séquences que tu as à diffuser, dès janvier 2021, à ta cinquième ?
    Le chat ouvrit les yeux, le soleil y entra. Le chat ferma les yeux, le soleil y resta. Voilà pourquoi le soir, quand le chat se réveille, j'aperçois dans le noir deux morceaux de soleil. (Maurice Carême).
  • zestiria
    ’’En 5e, si je fais une correction, les élèves vont tous hurler : " On a pas vu l'exercice en cours. On a rien compris".’’
    Mais est-ce vraiment le cas? (le ’’on n’a pas vu l’exercice en cours’’). Ce ’’tous’’ est un peu étrange.
  • Je fais les fractions(produit, simplification) et les parallélogrammes.

    Pour mon prochain cours, j'ai l'inspection qui vient. Dans mon cours, j'ai écris la proposition 4.2.

    Je n'ai pas encore donné les devoirs pour le prochain cours. Je peux les mettre en ligne. Je pense faire les exercices 4,5,8 de ce manuel.
    Ma séquence dure 55 minutes. Qu'est-ce que je pourrais faire ? Je peux faire les exercices du manuel, ou ceux à la fin de mon cours.
    Je peux aussi projeter des animations geogebra.

    Thierry qu'est-ce que je fais ?


    - correction d'exercices
    - cours
    - exercices à chercher
  • Ils sont tous solidaires les uns des autres. Ils n'écoutent rien et après se plaignent.
    Pour certains thèmes du contrôle, j'ai fait un exemple dans le cours, et aucun exercice.
    Donc presque personne n'a réussi à faire certains exercices.
  • Nous arrivons au mois de décembre, il serait peut-être temps d'utiliser les mots "séance" et "séquence"? Cela n'arrange pas ce grand capharnaüm.
  • Je rends les copies dans les 5 dernières minutes. Je les fais distribuer par un élève.
    Je n'ai pas envie de perdre de temps là-dessus.
    Dès lors, cela perd sa valeur pédagogique.

    C'est faux. Je passe l'essentiel de mon temps à préparer mes cours.
    Aujourd'hui, je vais réécrire mes appréciations sur les bulletins, préparer une feuille d'exercices.

    M'accuser de faire le minimum est un contre-sens.

    Pourtant, tu n'as pas envie de t'occuper des élèves.
    Seul ton cours a grâce à tes yeux.

    Relis plusieurs fois les phrases ci-dessus, crois-tu que c'est correct de penser comme cela?
    Ma tutrice m'a dit qu'il n'était pas nécessaire de faire la correction en classe, mais que par contre, le corrigé devait venir de moi.

    Génial B-)- , une bonne occasion de ne "rien faire"...
    En 5e, si je fais une correction, les élèves vont tous hurler : " On a pas vu l'exercice en cours. On a rien compris".
    Donc je leur rendrai leurs copies à la fin du cours.

    Bonne idée :-D , ne répond pas à leur attente légitime et plains-toi que les parents s'énervent.
    Je précise ma remarque :
    - il est souhaitable de travailler et retravailler la trace écrite, clarifier les définitions
    - ce travail long et ardu et une perte de temps, si les élèves chahutent. Là nous revenons au débat précédent :
    " Est-ce que les élèves chahutent parce qu'ils bloquent sur le cours, ou bien parce qu'ils ont pris l'habitude de faire n'importe quoi ?".
    C'est d'abord la seconde hypothèse.

    Le problème vient de toi, tu peux toujours chercher un coupable parmi les élèves ou ta tutrice, ça n'y changera rien.
    Tu as clairement un problème relationnel avec les gens et avec l'enseignement :
    pour le premier c'est toujours les méchants élèves qui n'écoutent pas ou ta tutrice qui t'infantilise : toi tu es toujours la victime, pour le second tu t'es convaincu que le cours (écrit par toi) est une illumination divine!
  • Très bien zestiria.
    Propose un exemple dans le cahier de cours.
    Énonce et corrigé.
    Et, en contrôle, propose exactement le même.
    Autant ils gueuleront sur les autres exercices mais surtout, toi, tu auras l’argument : « et ho, rien que sur l’exercice du cours, t’as 0/5 alors viens pas faire semblant... ».
  • Je n'ai pas envie de m'occuper d'élèves irrespectueux.
    Au dernier cours, il y a un élève qui s'amusait à faire du bruit avec son tube de colle. Une fois enlevé la colle à l'intérieur, il est possible de créer un bruit de succion. Je ne le vois pas, je ne peux pas le sanctionner. Il tape sur les nerfs volontairement.
    A la fin du cours, certains élèves s'amusaient à croasser ( comme des corbeaux) dès que j'avais le dos tourné. En fait, ils imitaient un autre professeur. Au début, c'était deux élèves, et ensuite c'est devenu un concert qui venait de toutes les tables. Ils ont bien rigolé, et ils saccagent leur propre cours.

    Si je laisse les élèves imposer leur rythme, je ne ferai qu'un tiers du programme, et encore mal. Ils me saturent de questions superflues. Quand j'explique, ils n'écoutent pas. Ensuite, ils se plaignent qu'ils ne comprennent pas, ou que je n'explique pas.
    Pour avancer, dans le dernier chapitre, j'ai donné un exemple dans le cours, mais je n'ai pas eu le temps de faire des exemples.

    Je vais mettre exactement le même exercice dans le prochain contrôle.

    Je discute avec les collègues. Ils m'ont dit d'arrêter le cours quand il y a trop de bruit. Si je continue à écrire dans le bruit, c'est que je l'accepte.

    On s'en sort pas.
    - dans un cours ordinaire, il y a une incompréhension des élèves qui peut générer du bavardage. Donc c'est à l'enseignant de revoir son cours.
    - ici c'est différent. les élèves voulaient travailler, à l'exception de deux ou trois élèves qui venaient au conflit, et s'amusaient à casser le cours.
    Mais aujourd'hui, tous les élèves ont compris qu'ils pouvaient faire ce qu'ils voulaient, en toute impunité. Donc ils font tous ce qu'ils veulent.

    Ma tutrice m'a dit, et je la rejoins, que c'est à moi de donner le rythme. Ce n'est pas aux élèves de fixer le rythme.
    Les parents qui ne sont pas contents, doivent d'abord dire à leurs enfants de se taire.
  • @zestiria :
    Je n'ai pas envie de m'occuper d'élèves irrespectueux.

    C'est toi qui instaures délibérément un tel climat ; tu l'affirmes à maintes reprises, dont ici même. Ne viens donc pas te plaindre.

    Sinon, il me semble que ton inspection fait en réalité suite à la visite du référent INSPE, afin de vérifier si tu as tenu compte de ses conseils et, partant, s'il y a des progrès vraiment notables. En général, il peut s'agir du même référent, voire d'un chargé de mission. Ce dernier va établir un rapport circonstancié qu'il remettra au corps d'inspection, sans compter l'avis qu'il donnera au Principal de ton Collège.
    Le chat ouvrit les yeux, le soleil y entra. Le chat ferma les yeux, le soleil y resta. Voilà pourquoi le soir, quand le chat se réveille, j'aperçois dans le noir deux morceaux de soleil. (Maurice Carême).
  • En effet ça fait penser aux tirades « je ne suis pas là pour faire la police ».
    Certes c’est vrai, mai en 2020 une autorité est nécessaire pour pouvoir enseigner.
    Ça ne devrait pas ? Oui peut-être. Mais la réalité est là.
  • zestiria a écrit:
    Au dernier cours, il y a un élève qui s'amusait à faire du bruit avec son tube de colle. Une fois enlevé la colle à l'intérieur, il est possible de créer un bruit de succion. Je ne le vois pas, je ne peux pas le sanctionner. Il tape sur les nerfs volontairement.

    Je ne suis pas prof mais peut-être que la technique "diviser pour régner" peut fonctionner : tu leur dit qu'au prochain bruit avec le tube de colle ils se chopent tous un contrôle immédiat (toujours avoir des contrôles sous la main au cas où). Normalement les autres élèves devraient devenir menaçant envers le coupable. À essayer pour voir...
  • Ou ça va engendrer une nouvelle rébellion...
  • Ce n’est pas souhaitable. Il faut essayer de tendre vers un mode de travail normal en classe.

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