Conseil pour reprise d'études

Bonjour,

Je me permets de poster un message parce que je souhaiterais bénéficier de vos conseils.
J'ai presque trente ans aujourd'hui et voudrais reprendre mes études en mathématiques là ou je les ai laissées.
En 2015, j'ai terminé une L2 de mathématiques et ai choisi de m'arrêter parce que j'avais besoin de trouver un emploi (choix très contestable mais, comme on dit, ce qui est fait est fait). Depuis, je n'ai plus travaillé les mathématiques et, évidemment, ai perdu tout le bénéfice de ces deux années d'études.

Aujourd'hui, j'ai vraiment envie de m'y remettre mais je ne sais pas trop quel chemin prendre. Pour le moment, en tous cas pour l'année universitaire qui démarre, je ne veux pas m'inscrire dans un établissement. Je préférerais me remettre à niveau de mon côté avant de retourner à la fac pour terminer ma licence dès que possible.
Mon projet, ce qui était déjà un peu mon rêve à l'époque, c'est de devenir professeur de mathématiques. Si je pousse le rêve jusqu'au bout, j'aimerais pouvoir tenter l'agrégation un jour (enfin la limite d'âge fait qu'il ne faudrait pas que je tergiverse mille ans non plus) mais là, c'est déjà voir un peu au delà de l'avenir immédiat qui est avant tout de terminer ma licence.
Pour finir cette mise en situation, je préciserais simplement que j'étais bon étudiant et avais des résultats très satisfaisants. J'étais à l'Université de Montpellier, donc une fac au niveau modeste en mathématiques, mais n'avais aucun problème pour suivre le rythme.

Donc, mes questions sont les suivantes:

1- Est-ce que ce projet vous paraît envisageable et comment feriez-vous pour vous remettre dans le bain?

2- Quels livres pourraient m'aider à reprendre les bases d'un cursus universitaire, tant sur les plans théorique que pratique?
(à ce sujet, j'ai dû vendre pas mal de mes bouquins mais ai conservé deux livres de prépa MPSI et MP regroupant un petit peu tout le programme de mathématiques et un livre d'Algèbre que j'avais adoré à l'époque: "Algèbre linéaire" de Joseph Grifone qui couvre presque tout le programme de licence si je ne dis pas de bêtise).

3- Quelqu'un qui n'a pas étudié depuis plusieurs années peut-il s'inscrire en L3 de mathématiques dans une université? Je vis aujourd'hui près de Lyon où le niveau est plutôt élevé, est-ce que mon admission en L3 se ferait de droit ou faudrait-il que j'entreprenne des démarches particulières?

Merci beaucoup pour les personnes qui ont lu mon message et pour celles qui y répondront.
Bonne fin de journée! :)

Réponses

  • Le CNED et l'UPMC (je crois) proposent des formations à distance, ce que je choisirais si j'étais toi, car ça doit déprimer de se retrouver en milieu étudiant quand on ne peut pas réellement s'y intégrer à cause de l'âge.
    Les livres, tu regardes toi-même, comme j'ai coutume de dire, en allant en BU.
    Pour se remettre dans le bain, ma recette perso c'est de devenir pointu en raisonnement en travaillant sur des exos d'algèbre, de combinatoire, d'arithmétique... et ensuite d'attaquer le programme.

    La vraie difficulté de ton projet c'est de garder la motivation, et si tu le fais à distance de trouver les bons outils.
  • Bonjour.

    1) Oui, c'est possible. Mais les conseilleurs ne sont pas les payeurs ;-)
    2) Tu as une bonne base pour reprendre. Si tu as tout revu, tu es dans de très bonnes conditions pour suivre une L3. Mais il s'agit bien de tout revoir.
    3) Comme tu as une L2, l'inscription en L3 ne pose pas de problème, puisque tu ne l'as jamais ratée.

    Cordialement.
  • Si tu souhaites devenir professeur de mathématiques, que tu es allé jusqu’en L2, que tes expériences professionnelles te confortent dans ce choix, assure toi de parfaitement maîtriser le programme du collège et du lycée dans un premier temps. Ensuite retrouve ton niveau de L2 et tu devrais réussir le CAPES du premier coup.
  • Effectivement,

    pour devenir prof de maths, en passant par le troisième concours, que tu peux passer si tu as 5 ans d'expérience professionnelle (pas de condition de diplôme), tu peux réussir rapidement en
    * retrouvant le niveau de L2 (écrit) ou mieux, d'une bonne prépa.
    * étudiant de très près les programmes et instructions du secondaire.

    Cordialement.
  • Le niveau L2 d'une bonne prépa est plus que suffisant.

    Ci-joint les cours/exercices/devoirs d'une ECS 2 (donc une filière où l'on a des élèves issus de S mais pas les tous meilleurs) d'un lycée "moyen +" (si j'en me réfère au palmarès des prépas) :

    https://www.rblld.fr/ecs2lb/index.php/ressources/cours-td

    Manifestement, une compréhension moyenne des cours/exercices de ce lycée suffit amplement aux écrits du CAPES si l'on s'en réfère aux épreuves et rapports de ces dernières années.
  • CodeKiwi a écrit:
    enfin la limite d'âge fait qu'il ne faudrait pas que je tergiverse mille ans non plus

    Il n'existe plus de limite d'âge pour passer les concours de recrutement. Ce serait une discrimination liée à l'âge.
    Je t'invite à lire les rapports (récents) de jury de capes et de grègue.

    Si tu veux intégrer le GIGN, là, oui, il vaut mieux grouiller.

    Si tu n'est pas pris en L3 comme étudiant, tu peux essayer de suivre en candidat libre. Bon, OK, la situation sanitaire n'est pas top et de toutes façons, en novembre tout le monde va être à l'université sur son canapé (prophétie gratuite).

    Pour le capes, un niveau L1,05 est suffisant à l'écrit. (Le 0,05 étant la base de la réduction des matrices)
    Savoir rédiger une récurrence sans bavure est crucial.
    L'oral relève de la zoologie.

    Sinon, un conseil, puisque c'est le titre.

    Fais-toi plaisir. Bosse ce que tu as envie de bosser.

    Sinon reprendre les études risque d'être un enfer.

    e.v.

    [ Ah, j'allais oublier : Arrête de penser que tu es vieux. Trente ans, c'est $v\hat{\hat{a}}chement$ jeune. ]
    Personne n'a raison contre un enfant qui pleure.


  • Le CAPES est passable à un niveau L2, à cause des séries entières, sinon, c'est L1, effectivement. En fait, c'est une "épreuve de rapidité" pour l'écrit, et une épreuve de charisme à l'oral, je dirais.

    Je crois que tu peux encore t'inscrire au concours de cette année, ce serait idiot de ne pas le faire, ne serait-ce que pour voir comment ça se passe. Il faut que tu te dépêches si c'est vrai !
  • Bonjour,
    Un L2 devrait t'ouvrir les portes pour une expérience de contractuel(le) qui te permettrait de vérifier que la réalité correspond au rêve et éventuellement t'éviter de perdre plusieurs années de préparation.

    Sinon, j'ai, moi aussi adoré le Grifone qui m'a bien servi dans ma préparation à l'agrégation interne.
    J'ai beaucoup aimé ce manuel qui m'a permis de redémarrer, plus de 20 ans après mes études:
    livre
  • SuperKarl a écrit:
    Il faut que tu te dépêches si c'est vrai !

    Paniquons avec modération :

    "Les inscriptions aux concours de la session 2021 auront lieu du 13 octobre au 12 novembre 2020"

    e.v.
    Personne n'a raison contre un enfant qui pleure.


  • Oui ev, mais c'est à cause de la pandémie. Tout est décalé de plusieurs semaines ou mois, y compris les serveurs internet du ministère.

  • Ouah! Merci à toutes et tous pour vos réponses.
    Je ne m'attendais pas à autant d'infos et à ce qu'autant de personnes prennent le temps de s'intéresser à mon message :-)

    J'ignorais complètement qu'il était possible de candidater au CAPES sans avoir de licence, c'est une super nouvelle qui pourrait clairement me simplifier la tâche. C'est vrai que reprendre des études à temps plein, dans une université, c'est un projet très long mais surtout risqué, car les conditions doivent mettre la motivation à rude épreuve. Et puis l'idée de pouvoir assez rapidement devenir enseignant est au contraire très motivante. Ce-faisant, je pourrais avoir un meilleur cadre pour envisager ou non un challenge plus corsé.
    Mea culpa concernant l'âge limite pour l'agrégation, j'ai idiotement lu le premier résultat d'une recherche google sans chercher à aller plus loin.

    Bref, je crois que la meilleure manière de croire en ce projet était de poster un message ici. Ce qui n'était qu'un souhait et une recherche de pistes me semblant un peu folle est devenu une vraie envie et un objectif beaucoup plus palpable.
    Comme certains l'ont suggéré, je vais m'inscrire dès cette année au concours. Ça me donnera un élément concret et une date stimulante pour avancer dans ma reprise. En ne me mettant pas de pression, je pourrais simplement prendre les infos et me sentir prêt pour retenter, ou pourquoi pas réussir.

    Encore merci et bonne journée! :-)
  • CodeKiwi a écrit:
    J'ignorais complètement qu'il était possible de candidater au CAPES sans avoir de licence

    Euh, pour les mathématiques, un niveau L1,05 est suffisant.
    Administrativement, un diplôme M1 (maths ou autre) est toutefois réclamé.

    e.v.
    Personne n'a raison contre un enfant qui pleure.


  • Ou avec un simple BEPC sous condition d’enfanter 3 fois

  • [small][small]Post légèrement hors sujet, je m'en excuse.[/small][/small]

    @sato
    Tu sembles écrire ceci sur un ton de moquerie (comme beaucoup d'autres ici... d'ailleurs vos réponses, à tous, seront surement intéressantes), et je peux le comprendre.

    En revanche une chose me turlupine tout de même. Dans les faits, aussi bien le CAPES que l’agrégation sont des concours où les jurys acceptent uniquement les meilleurs candidats. Dès lors, si demain une personne n'ayant pas fait "d'études" mais avec d'excellentes capacités (en soi pas besoin d'avoir fait un master en mathématiques pour être bon, voire excellent) veut se pointer à l'agrégation; pourquoi devrait-elle en être empêchée sous prétexte qu'elle n'a pas de diplôme ?

    En effet, il ne peut y avoir que deux issues possibles : soit la personne se foire et il ne se passe rien, soit elle réussit et dans ce cas c'est bel et bien qu'elle avait le niveau (avec ou sans master).
  • Ev,

    tu oublies le troisième concours (j'ai mis un lien ci-dessus, lire la partie sur le troisième concours). "sans condition de diplôme". Même pas un brevet des collèges.

    Cordialement.
  • Pardon, dp, c’est de la dérision sur les absurdités du ministère, pas de la moquerie pour ceux qui n’ont qu’un BEPC (j’en ai connu un très intelligent qui était parti du lycée pour faire autre chose) et encore moins sur ceux qui élèvent des enfants.

  • Eh bien, sans me prendre pour quelqu'un de très intelligent, j'ai connu une situation "atypique" qui ne m'a pas permis de faire des études dans de bonnes conditions.
    J'ai réussi à pousser jusqu'au bac sans trop de souci, mais à l'époque je devais déjà bosser à côté, entre dix et quinze heures par semaine. Rien de bien exceptionnel mais ça ne m'a pas aidé à avoir les études pour priorité.
    Le bac en poche je suis parti travailler tout de suite, enchaînant les petits boulots pendant quelques années. J'ai profité d'une période de chômage pour démarrer des études de maths. J'ai tout de suite accroché. Certains étudiants étaient bien meilleurs que moi au niveau "théorique pur", mais j'en voulais tellement que je travaillais beaucoup et, dans une petite université, j'ai été major de promo pendant les trois premiers semestres. Ensuite, il a fallu retourner bosser et les notes s'en sont ressenties, le moral a chuté et j'ai abandonné, non sans quelques mails restés sans réponse de certains de mes profs.
    Bref, je ne suis vraiment pas ce qu'on peut appeler un génie et ne suis aucunement à plaindre et je ne racontais mon histoire que pour appuyer votre idée selon laquelle certaines personnes qui sont hors des sentiers battus peuvent être légitimes pour ce type de concours.

    Ma Compagne est enseignante et je me dis même que des profils atypiques pourraient parfois contribuer à enrichir le système éducatif. Au final, les élèves ont tous des sensibilités différentes et, plus ils rencontreront de professeurs (et personnels encadrant) d'origines diverses, plus ils auront de chance de croiser des personnes qui leur ouvrent l'esprit et leur conviennent.

    Cela dit, tout ceci n'est peut-être que la vision d'une personne idéaliste et qui n'a jamais vraiment mis le nez dans le système :)
  • Dp a écrit:
    pourquoi devrait-elle en être empêchée sous prétexte qu'elle n'a pas de diplôme ?

    C'est une garantie supplémentaire que le candidat sait (un peu) de quoi il parle concernant les mathématiques et que ses notes au concours ne sont pas le fruit d'un hasard (improbable).

    Un employeur fait la même chose et généralement le fait d'avoir le titre demandé est souvent une demande qui n'est pas réellement en relation avec le travail effectif demandé.
  • Fin de partie a écrit:

    C'est une garantie supplémentaire que le candidat sait (un peu) de quoi il parle concernant les mathématiques et que ses notes au concours ne sont pas le fruit d'un hasard (improbable).
    Un employeur fait la même chose et généralement le fait d'avoir le titre demandé est souvent une demande qui n'est pas réellement en relation avec le travail effectif demandé.


    C'est vrai que le diplôme apporte une certaine "garantie". Cependant, dans certains domaines et dans certains pays, c'est la compétence qui va primer, le diplôme n'étant presque pas regardé. Enfin, c'est une chose que j'ai observée dans l'informatique, notamment en France. Longtemps, les développeurs ont été choisis en fonction de leur formation. Mais le milieu professionnel s'est rendu compte que cette dernière n'était pas un gage de compétence.
    Aujourd'hui, pour être recruté il faut parfois passer des tests techniques, monter son portfolio, réaliser un projet ou justifier d'une certaine expérience, le diplôme seul ne suffisant plus.
  • Non, je suis persuadé que les profils atypiques apportent énormément aux élèves (et aux collègues).
  • Fin de partie a écrit:
    C'est une garantie supplémentaire que le candidat sait (un peu) de quoi il parle concernant les mathématiques et que ses notes au concours ne sont pas le fruit d'un hasard (improbable).
    J'ai envie de te répondre que si les sujets étaient correctement réalisés, il ne devrait pas y avoir besoin de cette garantie. T'imagines si des personnes sans connaissances arrivaient à Ulm sur un coup de chance ? Le prestige en prendrait un coup ! Pourquoi, dans l'enseignement, avec des diplômes de "haut niveau" il y aurait besoin de ce genre de "garantie" ?
  • Dp:
    Et s'ils avaient triché? En même temps, tu imagines les conséquences sur l'organisation du concours s'ils ne mettaient pas ce genre de barrage?
    Le plus "comique"est qu'avant j'avais assez de diplômes pour passer le CAPES, l'agrégation, aujourd'hui, même si j'en avais l'envie je ne pourrais passer aucun de ces concours. B-)-
  • Je vois mal comment une personne sans aucune connaissance pourrait avoir des notes décentes sur ces sujets en maths, en physique ou en chimie et ce même en trichant. Quand bien même cette personne y arriverait, les oraux sont là pour écarter les malandrins dans son genre qui pourraient essayer de duper le jury.

    Si tu me réponds qu'au CAPES c'est plus simple, je te répondrais alors la même chose que dans mon précédent message : ce sont les sujets qui sont mal foutus.
  • Pour ce qui est de l'organisation des concours effectivement, les premières années ça serait difficilement gérable avec de très nombreuses candidatures. En revanche au bout de quelques années, en réalisant des sujets bien foutus et suffisamment compliqués, beaucoup finiraient par comprendre qu'ils n'ont de toute façon aucune chance et le nombre de candidat retomberait inévitablement à ce qu'on connait aujourd'hui.
  • Dp a écrit:
    beaucoup finiraient par comprendre qu'ils n'ont de toute façon aucune chance et le nombre de candidat retomberait inévitablement à ce qu'on connait aujourd'hui.

    Je pense que tu te trompes. J'ai passé un certain nombre de concours et dont certains pour lesquels il y avait une petite poignée de postes (quelques dizaines de postes je pense). Pourtant il y avait beaucoup de candidats en compétition, des milliers. J'ai un souvenir d'une forêt de tables à perte de vue sous la Défense (Neuilly sur Seine) pour un tel concours.
  • Je ne sais pas, l'ENS semble avoir abrogé la limite d'âge en 2005 et demande en unique condition d'avoir au minimum le baccalauréat et au maximum une double licence https://www.ens.psl.eu/une-formation-d-exception/admission-concours/concours-voie-cpge/concours-voie-cpge-sciences/le-0. Donc si je comprends bien, aujourd’hui, n'importe quel pégu peut candidater. Pour autant, je n'ai pas l'impression en lisant les rapports d'une quantité monstrueuse de candidatures.
  • Dp a écrit:
    Pour autant, je n'ai pas l'impression en lisant les rapports d'une quantité monstrueuse de candidatures.

    Les concours dont je parlais offraient un emploi à ceux qui seraient bien classés (enfin, certains seulement le droit d'être sur une liste d'aptitude). Tu parles d'un concours qui n'offre pas directement un emploi.

    PS:
    N'y-aurait-il pas un droit d'inscription au concours dont tu parles, en monnaie trébuchante?
  • À partir du moment où les normaliens sont rémunérés je considère tout de même que, dans une certaine mesure, ils ont un emploi.

    Les concours des ENS sont totalement gratuits https://www.scei-concours.fr/inscription/frais_2020/frais_scei_MP_2020.pdf.
  • DP: mais il faut s'engager à suivre les cours. Le fait d'être normalien ne te donne pas une place d'office dans un concours de recrutement type agrégation sauf erreur.
  • Oui mais à ce compte là, un certifié ou un agrégé doit s'engager à donner correctement cours et il n'est pas dit qu'il finira titulaire non plus, de ce que j'ai compris. (:P)
  • Pour appuyer Fin De Partie, il m'est arrivé de passer un concours où il n'y avait que du droit, matière que je ne connais absolument pas, avec des milliers de candidats, pour environ 150 places, ce que je ne savais pas, pour un métier sur lequel je me faisais une image fausse :-D
    Donc déjà qu'en mettant la condition de niveau universitaire, on trouve des candidats qui n'ont rien à faire là, mais alors sans, je pense que l'on multiplie la logistique par 10 au moins;-)
  • Pourtant le troisième concours du Capes ("sans condition de diplôme") ne semble pas susciter un tel engouement !!!
    Et la possibilité de passer les concours de professeur d'école sans condition de diplôme dès qu'on a eu 3 enfants non plus (même si certains y arrivent).

    Les peu diplômés ne sont pas des bêtes à concours ...

    Cordialement.
  • D'ailleurs, est-ce que l'obtention du CAPES par troisième concours peut-être considéré comme un diplôme équivalent au niveau master ? Je suppose que non ? Dans ce cas ce serait bien dommage car ça impliquerait qu'il est impossible pour quelqu'un ayant obtenu le CAPES par cette voie de concourir à l'agrégation.
  • Il me semblait que les certifiés avaient le droit de passer l’agreg mais je peux me tromper.

  • Bonjour,

    > Il me semblait que les certifiés avaient le droit de passer l’agreg

    C'était le cas dans les années 75.

    Cordialement,

    Rescassol
  • Un certifié par le troisième concours est un certifié, ce qui le dispense de présenter une attestation de diplôme master ou équivalent pour l'agrégation. Vous êtes dispensé de justifier d'un diplôme si vous êtes ou avez été fonctionnaire titulaire dans un corps de personnels enseignants ou d'éducation dans la catégorie A.
    Rappel : Ces règles sont clairement écrites sur le site du ministère.

    NB : Pour une fois qu'on ne bloque pas des gens capables pour une absence de diplôme, ça devrait faire plaisir à tout le monde ...

    Cordialement.
  • Merci @gerard0 pour ces informations utiles !

    Il est donc possible d'assez rapidement atteindre le niveau d'agrégé pour les plus doués, même non diplômés (ce qui je te l'avoue, me fait bel et bien plaisir :-D).
Connectez-vous ou Inscrivez-vous pour répondre.