Quart d'heure de lecture

Bonjour,
Cette année notre nouvelle principale a décidé d'installer le dispositif "quart d'heure de lecture" dans le collège : 15 minutes de lecture tous les jours. Et je m'étonne que cela puisse être fait sur nos heures de cours.

Quels sont les textes officiels qui valident une telle démarche ? Je n'ai rien trouvé.
On me parle d'études montrant l'impact positif sur les jeunes. De quoi s'agit-il ?

Quoi qu'il en soit j'y suis d'emblée très réticent, car il me semble que cela contredit le travail du prof :
on est là pour enseigner une discipline, pas pour surveiller des élèves en train de lire...
C'est grotesque.

D'autant plus qu'il n'est pas possible de leur faire lire un contenu de notre choix, ils doivent lire ce qu'ils veulent.
Je suis allé voir ma principale à ce sujet, elle est catégorique.
Aïe..

Réponses

  • Cela fait déjà quelques années que cela se fait dans beaucoup d'établissements ! Et généralement, cela se passe très bien !
  • Certains lisent de la littérature avancée et d’autres Picsou magazine. Oui, ça t’enlève du temps de cours. Avoir un livre est absolument obligatoire pour chaque élève. Comme d’habitude avec Ednat, aucun oubli n’est toléré : s’ils l’oublient, charge à toi de distribuer aux 12 têtes en l’air un ouvrage de remplacement en échange du carnet, aucune punition n’est possible car cela doit rester un moment de plaisir et de toute façon s’ils n’en amènent pas c’est ta faute tu manques de charisme.

    Nonobstant ce fonctionnement typique d’Ednat, cela se passe plutôt bien et permet au prof de souffler un peu dans un incroyable silence en préparant la suite du cours.

  • Vous devriez être plutôt content. Je pense que 30%, voire 50%, des difficultés en maths viennent d’une mauvaise maîtrise du français. Je me rappelle le très récent commentaire sur un(e) élève de Seconde, oui Seconde, qui ne connaissait pas le mot « retrancher ».
  • Bonjour,

    Pour les non profs, peut-on avoir quelques détails comme lors de quel cours cela doit-il se passer ?
  • ça doit se passer tous les jours à 13h30, pour le premier trimestre. Ensuite les horaires changeront, pour éviter que les mêmes cours soient impactés.

    Bien sûr Chamavo, une bonne partie des problèmes que rencontrent les élèves en maths vient du fait qu'ils ne comprennent pas la consigne. Mais ce n'est pas une raison pour les faire lire de la sorte. J'ai aussi proposé à ma Principale de faire des lectures actives, approfondies, en décortiquant chaque phrase (ce que je fais parfois pour certains problèmes). Demande rejetée.
  • En quoi c'est vraiment un problème ? Ca me parait être une excellente initiative, pour une fois qu'il y en a une !
  • Héhéhé : Ludwig me semble assez clair sur ce qui le dérange, je cite :
    Ludwig a écrit:
    il me semble que cela contredit le travail du prof :
    on est là pour enseigner une discipline, pas pour surveiller des élèves en train de lire...
    sans parler du temps qui est inévitablement retranché (;-)) au cours. C'est une bonne initiative selon moi, mais je ne serais sûrement pas très content qu'elle empiète sur mon cours.
  • L’initiative est bonne mais pourquoi le prof devrait-il gérer tout seul les élèves qui ne veulent pas apporter de livre ? D’autant plus que ce peut être un livre du CDI.

    Dans quelques établissements, il est demandé au collégiens d’avoir toujours un petit livre dans leur sac afin de pouvoir s’occuper en cas de devoir fini à l’avance, de permanence imprévue, etc. L’initiative me semble encore meilleure.

  • Je me méfie de « ça se passe très bien », ou des « excellente initiative » ou encore « vous devriez être contents ».
    Je serais d’avis de militer pour des heures de cours prévues dans l’emploi du temps pour lire.

    Petite question : comment contrôler que la lecture est effective (faut-il le faire ?) ? Ou bien avons-nous le droit de penser que ça peut servir aux faux lecteurs d’avoir au moins un temps calme ?

    Comme d’habitude : ce n’est pas une mauvaise idée à défaut de ne pas en avoir du tout.
    Le « imposé » a tout le monde me dérange même si je comprends l’idée que ça rend le truc un peu plus solennel.
  • > Ou bien avons-nous le droit de penser que ça peut servir aux faux lecteurs d’avoir au moins un temps calme ?

    C’est bien la raison officieuse dans beaucoup d’endroits !

  • Excellente initiative, du moment que ça ne se fait pas sur le cours de mathématiques...
    Je crois que je serais furieux quand même si ça devait se faire sur mon créneau. Et que dire des collègues d'arts ou autres qui ne voient les élèves qu'une fois la semaine.

    Dans mon ancien collège, il aurait fallu inventer le quart où on travaille.
  • Il y a des bahuts où chaque cours de la journée est amputé de 2 min pour compenser. Peut-être même d'autres où le 1/4 d'heure est à faire en plus. :-S

  • Si on comptait le temps cumulé pour dire à des gamins de se taire ou de sortir leurs affaires...
  • Bonjour

    Et si on admettait que c'était le travail des profs de français ?
    Non parce que, à ce compte-là, pourquoi ne fait-on pas un quart d'heure de calcul dans chaque cours ?
    "Lire, écrire, compter" est bien la base de l'instruction, les 3 à égalité, n'est-ce pas ?
    Ce site est fatigant. Les gens modifient sans cesse leurs messages passés, et on ne comprend plus rien à la discussion. Je suis nostalgique du temps où, si on postait une bêtise, on devait l'assumer. Et si on cite le passage pour l'ancrer, l'administrateur supprime en disant qu'on n'a pas besoin de recopier le message passé.
  • Je ne crois pas que ce soit une histoire de clochers.
  • Encore un gadget, qui ne s'en prend pas aux causes de la dégradation de notre enseignement.
    C'est au professeur de français de faire lire les élèves, et pas Picsou-Magazine, et apprendre par cœur de beaux morceaux de la littérature et de la poésie françaises.
    Bonne journée, de saison.
    Fr. Ch.
    [small]L'automne, qui descend les collines voilées,
    fait sous ses pas profonds tressaillir notre cœur.
    [/small]
  • Sinon: mêlez l'utile à l'agréable: un quart d'heure de lecture de Bourbaki (en commençant par le tome de théorie des ensembles, bien sûr) en début de chaque cours. Les élèves vont adorer !
  • Chaurien : le prof de français s'en charge aussi...
  • ça y est, voté hier au CA. Sans concertation, sans réflexion, rien, le vide.
    Quelques aménagements ont été prévus cependant : le prof peut ne pas faire ce quart d'heure s'il a prévu un contrôle d'une heure, ou bien s'il fait cours à un demi-groupe, ou plus simplement, si ça ne l'arrange pas.
    Autant vous dire tout de suite que ça ne va pas m'arranger souvent..
    En plus je vais faire lire et décortiquer des textes mathématiques aux élèves, en dehors de cet horaire, pour leur faire voir ce que j'entends moi par lire un texte.
  • Si déjà les profs parvenaient à faire en sorte que les élèves lisent les consignes, on aurait gagné quelque chose.

    Je ne dis pas qu’ils [les profs] sont fautifs, je dis que quoiqu’il arrive, les élèves dans leur très très grande majorité ne lisent pas les consignes.

    À faire pour vous amuser :
    « J’ai prévu un test, attention vous n’aurez que deux minutes pour le faire. Deux minutes, pas davantage ! Vous devez marquer nom prénom et classe puis essayer de faire de votre mieux. »

    —- contenu du test —-

    EXERCICE : On considère toutes les expressions suivantes /il faut en proposer une cinquantaine/. Il s’agit d’expressions contenant des opérations diverses. Entourer en bleu le symbole « + ». »

    6+__= 7 7=8-3 5$\times$3=___


    —-fin du contenu—-


    En mettant bien en évidence les « blancs ».
    Et en en mettant plein plein plein.

    Admirer, ensuite, les trois élèves (jamais les meilleurs !) qui savent lire avant de commencer.

  • Il me semble qu'une amie de ma mère, secrétaire dans un organisme public, avait eu une espèce de test de compétences à faire commun à tout son service.
    Ils avaient une heure pour faire une cinquantaine de questions, tant de calcul que de culture générale, puis d'autres du type "Metre votre nom en haut à gauche".
    La première question était "Lisez attentivement toutes les questions". Et il se trouve qu'une question vers le milieu disait "Ne répondez qu'aux questions 2, 4, 13 et 29".
    Et en gros il fallait juste mettre son nom sur la feuille et écrire 2+2=4 pour tout faire.

    Voilà Dom ça m'a fait penser à ça.
  • Oui mais si on part comme ça, l'infinitif n'est que l'énonciation purement et simplement du procès exprimé par le verbe. Seul l'impératif est apte à mettre les élèves en mouvement, donc le test de Dom n'en est pas un, puisque aucune action n'est nécessaire. "Entourez" eût été préféré à "Entourer".
    Ce site est fatigant. Les gens modifient sans cesse leurs messages passés, et on ne comprend plus rien à la discussion. Je suis nostalgique du temps où, si on postait une bêtise, on devait l'assumer. Et si on cite le passage pour l'ancrer, l'administrateur supprime en disant qu'on n'a pas besoin de recopier le message passé.
  • Alors, pour le test évoqué en entreprise : il me gêne car pour moi il est convenu que l’on doit effectuer toutes les consignes et que l’on a le droit d’en sauter.
    Je ne vois pas en quoi il faudrait en respecter certaines et pas d’autres.

    Pour le second point sur l’infinitif : pour ma part il est convenu que les consignes doivent être rédigées à l’infinitif.
    D’ailleurs si on exige le vouvoiement on peut encore s’amuser à dire qu’on ne savait pas que l’on s’adressait au candidat.
    Les jeux fins de « je t’ai bien eu » m’amusent mais ce n’est pas le cadre de mon intervention.
    Je n’apprécie pas du tout un énoncé « qui parle de lui-même » du genre « ne pas effectuer la consigne suivante » (c’est pourquoi j’insiste sur le fait que l’on puisse sauter des consignes).
    Par contre j’accepte « 3) mesurer et vérifier la cohérence du résultat obtenu à la consigne 1) ».

    Ainsi, dans mon cadre tout est « dirigé » et il n’y a pas de « piège ».
    1) surtout l’infinitif 2) effectuer chaque consigne 3) attention à l’ordre (si on demande de déduire un résultat, si on doit d’abord calculer une longueur pour démontrer l’existence d’un angle droit alors ne pas supposer ledit angle droit etc.).
    Rien n’est parfait j’en conviens.
    Mais on n’est pas non plus dans l’Almanach Vermot ou les blagues Carambar.

    Quant aux consignes « tutoiement », pitié ! Que c’est démagogique en guise d’être pédagogique.
  • RLC a écrit:
    Et il se trouve qu'une question vers le milieu disait "Ne répondez qu'aux questions 2, 4, 13 et 29".

    Si le numéro de la question vers le milieu était différente de 2, 4, 13 ou 29, il n'était pas possible de répondre au questionnaire.

    e.v.
    Personne n'a raison contre un enfant qui pleure.


  • Un truc marrant :
    Quand vous proposez un programme de calculs qui commence par « choisir un nombre », puis que la première consigne est « 1. Tester le programme lorsque le nombre choisi est 3 », vous devriez voir que l’élève a d’abord exécuté le programme de calcul avec son nombre à lui.
    Vous avez beau maquiller le programme comme un article de presse, changer la police de caractère, faire un dessin d’un écran de PC etc. Il effectue d’abord les consignes du programme de calculs.
    Clou du spectacle : incorporer le programme à la question 1.
    « 1. Tester le programme de calcul suivant lorsque le nombre choisi est 5 [document programme de calcul]. »
    Idem on en trouve plein qui commencent par leur nombre choisi et non par 5.


    Je me dis qu’il faut commencer par une recette de cuisine.
    Énoncé : voici une recette, choisir trois bons gros oeufs, etc.

    Quel élève demanderait « on les prend où ? ».

    Juste un truc marrant.
  • Bonjour.

    Pour Riemannlapincretin : j'ai déjà vu passer ce test.

    Il s'agit juste de voir si la personne résoudra séquentiellement la suite de consignes ou si elle a une vue d'ensemble.

    Quand il y a autant d'items à la suite, je trouve cela piégeur de suivre ces consignes, sans compter d'éventuelles incohérences séquentielles qui pourraient demander un effort mental considérable, du style de cet item X qui demande de répondre uniquement aux items 2, 4, 13 et 29 alors que l'item 13 demande de ne pas appliquer l'item X...

    Je ne vois pas l'intérêt de saturer la charge mentale de personnes qui doivent en plus faire un boulot, car ce test là n'est pas fait pour rien, il peut conduire à sélectionner des gens sur des bases aussi arbitraires que cela. Celui qui réussit ce test ne m'a rien montré de probant.

    On peut tout aussi bien demander de compléter une suite "logique" quelconque, ça aura au moins le mérite d'être marrant quand on analysera les réponses.

    A bientôt.

    Cherche livres et objets du domaine mathématique :

    Intégraphes, règles log et calculateurs électromécaniques.


  • Bonne idée ev. Ça aurait été le bon moment pour expliquer en quoi c'était impossible avec des tables de vérité. Si on traîne sur ce forum on peut même expliquer pourquoi la preuve traditionnelle affirmant que racine de 2 est irrationnel n'est pas une preuve par l'absurde, tant qu'on est lancé.
  • Une preuve d’un théorème de Gödel s’appuie là-dessus, non ?
  • En fait, je pense que je suis une belle ordure. Je m'explique. Ce que j'ai dit plus haut je le pense. Mais je ne le mets pas vraiment en pratique, je m'adapte au jour le jour. Et c'est ce que j'ai fait aujourd'hui en demandant à mes élèves d'effectuer ce quart d'heure de lecture.
    Pourquoi l'ai-je fait ? Car hier je me suis lancé avec eux dans un exercice infaisable (voir image). Pourquoi l'est-il, avec eux, infaisable ? Car j'en ai déjà fait 5 du même type, et j'ai ramé comme jamais. Exemple : on donne le nombre de globules, le volume d'un globule, et on demande de calculer le volume total de globules. Je leur demande d'écrire une "clé" pour ces exercices (la formule qui donne la solution, à partir des données exprimées avec des mots), et pour celui-là comme pour les autres, ça a donné vraiment tout et n'importe quoi (y compris pour des élèves que je pense(ais) être doués). Il est tout à fait clair qu'en troisième le sens des opérations n'est pas du tout acquis. Le cours s'est mal passé, ils m'ont dit que je n'expliquerais rien... etc. Une demi-rébelion, mais j'en ai vu d'autres...
    Donc ce matin, avant de les revoir, je me suis dit à moi-même : STOP, arrête de faire le con. Le message n'est pas possible à faire passer, point barre. Ils liront (ou pas), mais j'aurais la paix.
    Et j'ai cru reconnaître, pendant cette lecture, une forme de reconnaissance de leur part : j'ai mis le mal à distance.
    J'ai repris en disant que la correction de l'exercice prévu prendrait trop de temps car trop compliqué, puis j'ai préparé le prochain contrôle en leur filant des exercices quasi identiques à son contenu (ce que je leur ai dit bien sûr).
    Merci le quart d'heure de lecture ?110310
  • Je pense à un grand tableau de proportionnalité.

    Bon, cela dit, penser à ce tableau c’est savoir faire l’exercice.
  • Bonjour,

    Les élèves ne lisent pas les consignes c'est bien connu, aussi est-il important de les contraindre à le faire. Et pas seulement celles des exercices, on peut élargir à tout texte ouvrant sur les maths : textes scientifiques, historiques (par exemple Euclide dans le texte), histoire des maths, biographies de mathématiciens, actualités... etc.

    Il s'agira de lectures approfondies, dictionnaire à portée de main, analyse grammaticale, reformulation de passages, réalisation de schémas associés. En commun, pour des échanges fructueux.

    En pièces jointes un pdf avec deux textes. Quelques rayons de soleil en complément.

    Il me semble qu'un tel quart d'heure, de temps en temps, ça a du sens.
    Des idées de texte ?

    [Restons dans la discussion que tu as ouverte sur le sujet. AD]
  • Euclide dans le texte, ça me paraît difficile.
    Algebraic symbols are used when you do not know what you are talking about.
            -- Schnoebelen, Philippe
  • J'ai essayé avec une vieille traduction en français, pour la proposition 2, je crois.

  • Ben non AD, ce quart d'heure de lecture mathématique que je propose n'a rien à voir avec ce dispositif ridicule !
    Merci de séparer les sujets
  • Bonjour.

    Du coup, ce fil continue ? Car concernant un texte mathématique qui pourrait servir, il y a celui de l'article que j'ai posé en lien sur le fil "absence de prix Nobel en maths".

    Par contre, en termes de quart d'heure, c'est tout juste si c'est suffisant pour l'encart qui sert de base à l'article, alors que l'article en lui-même, à mon sens bien plus intéressant, prendrait bien un quart d'heure par semaine pendant au moins 1 an, en prenant soin de lire toutes les références et avec une préparation non négligeable car le format de l'article ne se prête pas forcément à un découpage en "quarts d'heures", sans savoir aussi la vitesse réelle de lecture des élèves.

    Édit : Le lien en question, si toutefois cela intéresse Ludwig.

    A bientôt.

    Cherche livres et objets du domaine mathématique :

    Intégraphes, règles log et calculateurs électromécaniques.

  • Non, le sujet est fermé.
  • Réouverture exceptionnelle du fil pour le weekend.
  • Ludwig a écrit:
    Et pas seulement celles des exercices, on peut élargir à tout texte ouvrant sur les maths : textes scientifiques, historiques (par exemple Euclide dans le texte), histoire des maths, biographies de mathématiciens, actualités... etc.

    Je vous conseille quelque chose de ludique et mais à la fois scientifique, les élèves aiment bien les énigmes, je dirais donc l'ouvrage Histoire des codes secrets de Simon Singh, et l'ouvrage le Dernier Théorème de Fermat, du même auteur ;-)

    Le dernier Théorème de Fermat est très intéressant comme ouvrage, il peut se lire comme un roman, et on apprend beaucoup sur les mathématiques et leur évolution, vous pouvez leur lire des extraits de l'ouvrage.
  • Singh j'ai lu l'Histoire de CS - qui est sorti il y a déjà un certain temps - c'est vraiment super, le niveau c'est de la bonne vulgarisation, ça peut être recommandé ou offert à un lycéen. De mémoire ça commence avec le code de César.
    Je vais acheter l'autre bouquin, ça complétera le bouquin de Weil que j'ai commencé.
    "J'appelle bourgeois quiconque pense bassement." Gustave Flaubert
  • Oui hihi S. Singh est un très bon auteur, il sait rendre les mathématiques accessible d'une manière ludique je trouve... ;-)
  • Je n'ai pas aimé "le dernier théorème de Fermat", perso.

    Jean-Luc Delahaye, Ian Stewart, ce genre de personnes, font des ouvrages de vulgarisation en pointant des phénomènes qui sortent de l'ordinaire. Je retiens aussi de mes lectures "Alex au pays des chiffres" qui est plus généraliste et plus adapté aux enfants.

    Après, j'avoue, que je ne suis plus trop client de ces sortes de livres.
    Mais je ne peux conseiller "jeux avec l'infini" de Rozsa Péter, préfacé par Cédric Villani, bien que ce soit plus du cours qu'autre chose.

    En bref, si je dois en conseiller deux, ce seront les deux derniers.
  • Merci pour les codes secrets de Singh, je vais fouiller dedans. J'ai déjà un livre plus récent sur la cryptographie : Fous de codes secrets, de Mark Frary. Ouvrage très accessible, mais il s'agit simplement d'une compilation de codes "historiques" (en gros 2 pages par code). Je l'ai fait acheter par le collège. Et j'en ai tiré une activité scratch (voir pdf). Ce serait d'ailleurs pas mal que ce quart d'heure de lecture débouche sur une activité mathématique proprement dite.

    Autre sujet : l'astronomie. Le bouquin de Yaël Nazé, L'astronomie des anciens (récemment réédité sous le titre Astronomies du passé), prix Jean Rostand 2009, est une mine d'or.

    edit : correction de la faute d'orthographe. Merci Chaurien.
  • Ludwig a écrit:
    Merci pour les codes secrets de Singh, je vais fouiller dedans

    Ohh mais de rien :-) Bon courage !
  • Le méridien de Greenwich, la quête de la longitude. Un cahier pédagogique du PaléoSpace.

    La méridienne de Dunkerque à Barcelone et la détermination du mètre, J. J. Levallois, 1991

    Plate ou sphérique, la conception de la Terre au moyen-âge, Daniele Lecoq, 1996

    Le premier texte peut à mon avis être utilisé tel quel, les deux autres devraient sans doute être adaptés pour les collégiens. À ce propos, que dit le droit d'auteur quant à nos possibilités de réécriture-simplification ?
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