Amélioration continue en 6e
Je suis impressionné par l'exceptionnel travail en sciences de l'éducation qui a permis une singulière amélioration, notamment en termes d'objectivité d'appréciation et de nuances fines pour l'évaluation formative, dans le travail des compétences (cf. document Durrande / Myriade).
Tout cela manquait vraiment "avant".
Tout cela manquait vraiment "avant".
"J'appelle bourgeois quiconque pense bassement." Gustave Flaubert
Connectez-vous ou Inscrivez-vous pour répondre.
Réponses
On sent qu'il vient sur cette partie du forum pour créer de l'intelligence.
Je retiens cependant un aspect mathématique pertinent mais qui me dérange* :
On distingue mesure d’un arc de cercle et longueur d’un arc de cercle.
Si je comprends bien, « mesure de l’arc » c’est « mesure de l’angle au centre ».
*Quand je dis que ça me dérange, c’est plutôt que cela m’intrigue positivement.
c'est la tradition.
Autrefois on mesurait les arcs en degrés, la mesure étant celle des angles au centre correspondants.
Cela permettait un calcul (somme et différence) sur les arcs, semblable à celui sur les angles au centre sous-jacents.
Si l'on mesure en radian, la mesure de l'arc est égale à sa longueur (divisée par le diamètre).
Cordialement.
Xax donne une information utile sous une forme très parlante. Ceux qui nient la dégradation de notre enseignement, illustrée par la confrontation de ces deux documents, sont des fanatiques qui préfèrent leur vision idéologique déréalisante à la véracité des faits.
Stylo en position d’écriture
Avancer de 50
Tourner de 30 degrés....et là, la remarque qui tue: mais comment je peux faire? Comment je peux faire pour savoir où je vais? Comment faire tourner un point de 30 degrés? :-D (expérience vécue)
Il s’agit de mesurer, certes.
Ce n’est pas l’activité mathématique la plus caractéristique (euphémisme)...
Mais en début de collège, savoir mesurer me semble important.
Ce n’est jamais acquis dès l’école primaire.
L’exercice sur la lampe torche me plaît bien aussi, toutes proportions gardées.
C’est un peu comme l’angle mort dans un rétroviseur.
L’idée de prolonger les côtés pour trouver le sommet, etc.
Ça l’évoque aussi le volume d’un tronc de cône, tronc que l’on donne en dimension réelle et dont il faut trouver une estimation du volume.
Il me semble que l'extrait choisi est tiré du cahier de compétences et non du manuel. J'ai travaillé deux ans avec. Il y a des exercices de tous niveaux, bien choisis, et parfois enrobés. Il y a un nombre de coquilles incalculable, notamment dans les corrigés. Ça peut-être été changé depuis, je ne l'utilise plus. Il aurait mérité d'avoir plus d'exercices difficiles en revanche.
Le fascicule d'exos Durrande (un seul auteur, prof. d'école normale, M. Prautoy) est dans un tout autre état d'esprit. De plus il est possible de travailler en autonomie, une correction succincte est donnée en fin d'ouvrage. L'exercice 4 est effectivement très sympathique, bien vu Dom.
Contrairement à une idée reçue, bien que très marqués "maths modernes", les manuels de cet époque accordaient une place non négligeable à des problèmes concrets. Cependant c'était pour faire des maths, pas pour faire semblant de faire de la physique ou de l'informatique.
Un exemple ci-joint qui aura le double avantage de plaire à Chaurien et de crisper Yirm (extrait du livre de cours).
@biely je trouvais parfois que Ramon exagérait dans sa détestation de Scratch, mais force est de constater qu'il avait raison. Ce qui est dommage d'ailleurs parce que ce pourrait être un outils de créativité sympathique, mais certainement pas d'apprentissage. La lampe ça vaut ce que ça vaut mais c'est quand même mieux que la m.de en scratch.
Ça commence par « tracer cette ligne brisée » par exemple, où les angles sont indiqués.
Mais l’angle qu’il faut saisir n’est pas celui de la figure (c’est souvent son supplémentaire...) : un virage dont l’angle est 5° est un « gros » virage et il faut saisir « 175° » dans Scratch.
Bon, là encore, je ne dis pas qu’on a fait une découverte digne de ce nom...
En effet...
Par contre, le terme « lutin » n’est pas infantilisant par choix pédagogique, c’est un terme technique. On ne rit pas !!!
L’ancêtre du lutin est la tortue (logo).
xax : dans les manuels, il y a toujours du bon et du moins bon. Un ami à moi disait encore il y a peu de temps (entre deux gesticulations autour de l'utilisation de la calculatrice) qu'un prof digne de ce nom composait lui-même son cours et ses feuilles d'exercice. Donc, bon, les manuels...
Personnellement, je préférais les Sesamaths ou Le livre scolaire. Pas un seul auteur, ni 6, mais beaucoup plus, mais ça permet une réelle discussion. Et d'avoir du choix.
Cela vaut ce que cela vaut, mais même quelqu'un qui aime l'algorithmique ne peut être que consterné par cet 'exercice' de Scratch.
_ Tout d'abord, le lutin, sur quelle machine fait-il tourner cette "recette" ?
_ Comment a-t-il su où il devait démarrer ?
_ De plus, comment a-t-il pu exécuter les trois premières instructions ?
Edit : et à la fin, aucune indication que le but est atteint !
Et ces trois premières questions légitimes, ce n'est même pas sur l'utilisation de Scratch en lui-même.
Même Mathématicorn peut se retourner d'avoir donné une liste d'indications aussi simplistes.
Et je vois parfaitement ce lutin transporter un compas pour faire ces bifurcations, après tout, ça fait partie de la panoplie de tout chasseur de trésors.
À bientôt.
Cherche livres et objets du domaine mathématique :
Intégraphes, règles log et calculateurs électromécaniques.
Juste pour information : le manuel est pour l'usage des élèves !
Cela existe depuis longtemps et permet donc de faire les comparaisons proposées au début de ce fil.
Il est possible de comparer à peu près tout, et objectivement il y a moins d'explications et des explications de moins bonne qualité dans le deuxième document.
S'il y a quelqu'un qui a envie de contester cela, ce serait intéressant de voir les notes méthodologiques y afférentes des manuels respectifs.
Cela dépend aussi de l'enseignant, mais pour avoir vu un corrigé méthodologique d'une ancienne collection de manuels, je peux dire que l'autoformation était prise en compte dans leur élaboration à l'époque, ce qui au moins donnait des outils dignes de ce nom.
Par contre, quand je vois des documents de synthèse actuels, notamment sur l'Algèbre, d'une soixantaine de pages au grand maximum pour le secondaire et reprenant à 90% des explications de vieilles références non citées, et mal rendues par-dessus le marché, ainsi que des recettes de cuisine comme seules indications pédagogiques, je ne peux pas dire objectivement que le "niveau" de ces documents actuels est à la hauteur de ce qui se faisait avant.
Ce n'est que mon avis.
Cherche livres et objets du domaine mathématique :
Intégraphes, règles log et calculateurs électromécaniques.
Cherche livres et objets du domaine mathématique :
Intégraphes, règles log et calculateurs électromécaniques.
En globiche, on dit sprite (rien à voir avec une procédure qui fait pshitt).
-- Schnoebelen, Philippe
Je ne saurais quantifier, mais l'envie d'une démarche autonome ne me semble pas si rare. Je crois plutôt qu'il manque plutôt de guidage que d'envie et de curiosité.
Bon en fait dans les bouquins contemporains le contenu est délayé et élagué (le lexique s'étoile) et un certain nombre de pages s'apparentent de plus en plus loin aux maths.
Tout dépend d’où on est...
Si le seul endroit qui propose que l’école est positive, c’est l’école elle-même, alors c’est cuit.
Et bien, je ne sais pas qui t'a formé en télépathie, mais c'est un charlatan.
Non seulement ton document m'intéresse, mais en plus je suis probablement pas loin d'être d'accord avec toi sur le doc partagé initialement.
Mais bon, tu sais tout mieux que tout le monde, et en particulier tu sais mieux que moi ce que je pense. Bien sûr.
Ce que je dénonce, c'est une démarche vis à vis des questions éducatives parfaitement stérile.