Périmètre

2»

Réponses

  • @Dom : celle qui se trouve ici.
    Le chat ouvrit les yeux, le soleil y entra. Le chat ferma les yeux, le soleil y resta. Voilà pourquoi le soir, quand le chat se réveille, j'aperçois dans le noir deux morceaux de soleil. (Maurice Carême).
  • Ok. J’y vois un problème à cause du terme « contour ».
    Ainsi, je ne poserais pas « définition » et resterais avec « intuitivement » qui permet tout ou presque.
  • @Dom : en Collèges, les vrais définitions, théorèmes, lemmes et corollaires n'existent plus. Les définitions ne sont que des pseudo-définitions, où l'on s'abstient d'utiliser les quantificateurs, par exemple. Les théorèmes se nomment "propriétés", ce qui est un non-sens métamathématique.
    Le chat ouvrit les yeux, le soleil y entra. Le chat ferma les yeux, le soleil y resta. Voilà pourquoi le soir, quand le chat se réveille, j'aperçois dans le noir deux morceaux de soleil. (Maurice Carême).
  • Justement je pense que l’on peut donner des définitions claires et justes de certains objets. Évidemment plusieurs autres objets ne sont pas définis car c’est impossible ou inutile.

    Ex : Définition : quel que soit le quadrilatère, dire que c’est un rectangle signifie qu’il possède quatre angles droits.

    Et il suffit d’écrire théorème à la place de propriété.
    Et enfin, d’écrire des énoncés quantifiés.

    Ex : Théorème : quels que soient les nombres a et b, a+b=b+a.

    Tout cela est possible. Et ça n’ajoute pas un amas de textes à rallonge.


    Je n’ai pas encore ouï dire qu’un seul IPR aurait dézingué pour ça.
  • @Thierry

    C'est ce qui me pose problème.

    Ayant étudié longuement les maths du supérieur, je ne suis pas habitué à la non rigueur des définitions du collège.

    J'ai fait corriger l'erreur à mes 6ème ce matin.
  • OShine,

    Je ne crois pas que ce soit un problème si justement tu n’écris pas « définition ».
    À la moindre remarque d’un de tes collègues ou d’un inspecteur tu peux dire que tu t’interdis les choses non rigoureuses dont les définitions qui n’en sont pas.
    Bien entendu, dans ce cas il faut faire montre d’un discours écrit irréprochable (ce qui n’est pas facile) et de préciser sans cesse si le discours oral est du langage courant ou mathématique.
  • @OS : certes, mais ta définition est loin d'être rigoureuse. Je la rappelle pour info :
    Le périmètre d’un polygone est la mesure de la longueur de son contour, exprimée dans une unité de longueur donnée.
    Le chat ouvrit les yeux, le soleil y entra. Le chat ferma les yeux, le soleil y resta. Voilà pourquoi le soir, quand le chat se réveille, j'aperçois dans le noir deux morceaux de soleil. (Maurice Carême).
  • @Dom : l'INSPE, tout comme les inspecteurs (ceux que je connais), s'attend à voir les mots "définition" et "propriété" (avec des couleurs, ça fait tellement joli), même si à mes yeux ce ne sont pas des définitions et encore moins des propriétés.

    Je te l'ai déjà écrit, pas de quantification au Collège. Comprends-tu ?
    Le chat ouvrit les yeux, le soleil y entra. Le chat ferma les yeux, le soleil y resta. Voilà pourquoi le soir, quand le chat se réveille, j'aperçois dans le noir deux morceaux de soleil. (Maurice Carême).
  • Notamment le « exprimée patati... » dont je ne vois pas l’interêt.

    J’aurais dit plus simplement « est la longueur de sont contour » (avec le problème signalé du terme « contour » même si c’est clair dans le langage courant des figures simples et non pathologiques).
    On dit bien « longueur de segment » dont on peut bien dire « longueur du contour d’un triangle ».
  • Thierry :
    Je comprends bien et pourtant j’ai plusieurs exemples de profs de collège qui quantifient (voir l’exemple sur la commutativité de l’addition que je donne plus haut) et qui ont des « bonnes » visites.

    J’ai même l’exemple d’un stagiaire agrégé qui se fait visiter en 3e pour sa titularisation (agrégation interne, certifié depuis plus de dix ans) et dont l’un des reproches est le manque de quantificateurs dans les énoncés « du calcul littéral ».
    Il a même dû se taper une autre visite dudit inspecteur. Puis a été titularisé.

    À la limite, au moins c’est pour une raison mathématique.
  • @Dom : pour le calcul littéral, c'est différent. Tu utilises des quantificateurs sur des polygones.
    Le chat ouvrit les yeux, le soleil y entra. Le chat ferma les yeux, le soleil y resta. Voilà pourquoi le soir, quand le chat se réveille, j'aperçois dans le noir deux morceaux de soleil. (Maurice Carême).
  • Pour les définitions de rectangle, carré, parallélogramme, etc.

    Rien que pour « deux droites sécantes » :

    Définition : quelles que soient les deux droites, dire qu’elles sont sécantes signifie qu’il existe un unique point qui appartient aux deux droites.

    Même « autre formulation » :
    quelles que soient les droites d et f,
    d et f sont sécantes signifie il existe un point I tel que I € d et I € f.

    Pas de crainte ! Aucune !
  • @Dom : une fois j'ai osé quantifier devant ma tutrice de Collège ; elle m'a sonné les cloches.

    Tu écris : quelles que soient les deux droites, dire qu’elles sont sécantes signifie qu’il existe un unique point qui appartient aux deux droites

    là où j'écrirais : si D et D' sont deux droites, alors dire que D et D' sont sécantes revient à dire que D et D' ont un unique point commun.

    L'on peut faire plus simple encore.

    Ce matin, j'ai téléphoné au Ministère de la DN. Je leur ai dit qu'il serait temps que chaque académie s'harmonise pour faire la même chose, car pour l'instant chacune fait un peu ce qui lui plait. Cela n'a pas été démenti.
    Le chat ouvrit les yeux, le soleil y entra. Le chat ferma les yeux, le soleil y resta. Voilà pourquoi le soir, quand le chat se réveille, j'aperçois dans le noir deux morceaux de soleil. (Maurice Carême).
  • @Thierry,

    Question sans doute bête, mais c'est quoi la DN ?
    Karl Tremblay 1976-2023, je t'appréciais tellement.
  • @zeitnot : tu le sauras plus tard. ;-)

    Mon avatar représente la très belle Diahann Carroll.
    Le chat ouvrit les yeux, le soleil y entra. Le chat ferma les yeux, le soleil y resta. Voilà pourquoi le soir, quand le chat se réveille, j'aperçois dans le noir deux morceaux de soleil. (Maurice Carême).
  • Deux droites sont dites sécantes lorsqu'elles ont un point commun et un seul. [Schéma.]

    Ça pourrait d'ailleurs être l'occasion de présenter la formule "et un seul" qui revient souvent en maths au contraire du langage courant, de discuter avec les élèves sur d'autres exemples de son utilité, de la logique, de l'ambiguïté d'un simple article indéfini, etc.

    Pour les classes d'élèves qui ne peuvent pas écrire (même si ce n'est pas leur rendre service, mais il faut faire avec les ordre des CPE) :
    Droites parallèles : [elles n'ont] pas de point commun. [Schéma]
    " sécantes : [elles ont] un unique point commun. [Schéma]
    " confondues...

  • Sauf que parallèles contient le cas confondues, sans ça ça cloche pour certains théorèmes.
    Algebraic symbols are used when you do not know what you are talking about.
            -- Schnoebelen, Philippe
  • Déséducation Nationale.

    Thierry : tu as parfaitement raison. D’ailleurs les tuteurs eux-mêmes sont tous différents.
    Et en effet je me souviens de deux sons de cloches... (venant de cloches ?).
    C’est lamentable tout ça.
    De se faire incendier pour des quantificateurs, c’est le summum.
  • Oui :
    Sécantes : il existe un seul point
    Parallèles : non sécantes.
  • Finalement je ne vois pas trop l'intérêt des quantificateurs dans les définitions, si ce n'est de les voir explicitement. D'autres formulations moins pompeuses font bien l'affaire, et les quantificateurs sont implicites et même évident pour la plupart des élèves, me semble-t-il.
  • Tu as raison, NP, il faut ajouter "strictement".
    Enfin bref, il y plein de façons de le présenter.

    Majax, c'est justement intéressant de voir les quantificateurs cachés.

  • J'entends bien, mais cela je le fais à l'oral ad nauseam. Je trouve que certaines définitions deviennent vraiment trop lourdes sinon.
    Je les utilise plutôt dans les théorèmes, mais c'est un choix personnel.
    Sinon je continue à utiliser le mot "définition", c'est un mot français qui a encore sa place dans un cahier de leçon, et qui aide à la structurer.
  • Je ne crois pas que les quantificateurs sont évidents pour beaucoup d’élèves.
    Il faut voir quand une belle majorité ne comprends pas la phrase « comme tout le monde » :
    Un triangle a toujours la somme de ses trois angles égale à 180°.

    Plein, plein, plein et bien plus encore se demandent quel est ce triangle.
    Sans rire. Je suis très sérieux.

    Certes, là, je parle d’un théorème et pas d’une définition.

    Autre exemple :
    Un carré est un rectangle losange.
    On dit qu’un quadrilatère est un carré lorsque c’est à la fois un rectangle et un losange.

    « Mais comment on sait quel est le rectangle ? ».

    Ça crée des dégâts, je peux l’assurer.

    Et quand bien même ça ne toucherait que $x \%$ des élèves, n’est-ce pas étrange de s’en foutre quand on a une solution, qui plus est, essentiellement inhérente aux mathématiques ?

    J’ajoute :
    Les implicites bousillent beaucoup d’apprentissages.
    Et pas seulement en maths.
    En langue par exemple, quand un prof mime une action (un verbe), il peut arriver que des élèves comprennent « jeter » au lieu de « prendre » ou encore « dormir » au lieu de « se réveiller ». Interrogez les élèves à l’issu d’un cours d’anglais auquel vous aurez assisté.
    En général le prof mime plusieurs fois d’affilée...(il prend l’objet, il le repose puis le reprend puis le repose...) et prolonge le même mot, unique, plusieurs fois d’affilée...

    Et alors au collège !!! C’est là que tout se met en place. C’est là qu’ils ne savent même pas s’exprimer en français. C’est là qu’ils ne savent pas rapporter un propos.
    Allez voir un gamin de 6e, élu délégué, quand il assiste aux échanges des profs puis lorsqu’il essaye de rapporter honnêtement ce qui a été dit. C’est très amusant avant d’être effrayant.

    Par pitié : pas d’implicite dans la rédaction des définitions et théorèmes.
  • J'ai ma conscience pour moi. J'ai déjà dit dans un autre fil que je travaillais au moins pendant un trimestre la différence entre "un" et "le" de façon systématique, dans les programmes de construction d'abord, puis dans les définitions et in fine les quantificateurs implicites. Certains s'en "foutent" peut-être, pas moi.
  • Là où je te rejoins, c’est la lourdeur de certains théorèmes (aussi définition mais je n’ai pas d’exemples).
    Il est même devenu vain dénoncer des textes en français et d’espérer qu’ils soient compris par la plupart des élèves dans certains établissements. C’est le français le problème.

    Théorème de Pythagore :(1)
    Quel que soit le triangle, s’il est rectangle alors le carré de la longueur de son hypoténuse est égal à la somme des carrés des longueurs des côtes de l’angle droit.

    Théorème de Pythagore :(2)
    Quels que soient les points A, B et C, si le triangle ABC est rectangle en A, alors BC$^2$=BA$^2$+AC$^2$.

    Je remarque depuis une dizaine d’années que le second est mieux apprécié.
    C’est assez rare qu’un élève dise « mais s’il s’appelle DEF ? » même si ça arrive...
    C’est complément contre-productif (presque débile ! surtout si le triangle s’appelle ABC et est rectangle en B) d’appliquer des raisonnements « on sait que/or/donc » avec la version (2).

    Il faut essayer de les faire réciter par écrit ces choses là pour voir.
    La version (1) est un échec pour la plupart. L’effet « je récite mais je me fous du sens » est flagrant.
    J’observe moins d’échecs pour la version (2).

    Bon, cela dit, du n’importe quoi s’observe dans toutes les matières...

    Pour le « un », « les », « des », etc. c’est important mais il reste évidemment plein de biais.
    D’ailleurs ça ne résout pas du tout le problème des quantificateurs.

    « Si un triangle a l’un de ses côtés mesurant 3 cm, alors ... »

    Ici, c’est « un seul triangle » ? C’est universel ? Hum...
  • @Dom : il y a encore une autre version du TdP pour les quatrièmes : soit $ABC$ un triangle rectangle en $A$. Alors, l'aire du carré construit sur l'hypoténuse $[BC]$ est égale à la somme des aires des carrés construits sur les segments $[AB]$ et $[AC]$ respectivement.

    Ce faisant, la majorité des élèves n’oublie pas d'élever au carré les longueurs des segments concernés. J'ai pu le vérifier ; ça marche !
    Le chat ouvrit les yeux, le soleil y entra. Le chat ferma les yeux, le soleil y resta. Voilà pourquoi le soir, quand le chat se réveille, j'aperçois dans le noir deux morceaux de soleil. (Maurice Carême).
  • C’est vrai.
    Pour ma part c’est le fait de s’appuyer sur la démonstration (avec les aires) qui permet cela.
  • @Dom : c'est très exactement cela et c'est précisément comme cela que j'ai présenté les choses. J'ai même proposé une quasi-démonstration dudit théorème aux élèves les plus avancés, faisant ainsi une sorte de différenciation pédagogique. Je dis "quasi", car ladite démo repose sur les triangles isométriques, pour lesquels les propriétés sont admises théorèmes fondamentaux sont admis.
    Le chat ouvrit les yeux, le soleil y entra. Le chat ferma les yeux, le soleil y resta. Voilà pourquoi le soir, quand le chat se réveille, j'aperçois dans le noir deux morceaux de soleil. (Maurice Carême).
  • Sur « un » et « le ».
    Un rayon d’un cercle, c’est un segment.
    Le rayon d’un cercle, c’est une longueur.

    Mais « représenter le rayon [AB] » fait perdre les pédales à plein de gamins.

    Je dis une nouvelle fois : les quantificateurs sont essentiels à la compréhension de tous.
    Disons qu’ils augmentent les chances que tous comprennent la même chose.
    Ce n’est pas rien.
  • @Dom : veux-tu argumenter, car je ne vois pas le rapport entre les quantifications existentielle et universelle et l’histoire sur le rayon ?
    Le chat ouvrit les yeux, le soleil y entra. Le chat ferma les yeux, le soleil y resta. Voilà pourquoi le soir, quand le chat se réveille, j'aperçois dans le noir deux morceaux de soleil. (Maurice Carême).
  • Tu as raison j’ai écrit ce message un peu de manière brouillonne.

    L’histoire du rayon c’était plutôt une anecdote.
    Sans grand rapport avec les quantificateurs.

    Par contre dans un texte mathématique :
    Le statut du « un » n’est pas clair pour notamment les non matheux.
    Exemple : « Si un triangle vérifie H alors C ».
    On trouve beaucoup de personnes qui pensent que l’on parle d’un triangle en particulier (un seul) au lieu de comprendre que l’on parle de tous ceux qui possèdent la propriété H.
    C’est surtout ça le message de la discussion sur les quantificateurs.

    Certains pourront même traduire par « s’il existe un triangle qui vérifie H, alors... ».
    Imagine donc dans la tête de la personne qui traduit « s’il existe un triangle rectangle, alors... ».

    Je me rappelle voir des étudiants en L1 sécher (ça encore ce n’est pas grave) mais surtout se tromper lorsqu’il faut traduire une phrase énoncée en français (langage courant ou pas) en langage quantifié.

    C’est le statut de « un triangle » qui est ambigu.
  • @Dom : ton intervention est plutôt d'ordre métalinguistique.

    "Si un triangle vérifie H, alors C" est équivalent à "Si un triangle vérifie H [parmi tous les triangles qui vérifient H], alors C", selon ce que je sais sur l'article "un". Le reste s'en déduit facilement, sauf erreur.
    Le chat ouvrit les yeux, le soleil y entra. Le chat ferma les yeux, le soleil y resta. Voilà pourquoi le soir, quand le chat se réveille, j'aperçois dans le noir deux morceaux de soleil. (Maurice Carême).
  • "quelles que soient les deux droites, dire qu’elles sont sécantes signifie qu’il existe un unique point qui appartient aux deux droites."
    Cette définition me fait l'effet de l'élève qui rédige son programme de construction de la façon suivante :

    1. Représenter deux droites.
    2. Nommer A le point d'intersection.

    Ce programme est évidemment faux.

    et encore :

    1. Représenter un rectangle ABCD.
    2. AB doit être égale à 3cm et BC doit être égale à 2cm.

    Ce programme est évidemment fatiguant.

    Je préfère : "Dire que deux droites sont sécantes signifie qu’il existe un unique point qui appartient à ces deux droites".

    Tout ça pour dire qu'un quantificateur explicite n'est pas forcément moins trompeur qu'un quantificateur implicite.
    Dans les deux cas cela demande des explications et de la pratique. Dire que l'un est meilleur que l'autre, cela reste une allégation à prouver, ce que je me garde bien de faire.

    Par ailleurs, pour l'exemple « Si un triangle a l’un de ses côtés mesurant 3 cm, alors ... » pour moi, cela résout le problème, c'est un triangle parmi tous autres qui partagent cette caractéristique, sinon on dirait plutôt "si un des triangles..." (enfin si j'ai bien compris où tu veux en venir) ou alors il faut poser un cadre, ce que je fais à chaque fois qu'il peut y avoir ambiguïté.

    Mais tu peux continuer à penser que je m'en fous, Dom. Il est tard, bonne nuit.
  • Pour le début :
    Hum... rien à voir avec un programme de construction.
    L’assertion « quel que soit x, dire que x est positif signifie x>=0 » n’a rien à voir avec « choisir un nombre... ».

    Essayons :
    $\forall (g, f ) \in D^2, (g$ et $f$ sont sécantes $) \ \iff \exists I \in P, I \in f$ et $I\in g$.
    Est-ce que ça fait penser à un programme de construction ?

    Pour la fin :
    Ce n’est pas moi qu’il faut convaincre.
    En disant « pour moi » ou « sinon on aurait dit » ça n’avance rien puisque moi j’ai bien compris.

    Houlala, on discute. Je ne pense pas que tu t’en fous.
    Et quand bien même je le pensais, je ne suis rien, je ne suis personne.
    Je suis quelqu’un sur un forum.
    J’ajoute que je m’intéresse davantage aux arguments proposés (dans toutes les discussions) et moins aux avis.
  • Moi je vois que tu viens de construire deux objets quelconque puis que tu t'autorises à les mettre dans une position particulière. Enfin pas moi, mais certains élèves.

    C'est comme l'arnaque du programme de calcul qui commence par "choisir un nombre" que tu n'auras pas le droit de choisir.

    Tu vois que ta solution n'est pas satisfaisante à 100%. Moi, je prétends simplement que la mienne n'est pas pire.
    Et encore, je quantifie régulièrement comme je l'ai déjà écrit. Parfois sans aucune conviction. Je serais curieux de connaître les formulations dans d'autres pays.

    Et la fin de l'autre post, finalement Thierry t'as fait la même réponse, il me semble.
  • Oui, Thierry me dit que « c’est équivalent à ... [tous les triangles...] »

    Il ajoute ce qui est sous-entendu pour lui entre les crochets.
    Et je suis d’accord que ça devrait être compris par tous comme ça.

    Que veut-on dire, « 1) » ou « 2) » ou « 3) » ?
    1) $\exists T \in H \Rightarrow T \in C$
    2) $\forall T, T\in H \Rightarrow T\in C$
    3) $\exists T, T\in H \Rightarrow T\in C$

    Quand j’écris la formule avec $\forall$, dois-je l’effacer ? N’est-ce pas utile ?
    Ce n’est que pour les pros qu’on écrit des $\forall$ ?
    C’est là, moi, que je situe la discussion.
    Dans l’énoncé que tu proposes je ne vois que : $T\in H \Rightarrow T\in C$.

    Je veux bien la réponse : « 1) », « 2) », « 3) », « autre » ?
  • Ben perso je ne comprends absolument pas ce qu'apporte
    quel que soit le triangle, s'il est rectangle
    quel que soient A,BC si le triangle ABC …

    je trouve cela très perturbant,
    c'est pas quel que soit le triangle puisque ensuite on dit s'il est rectangle
    c'est pas quels que soient les points A B C puisqueensuite on si si triangle

    je ne vois absolument pas ce que pédagogiquement cela apporte une telle formulation avec les quel que soit
  • Je m’interroge.

    N’est-ce pas le contraire : n’est-ce pas pour des raisons pédagogiques que tu décides d’enlever les quantificateurs ?

    Si l’on commence par parler essentiellement mathématique, quelle formule choisir entre mes 1)2)3)autre) ?
  • @Dom Sécante : Se dit d'une figure relativement à une autre quand elles ont une intersection non vide et non réduite à un ou plusieurs points multiples.

    C'est la définition du Larousse. Toutes les définitions sont construites de la même manière depuis...Mathématiques ou non d'ailleurs.
    Est-ce que Larousse induit tout le monde en erreur depuis toutes ces années ?

    Bon je laisse l'auteur du fil reprendre le contrôle, avant que l'esprit de contradiction prenne le dessus. Mais tu viens bien que la remarque de beagle doit t'interroger aussi sur ta manière de faire. Et je te remercie de m'interroger sur la mienne.
  • Quelle que soit la manière d'enseigner, utiliser des quantificateurs est le plus pédagogique.

    Eh bien je dis que la construction de cette phrase est très perturbante car en français courant, les phrases qui commencent par quel que soit font que souvent, ce qui suit ne dépend pas du représentant.
    Je préférerais une construction de phrase du type : "parmi toutes les façons d'enseigner, celles..." plus ensembliste ?
  • Salut Dominique, j'ai fait des tonnes de discussion sur maths forum sur l'implication,
    donc je ne vais pas relancer.
    Je ne parle pas de pédagogie lorsque je ne souhaite pas le :" pour tout truc, si truc est machin"

    C'est pour moi incomprehensible, mais il faut alors rappeler que de mon temps on utilisait le A implique B
    avec A vrai , au lycée.
    donc c'est à partir de la réelle signification de l'implique pour les logiciens que ce n'est pas LA véritable utilisation.

    Mais la premiere fois que j'ai vu pour tout x appartenant à IR, si x dans [0,1] alors …
    J'ai sursauté …

    Mon usage, mon expérience ancienne est si x est dans [0,1] et puis c'est tout, cela suffit
    Si un triangle est rectangle alors …

    Je ne parle pas de ce que comprennent les momes.
    Je parle de ce que j'ai reçu comme enseignement, comme reflexe, et de ce que cela me cause.
    Et très nettement cela me fait une grosse surcharge, voire presque un plantage le "pour tout truc si le truc est machin"
  • Pour le dire autrement.

    Je peux vouloir dire dans quel ensemble je travaille,
    alors soit x appartenant à IR, ou soit k appartenant à IN, et là je balance si … alors

    Mais si le quantificateur est là pour préciser que si (x+1) sup à… cela signifie "pour tous les cas où
    puisque si ce n'est pas vrai je vais juste demander un:
    il existe (x+1)sup ...et qui ne marche pas
    Alors les quantificateurs sont soient inutiles soient pédagogiquement utiles et alors embarquons les quantificateurs dans le si …

    Parce que pour moi:
    soit k entier,
    si k multiple de 6 alors k est divisible par 3

    cela peut etre avec un quantificateur:
    pour tout k multiple de 6 alors ,...

    Ok si on fait cela en inversant
    k multiple de 3 alors k divisible par 6
    non, car c'est pas tous les k multiples de 3, il existe les multiples de 3 impairs non divisibles par 6
    je vois bien ce que les quantificateurs apportent.

    Mais maintenant,
    pour tout k entier, si k multiple de 6 alors k divisible par 3
    ça perso je bug totalement
    Je sais faire si k multiple de 6,
    mais par exemple pour k = 5 je ne sais absolument pas comment je dois démontrer le "si k multiples de 6 alors…
    Là moi je reste sec, bref je ne sais pas le démontrer pour tout k

    Bon inutile de me faire comprendre que la logique fait que A fait ceci cela
    j'ai bien compris…
    Mais avec un usage de A implique B où on ne fait que avec du A vrai sans avoir à le préciser, ben ces quantificateurs pour tout truc si …
    est tres perturbant.
    Et j'ignore si les élèves le sont(perturbés)
    Ou si cela ne concerne que de vieux élèves comme moi!
  • euh, il ya des textes supprimés?
  • Mince oui... que s’est-il passé ?
    J’ai perdu ma réponse...
  • moi c'est revenu.
  • Bon, tant pis, une petite flemme de retaper me prend...
  • Alors dit où était ta réponse
    dans:
    1) je veux des quantificateurs
    parce que le pour tout truc
    ben quand ce sera faux je veux que l'on me dise , non car il existe

    et là je dis pourquoi le quantificateur n'est pas DANS A du si A alors B

    2) tu répondais à mon incapcité à démontrer ceci:

    pour tout entier k, si k multiple de 6 alors il est divisible par 3

    Perso, je sais faire en disjonction de cas:
    1)k est multiple de 6
    si k multiple de 6 alors k divisible par 3

    2)k n'est pas divisible par 6
    ce n'est pas de la mauvaise foi, je ne sais pâs alors démontrer que
    si k divisible par 6 alors…

    ne sachant pas démontrer 2) je ne sais pas démontrer si A alors B pour tout k entier.

    Mais peut-ètre que les élèves de nos jours y arrivent !
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