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Quotient de deux nombres entiers

Bonjour,

lorsque vous parlez de "quotients de deux nombres entiers", indiquez-vous que le diviseur doit être non nul ?
Autrement dit : "quotient de deux nombres entiers avec diviseur non nul".

En effet, je ne remets pas en cause le fait que le diviseur doit être différent de 0 mais je me dis qu'il est peut-être induit / sous-entendu lorsque l'on parle de quotient puisque sinon, le quotient n'existerait pas.

Pour moi, c'est la même idée que de parler de nombre pair : il est inutile de dire "nombre entier pair" puisque la parité des nombres ne concernent que les nombres entiers.
Mais peut-être que je me trompe.

Merci pour vos avis sur ce sujet.

Réponses

  • Si tu parles de la définition, c’est la mienne exclu zéro pour l’un des nombres en effet.
    Ensuite, évidemment, comme la définition exclut zéro, le terme quotient exclut zéro.
    Attention : pour écrire un quotient on s’assure que zéro n’est pas là.
  • Salut Dom,

    que veux-tu dire par "Si tu parles de la définition, c’est la mienne exclu zéro pour l’un des nombres en effet." ?

    Grosso modo, une division exclue 0 comme diviseur, donc quand on parle de quotient de 2 nombres entiers (résultat d'une division excluant 0 comme diviseur), il est inutile d'indiquer qu'il s'agit du quotient de 2 nombres entiers avec diviseur non nul.
    C'est ça ?
  • @Arturo : bonjour. Il n'y a rien d'induit. Quel que soit le niveau, les définitions doivent être précises, rigoureuses. Par exemple, la mention "(...) par un nombre entier différent de 0, appelé le dividende, (...)" n'est pas une option.
    Le chat ouvrit les yeux, le soleil y entra. Le chat ferma les yeux, le soleil y resta. Voilà pourquoi le soir, quand le chat se réveille, j'aperçois dans le noir deux morceaux de soleil. (Maurice Carême).
  • Bonjour Thierry,
    merci pour ta réponse.

    "(...) par un nombre entier différent de 0, appelé le dividende, (...)" -> diviseur, non ?

    Je ne remets pas en cause le fait d'indiquer que le diviseur doit être non nul en général.
    Je fais seulement référence au terme quotient : il comprend le fait que le diviseur est non nul puisque sinon, celui-ci n'existerait pas.
  • @Arturo : mon petit (j'ai 56 ans). Écris une définition de ce que tu veux transmettre comme concept à tes élèves. N'aies aucune crainte. Désolé, je ne voulais pas t'offenser.
    Le chat ouvrit les yeux, le soleil y entra. Le chat ferma les yeux, le soleil y resta. Voilà pourquoi le soir, quand le chat se réveille, j'aperçois dans le noir deux morceaux de soleil. (Maurice Carême).
  • J’ai corrigé ma phrase, c’était une coquille.

    Je dis :
    Je définis $q(a;b)$ seulement pour n’importe quel $a$ et n’importe quel $b$ non nul.

    DONC :
    Dès que j’évoque $q(u;v)$, je n’ai pas le droit d’avoir $v=0$.

    Si par exemple je dis « j’ai un quotient en tête », chacun saura que l’on ne peut pas l’écrire $q(r;0)$.

    Rappel hors sujet mais tout de même : le quotient, c’est le nombre tandis que $a/b$ c’est une écriture possible.
    Inutile de préciser que $b$ est non nul car cette notation $a/b$ n’est définie que pour $b$ non nul.
  • Arturo, je pense comme Thierry que tu devrais nous donner ta phrase complète, avec le contexte. Peut-être d’ailleurs que si tu le fais, tu verras de toi-même la réponse à ta question.

  • Okay, si je comprends bien, si on dit, que ce soit dans...
    * dans une division euclidienne : dividende a ; diviseur b non nul ; quotient q ; reste r avec a = b * q + r avec r < bd
    ou
    * dans une division décimale : dividende a ; diviseur b ; quotient a / b.
    et que 10 lignes plus tard, on parle du quotient d'une division, il n'est donc pas utile de dire "Le quotient d'une division dont le diviseur est non nul [blablabla]" : dire "Le quotient d'une division [blablabla]" suffit, c'est bien ça ?


    Remarque par rapport au hors sujet de Dom :
    Je ne suis pas trop d'accord.
    Quand je donne, par exemple, a / b = (a * k) / (b * k), au préalable, j'indique que c'est vrai "pour n'importe quel nombre a, b et k avec b et k NON NULS".
    Mais ce n'était peut-être pas le sens de ton propos.
  • Exemple de phrase :
    * "N’importe quel quotient peut s’écrire en écriture fractionnaire"
    ou
    * "N’importe quel quotient avec un diviseur non nul peut s’écrire en écriture fractionnaire".
  • Oui, oui, je n’arrive pas à dire ce que je veux dire.
    Tu fais bien de préciser comme tu le dis.
  • C’est plus clair. Je préfère la première phrase. Ce qui choque dans la deuxième, telle qu’elle est tournée, c’est qu’elle laisse entrevoir la possibilité, pour le lecteur élève, d’un quotient par un nombre nul.

    Par contre, je ne vois pas très bien l’intérêt de la première phrase.

  • @Sato
    Je suis d'accord : avec la phrase : "N’importe quel quotient avec un diviseur non nul peut s’écrire en écriture fractionnaire"
    interroge sur "Qu'en est-il si le quotient a un diviseur nul ?".
    Alors que la question ne se pose même pas puisqu'il n'existe pas.
    Mais c'est la 1ère phrase qui me vient à l'esprit.

    L'intérêt : peu de chose.
    Je travaille avec mes 5ème sur les écritures fractionnaires.
    Je leur dis juste qu'un quotient peut toujours s'écrire a : b ou a / b (ce qui se traduit par "N’importe quel quotient peut s’écrire en écriture fractionnaire") : il suffit de prendre b = 1.
  • Pourquoi ne pas mettre plutôt quelque chose comme : les mathématiciens préfèrent écrire un quotient en écriture fractionnaire. Il faudrait savoir ce que tu entends pour tes élèves par "n'importe quel quotient", ou même par "quotient".

  • Arturo écrivait : http://www.les-mathematiques.net/phorum/read.php?18,2174144,2174144#msg-2174144
    > lorsque vous parlez de "quotients de deux nombres entiers", indiquez-vous que le diviseur doit être non nul ?

    Je le prouve : si il existe $r$ tel que $r=a/0$ alors $0\times r=a$ équation sans solution si $a\neq0$ et dont tout $r$ rationnel est solution si $a=0$ : on convient donc que $a/0$ n'a pas de sens et que $0/0$ n'est pas défini.
    Les mathématiques ne sont pas vraies, elles sont commodes.
    Henri Poincaré
  • Arturo a écrit:
    http://www.les-mathematiques.net/phorum/read.php?18,2174144,2174144#msg-2174144
    Pour moi, c'est la même idée que de parler de nombre pair : il est inutile de dire "nombre entier pair" puisque la parité des nombres ne concernent que les nombres entiers. Mais peut-être que je me trompe.
    Merci pour vos avis sur ce sujet.

    Par méconnaissance du français (immigré de fraîche date) le mot pair peut ne pas être compris alors je rajoute "qu'on peut diviser par deux" sinon au collège c'est acquis sauf si le contrôle de rentrée en 6-ieme a détecté le contraire (pas encore vu cette situation).
    Les mathématiques ne sont pas vraies, elles sont commodes.
    Henri Poincaré
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