Le concept de vecteur en seconde

13

Réponses

  • Bonsoir !

    La séance d'introduction du chapitre aura lieu lundi prochain, exactement lors d'une visite conseil par une tuteur universitaire. Pas un hasard, je l'ai un peu cherché, comme ça j'ai plein de retours de partout.
    Je vous joins les documents qu'elle m'a demandé de lui envoyer, y compris la lourdingue fiche de préparation de séance qui est très verbeuse car j'y ai mis tout ce qui m'est passé par la tête, y compris des projections un peu hasardeuses sur les séances futures (retiré). Je vous rassure: c'est souvent mental, je ne fais pas ça tous les jours. J'ai aussi joint le fichier TeX du doc élève pour d'éventuelles suggestions.
    Je ne me souviens plus de toute la conversation du fil; j'espère ne pas avoir oublié de points importants dans ma construction. Dans le cas contraire, vous avez le temps de me remettre sur le droit chemin si vous êtes altruistes...

    Au plaisir de vous lire !
  • @Yirm : bonsoir. Je viens d'enlever le fichier où figurent trop de renseignements concernant ton identité et le lieu où tu travailles. Si tu le veux vraiment, tu peux l'ajouter de nouveau ; je te le déconseille fortement (pour ton bien).

    Est-il pertinent, voire possible d'introduire l'ensemble $\R^2$, avec ses lois de compositions ? Que disent les textes officiels ?

    Ce n'est pas trop le moment de te planter, tout ça pour une c............ie.

    J'estime trop formel ce que tu proposes à tes élèves.
    Le chat ouvrit les yeux, le soleil y entra. Le chat ferma les yeux, le soleil y resta. Voilà pourquoi le soir, quand le chat se réveille, j'aperçois dans le noir deux morceaux de soleil. (Maurice Carême).
  • [size=medium]
    OUYOUYOUYE TERRAIN GLISSANT !!!!
    [/size]

    J'espère pour lui que @Yirm enseigne à LLG ou à H4 et non pas au Lycée Lara Fabian.....

    @Yirm ignore peut-être que de nombreux élèves de terminable dans un lycée "normal" ont de grosses difficultés à

    exprimer $\dfrac {2}{3} \overrightarrow {AB}- \dfrac {3}{4} \overrightarrow {BC}$ en fonction de $\overrightarrow {AB}$ et de $\overrightarrow {AC} ......$

    Bon courage tout de même....
    Liberté, égalité, choucroute.
  • nombreux élèves de terminable dans un lycée "normal"

    Franchement, est-ce bien utile ? Je rappelle à tout hasard que des lycéens lisent ce forum.

    Je ne sais pas s'ils sont à l'aise avec les vecteurs. Mais je suis sûr qu'ils savent, eux, s'exprimer avec courtoisie et correction. (ET SANS HURLER.)
  • Thierry,

    $\mathbb{R}^2$ n'est pas dans les textes officiels, je devrais peut-être l'enlever. M'enfin, la présence ou non de cette notation ne m'a pas l'air de changer grand chose au reste sur le fond. Je rate sûrement quelque chose.

    Pour le trop formel, maintenant que tu le dis, je crois que je vois... Tu parles de tout ou seulement de la partie 1 ? Comment vois-tu la chose ? Cela ne m'apporte pas grand chose de simplement dire que c'est une connerie. Je veux dire, c'est sûrement une connerie, ce ne serait pas ma première (mais je fais de mon mieux), mais bon.
  • Bintje a écrit:
    Je rappelle à tout hasard que des lycéens lisent ce forum.

    Et alors ????
    Puisqu'il faut faire de l'explication de texte, signalons au lecteur que l'expression "terminable" fait référence aux minables contenus des programmes de maths de cette classe et non aux élèves qui y étudient....et qui ne sont pas responsables du naufrage d'EDNAT....
    Bintje a écrit:
    Mais je suis sûr qu'ils savent, eux, s'exprimer avec courtoisie et correction.

    Je peux être caustique, cinglant, ironique, désespéré....mais jamais insultant ni discourtois dans mes propos....
    Je n'attaque que ceux qui essaient de me mordre les mollets....
    Bintje a écrit:
    ET SANS HURLER.

    Pourquoi ??? Je t'ai réveillé ???
    Bintje a écrit:
    Je ne sais pas s'ils sont à l'aise avec les vecteurs.

    Justement....si tu savais, tu comprendrais peut-être mieux le sens de mes propos....Ce que j'évoque dans mon précédent message n'est que le reflet d'une bien triste réalité.....
    Liberté, égalité, choucroute.
  • Je précise quelque chose que j'ai dit au début du fil : les élèves sont adorables, attentifs et plutôt plus forts que des seconde moyens. Je ne sais pas si ça change quelque chose à la remarque de Thierry.
  • A première vue ça semble « rustiquement académique » (ce n’est pas une critique mais une mise en garde « trop dur »).

    Mais quand on lit le début, c’est accessible (à ceux qui savent lire).

    Si les élèves savent encaisser ça sans chouinchouin « maman bobo il est fou l’prof » alors je pense qu’il faut le faire.

    Je n’ai lu que la première page (donc pas la partie vecteur dont je reconnais que c’est pourtant le sujet du fil 8-)).
  • Dom, merci pour ce point de vue contradictoire. J'avais sincèrement peur d'être un académique débile.

    Je confirme que les élèves ne diront pas ça. Je les ai habitués au fait que je passe pas beaucoup de temps sur la forme de mes supports (j'ai parfois commis la lourde erreur de ne pas réellement compter sur des supports (:P)).
  • Allez je ne pouvais pas partir comme ça.
    J’ai lu la page 2.
    C’est hard d’avance (la définition justement).
    Et c’est normal, ce fil explique pourquoi.

    Tu sais que tu devras leur dire « hé ho, regardez, ce n’est que ça » avec un tableau et des grands gestes.
    Pas de panique. C’est la vie et ce n’est pas trop grave.
    Il est clair que personne ne saura donner la définition d’un vecteur. Mais on ne leur demande pas de la savoir.

    Une idée en passant : si tu as l’occasion et surtout un vidéo projecteur, pose des points au hasard avec GeoGebra et demande d’écrire les coordonnées d’un vecteur puis appuie sur F9 et recommence. Une sorte d’activité mentale.
    Idem avec « quel est l’image de ... ». Tu fais un beau quadrillage.
    C’est pour ancrer la méthode à maîtriser.
  • Dom,
    Merci pour l'idée qui colle avec le déroulement : geogebra était prévu pour effectuer la correction de la partie 2. Donc facile en plus.
  • @Yirm : je me suis absenté. Voici quelques types de tâches que je recommande :
    • Reconnaître un vecteur à partir d'une translation du plan.
    • Caractériser des vecteurs égaux.
    • Relier vecteurs et parallélogramme : je ne le garderais pas ainsi ; c'est juste une idée en passant
    • Reconnaître les effets de deux translations successives en changeant ou pas leur ordre : ces types de tâches permettent d'introduire la somme de deux vecteurs.
    • Comparer les vecteurs $\overrightarrow{AB}$ et $\overrightarrow{BA}$.
    Si tu persistes comme tu l'as choisi, je pense que ça ne passera pas. Tu vas te faire démolir.
    Le chat ouvrit les yeux, le soleil y entra. Le chat ferma les yeux, le soleil y resta. Voilà pourquoi le soir, quand le chat se réveille, j'aperçois dans le noir deux morceaux de soleil. (Maurice Carême).
  • Thierry,
    À part les vecteurs opposés que j'ai oubliés dans partie graphique (merci de la piqûre) de mon activité, les autres types sont présents sous forme embryonnaire dans l'activité, et dans mes séances suivantes qui se construisent petit à petit dans mon esprit.
    Dans l'affaire, je ne vois toujours pas ce que tu trouves d'inapproprié dans mon torchon (à part R2, mais bon).

    Par ailleurs, qu'est ce que "comme j'ai choisi"?
    Et "démolir"? Sérieusement ?
    Ta rudesse me paraît bien peu pédagogique à mon égard, si je puis me permettre la mise en abyme. Tu parlais comme ça à tes élèves ? Question sincère.

    Je vais me coucher, à demain.
  • @Yirm : je me trompe peut-être, mais tu immerges tes élèves trop rapidement avec les coordonnées à la fois d'un point et d'un vecteur. Pour une première approche, cela semble préjudiciable et paradoxalement astucieux.

    Je suis profondément désolé ; je ne cherchais pas à te blesser. J'essaie de trouver un bon compromis. C'est une leçon relativement difficile.
    Le chat ouvrit les yeux, le soleil y entra. Le chat ferma les yeux, le soleil y resta. Voilà pourquoi le soir, quand le chat se réveille, j'aperçois dans le noir deux morceaux de soleil. (Maurice Carême).
  • Si les élèves bossent pendant ta séance (jargon « s’ils produisent »), ce sera déjà pas mal engagé dans le bon sens.

    Thierry t’avertit sur l’approche pédagogique ou didactique.

    Le truc GeoGebra s’il est bien ficelé et si les élèves s’y engagent (c’est souvent le cas) ça peut faire « moderne » tout en étant efficace.
  • Yirm a écrit:
    Ta rudesse me paraît bien peu pédagogique à mon égard, si je puis me permettre la mise en abyme. Tu parlais comme ça à tes élèves ? Question sincère.

    Il me semble que @Thierry Poma t'a donné de salutaires conseils, empreints de bon sens. Ses suggestions te permettront d'éviter certaines déconvenues. Un minimum de reconnaissance s'imposerait....
    Liberté, égalité, choucroute.
  • @Dom : c'est exactement cela. Son tuteur universitaire risque de ne pas apprécier sa démarche. C'est difficile.
    Le chat ouvrit les yeux, le soleil y entra. Le chat ferma les yeux, le soleil y resta. Voilà pourquoi le soir, quand le chat se réveille, j'aperçois dans le noir deux morceaux de soleil. (Maurice Carême).
  • @RM : ce n'est pas important. Je peux comprendre Yirm qui doit être épuisé, avec une journée chargée demain à l'INSPE. J'ai du mal avec le langage écrit ; mes émotions réelles ne passent pas. Si l'on était côte à côte, je pense qu'il aurait vite compris mes véritables intentions.
    Le chat ouvrit les yeux, le soleil y entra. Le chat ferma les yeux, le soleil y resta. Voilà pourquoi le soir, quand le chat se réveille, j'aperçois dans le noir deux morceaux de soleil. (Maurice Carême).
  • Le message original de ce fil dit que le stagiaire a le droit d’essayer des choses « sans dogme ».
    C’est agréable et ma foi assez rare.

    Ai-je loupé un message qui dit que ça se gâte ?
  • Yirm, j'ai peur que tes élèves aient un peu de mal avec le côté abstrait de ta définition d'un vecteur algébrique comme une fonction.

  • @Thierry Poma,

    Tu as écrit ce qu'il fallait en utilisant des mots justes. On saisit immédiatement tes intentions.
    Il est également bon de temps en temps que la vérité ne soit pas fardée....
    Si @Yirm tient compte de tes suggestions, il te devra beaucoup...

    D'autre part, je trouve imprudent de mélanger vecteurs avec coordonnées et sans coordonnées. Il me semble préférable de faire deux chapitres bien séparés.

    1)Un premier chapitre sur les vecteurs sans coordonnées en insistant particulièrement sur la relation de Chasles.
    Un élève de seconde moyen devrait être capable dans ce chapitre d'exprimer sans difficultés $\dfrac {2}{3} \overrightarrow {AB}- \dfrac {3}{4} \overrightarrow {BC}$ en fonction de $\overrightarrow {AB}$ et $\overrightarrow {AC}.$ Dans la vraie vie, ce modeste objectif est souvent loin d'être atteint....

    2)Un autre chapitre sur les vecteurs avec coordonnées car les méthodes mises en oeuvre ne sont pas les mêmes.
    En pratique, dans un repère, la relation de Chasles est évacuée et cela devrait simplifier les calculs.....mais malgré
    cela, la géométrie analytique est aujourd'hui un Himalaya infranchissable pour de nombreux élèves.
    Liberté, égalité, choucroute.
  • Thierry, je ne suis pas blessé, c'est juste qu'avant le dernier message (coordonnées trop précoces), je n'avais pas vu de conseil. Du coup j'étais confus et sceptique. Seulement un vague commentaire, un avertissement et des types de tâches que je n'avais pas l'impression de découvrir.
    Maintenant j'ai compris et je vais réfléchir à quasi virer cette première partie et à récrire la deuxième. Mais il me semble que le programme demande vraiment qu'ils maîtrisent les coordonnées. Ça m'avait semblé malin, au contraire, de premièrement insister dessus dans une logique constructive. Je trouvais cela plus concret que le "direction sens norme" au moment de tracer des trucs. Mais je suis bizarrement foutu.

    Ramon, les "salutaires conseils" ne sont arrivés qu'après le message que je visais. Tu es gonflé. Par contre, l'idée de faire deux chapitres distincts est intéressante, mais j'ai peur qu'ils ne séparent complètement les deux démarches et ne se rendent pas compte que ça parle des mêmes objets. De plus, la progression commune ne préconise pas cela et je préfère m'y tenir pour le moment. Je trouve ça dur de choisir l'ordre et un cahier des charges strict m'aide bien.

    À part ça, je ne comprends pas a priori l'opposition entre une démarche didactiquement fiable et le fait de commencer par des coordonnées. Vous ne m'avez pas expliqué ce point. Est ce simplement qu'il faut qu'ils "voient" immédiatement ce qui se passe ?
    Bon bah je vais virer la première partie et transférer son contenu dans la deuxième avec des figures partout. Ou alors le problème n'est pas là ?
  • Re,
    Après lecture du fichier joint et notamment sa conclusion, j'ai un gros doute. Qui rejoint ce que vous dites.
    Je vais peut-être devoir gentiment ranger mon activité dans un tiroir et la remplacer par des flèches et des figures et des manipulations dessus. Et de finir cette première séance par les premières définitions de cours.

    Même si ça me saoule, j'ai ma soirée. Pas de panique.

    C'est dur de sortir de ses conceptions personnelles parfois. J'ai sincèrement cru que les coordonnées constituaient le point le moins délicat.
  • Justement....si tu savais, tu comprendrais peut-être mieux le sens de mes propos....Ce que j'évoque dans mon précédent message n'est que le reflet d'une bien triste réalité.....

    Pourquoi connaîtrais-tu mieux la réalité que moi ? D'après tes messages sur ce forum, je sais juste quel âge tu as environ et que tu as eu l'agrégation. Je ne sais pas si tu enseignes, voire même si tu as déjà enseigné. Donc a priori, je pense mieux connaître que toi la réalité de l'enseignement en France.

    Tout comme tu ne connais probablement rien (mis à part un joli poly de Porrentruy) de la réalité de l'enseignement en Suisse.

    Je remercie d'ailleurs Yirm pour le premier message de ce fil qui montre bien que la réalité du terrain n'a rien à voir avec l'image renvoyée ici. Yirm, je suis sûr que ta séance de lundi se déroulera très bien.
  • RM : les élèves découvrent les vecteurs en seconde. Pourquoi un élève en fin de seconde ne serait pas capable de décomposer un vecteur ? C'est une question-piège...
    Je remarque qu'on est quand même passé de la terminale à la seconde en quelques posts...
  • Bintje, je te remercie, mais j'ai du mal à croire que tu trouves mon document parfait.
    Rejoins tu les critiques des autres, en as tu d'autres ?
    Si je mets à nue mes papiers ici, c'est justement pour que ça se passe bien lundi. Je n'ai pas fait de fil sur les autres chapitres: celui là m'angoisse bien plus que les autres. Surtout sur le plan de l'organisation.

    Du coup, je vais être chiant, mais ton encouragement positif ne m'aide pas plus que les deux interjections négatives de Thierry :-D

    J'espère que je ne vais pas énerver tout le monde avec mes demandes et mes ressentis, bigre de damned.
  • @Yirm : bonjour. J'espère que tu vas bien. Je n'ai pas trop le temps, car j'ai une réunion à 13h.

    Immerger tes élèves tout de go dans $\R^2$, c'est-à-dire au moyen d'une géométrie repérée pose un sérieux problème : tes élèves vont côtoyer à la fois des points et des vecteurs, chacun étant pourvu de coordonnées. Le problème est que $\R^2$ se trouve pourvu, à l'insu de tes élèves, de deux espèces de structures, la première étant affine et l'autre étant vectorielle. Dans ce cas précis, la structure affine est canoniquement associée à la structure vectorielle. Je pense très honnêtement que cela risque d'induire tes élèves en erreur, pas de façon intentionnelle.

    Il vaut mieux procéder par étape, quitte à repousser à plus tard l'histoire des coordonnées. Tu pourras prévoir une bonne activité pour introduire ces notions. Pour l'heure, il me semble urgent de s'attarder sur la relation de Chasles pour les vecteurs ; tu vas constater que c'est loin d'être simple pour les élèves. Chaque chose en son temps. De plus, tu pourras mieux défendre ce choix didactique, que le premier qui me semble risqué.
    Le chat ouvrit les yeux, le soleil y entra. Le chat ferma les yeux, le soleil y resta. Voilà pourquoi le soir, quand le chat se réveille, j'aperçois dans le noir deux morceaux de soleil. (Maurice Carême).
  • Aaaah c'est donc ça. Une confusion point vecteur. Je n'y avais pas pensé.
    J'y réfléchis et je refais une feuille ce soir.
    Il semblerait qu'il faille tout repenser si je te suis. Pas grave.
    J'espère un retour de mon tuteur aussi, il ne répond pas beaucoup en ce moment (ça tombe mal).
  • Maj importante : mon tuteur est d'accord avec Thierry, quasi mot pour mot.

    Cela fait beaucoup. Je vais tout reprendre, en mettant l'accent sur une approche purement graphique de chaque item (égalité, opposé, addition).
    Je fais ça pour ce soir en tentant de ne pas trop veiller.
  • Kioups a écrit:
    Je remarque qu'on est quand même passé de la terminale à la seconde en quelques posts.

    L'incapacité à effectuer des calculs élémentaires en seconde, persiste en terminale.....
    Liberté, égalité, choucroute.
  • Bintje a écrit:
    Tout comme tu ne connais probablement rien (mis à part un joli poly de Porrentruy) de la réalité de l'enseignement en Suisse.

    Ce remarquable cours a le mérite d'exister et son niveau est nettement au dessus de ce qui se fait en France....
    J'aimerais que tu nous expliques en quoi le Lycée Cantonal de Porrentruy serait très différent d'autres établissements scolaires helvètes...

    Si le niveau scolaire en Suisse est aussi catastrophique que tu l'affirmes, apporte-nous donc des preuves tangibles...

    Sur nos monts, quand le soleil
    Annonce un brillant réveil,
    Et prédit d'un plus beau jour le retour....
    Liberté, égalité, choucroute.
  • RM : mais non, faut pas être si pessimiste, ça se travaille, faut faire des gammes.
  • Si le niveau scolaire en Suisse est aussi catastrophique que tu l'affirmes, apporte-nous donc des preuves tangibles...

    C'est à toi de prouver ce que tu dis. Pour l'instant, tu ne donnes que l'exemple d'un poly.

    Je ne dis pas que la situation est catastrophique en Suisse. Juste qu'elle est, sur bien des points, très comparable à celle en France et que le niveau doit être plus ou moins le même.

    Même si tu en es friand, je ne vais pas m'abaisser à publier des extraits de copies ou rapporter des propos de collègues.

    PS. J'enseigne en Suisse. Je connais de nombreux enseignants en Suisse (gymnases, HES, universités, EPFL, HEP) dans des cantons francophones et germanophones. J'ai le retour d'étudiants français qui ont fait le lycée en France et sont maintenant à l'EPFL. Je corrige des copies et fais passer des oraux lors des examens de fin de maturité (maths et option spécifique "Physique et application des maths"). Et toi ?
  • @Yirm : je suis de nouveau disponible. Jje suis heureux de voir que je peux postuler dans les INSPE. Mis à part cette petite plaisanterie, la notion de translation, telle qu'elle a été acquise en troisième, voire en quatrième, doit être le support de ta séquence, tout au moins au début : c'est un incontournable. En plus, cela permettra à ton tuteur de se rendre compte de ton souci de bien faire au moyen d'un test diagnostique (par exemple, une petite planche d'un ou deux exos sur ce qui est supposé acquis). Ainsi dois-tu t'assurer que tel est le cas. Ensuite, l'objectif est de faire comprendre à chaque élève le futur passage (il s'agit ici de consolider ce qui a été vu en introduisant un nouvel objet, appelé vecteur ou segment orienté (à vérifier !))
    • de ce qu'il est supposé connaître (par exemple, le point $M'$ est l'image du point $M$ dans la translation qui transforme le point $A$ en le point $B$ du plan) ,
    • en ce qu'il doit connaître, à savoir que le point $M'$ est l'image du point $M$ dans la translation de vecteur $\overrightarrow{AB}$, où les points $A$ et $B$ sont fixés une fois pour toutes. Les point $A$, $B$, $M$ et $M'$ sont tous des objets du plan. En revanche, le vecteur $\overrightarrow{AB}$, matérialisé sur une figure bien construite par une flèche, qui n'est pas une objet du plan, est présent pour matérialiser en surface la direction dans laquelle la translation s'effectue, le sens dans lequel elle s'effectue et la longueur requise pour construire l'image $M'$ du point $M$. Tu t'exprimes comme tu le souhaites.
    L'égalité de deux vecteurs peut s'exprimer à l'aide des trois attributs d'un vecteur, à savoir sa direction, son sens et sa longueur. Il suffit que l'un (au moins) de ces attributs ne soit pas respecté (image de la balance !), pour ne plus avoir égalité entre vecteurs.

    C'est une leçon difficile.
    Le chat ouvrit les yeux, le soleil y entra. Le chat ferma les yeux, le soleil y resta. Voilà pourquoi le soir, quand le chat se réveille, j'aperçois dans le noir deux morceaux de soleil. (Maurice Carême).
  • Question d'une personne qui n'a rien à voir avec le monde enseignant : quand j'étais au lycée, j'ai toujours pensé que les coordonnées éclairaient tout (que ce soit le chapitre sur les vecteurs ou plus tard le produit scalaire), et me demandais pourquoi elles venaient à la fin alors qu'une progression partant des coordonnées pour aboutir aux autres caractérisations me semblait plus logique à cause de sa progression en difficulté (par exemple j'ai vraiment peiné à comprendre le produit scalaire à base de projeté orthogonal et ai passé quasi tout le chapitre à suivre à vide alors que les coordonnées rendaient tout clair). Il y a une raison réfléchie à cet ordre ?
  • Bintje a écrit:
    Je ne dis pas que la situation est catastrophique en Suisse. Juste qu'elle est, sur bien des points, très comparable à celle en France et que le niveau doit être plus ou moins le même.

    Des preuves, des preuves......
    Bintje a écrit:
    Pour l'instant, tu ne donnes que l'exemple d'un poly.

    Ce cours est de très haut niveau. J'imagine qu'il en est de même ailleurs en Suisse. Je ne vois pas en quoi la ville de Porrentruy jouirait d'un microclimat propice à l'enseignement de maths de haut niveau......
    Le contenu de ce cours n'a rien à voir avec les programmes français.....
    Bintje a écrit:
    J'enseigne en Suisse. Je connais de nombreux enseignants en Suisse (gymnases, HES, universités, EPFL, HEP) dans des cantons francophones et germanophones. J'ai le retour d'étudiants français qui ont fait le lycée en France et sont maintenant à l'EPFL. Je corrige des copies et fais passer des oraux lors des examens de fin de maturité

    Dans ce cas, pourquoi ne pas étayer tes propos avec des preuves irréfutables ????
    Contairement à ce que tu affirmes de manière péremptoire, je n'ai aucune prétention à détenir "la vérité"......

    J'ai présenté un document concret attestant du niveau des cours à Porrentruy, j'ai aussi à maintes reprises posté des sujets de maturité à côté desquels le bac français faisait bien pâle figure....Toujours l'éternel retour du concret....

    Toi, tu ne donnes aucun argument sérieux....et pourtant je suis largement disposé à les entendre. Cela pourrait d'ailleurs intéresser de nombreuses personnes sur ce forum....
    Mais sans documents sérieux et objectifs, ton témoignage n'a que peu de valeur....
    Liberté, égalité, choucroute.
  • Ramon et Bintje, vous êtes totalement hors sujet. Allez régler vous faire voir en Suisse, ou en messages privés a minima.

    Thierry,
    Je me pose peu ou prou la même question que RLC. Que penses tu de ce sentiment que nous partageons que les coordonnées rendent les choses faciles ? Est ce une déformation de matheux ? Un truc de gens qui n'aiment que le formalisme ? Je me demande ce genre de choses sur mes différences avec les autres depuis tout petit, en tant qu'élève. Caracolant en tête dans toutes les classes du secondaire, il m'est arrivé de trouver difficile des choses que les autres réussissaient bien. Mais bon je m'égare sur la question de base.

    Je ne suis vraiment pas persuadé qu'ils aient retenu quoi que ce soit des translations. De nombreuses leçons de fin de collège ont été effacées par le confinement chez une bonne quinzaine d'élèves. Je leur demanderai, mais bon. En plus, j'ai vraiment l'impression qu'ils gagneraient à en faire un synonyme de "vecteur". Pourquoi séparer des notions dont l'étude est parfaitement équivalente à leur niveau ?
  • Ce que je peux dire, même si je sais que ce n'est absolument pas comparable avec la situation d'un prof en salle de classe, c'est que les quelques fois où en cours particuliers j'ai pu avancer sur le programme par rapport au prof et faire les vecteurs, j'arrivais assez facilement à expédier le chapitre en deux heures en mettant les coordonnées dès le début et en faisant tout le cours en voyant chaque notion (colinearite, norme, etc) parallèlement du point de vue géométrique et algébrique, avec Chasles un peu à part mais bizarrement à la fin. Eh bien peu importe le niveau des élèves les résultats étaient bons (de 16 à 20 sur le contrôle).
    Mais je ne voudrais pas être présomptueux et l'approche "en tête à tête" doit avoir son rôle à jouer.

    Un avantage des coordonnées pour moi est de faire comprendre que le vecteur ne dépend pas vraiment du point d'application assez rapidement. La translation je sais que j'ai des élèves de troisième qui doivent voir ça mais ils n'y captent rien et je les comprends.

    Mon approche est plutôt l'idée de force en physique pour donner une idée du vecteur comme "tendance" mais pour le coup c'est vraiment parce que je suis en cours particulier que je peux me permettre de faire comprendre ce point de vue très personnel.
  • @Yirm : je ne sais pas ce que t'a dit ton tuteur. Mais il me paraît évident, comme il doit te paraître évident que points et vecteurs n'appartiennent pas au même monde (pour vulgariser un peu). Je vois mal comment donner du sens à tout ça. Étant donnés des points $A(x_A\,;\,y_A)$ et $B(x_B\,;\,y_B)$ du plan rapporté à un repère $(O,\,I,\,J)$, il existe un unique point $M$ tel que $\overrightarrow{OM}=\overrightarrow{AB}$. Quelles sont les coordonnées du point $M$ ? Quelles sont alors celles du vecteur $\overrightarrow{AB}$ ?
    Le chat ouvrit les yeux, le soleil y entra. Le chat ferma les yeux, le soleil y resta. Voilà pourquoi le soir, quand le chat se réveille, j'aperçois dans le noir deux morceaux de soleil. (Maurice Carême).
  • @Yirm : plus important encore. Du point de vue didactico-mathématique, si tu utilises dès le début les coordonnées, les élèves ne parviendront manifestement pas à résoudre des exercices et problèmes qui ne se rattachent en aucun cas aux coordonnées de points et de vecteurs. Ce serait induire l'illusion que c'est toujours le cas, ce qui est faux en général.
    Le chat ouvrit les yeux, le soleil y entra. Le chat ferma les yeux, le soleil y resta. Voilà pourquoi le soir, quand le chat se réveille, j'aperçois dans le noir deux morceaux de soleil. (Maurice Carême).
  • Bonjour
    j'ai ouvert le 1er doc mis au dessus, valait mieux être assis ...
    je suis du même avis, il faut revenir sur terre ;-)
    ensuite :
    on n'introduit pas les coordonnées dans un premier temps, là je crois qu'il ne faut plus trop te poser de questions à ce sujet, mais rebâtir complètement ta séquence d'ici lundi pour qu'elle déroule bien

    il ne faudra pas perdre certains élèves avec les tournures de phrases...
    pour certains : "...est l'image de ...par ...telle transformation" peut mériter une explication de texte...et pour bien, il vaudrait mieux que ce soir eux qui finissent par proposer la phrase par approches successives une fois les constructions réalisées...la phrase doit se "balader" dans la classe jusqu'au moment où on a une formulation exacte et précise, tout ça orchestré par toi
  • Question sincère : si on introduisait une notation temporaire type une flèche au-dessus des coordonnées pour éviter la confusion points/vecteurs cela ne réglerait-il pas le problème ?

    Étant donné qu'on ne fait que de la géométrie algébrisée j'ai toujours peu de succès en partant de la translation ou du "norme direction sens".
  • mav1, au contraire, cette décision remplace une question par plein de questions, auxquelles il faut que je réponde maintenant (genre vraiment maintenant, ce soir quoi)

    Justement, si je m'introspecte, mon entêtement préalable sur les coordonnées venait du fait qu'elles expédient certaines questions sur la représentation. Mais c'est sûrement parce que je n'ai pas à comprendre la nature des objets, qui m'est intime désormais.

    RLC: les notations non standard, c'est pire que le hors programme pour l'institution. Et pour les élèves qui ne trouveront pas ça dans un livre.
    Je crois que le problème de ta notation, c'est que c'est vraiment un truc de matheux. Le fait que ça me plaise m'invite à dire que c'est une mauvaise idée (je commence à choper le truc huhu).
  • Voici une nouvelle version, "sensiblement" différente de la précédente.

    Le déroulé de la séance (timing indicatif, je suis prêt à sacrifier s'il le faut la partie "cours") pour une séance de 13h08 à 14h03 (c'est des rigolos dans mon lycée):
    - 13h13: Question flash : quelle est la définition du parallélogramme ? Quelles sont ses propriétés ? J'attends des réponses plus ou moins précises portant sur les milieux, les longueurs et le parallélisme. Le tout accompagné d'un dessin à main levée sans codage de figure.
    - 13h20: Annonce du nouveau chapitre et introduction rapide : "objet pour modéliser les déplacements rectilignes uniformes", analogie avec un télésiège avec une image sur le net. Signaler que c'est mieux d'avoir objet "mobile" plutôt que de se contenter de segments "immobiles" dans ce genre de cas.
    -13h22 : Mise au travail immédiate sur la première partie: expliciter qu'il s'agira de lire et comprendre des définitions, puis de les appliquer, et ce sur toute la feuille.
    - De proche en proche et selon l'avancement : correction principalement par des interventions individuelles qui permettront d'accompagner ceux qui ont le temps d'aborder la fin.
    - À 13h40, quoi qu'il arrive, je donne une correction magistro-dialoguée des questions en fonction de l'avancement. Cette dernière sera très rapide car elle se fera sur geogebra avec des objets cachés déjà placés.
    - À 13h50, définition magistrale d'un vecteur : transformation du plan qui forme des bipoints antécédent-image équipollents. Bien entendu, aucun de ces mots ne sera donné mais l'information sera la même. Un dessin l'accompagnera.
  • Oui j'imagine bien que la notation n'est pas une bonne idée. Mais je n'ai jamais vu personne mélanger points et vecteurs quand il s'agit de coordonnées (simplement parce que les coordonnées de vecteur demandent d'invoquer une formule et donc sont associées au "non immédiat", si je me fais bien comprendre).
    Mais je dois me tromper, encore une fois je n'enseigne pas en classe mais je n'ai pas compris ces chapitres avant les coordonnées et vu l'essoufflement de la géométrie je ne vois pas comment les translations peuvent être parlantes.

    Et mes élèves n'avaient aucun problème à faire les exercices dans lesquels il n'y avait pas de coordonnées (genre mettre des vecteurs tête à queue pour sommer ou décomposer en Chasles).
    Mon militantisme sur les coordonnées en premier s'applique plutôt mieux sur le produit scalaire que sur les vecteurs cependant. Je trouve ce chapitre simplement imbuvable avant le point de vue algébrique.
  • Mon approche et mon expérience sur les vecteurs en seconde (mais je suis comme R. L.C., cours particulier pas vraiment comparable avec un cours en classe et avec le programme officiel donc il ne s’agit pas de conseils mais seulement d’un témoignage):
    1) Je balance comme un sagoin:-D directement des exemples de sommes de vecteurs en parlant ( rapidement) de vecteurs forces liés à la physique. Normalement ils ne connaissent pas les vecteurs forces mais ce n’est pas bien grave, le but est simplement petit à petit par des exemples de leur faire sentir cette notion et en général cela les interesse beaucoup plus que l’introduction ’’officielle’’ par les translations (dont très peu se souviennent d’ailleurs...). Très vite ils comprennent par exemple que $\vec{AB}$+$\vec{AC}$=$\vec{O}$ si A est le milieu de [BC] et comprenne la règle du parallélogramme pour la somme de vecteurs. Je passe assez rapidement sur les translations qui embrouille souvent certains élèves (surtout avec les mots ’’images’’ etc) mais cela est variable car souvent le premier contrôle sur les vecteurs est sur ce thème.
    Dès le départ j’utilise les k$\vec{AB}$, la notion de colinearité, le "deux vecteurs sont égaux si ils ont la même direction, même sens et même norme’’ , ’’règle du parallélogramme’’ et la relation de Chasles. Bien entendu je leur explique la ’’nuance’’ entre le vecteur force en physique et le vecteur par rapport à l’importance ou non du point d’application.
    2) J’utilise ce genre de figure (fin du message) pour faire l’exercice classique (en utilisant uniquement les points de la figure):
    $\vec{CB}$+$\vec{OD}$=$\vec{..}$
    $\vec{OC}$+$\vec{OB}$=$\vec{..}$
    $\vec{OC}$+$\vec{DA}$=$\vec{..}$ etc
    C’est un exercice important à mon avis et si il n’est pas maîtrisé il est inutile d’aller plus loin.
    3)Ensuite je fais le rappel sur les coordonnées de points dans un repère (O;$\vec{i}$;$\vec{j}$) (coordonnées du milieu d’un segment etc) et j’introduis la formule des coordonnées d’un vecteur. Je leur fais ’’calculer’’ (plutôt ’’voir’’) les coordonnées de points et de vecteurs en changeant l’origine du repère du style (C;$\vec{i}$;$\vec{j}$) au lieu de (O;$\vec{i}$;$\vec{j}$) pour bien leur faire comprendre que pour les vecteurs l’origine du repère n’a pas d’impact, seuls ’’comptent’’ les vecteurs $\vec{i}$ et $\vec{j}$ et je précise alors le concept de base vectorielle. Je fais ensuite le même exercice à partir d’un rectangle ABCD puis d’un parallélogramme en alternant les repères cartésiens du style (A,$\vec{AB}$,$\vec{AD}$) si je parle de coordonnées de points ou des bases style ($\vec{AB}$,$\vec{AD}$) si je parle seulement de coordonnées de vecteurs. J’insiste sur l’exercice ’’déterminer les coordonnées de ce vecteur dans telle ou telle base’’.
    Il est très important de mon point de vue que l’élève comprenne l’équivalence entre un $\vec{AM}$=x$\vec{AB}$+y$\vec{AC}$ et ’’le point M a pour coordonnées (x;y) dans le repère (A;$\vec{AB}$;$\vec{AC}$)’’ et le ’’$\vec{DE}$=x$\vec{AB}$+y$\vec{AC}$’’ et ’’le vecteur $\vec{DE}$ a pour coordonnées (x;y) dans la base($\vec{AB}$;$\vec{AC}$)’’ (et là je suis conscient que je m’éloigne un peu des attentes du programme...)

    Ce chapitre des vecteurs est en général difficile pour les élèves. Les méthodes avec ou sans coordonnées sont bien différentes (attention, quand je dis ’’avec coordonnées’’ ici c’est uniquement avec des repères cartésiens et donc en partant de coordonnées de points ). La méthode avec les coordonnées du style ’’déterminer les coordonnées du point ... tel que l’égalité vectorielle...est vérifiée et ensuite montrer que deux vecteurs sont colineaires posent beaucoup moins de difficultés en général. Il y a juste un exercice type à connaître et ensuite c’est calculs et encore calculs... C’est une autoroute mais l’inconvénient c’est que à la moindre erreur de calcul c’est la sortie de piste souvent fatale...(il y a toujours moyen de savoir si on a fait une erreur en général mais il faut parfois reprendre les calculs dès le début dans les exercices sans filet d’où grosse perte de temps).
    Pour les exercices de vecteurs ’’sans coordonnées’’ il n’y a pas ou peu de calculs mais c’est beaucoup plus délicat pour les élèves.
    L’exercice type ’’montrer que les deux vecteurs sont colineaires’’ où il faut ’’décomposer’’ avec la relation de Chasles, se servir éventuellement des égalités vectorielles de l’énoncé et/ou des résultats déjà trouvés puis ’’recomposer intelligemment’’ pour enfin trouver le résultat est assez casse gueule en général (j’observe d’ailleurs qu’il y en a de moins en moins ou alors c’est vraiment très basique). C’est typiquement le genre de partie où l’élève comprend les corrections mais est souvent incapable de trouver le chemin tout seul (c’était un peu la même chose avec les complexes en terminale). Le’’comment faire pour trouver tout seul?’’ est essentiel ici. Il est vraiment important d’expliquer à mon sens le cheminement de nos pensées à chaque étape, pour quelles raisons on a décomposé ici et pas là et pour quelles raisons on a choisi de passer par cette relation de Chasles et pas par une autre etc. C’est le gros problème (mais c’est aussi l’intérêt!): à chaque étape il faut réfléchir et ne pas faire au hasard car sinon le risque de tourner en rond est grand...C’est là aussi qu’intervient l’importance de la base vectorielle et que parfois il vaut mieux faire moins prise de tête (ce qui revient finalement un peu à une méthode avec coordonnées en réalité) et décomposer la partie de gauche et de droite dans une même base et ensuite de voir la proportionnalité. La plupart du temps dans les exercices de manuels de seconde la base est donnée par une question du style ’’déterminer blablabla et blablabla en fonctions des vecteurs $\vec{AB}$ et $\vec{AC}$, conclure’’ mais je trouve dommage que les élèves ne soient pas autonomes dans ce domaine.115964
  • Une remarque hors sujet m’enfin :
    A+$\vec{u \ }$ est un point.
    En coordonnées ça donne $(x_A;y_A)+(x_{\vec{u \ }};y_{\vec{u \ }})$.
    N’a-t-on pas une forme de dualité quand on remplace $A$ par le vecteur $\vec{OA \ }$ (le vecteur qui a les mêmes coordonnées que $A$) et $\vec{u \ }$ par le point $M$ tel que $\vec{u \ }=\vec{OM \ }$ ?
    Mais à quoi ça sert ? Qu’est-ce que ça dit ?

    Tant qu’on confond, faisons-le sciemment ;-)
  • @Yirm : je préfère largement ceci. J'examinerai en profondeur ton travail demain. Pour l'heure, concernant la première question, l'on devrait lire "En se servant du quadrillage (...)", au lieu de "En se servant des quadrillages (...)". Quels sont tes attendus pour la question 5 ?

    Bonne nuit.
    Le chat ouvrit les yeux, le soleil y entra. Le chat ferma les yeux, le soleil y resta. Voilà pourquoi le soir, quand le chat se réveille, j'aperçois dans le noir deux morceaux de soleil. (Maurice Carême).
  • Quel est le problème du quadrillage au singulier ?

    EDIT Ah j'ai écrit au pluriel. My bad, je ne sais pas ce qui m'a pris. Peut-être une hésitation avec les carreaux. Ce sera corrigé.

    Pour la question 5, je n'attends rien de précis. Je profite du fait que c'est une introduction. J'aimerais que transparaisse l'égalité de vecteurs dans leur réponse, avec leurs propres mots bien entendu.
    L'institutionnalisation du vecteur est prévue pour les dix dernières minutes. L'addition par contre sera institutionnalisée trois jours plus tard, en espérant que ça fera tilt chez les attentifs de cette séance.
  • Il y a un programme qui t'oblige quand tu es stagiaire, donc surtout le suivre !! Translation, pgr vecteurs etc.
    Mais l'idée de partir de $\mathbb R^2$ me paraît très bien. Et là tu dis ''selon le contexte j'appellerai ''vecteur'' ou ''point'' un élément de $\mathbb R^2$ ".
    Par exemple l'image de $A$ par la translation de vecteur $\vec u$ est $A+\vec u$ etc.
    Je vois pas où est le problème.
    J'essaierai peut-être ça l'année prochaîne ...
Connectez-vous ou Inscrivez-vous pour répondre.