Rapport du capes 2020

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Réponses

  • @Joquinenc
    J'ai fait cette erreur aussi, le niveau en CPGE étant largement supérieur c'est une grosse erreur.
    Mis à part les épreuves de CCP INP, le reste à partir de Centrale/Mines est d'un niveau bien trop relevé et est inutile pour le CAPES;
    Je pense que ceux qui font ça sont des candidats libres comme moi qui n'ont pas eu la chance d'avoir une préparation.
    Les étudiants doivent être bien préparés en master.
  • Cette erreur de stratégie est malheureusement encouragée par des "forums d'entraide" (sic) qui semblent être aux mains d'ayatollahs du programme complémentaire.
  • Je pense que ceux qui font ça sont des candidats libres comme moi

    Libres comme toi et surtout qui n'écoutent strictement rien comme toi. Combien de fois, on t'a dit d'arrêter tes bêtises avec ton fameux livre de CPGE. Mais tu n'as pas écouté une seule fois les conseils. Tu as continué à tracer ton sillon en nous parlant sans relâche de ton bouquin et en te fichant de dizaines de conseils qui te disaient la même chose. Et tu t'es retrouvé en difficulté sur d'autres notions. C'est passé tant mieux pour toi. Mais des personnes aussi bornées, on n'en rencontre pas tous les jours.

    D'ailleurs, je ne comprends pas l'intérêt de participer à des sujets pour solliciter des avis, pour au final, ne strictement rien écouter. C'est vraiment paradoxal.
    Karl Tremblay 1976-2023, je t'appréciais tellement.
  • @Zeitnot

    C'est le seul livre que je comprends, les autres livres de maths du supérieur sont soit bourrés d'erreurs soit incompréhensibles pour moi.

    Les livres hors prépa, partent souvent dans tous les sens, des trucs hors programme de niveau master dans des livres de L1, ça part dans tous les sens.
    Les livres de prépa ont l'avantage d'être carrés. Ils suivent le programme et c'est tout. Certes les exercices sont difficiles.
  • C'est la blague classique du gars qui a perdu sa montre un soir et qui la cherche sous un réverbère "parce que là il y a de la lumière" !!
  • De toute façon je ne comprends pas les maths pour l'instant.
    Un jour j'aurais peut être un déclic.
  • C'est pas grave, Oshine, c'est pas comme si tu devais enseigner les maths... B-)-
  • OShine a écrit:
    De toute façon je ne comprends pas les maths pour l'instant.

    En 2020, on peut donc être reçu au CAPES de maths sans comprendre les maths.....HAKUNA MATATA....

    Conseils à @OShine pour l'agrégation:

    Oublie que tu n'as aucune chance, vas y, fonce !!!!
    On ne sait jamais, sur un malentendu, ça peut marcher !!!!
    Liberté, égalité, choucroute.
  • Il faut dire qu’il n’en rate pas une tout en étant de bonne volonté.
    Cher OShine, le déclic c’est quand tu te dis « maintenant, tout ce que je vais affirmer c’est parce que j’en ai une preuve ».

    Bien entendu parfois je dis des choses trop rapidement et me trompe. C’est autre chose oserais-je dire.
  • @Bisam

    Ce n'est pas des maths qu'on enseigne au collège lycée mais des techniques de calcul.
    Et en calcul je suis compétent.

    @Ramon
    Le capes et l'agrégation c'est beaucoup de bachotage.

    @Dom
    Oui
  • Oshine,tu dis que :Ce n'est pas des maths qu'on enseigne au collège lycée mais des techniques de calcul.
    C'est ce qui pose problème. Les élèves arrivent au lycée et peut-être même au supérieur sans avoir appris à réfléchir et le comble est qu'ils arrivent à peine à calculer.
  • J’avais analysé ça comme ça quand j’étais entré à la fac : tout le secondaire m’a appris à manipuler des nombres, des racines carrées, des logarithmes, des fractions, des équations, des inéquations, des systèmes linéaires etc.
    Je n’avais pas conscience que l’on m’avait aussi inculqué un peu de « logique simple ».

    Je me suis rendu compte plus tard que grâce à la géométrie (que je maîtrisais bien mal) j’avais acquis des principes de logique simple.
    Je vois aujourd’hui qu’on a enlevé quasiment le calcul littéral, qu’on a supprimé complètement les calculs avec racines carrées (dixit un inspecteur : « oui mais on n’arrivait pas à les faire faire à tous les élèves ») et qu’on sabote aussi les fractions...

    Je trouve que OSchine dit vrai du coup par rapport aux « calculs » qu’on apprend (apprenait...) dans le secondaire.

    Ainsi, on a perdu plein de choses.
    Pardon mais l’idéologue déclinophobe ne peut pas dire le contraire sans s’appeler Pinocchio ou maître Autruche ès œillères.
    Il a seulement le droit de s’en réjouir, de le regretter ou d’être sans opinion.

    OShine, si tu maîtrises ces règles de calcul, prend un peu de temps un jour pour les démontrer.
    C’est très formateur pour « les principes des maths ».
    1) les fractions : une définition puis les théorèmes usuels
    2) les racines carrées : une définitions puis les théorèmes usuels
    3) les logarithmes : une définition (intégrale ?) puis les théorèmes

    Tu verras, c’est amusant et tu consolides ton bagage « maths ».

    PS : je ne me souviens absolument pas de « preuve » de ces règles de calculs ni des théorèmes (nombre ou géométrie) du cours au collège.
    Uniquement des démonstrations liées aux exercices de géométrie (en 5e, où ça commençait).
  • Au contraire, Oshine, laisse tomber la technique, focalise-toi sur la compréhension, c'est-à-dire, devant un énoncé, essaie notamment de te le représenter visuellement, le plus possible, du plus de manières possibles. Lis des ouvrages de vulgarisation autour des mathématiques, du hors-série tangente, par exemple à des QSJ, des livres sur l'histoire des mathématiques, des biographies, etc. C'est ça, à présent, ton travail, d'autant qu'il faut aussi se faire une raison, ne serait-ce que momentanément.
  • Deledicq en parle dans un de ses livres (La jubilation mathématique ou Maths collège) : il donne neuf axiomes (qui sont les axiomes du corps $\mathbb{R}$ : quatre pour chaque opération commutative et une pour la distributivité), tout le reste, écrit-il, se démontre à partir de ceux-là. Il invite même à le faire en présentant un schéma avec des flèches pour indiquer un ordre de démonstration.
    Algebraic symbols are used when you do not know what you are talking about.
            -- Schnoebelen, Philippe
  • @Dom
    Oui intéressant, en plus je suis en train de traiter les fractions avec mes 4èmes.
    Ma classe de bon niveau (13 de moyenne au dernier contrôle) y arrive bien pour l'instant.

    Je leur donne des méthodes comme à l'armée à suivre coûte que coûte.

    Je ne savais même pas qu'ils avaient supprimé les calculs à la racine carrée :-(
  • En reprenant un célèbre devoir de Terminale donné à LLG (par un certain Guy A.) sur les méthodes d'approximations d'intégrales, je suis tombé sur le corrigé d'un sujet du CAPES de mon année de naissance : on peut dire que le niveau n'était pas tout à fait le même...
  • Je me cultive chaque jour. De toute façon le jour où je comprendrai vraiment les maths, beaucoup de questions des sujets écrits me paraitront évidentes.
    Par exemple, la démonstration du théorème de d'Alembert, quand je l'ai étudié il y a 6 mois je trouvais ça très dur, j'ai mis 40 min à la comprendre. Je l'ai relue hier, je trouve ça assez simple mais astucieux.

    J'ai l'impression que parfois, avec les temps, les notions qu'on trouvait difficiles paraissent plus simples. Il faut laisser le temps que ça murisse dans notre cerveau.

    La question sur laquelle j'ai buté hier et où des personnes du forum m'ont débloquées c'est :
    Soit $n \in \N^{*} $, $d \in \N$ et $n=2^d m$ avec $m$ impair. Montrer que $n \leq 2d+2 \implies n \in \{1,2,4,8 \}$.

    Je me demande si on peut poser ça en terminale :-S

    @Schumi
    Ca a l'air intéressant comme sujet.
  • Pour un de mes collègues en REP +, 6,6 est un multiple de 2...
  • Heureusement que tu es là pour lui avoir fait remarquer son erreur...
  • Heu ... 6,6 est bien un multiple de 2, ou de 3, ou de 1250,5421 ... Dans $\mathbb R$, ou même dans l'ensemble des décimaux.
    Comme 6,6 n'est pas un entier, la notion de multiple liée (retreinte) à la division euclidienne des entiers n'a plus de signification.

    Cordialement.

    NB : N'ayant ni le sujet, ni même la réponse complète, je ne saisis pas le pourquoi de cette annotation. Je ne réagis que sur la phrase elle-même.
  • Oui, désolé,
    Soit le "programme de calcul" (passer de $x$ à $x+1$ puis $4(x+1)$ puis $4(x+1) - x$)

    La question était
    "Le résultat du programme est-il toujours divisible par 2?",
    mais comme l'a justement fait remarqué mon élève, il n'était pas précisé que si le nombre de départ est entier ou non. Il a pris 1,3 comme exemple.
  • C'était un remplaçant ?
  • Non, titulaire ; au bout de ses 5 années et ses 320 points, il pourra prétendre à un lycée tout à fait correct.
  • Franchement SchumiSutil, entre cette histoire de multiple de 2 et la question du CAPES sur les moyennes, je trouve que tu t'y prends vraiment mal pour nous montrer à quel point les certifiés sont des gros nuls.

    Je dois dire que ça devient lassant de lire autant de messages sur ce forum pour dénoncer le niveau affligeant des instits (à l'origine de tous nos problèmes), des jeunes certifiés (qui ne sauraient même pas résoudre une épreuve du bac des années 80) et des tuteurs qu'il ne faut surtout pas écouter. Sans parler des inspecteurs.

    Et après, on déplore que les élèves et les parents ne respectent pas les enseignants.
  • la fin était -x puis encore -x ?
  • Et après, on déplore que les élèves et les parents ne respectent pas les enseignants.

    A mon avis c'est plutôt la cause que la conséquence : ce n'est pas un hasard s'il y a 2 à 3 fois moins d'étudiants pour s'inscrire aux concours d'enseignants.

    Mais effectivement c'est l'effet boule de neige : les professeurs seront moins respectables, disciplinairement parlant. Cela dit, les familles qui encouragent la connaissance ne sont pas du genre à se plaindre officiellement.
  • SchumiSutil,

    je ne comprends rien à tes explications. Tu fais reproche au collègue d'utiliser la bonne définition de "divisible", mais pas d'avoir mal cadré son sujet. Et le calcul de ton élève n'est pas celui que tu cites. En tout cas, ton élève ne peut pas affirmer que 6,6 n'est pas divisible par 2, à ce niveau, s'il utilise des décimaux, c'est qu'il sait calculer avec.
    Ça me fait penser au dicton "Qui veut noyer son chien l'accuse de la rage".

    Et les profs butés, ça existe (celui-ci ne l'est pas) : Quand j'ai quitté l'enseignement secondaire, la prof qui m'a remplacé a soutenu mordicus que 0,4 et 2/5 "ce n'est pas le même nombre (pas ce n'est pas l'écriture demandée, aucune forme n'était précisée), et sanctionné tous ceux qui avaient écrit 0,4 sur les copies d'un devoir commun de seconde. Et ce n'était pas une débutante, mais une prof en fin de carrière. Donc formée dans les années 50-60. Il y a eu aussi un prof de BTS très connu qui mettait 0 à la question quand la copie du candidat ne suivait pas le corrigé qu'il avait fait; sans savoir si c'était juste ou pas. Mais ça rend les corrections rapides !!

    Cordialement.
  • gerard0, il n'y a rien à comprendre. L'idée est juste de répéter ad nauseam que les certifiés sont nuls. Avec une petite pointe de jalousie, car ces nuls peuvent même demander à aller dans un "lycée tout à fait correct".
  • Non Bintje, c'est toi que ne comprends pas : l'idée c'est de comprendre le niveau des élèves à l'entrée en seconde, puis à l'entrée du supérieur notamment.

    Qu'importe ; j'ai devant mes yeux des copies qui ramassent un 52/100 (par exemple) voire plus, avec des erreurs manifestes de compréhension très importantes ; et on sait ce que cela donne à l'entrée en seconde.
    Et au lycée, cela se poursuit ; si plus de monde (collègues y compris) étaient plus honnêtes plus tôt, la situation ne serait pas aussi mauvaise.

    Et d'ailleurs faire croire à une certaine partie (notamment les classes populaires, mais pas que) que leurs enfants ont un niveau correct voire bon (les familles qui voient 15 de moyenne sur le bulletin pensent que leur enfant est bon) alors qu'on a bien conscience que c'est très loin d'être le cas, je ne vois pas en quoi cela les aide pour leur futur.
  • "l'idée c'est de comprendre le niveau des élèves à l'entrée en seconde"

    Je ne vois pas le rapport avec ce que tu as photographié; et je ne sais toujours pas pourquoi tu l'as fait ... La remarque qui l'accompagne étant bizarre, puisque ce collègue a raison (*). Je n'ai pourtant pas eu l'impression que tu voulais le féliciter.

    (*) C'est le genre de remarque que je pouvais faire quand j'avais des élèves de collège : Si l'élève profite d'une faille de l'énoncé pour utiliser des cas non prévus, bravo, sauf s'il n'est pas cohérent.
  • Tu fais reproche au collègue d'utiliser la bonne définition de "divisible", mais pas d'avoir mal cadré son sujet. Et le calcul de ton élève n'est pas celui que tu cites. En tout cas, ton élève ne peut pas affirmer que 6,6 n'est pas divisible par 2, à ce niveau, s'il utilise des décimaux, c'est qu'il sait calculer avec.

    Tu rigoles ? Il a utilisé la définition du cours (le résultat de la division par 2 n'est pas un nombre entier). Certes, l'énoncé aurait du préciser de prendre un nombre entier au début, et du coup la réponde est ambiguë mais la réponde du collègue porte à croire que l'on a défini la notion de divisibilité dans l'ensemble des nombres décimaux... Bien sûr que je sais que 6,6 est un multiple de 2 dans l'ensemble des décimaux !

    A la question "6,6 est un multiple de 2", tu réponds naturellement oui, toi ?
  • Désolé si je comprends lentement. Pourrais-tu préciser en quoi cet exemple permet de comprendre le niveau des élèves à l'entrée en seconde ?
  • Ok, je pourrais mais je vais m'arrêter poster des exemples (cet exemple est peut-être mal choisie, ça m'a quand même choqué comme explication) plus frappants.

    Ps : j'ai eu un message du petit frère d'un ancien élève (actuellement en 1ere) que j'avais aidé pendant le confinement (concrètement j'ai traité ensemble un bonne partie des 11 premiers chapitres du Queysanne Revuz de 73).
    Il m'a dit "j'ai 16 de moyenne, c'est grâce à vous car les cours pendant le confinement m'ont beaucoup aidé, il y a un monde entre vos cours et celui de mon prof où je m'ennuie".
  • Bien sûr ! Avec le même argument que ton collègue ...

    Voyons, on passe de la divisibilité dans $\mathbb N$ à la divisibilité dans $\mathbb Z$ par le même procédé :
    * le nombre entier (naturel) a est divisible par le nombre entier (naturel) b s'il existe un nombre entier (naturel) c tel que a=bc.
    * le nombre entier (relatif) a est divisible par le nombre entier (relatif) b s'il existe un nombre entier (relatif) c tel que a=bc.
    et ça se généralise aux décimaux :
    * le nombre décimal a est divisible par le nombre décimal b s'il existe un nombre décimal c tel que a=bc.
    ou à tout autre ensemble de nombres.

    Cordialement.
  • Il m'a dit "j'ai 16 de moyenne, c'est grâce à vous car les cours pendant le confinement m'ont beaucoup aidé, il y a un monde entre vos cours et celui de mon prof où je m'ennuie".

    Donc si les élèves sont si nuls, c'est bien parce que les profs travaillent mal. Est-ce que je comprends ce que tu veux dire ?
  • "... il y a un monde entre vos cours et celui de mon prof où je m'ennuie"
    C'est normal, le prof, lui, est tenu d'appliquer les programmes et de faire progresser tous les élèves, même les plus faibles.

    Comparer un cours pour 30 élèves non triés à un cours particulier, c'est reprocher à Usain Bolt de pas aller aussi vite que les pilotes de Formule 1.

    Cordialement.
  • Certes ; auquel cas on s'aperçoit vite que la notion de divisibilité par un entier dans l'ensemble des décimaux n'a guère d'intérêt. Mais le chapitre porte sur les nombres entiers exclusivement.
  • @Bintje : beaucoup de collègues ne poussent pas assez leurs élèves, bien sûr. Cest aussi notre responsabilité de les prévenir pour plus tard. Bien sûr qu'il nous faut concilier avec beaucoup d'embûches mais certains n'essayent meme pas (et ne voient meme pas le problème).

    Demande confirmation à Badiste75 et tu verras ; c'est devenu quasi impossible de faire comprendre l'essentiel des prgrammes à une majorité d'élèves là où il est.
  • Gerard0 a écrit:
    le nombre décimal a est divisible par le nombre décimal b s'il existe un nombre décimal c tel que a=bc ou à tout autre ensemble de nombres.

    Quelque chose m'échappe peut-être, mais j'avoue ne pas bien comprendre les messages ci-dessus. Les mots "divisible" et "multiple" sont intrinsèquement liés à l'arithmétique des entiers (et des polynômes entiers). On a certes étendu ces notions à l'arithmétique des idéaux de corps de nombres, non sans mal d'ailleurs, mais dans $\mathbb{R}$, ça n'a aucun sens (sinon, par exemple, $\pi$ est pair, puisque $\pi = 2 \times \frac{\pi}{2}$).
  • Bonjour Noix de Toto.

    Pourquoi cette position dogmatique ? C'est pourtant très utile, en maths, de savoir que tout réel est divisible par tout autre réel non nul. C'est l'ignorance de cette propriété qui bloque certains en calcul vectoriel ou au début de l'algèbre linéaire. Et la divisibilité dans les décimaux, comme dans tout anneau, a des applications utiles.
    La notion de parité, par contre, ne s'étend pas de façon utile, puisque quasi tous les réels sont à la fois pairs (multiples de 2) et impairs (multiples de 2 plus 1) : 17 = 2*8,5 et 17 =2*8 +1.

    La réaction du collègue est saine. C'est l'élève qui a décidé de sortir du cadre implicite ("Mais le chapitre porte sur les nombres entiers exclusivement." SchumiSutil), qu'il reste cohérent avec ce qu'il fait.

    Cordialement.
  • SchumiSutil,

    "auquel cas on s'aperçoit vite que la notion de divisibilité par un entier dans l'ensemble des décimaux n'a guère d'intérêt." ??? Qui a parlé de "divisibilité par un entier" ?
    A moins que pour toi, 2 ne soit pas un décimal ?
  • Oui, gérard0, en effet. Il me semble simplement que 3x + 4 n'est pas un multiple de 2 pour x=0,5 n'est pas un argument faux.

    Quant à sortir du cadre entier, c'est une subtilité au au-delà des considérations des collégiens tu le sais bien. A minima il faudrait le préciser dans la correction.
  • À Gérard : je ne suis pas d'accord pour utiliser le vocable "divisible" autre que dans le sens que j'ai indiqué plus haut. "Proportionnel" (ou autre) si tu veux, mais pas "divisible", "diviseur", "multiple". Sinon, comment donner un sens à la somme $\displaystyle \sum_{d \mid x} 1$ avec $x \in \mathbb{R}$ qui, pourtant, est évidemment bien définie dans le cadre arithmétique ?

    De plus, et à mon avis, la pensée du collègue de SchumiSutil ne va pas aussi loin que ce que tu dis : je considère qu'il y a ici une faute de sa part, d'étourderie peut-être, mais faute quand même et qui, là aussi, pourrait laisser des traces dans le cerveau de l'élève.
  • A mon avis, le collègue aurait dû préciser qu'on travaillait avec des entiers. Enfin, bon...
  • @Bintje on peut très bien respecter les enseignants tout en considérant qu'il n'y a pas grand chose à attendre d'eux, d'une part, et d'autre part quand on voit le vide des programmes du primaire, les aveux des instits qui disent ouvertement par sondage être mal à l'aise avec l'enseignement des maths (1), la conclusion s'impose d'elle même.

    Schumi rapporte de nombreux exemples significatifs et des témoignages édifiants qui participent à l'idée que l'on peut se faire du niveau. Il a par ailleurs montré de bonnes copies qui illustrent ce qui est mesuré : une forte hétérogénéité des niveaux, avec un tendance moyenne à la baisse. Je ne vois pas pourquoi lui en vouloir.

    (1) je n'épilogue pas sur l'enseignement du français qui est devenu quasi inexistant.
    "J'appelle bourgeois quiconque pense bassement." Gustave Flaubert
  • on peut très bien respecter les enseignants tout en considérant qu'il n'y a pas grand chose à attendre d'eux

    Je dois dire que ça me laisse sans voix. Dernier message pour moi sur ce fil. (De toute façon, il n'y avait pas grand chose à attendre de moi.)
  • @Bintje ? je ne vois pas le problème.
    "J'appelle bourgeois quiconque pense bassement." Gustave Flaubert
  • Noix de toto,

    tu parles de mathématiques du supérieur dans un cadre où on a décidé que "divisible" ne concerne que les entiers. Et ce n'est pas à une partie des maths de décider de l'emploi d'un mot dans le reste de la discipline.
    Et ces discussions sur les mots, qui font des fils sans fin, ce n'est pas intéressant. La critique systématique des collègues du niveau inférieur non plus. Le sujet du fil est un peu oublié !

    Cordialement.
  • Ce n'est pas une décision du "supérieur" mais une définition ancienne semble-t-il qui ne concerne que les entiers http://www.bibmath.net/dico/index.php?action=affiche&quoi=./d/diviseur.html
    "J'appelle bourgeois quiconque pense bassement." Gustave Flaubert
  • Pour moi peu importe que le collègue qui dit que 6,6 est un multiple de 2 ait mathématiquement raison ou tort. Si on peut considérer que la terminologie employée dans le supérieur peut lui donner raison, ce genre de remarques n’a rien à faire dans une copie de troisième. Jusqu’à preuve du contraire, un élève est sensé comprendre nos remarques et là, divisibilité dans D alors qu’on insiste depuis le départ que l’on travaille dans Z (ou même dans N au collège il me semble) ça n’a aucun sens.

    Schumi m’a montré d’autres copies et le « barème » version école des fans du collègue est affligeant. Je veux bien faire preuve de bienveillance mais le mensonge éhonté c’est inadmissible : le remède est pire que le mal.
    On en arrive à un stade où en effet, dans une classe de Seconde lambda (la mienne!), 5 savent encadrer correctement un décimal, à une amplitude donnée, ceci après plusieurs rappels. Compétence de cycle 3... Bientôt ce sera une CS pour la classe prépa vu les taux de réussite!
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