Études mathématiques / économie

Bonjour à tous,
je suis un actuel élève de Terminale très passionné par les mathématiques, autant que pour l'économie (surtout la micro). À l'avenir, j'aimerais être soit économiste soit data scientist (ou les deux :)).
Quelles formations me recommandez-vous ? Je ne suis pas extrêmement (en fait, pas du tout) convaincu par la prépa, puisqu'il s'agit d'un travail presque de malades pour qu'au final, tout (ou une très grande partie) repose sur un concours final.
La formation par laquelle je suis plus intéressé jusqu'à présent est la double licence économie et mathématiques (MIASHS) proposée par l'école d'économie de Toulouse (ou Toulouse School of Economics, TSE). Qu'en pensez-vous de cette formation ? Est-elle recommandée ?
Cette année j'ai pris la spécialité mathématiques (dans laquelle j'ai environ 17-18 de moyenne), la spécialité SES (environ 15-16 de moyenne) et l'option mathématiques expertes (presque la même moyenne qu'en maths spé).

Merci beaucoup !!

Réponses

  • Bonjour.

    Si tu veux faire économiste, tu ne peux pas te passer d'une grosse formation en économie (classe prépa éco ou fac de sciences éco et assimilés). Ici, tu trouveras des matheux, qui privilégient évidemment les maths. Leur demander de recommander une MIASHS est très optimiste.

    Cordialement.
  • Si tu peux faire une prépa, ça me semble plus judicieux en termes d'ambiance voire de réputation de la formation, mais je peux me tromper. En tous les cas ton idée du MIASHS est bonne aussi à priori.
  • Attends que passe Vorobichek ou cherche (pas facile ici) une ancienne discussion.

  • En d'autres temps, je t'aurais suggéré des études à l'étranger. Sache tout de même que les concours accessibles en fin de classe préparatoire ne sont pas des loteries. Après le 1er DS de 1ère année, les enseignants sont capables de faire des pronostics assez précis sur la réussite des élèves aux concours. C'est un peu comme prévoir une trajectoire balistique à partir d'un vecteur vitesse initiale et d'un champs de gravité... Mis à part que quelques uns déploient des ailes !
  • J'ajouterais que si le concours te fait peur, tu peux toujours faire les deux ans de classe prépa sans passer le concours....

    Donc en réalité ce n'est pas le concours qui te fait peur mais la charge de travail. Tu peux faire ce travail par toi-même à l'université, ou de manière cadrée avec une classe et des enseignants qui te suivent de près en prépa. Tu auras alors eu une formation de qualité à la fois en mathématiques ET en économie (dans les filières prépa HEC si tu préfères la micro, ou en Hypokhagne B/L où l'économie est plus tournée sciences humaines). Une formation MIASH n'est absolument pas au niveau pour te permettre de faire de l'économie quantitative ou de la science des données d'après ce que j'ai pu voir. En licence 1 et 2 d'économie, le niveau de mathématiques laissera aussi bien souvent à désirer.

    Je te recommande (puisque tu dis aimer la micro et les maths) une prépa ECG option mathématiques approfondies + SES. A l'issue des deux ans, tu passes le concours pour rentrer à l'ENS (il "suffit" d'être admissible à une des trois écoles de commerce parisiennes pour pouvoir passer l'oral, ce qui retirera une grande partie de l'aléatoire des concours : dans ma classe de prépa, qui voit chaque année de nombreux admis dans les parisiennes, il est très très rare qu'un étudiant que nous pensons suffisamment bon pour avoir une de ces écoles à l'écrit ne soit admissible à aucune des trois). En cas d'échec tu continues à l'université dans un cursus sélectif pour lequel tes enseignants te recommanderont chaudement si tu as joué un minimum le jeu.

    Pour avoir fait de la recherche sur des sujets de science des données, et pour avoir des amis qui sont partis faire de la recherche côté finance quantitative, je peux te garantir que tu n'as aucune chance de faire de faire l'un ou l'autre sans un niveau de mathématiques au moins équivalent à une bonne CPGE au bout de deux ans. Mais tu peux bien sûr en théorie faire ce travail de ton côté si tu es très autonome.
  • @zinistier,
    Contrairement aux prépas scientifiques, les prépas commerciales ne sont pas LA-VOIE-ROYALE :-D C'est 50%-50% pour la prépa/fac, y compris dans les meilleurs écoles de commerce. La principale raison : deux formations très différentes, avec différents objectifs et donc deux profils d'étudiants assez complémentaires. Si tu penses ne pas être assez autonome pour la fac, mieux vaut une bonne prépa. Si tu préfère le programme de prépa, choisis la prépa. Sinon la fac. Par contre il faut bien choisir la fac, cela dépend des endroits. Il y a quelques facs où des économistes "alternatifs" sont trop présent (ceux pour qui on peut faire l'économie sans maths et que les autres économistes les empêches de s'exprimer et patati et patata). A éviter comme la peste! Ces gens bien pensants, qui n'ont pas besoin de chercher un Job, ruinent la formation. Bref cela va dépendre de l'endroit.

    Dans les bonnes facs d'éco qui sont aussi bien matheux : Paris 1 (à Tolbiac, bordel garanti), Paris 2 (bien que petite, mais bonne équipe), Paris 10, Cergy (à vérifier, il y a eu un changement récent chez eux), Toulouse, Orléans, Aix, Lille, Rennes, Bordeaux, Clermont-Ferrand, Dijon (pas sur... il se peut qu'il y a aussi du bordel chez eux). D'après mon expérience, qui n'est pas exhaustive, Paris 10, Aix, Rennes et Orléans permettent à leurs étudiants matheux d'aller plus loin. J'ai étudié à Paris 10, j'ai eu des cours de maths/stats que d'autres collègues n'ont jamais eu.

    Paris Dauphine n'est dedans, parce que ils ne se spécialisent pas vraiment en économie. La gestion est leurs spécialité. La Licence éco c'est bof-bof.

    Ne te fais pas non plus des illusions concernant TSE. Ils n'élèvent pas leurs poulains. Ils prennent quelque étudiants pour faire bonne mine, mais le vivier principale en master : les étudiants étrangers, ceux qui postulent aussi à Harvard, MIT et cie.

    A éviter : les petites facs et les antennes. Ils ont très peu de professeurs, ils n'ont pas le même potentiel. Il existe peut-être une petite faculté bien gérée et qui forment très bien les économistes, mais je ne connais pas.

    Il y a aussi des facs d'éco dans certaines universités dont ce n'est pas le profil. Ils n'arrivent pas à proposer des choses sérieuses côté économie (sauf Paris 2).

    Les ENS c'est prestigieux, mais aux niveaux des connaissances c'est assez moyens. De toute façon ils suivent les cours avec les étudiants de la fac.
    La formation par laquelle je suis plus intéressé jusqu'à présent est la double licence économie et mathématiques (MIASHS) proposée par l'école d'économie de Toulouse (ou Toulouse School of Economics, TSE).
    Pourquoi ne pas faire une double Licence sélective "Economie-maths"? Hum... je pensais qu'il y en avait à TSE.

    Je viens de regarder le programme de MIASHS à TSE et les examens passés. Pour une MIASHS c'est assez faible, la partie info inexistante. La partie maths est un peu plus poussée qu'en Licence éco. Mais... bof. Ce n'est pas une vraie double Licence. On peut trouver mieux. Ou peut-être pas... Primo, le niveau des élèves a trop baissé. Secundo, la réforme du BAC. Les facs d'écos ne savent pas comment s'adapter puisqu'ils ne savent pas le profile des futures étudiants. Avec ton profil on peut faire beaucoup de chose. Mais il y aura aussi des étudiants qui n'ont pas eu de maths pendant 2 ans.

    Bon... mon conseil... Va en prépa scientifique ou en Licence maths, pour limiter la casse. :-D Tu pourrais te réorienter en L3 où tu veux.
  • @Mathanor,
    Une formation MIASH n'est absolument pas au niveau pour te permettre de faire de l'économie quantitative ou de la science des données d'après ce que j'ai pu voir.
    Hum j'étais en Licence simple, même pas MIASH, puis master économie. Non non non... on a vu beaucoup de choses intéressantes. On est allé assez loin. Bon, ok. C'était encore l'époque où les ES savaient faire l'intégration par partie (:P).

    Aix, Nanterre, TSE (master), Orléans et Rennes préparent bien les "Data Scientists" (le buzword du moment). Dans les autres universités que j'ai cité c'est un peu plus aléatoire. Tu as croisé les étudiants de quelle fac?
    A l'issue des deux ans, tu passes le concours pour rentrer à l'ENS
    Tous les économistes que j'ai croisé et qui ont fait ENS... étaient plutôt littéraires. Je connais même deux professeurs d'économie bien connu à l'internationale qui ont arrêté de donner les cours à l'ENS. Ils trouvaient que ce n'était pas intéressant.
    Pour avoir fait de la recherche sur des sujets de science des données, et pour avoir des amis qui sont partis faire de la recherche côté finance quantitative, je peux te garantir que tu n'as aucune chance de faire de faire l'un ou l'autre sans un niveau de mathématiques au moins équivalent à une bonne CPGE au bout de deux ans.
    Il y a l'économétrie financière. Tu sais... Avant la popularité de l'apprentissage automatique machine learning, les spécialistes en science des données étaient aussi formés en économie, puisqu'il y avait une très forte demande du secteur. Et ce sont des stats appliqués, ce que donne des bonnes réflexes et de bonnes intuitions. La licence pure maths ne forme pas à cela. Or sans réflexes et bonnes intuitions les gens, même s'ils sont super matheux, font des GROSSES bêtises. (:P)
  • Bonsoir,
    Je vous remercie vraiment à tous pour vos réponses, je les ai toutes lues et la prépa semble de plus en plus une option (:P)

    Néanmoins, j'ai aussi trouvé maintenant d'autres options, donc j'aimerais entendre votre opinion sur elles. Il faut dire que je suis relativement ignorant par rapport à les différentes universités françaises, étant donné que je ne suis pas français et je ne vis pas en France; j'étudie dans un lycée faisant partie du réseau de l'AEFE en Amérique Latine.
    Qu'en pensez-vous de une double licence économie-mathématiques à l'Université Paris-Saclay (avant Paris-Sud)? Est-ce la même chose que l'ENS? Est-elle séléctive? Je ne connais presque rien sur le prestige des différentes universités, mais l'information que j'ai pu trouver sur Google (bien sûr, je me méfie) me dit que cette université est assez préstigieuse (surtout au niveau Master, Doctorat, recherche en général...).
    Aussi j'ai une question peut-être pas très appropriée : avec mes moyennes actuelles (qui ont la possibilité de monter cette année un peu), quelles seraient des expectatives réalistes? Les formations que je vous ai mentionnés sont-elles accessibles pour mon niveau?
    Je vous laisse le lien (je pense que c'est légal :-D) du cursus de l'Université Paris-Saclay, s'il-vous-plaît dîtes-moi qu'est-ce que vous en pensez.

    https://www.universite-paris-saclay.fr/formation/licence-double-diplome/economie-mathematiques#presentation
    https://www.universite-paris-saclay.fr/formation/licence-double-diplome/economie-mathematiques/ldd1-economie-mathematiques

    Merci X:-(
  • Aix, Nanterre, TSE (master), Orléans et Rennes préparent bien les "Data Scientists" (le buzword du moment). Dans les autres universités que j'ai cité c'est un peu plus aléatoire. Tu as croisé les étudiants de quelle fac ?

    J'ai connu Aix et des facs parisiennes où j'ai enseigné (mais pas dans les filières citées, donc je peux très largement sous estimer le niveau des étudiants).
    La licence pure maths ne forme pas à cela. Or sans réflexes et bonnes intuitions les gens, même s'ils sont super matheux, font des GROSSES bêtises. (:P)

    De toute façon je ne crois pas qu'il souhaite s'orienter sur un cursus pur maths, c'est pour ça que j'ai exclu d'emblée une prépa scientifique, et que je pensais à prépa EC (côté prépa). Je connais moins le côté fac, manifestement moins que toi d'après ce que je lis, mais côté économie, ma compagne est normalienne (ENS Cachan) a fait sa thèse en économie quantitative. Elle dit que Paris 1, TSE, ENSAE, Dauphine sont des bons endroits. Elle confirme qu'à l'ENS les cours ne sont pas géniaux, mais effectivement tu fais tes cours à l'université pour la plupart. Pour elle (je ne fais que relayer son discours), les personnes les plus solide en économie et à même d'aborder les méthodes quantitatives sont celles qui ont fait une B/L ou une ECE puis qui embrayent sur un cursus sélectif dans un des endroits mentionnés. Mais il est tout à fait vrai qu'il y a moins le côté voie royale qu'en scientifique.

    Niveau "data scientist", l'appellation est tellement vague qu'il faut se mettre d'accord. Je pense à mes amis qui sont dans des startups et sont maintenant "senior data scientist" (8-)) ou à la tête d'équipes de "machine learning", quelques années après la thèse. Ils sont tous très solides en maths, pas au niveau master loin de là, mais un bon niveau de L2 bien maîtrisé. Si il s'agit de faire de la fouille de données on est plutôt côté informatique. Dans tous les cas, y compris pour appliquer des algos classiques d'apprentissage sur des jeux de données divers et variés, nul besoin d'être très très matheux, et mieux vaut effectivement jugeote et intuition, et une bonne dose de culture statistique, ainsi qu'une envie de coder non négligeable.
  • Mathanor écrivait:Elle dit que Paris 1, TSE,
    > ENSAE, Dauphine sont des bons endroits.

    Bah oui, c'est même plutôt là que ça se passe pour ce qui est demandé ... Avec les nuances différentes :

    - Dauphine a probablement la meilleure filière MIASHS, mais Dauphine est plus centré ensuite sur la gestion que l'éco. Dauphine a l'avantage d'être une filière avec sélection au début.

    A ceux qui pensent qu'une filière MIASHS forme mal en maths, je répondrai que le 12ème à l'agrégation externe en 1999 (si j'ai bonne mémoire) a commencé par faire un DEUG MASS (ancien nom de MIASHS) à Dauphine. Certes il a fait licence et maîtrise ensuite à Orsay, mais malgré sa formation initiale en MASS il est passé devant quasiment tous ceux qui ont fait une filière de Maths, y compris M' (ancien nom de MP*) dans les meilleurs lycées puis une ENS, et y compris devant ses camarades qui avaient fait Orsay dès le DEUG. Mes connaissances, même les normaliens qui ont préparé à plein temps l'agrégation pour être prof de prépa, ont rarement tapé au dessus.

    -Paris 1 est sans doute ce qu'il y a de plus généraliste en économie. Ils ont fortement réduit la part de maths dans la filière d'éco récemment, je recommanderais donc plutôt la MIASHS, dans laquelle on fait comme éco que de l'éco formalisée à partir de la L3. A une époque où le cours de macro était commun entre les économistes et les MASS, la tête de la classe était essentiellement formée des MASS, bien que ce cours fût mineur pour eux (et une majeure des économistes), et que les MASS avaient même moins de td et se coltinaient Lebesgue et les espaces métriques en face du cours de macro. Les recruteurs de l'époque pour les Master les plus formalisés disaient préférer les MASS aux économistes (je ne sais pas si c'est toujours le cas). Il y a une vingtaine d'année de cela, il y avait une photo d'Antoine d'Autume dans un journal avec un titre du style "il forme plus de la moitié des agrégés du supérieur (=Prof d'universités) de France". La plupart des profs d'éco que j'ai connus, même ceux qui luttaient contre la présence des maths dans leur formation, recommandaient la filière MASS de Paris 1 à leurs enfants s'ils étaient intéressés par l'éco avec un peu de formalisation. Ce n'est pas non plus un hasard si des écoles qui touchent un minimum des SH et qui veulent former leurs étudiants en maths se sont associés à la MIASHS de Paris 1 : historiquement HEC a fait son premier partenariat de Maths avec Paris 1 (Orsay est arrivé ultérieurement bien qu'ils soient dans le même regroupement d'établissements), l'ESCP ne fait le partenariat de maths qu'avec Paris 1 (ou avec des grandes écoles, mais pour certains la licence de maths, dont seule celle de P1 est en convention, est obligatoire pour rentrer), Science Po aussi pour la licence. Le problème de Paris 1 est la présence régulièrement de mouvements de blocages sur le site d'enseignement de L1/L2 en éco ou de toute la MIASHS, une copine qui y est m'a envoyé le mail du SNESUP de P1 rappelant à mi-mot comment être payé de ses jours de grève ... Indépendamment de la covid, je ne crois pas que les étudiants aient eu une année sans au moins un quart des enseignements qui ont sauté à cause des grèves ces dernières années. C'est préjudiciable en maths ... Une fille que je connais bien a fait cette filière à partir de la L2, puis l'ENSAE puis une thèse de maths, elle a été embauchée dans un GAFAM avec des rémunérations qui font même pâlir nombre d'X.



    - l'ENSAE a un recrutement ultérieur. Si l'objectif est d'y rentrer via une prépa, la voie la plus facile est la voie prépa HEC, la plus difficile est la voie de MP. Pour autant, nombre d'économistes quantitatifs que je connais ont fait une prépa scientifique avant de découvrir plus tardivement l'économie. Avant l'arrivée d'E. Duflo, les "Nobel" d'économie, ou même les nobélisables comme J-J Laffont (d'où a été créée la TSE) formés en France à partir du bac étaient tous passés par une prépa scientifique. Il est sans doute plus facile d'y rentrer par une formation universitaire. Traditionnellement, le principal terreau de recrutement de l'ENSAE au niveau M1 était justement les MASS de Dauphine et de Paris 1, plus quelques cas particuliers venant de filière éco ou maths.


    - la TSE je connais moins, la filière MIASHS fait peu envie et comme dit plus haut avec leur côté "excellence" ils s'intéressent peut-être surtout à ce qui se passe en master.


    Sur les filières MIASHS, le problème est de repérer celle qui sont davantage maths et celles qui sont davantage SH. Etant matheux, je recommanderais plutôt les premières (on y trouve surtout Dauphine, P1, P7 à ma connaissance), mais les autres sont sans doute très intéressante.

    Ma meilleure amie enseigne l'éco à Paris 2. Elle regrette justement le manque de mathématiques dans la formation, et l'absence de filière MIASHS là bas. Mais il me semble qu'ils commencent à bâtir des filières d'excellence avec plus de maths, et le fait que Paris 2 ait accepté, il y a quelques années, qu'un recrutement d'un Professeur d'Université en Mathématiques (avant il n'y avait que des MCF ou des PRAG, et on connaît l'importance de la hierarchie à P2) se fasse est sans doute un signe de changement. Je n'ai pas vu récemment les matheux qui enseignent là bas (j'en connais un certain nombre), je ne sais pas si la création d'une MIASHS est à l'étude ou au moins de renforcer les maths dans la filière d'éco, mais je sais que certains économistes y étaient favorables, la plupart ne l'étant pas. Paris 2 est une université dominée par la famille des juristes, ça change beaucoup par rapport à Paris 1 où la présidence est tournante par famille. En revanche, l'AES de Paris 2 (mais ce n'est pas pour toi) semble plus matheuse que celle de P1.
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