Dépité

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Réponses

  • Aïe aïe aïe C'est sûr que pour le top (Ens, X, Ena) le coût des études s'est envolée, mais c'est le contribuable qui les paye, pas l'étudiant. Pour le second choix (Mines, Centrale etc) la totalité des études coûte à l'élève en moyenne le prix d'une bagnole d'occasion.

    "D'autant plus que contrairement à la situation des années 60 on n'a plus besoin économiquement de donner une formation de haut niveau à trop de gens" tu sais combien il y avait d'étudiants "de haut niveau" dans les années 60 comparativement à la population active ?

    Tu racontes absolument n'importe quoi.
    "J'appelle bourgeois quiconque pense bassement." Gustave Flaubert
  • XAX a écrit:
    tu sais combien il y avait d'étudiants "de haut niveau" dans les années 60 comparativement à la population active ?

    Les années 60 c'est une période de dix ans.C'est long dix ans.
    Par contre ce que je sais est qu'il y a eu un formidable plan de construction d'universités décidé et commencé courant des années 60 (l'Université de Paris-Sud, par exemple, a été créée en 1971 et a disparu en 2020) . Les universités en France ont poussé comme des champignons en une dizaine-quinzaine d'années.
    Ces projets ont vu le jour pendant une période d'expansion économique très importante. La petite bourgeoisie ne comptait pas assez de membres à cette époque pour pourvoir à tous les emplois très qualifiés nécessaires à l'économie de cette période. Il fallait faire un peu de promotion sociale, un peu de méritocratie pour pourvoir ces emplois. Hélas entre le moment où sont apparues toutes ces universités et le moment où la croissance économique a commencé à ralentir fortement il s'est passé peu d'années. On est plusieurs décennies après et le vivier de la petite bourgeoisie suffit à pourvoir tous les emplois très qualifiés. Mais si la situation continue à s'inverser, cette petite bourgeoisie sera surnuméraire pour ces emplois alors comment se fera l'arbitrage? Par le pognon bien évidemment.

    L'existence des classes prépa' symbolise une sorte de statu quo dans la mesure où la petite bourgeoisie y trouve son intérêt*: c'est pour ces gens un marchepied quasi-automatique vers l'emploi qualifié. Mais que va-t-il se passer quand tous ces gens n'y trouveront plus tous leur intérêt du fait de la contraction du marché de l'emploi? Les classes prépas seront-elles menacées de disparaître?

    *:Même si on n'intègre pas une grande école prestigieuse on ne se retrouvera pas à la sortie à travailler au même niveau socio-professionnel que des gosses de prolos.
  • Quant on voit ce qu'il font ces gosses de riches ça donne pas envie d'aller dans leur écoles de toute façon :

    https://www.google.com/amp/s/m.20minutes.fr/amp/a/2914323


    @flora ça parle de saint Cyr ça pourrait t'intéresser
  • Le constat est sans appel : l’Education Nationale a échoué dans sa mission. Comme elle n’est pas capable d’amener 80% d’une classe d’âge à un véritable niveau de Baccalauréat, elle biaise en abaissant le niveau pour l’immense majorité de la population scolaire. Et on a une inflation de mentions Très Bien pas possible. Aujourd’hui, il faut être des parents très avertis pour pouvoir juger du « niveau réel » des enfants (perso, j’enlève 4 points à la moyenne du Bac et 5 ou 6 points à celle du Brevet)

    Reconnaître la réalité (et rétablir la vérité des prix, comme dirait Jean-Paul Brighelli) est aujourd’hui impossible politiquement car les familles se braqueraient si on devait orienter - de force - leurs rejetons vers des filières professionnelles en adéquation avec leurs capacités.

    Ceux qui échappent à la malédiction sont l’infime minorité d’élèves particulièrement doués ou alors les 10% de gamins qui sont pris en main par leurs familles dès le départ.
  • Chamavo a écrit:
    car les familles se braqueraient si on devait orienter - de force - leurs rejetons vers des filières professionnelles en adéquation avec leurs capacités.

    Et ce qui les braquerait encore plus c'est de s'apercevoir qu'après tout ça il n'y a pas d'emploi dans la filière professionnelle imposée à leur gosses. J'écris cela car il y a l'idée qui trotte dans la tête du petit bourgeois* qu'il suffirait d'orienter vers une filière professionnelle tous ceux qui sont réputés ne pas être capables de suivre des études longues pour régler tous les problèmes de l'école. Mais cela ne règlerait pas forcément ces problèmes car quand il faudrait chercher un emploi ces gens se rendraient compte qu'il n'y a pas d'emploi pour eux. Le marché de l'emploi est extrêmement capricieux et former par milliers des plombiers (par exemple) pour faire plaisir aux petits bourgeois cela entraînerait une crise de surproduction en quelque sorte: le marché ne serait pas en capacité d'absorber tous ces gens.
    Quand j'étais enfant les parents prolos espéraient un avenir professionnel meilleur pour leur gosses.
    Aujourd'hui on voudrait empêcher les parents qui sont employés, ouvriers d'avoir cette même espérance pour leur enfants?
    Je ne prétends pas avoir des solutions mais je sais que le nombre de gens qui vont pédaler sur un vélo professionnellement pour livrer le repas des petits bourgeois n'a aucune raison de baisser
    Chamavo a écrit:
    Reconnaître la réalité (et rétablir la vérité des prix, comme dirait Jean-Paul Brighelli) est aujourd’hui impossible politiquement
    C'est une vision de capitalistes. L'éducation serait un produit qu'on veut le plus rare possible pour pouvoir en tirer un bénéfice maximum. Dans cette vision des choses il faudrait, par exemple, qu'il y ait moins de gens qui aient le bac pour que son récipiendaire puisse en tirer le plus grand bénéfice.


    *: évidemment l'enseignement professionnel que réclame le petit bourgeois il le destine aux gosses de prolos pas à ses gosses.
  • Bien sûr Lucas-le-raté vient cracher sur les jeunes qui veulent se dépasser. C'est dans l'ordre des choses.
  • Chaurien, un bizutage n’est pas une volonté de se dépasser, c’est une humiliation.
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  • Tu te trompes, Nicolas,

    pour Chaurien, accepter d'être bizuté c'est "se dépasser". C'est pour ça qu'il admire Trump, grand bizuteur dans son école militaire. Et qu'il le croit quand il annonce que les élections sont truquées alors qu'il n'a aucune preuve.

    Cordialement.
  • Fin de partie a écrit:
    Et ce qui les braquerait encore plus c'est de s'apercevoir qu'après tout ça il n'y a pas d'emploi dans la filière professionnelle imposée à leur gosses.

    Ben justement, imposer des filières professionnelles ne marche pas si on ne les valorise pas au préalable. Il devrait être tout à fait possible de chercher sa voie dans le système scolaire, voire de passer par des chemins de traverse pour trouver le métier pour lequel on est fait. On devrait pouvoir, à partir d’un CAP ou BEP ancienne formule, travailler tout en se formant pour devenir ingénieur si on le souhaite. Cela demanderait aussi évidemment que ces parcours soient autant valorisés économiquement que la voie royale CPGE - X/Mines... Je rêve de voir une majorité de PDG du CAC 40 qui ont gravi les échelons en partant de simple manœuvre.

    Ce que je propose c’est de dé-hiérarchiser les filières afin qu’elles soient tout aussi acceptables et souhaitables les unes que les autres. Cela mettrait fin à ces supposées voies royales qui obligent à se manger des intégrales et des primitives bien au-delà de ce qui est nécessaire dans 96% des emplois.

    Quant à votre anti-capitalisme à deux balles... Je me demande pourquoi vous n’émigrez pas au Venezuela. Vous y seriez au Paradis X:-(
  • Chamavo a écrit:
    Quant à votre anti-capitalisme à deux balles... Je me demande pourquoi vous n’émigrez pas au Venezuela. Vous y seriez au Paradis X:-(

    N’importe quoi.
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  • Fin de partie a écrit:
    L'éducation serait un produit qu'on veut le plus rare possible pour pouvoir en tirer un bénéfice maximum.

    Ce qui est vraiment effrayant, c’est ce « droit au Bac » implicite que vous soutenez. Sous couvert d’égalitarisme (dans votre cas) ou de bienveillance (pour nombre de vos collègues), vous plombez des générations de jeunes en leur laissant croire qu’ils savent alors qu’ils ne savent pas.

    Mais c’est vrai que l’une des grandes « avancées » des régimes socialistes c’est le nivellement par le bas.
  • Chamavo a écrit:
    Mais c’est vrai que l’une des grandes « avancées » des régimes socialistes c’est le nivellement par le bas.

    Je ne savais pas qu’on vivait dans un régime socialiste.
    On peut reprocher plein de choses aux régimes bolchéviques (rien à voir avec le socialisme) mais pas ça.
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  • Chamavo a écrit:
    Ben justement, imposer des filières professionnelles ne marche pas si on ne les valorise pas au préalable

    Vous voulez installer une société communiste? Je vous pose la question parce qu'à moins que l'Etat s'engage à embaucher tous les gens que vous voulez mettre dans l'enseignement professionnel vous pouvez revaloriser tout ce que voulez ce n'est pas une garantie que le marché de l'emploi puisse absorber toute cette demande de travail dans des professions très précises (un plombier n'est pas un maçon). En outre, comme déjà expliqué, une telle politique aurait pour conséquence de créer une surproduction de gens qualifiés pour exercer un emploi très précis et il est très probable que cette surproduction ne pourra pas être absorbée par le marché de l'emploi.

    Qu'est-ce que vous croyez qui est le plus désirable que des gens aient des rêves et que s'ils ne parviennent pas à les concrétiser ils se disent qu'ils ont eu tout de même raison d'essayer ou que des gens soient forcés de suivre une formation dont ils n'ont pas envie et qu'à leur sortie de l'école, ces gens (au moins une bonne partie) se rendent compte qu'on les a bernés, la carotte promise (un emploi quasi-assuré) n'existe pas. On peut imaginer le ressenti de ces gens et les conséquences sur la paix civile.

    Par ailleurs, vous avez mal écouté Cnews, le Venezuela n'est pas un pays anticapilaliste et je n'ai aucune compétence recherchée par l'industrie pétrolière.
  • Chamavo a écrit:
    vous plombez des générations de jeunes en leur laissant croire qu’ils savent alors qu’ils ne savent pas.

    Vous savez très bien que ce n'est pas ça qui vous irrite. Ce qui vous irrite c'est que voulez que l'avantage qu'à celui qui a le bac sur celui qui ne l'a pas soit maximum* pour aller se vendre à meilleur prix sur le marché de l'emploi (ou tout simplement pour être dans les premiers dans la queue).
    Votre considération est purement comptable il n'y a pas une once d'humanisme vous voulez que les individus soient des petites entreprises qui ont pour seule fonction de tout rentabiliser. Toutes les décisions prises par les gens sur la conduite de leur vie doivent être des décisions comptables.

    *: pour accroître cet avantage il faut empêcher que trop de gens aient le bac, il faut créer un effet de rareté.
  • Bien sur Lucas-le-raté vient cracher sur les jeunes qui veulent se dépasser. C'est dans l'ordre des choses.

    Et Chaurien va venir dire qu'il faut s'en débarrasser (réorienter!).
    C'est dans l'ordre des choses. :-D
  • Pour se dépasser il faut avoir des personnalités multiples. X:-(
  • Les prétendus bizutages atroces de prépa sont un mythe urbain (sauf si se balader 2h dans la rue avec un chapeau et une cape fantaisistes est assimilable à une séance de brimades inhumaine - ma foi dans l'idéologie contemporaine c'est possible).
    Une fonction est un ensemble $f$ de couples tel que pour tous $x,y,z$, si $(x,y)\in f$ et $(x,z)\in f$ alors $y = z$.
  • Non, ça a existé.
    Quelques élèves se sont faits virer de ma prépa pour faits de bizutage.
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            -- Schnoebelen, Philippe
  • Tous les ans, des bizutages se passent mal.
  • Bonjour,

    Je garde un excellent souvenir de mon bizuthage (fin 68), c'était bon enfant.

    Cordialement,

    Rescassol
  • Je n'ai jamais été bizuthé, ni dans ma (mes) prépa(s), ni dans mon (mes) école(s).
    Il y a des rituels certes, mais qui ne s'apparentent absolument pas à du bizuthage. (aucune contrainte individuelle)
    Cordialement
  • Bon, Castex a trouvé la solution pour remonter le niveau...:-D
    " 20.000 jobs étudiants créés pour accompagner les élèves décrocheurs

    Le premier ministre a annoncé la création de 20.000 «jobs étudiants» à destination des élèves décrocheurs. Ces contrats dureront quatre mois, «à raison de dix heures par semaine», et coûteront 50 millions d'euros à l'État, a-t-il précisé."
    https://www.lesechos.fr/politique-societe/societe/deconfinement-jean-castex-annonce-20000-emplois-etudiants-pour-lutter-contre-le-decrochage-a-luniversite-1268600
  • Foys a écrit:
    Les prétendus bizutages atroces de prépa sont un mythe urbain

    Tu veux dire que TOI tu n'as jamais connu ça donc tu en déduis que cela n'existe pas (et que le législateur s'est fatigué à légiférer pour rien dans le domaine)
    Le fait divers relaté dans l'article mis en lien plus haut se passe dans un cadre bien précis: un cadre militaire.
    Le sexe passé au cirage c'était un bizutage qui était très en vogue parmi les appelés dans les années
    80. Il y a un film (qui date c'est vrai) qui montre le type d'humiliation que subissait le bizuth dans une classe préparatoire (une "corniche") à l'entrée de Saint-Cyr. (film, le plus bel âge: https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Plus_Bel_Âge )

    Biely: Pour zéro euro on peut augmenter "le niveau": on accroit le nombre d'élèves décrocheurs en les décourageant. :-D
    (et on assigne à résidence tous les jeunes qui ne vont pas à l'école)
  • Moi, j'ai subi un bizutage extrêmement violent en prépa. Le jour de la rentrée, à l'internat, les grands de 2ème année, ils nous ont empêché d'aller au dodo avant minuit. Alors, l'année d'après, on a fait pareil, on a empêché les petits d'aller au dodo avant minuit.
    Na.
    Tu me dis, j'oublie. Tu m'enseignes, je me souviens. Tu m'impliques, j'apprends. Benjamin Franklin
  • Lourran, je prends ça pour de l'humour.
  • J’ai connu des gens qui ont manqué de périr étouffés. Quelqu’un lançait un signal et on se jetait à beaucoup pour faire une montagne de taupins écrasant un bizuth. Une blague marrante, potache et bon esprit.

  • Mouais.
    Je trouve ces pratiques débiles.
    D’ailleurs j’ai deux trois exemples proches où le bizuth n’a pas du tout voulu participer et avait averti ses « n+1 » qu’ils risquaient fort de s’en prendre une (pour le moins...).
    Pas de bizutage, et bonne année quand même.
    Certes ce n’est pas simple selon son caractère d’y parvenir...

    Dans d’autres structures ils appellent cela « week-end d’intégration ».
    Un pote devait vendre des briquets avec le logo de ladite école.
    Soft. Bon enfant. Pas de violence. D’aucune sorte que ce soit à ses dires.
    Juste un « challenge » sans conséquence.
  • Tous les ans, des bizutages se passent mal.
    Tous les ans, des soirées un peu arrosées se passent mal.
    Tous les ans, des sorties de boites de nuit finissent en accident.
    Tous les ans, des jeunes inconscients font des bêtises.

    A mon avis, il faut interdire aux gens d'être jeunes et cons, c'est la seule solution pour résoudre tous ces problèmes.
    Tu me dis, j'oublie. Tu m'enseignes, je me souviens. Tu m'impliques, j'apprends. Benjamin Franklin
  • C’est difficile de refuser un bizutage, lourrran. Après, tu es le vilain mouton noir.
    Algebraic symbols are used when you do not know what you are talking about.
            -- Schnoebelen, Philippe
  • En effet. On ne comprend pas qui « lance le mouvement » et perpétue cette mode.
    Est-ce la structure qui l’organise ? Même officieusement ?
    Est-ce l’abruti-génie de la promo qui n’a rien d’autre à foutre que d’organiser ça ?
  • "une montagne de taupins écrasant un bizuth. Une blague marrante, potache et bon esprit." j'ai plutôt le sentiment que tout ce qui est décrit ici est fait pour préparer à la sexualité de substitution fréquente dans les univers contraints fortement déficitaires en femmes.

    À l'Université les journées d'intégration s'étalaient sur une semaine, et l'heureuse promiscuité des sciences avec la faculté de lettres et un institut infirmier rendait ces temps là très agréables.

    P.S. Chaurien il ne faut mépriser que les puissants qui ont raté plus que leur vie.
    "J'appelle bourgeois quiconque pense bassement." Gustave Flaubert
  • Du temps du concours de médecine, le bizutage consistait en une grande soirée passée à boire une soupe aux déchets organiques, ou, pour les filles, à mimer une fellation sur une carotte enduite de mayonnaise. Mais en fait, ça continuait pendant des semaines ou plus avec des descentes de doublants dans l’amphi, et l’objectif réel était de pourrir les cours des Première Année pour avoir plus de chance au concours. Un exemple, les motivations dans les écoles sont autres.

  • xax, tes propos frisent la dite « homophobie », et ça, c'est très très vilain tu sais ;-).
    Blague à part toutes ces pleurnicheries sur le bizutage c'est du n’importe quoi.
    Lourran a trouvé la seule solution.
  • Lourran disait:
    A mon avis, il faut interdire aux gens d'être jeunes et cons, c'est la seule solution pour résoudre tous ces problèmes.


    Je ne sais pas ce qu'en penserait Jacques Brel.
    A demon  wind propelled me east of the sun
  • Jeunes et cons, de $4^2$ (Saez), 1999,
    qui n'est sûrement pas Jacques Brel. Mais qui, peut-être, restera toujours con.
  • Dans la loi, à 18 ans on devient adulte et responsable.
  • En réalité, Il faut interdire aux gens d'être vieux et cons pour qu'ils arrêtent de juger négativement les jeunes. B-)-
  • La biologie nous montre le rythme. Essentiellement cardiaque, et donc, binaire. De cette binarité résulte, en partie, le vrai et le faux. Mais cela n'est pas décisif. Pourquoi ?

    (suis-je encore jeune et con ? tant mieux !)
  • Je pense que Gilles Benson pensait à Brassens , et pas à Brel.

    En fait, c'est vrai, le problème n'est pas qu'il y ait des jeunes qui sont cons. Ca ce n'est pas grave.
    Ca tourne mal quand plusieurs cons se retrouvent en bande. Une bande de cons (jeunes ou vieux, l'âge n'y fait rien à l'affaire), ça fait des dégâts.

    Bon. On me dit que les bars sont fermés, donc je vais vous quitter.
    Tu me dis, j'oublie. Tu m'enseignes, je me souviens. Tu m'impliques, j'apprends. Benjamin Franklin
  • Je suis bien sur que Brel a chanté une chanson intitulée Les Bourgeois...
    A demon  wind propelled me east of the sun
  • Lucas- a écrit:
    @flora ça parle de saint Cyr ça pourrait t'intéresser

    Je connais déjà l'histoire, mon compagnon me l'a déjà dit.
    Et puis ça ne date pas d'aujourd'hui c'est un fait très ancien, depuis Saint- Cyr essaye de faire plus attention à ses étudiants.
    Rescassol a écrit:
    Je garde un excellent souvenir de mon bizuthage (fin 68), c'était bon enfant.

    Moi aussi hihi, parce que j'étais parvenue à le fuir, lorsque les ECE2 sont venus nous chercher à la fin du cours d'éco, j'ai dit que je m'étais trompée de salle et que j'étais en seconde, avec ma p'tite voix toute douce ça passait crème hihi ! :-D Je sais je sais, je suis une petite malingote. ( Bon ce n'était rien de bien méchant, juste des petits jeux sympas à base de farine et d'oeufs dans le parc en face de la prépa)
    D'ailleurs ils nous avaient donné au préalable un petit questionnaire à remplir, avec des questions comme vous préférez boire une tequila avec le prof d'éco, ou vodka avec le prof de Maths. Mais on ne connaissait pas trop les profs, donc on cochait au pif. Et ma marraine de 2ème année s'est retrouvée avec ma fiche, sauf que je n'étais pas au bizutage, donc la pauvre elle me cherchait partout dans la prépa et le parc !

    Voilà voilà, finalement chez nous c'était plutôt bon enfant le bizutage ;-)
  • Chaurien,

    Ces "pleurnicheries" sont parfois du côté de celui qui tente de provoquer un bizutage.
    S'il prend un bon poing dans sa g...le notamment.

    Bien cordialement.
  • En tout cas quand on lit le récit de ce bizutage, on a peur en sachant que les idiots irresponsables qui on organisé ça seront officiers.
  • Oui. Bon, ça arrive aussi lors des soirées qui dégénèrent entre potes qui se connaissent bien.
    Une dent cassée, un accident plus grave, jusqu’au pire...
  • Perso le bizutage je n'y crois pas. C'est un truc qu'on a inventé pour faire croire que le passage (celui en classe supérieure), n'était qu'un passe-âge.
  • Comment ça "tu n'y crois pas" ? Je ne saisis pas... ?!
  • J'ai pourtant donné une explication : on essaie de faire croire que le biologique pourrait l'emporter sur le symbolique. Et, évidemment, cela ne peut être fait que par la force, ou au moins par la contrainte. Pas étonnant que parfois ça dé-génère.

    (cela dit je n'y suis pas farouchement opposé, à partir du moment ou les bizuteurs acceptent un regard extérieur sur leurs pratiques, ce qui n'est malheureusement pas souvent le cas).
  • Les bizutages relèvent d'une socratisation dévoyée faite au petit bonheur la chance.

    Il existe des traditions universitaires plus sympathiques.
    "J'appelle bourgeois quiconque pense bassement." Gustave Flaubert
  • Flora a écrit:
    j'ai dit que je m'étais trompée de salle et que j'étais en seconde

    Moi, j'ai fait croire que j'étais un 2ème année, l'un des leurs, et j'ai ainsi pu bizuter mes propres conscrits en leur balançant quelques œufs, puis m'enfuir courageusement avant que la supercherie ne soit découverte !

    Mais c'était un autre temps.
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