Oui je ne suis pas dupe, je sais bien que l'inspection a ses limites et je ne suis pas en train de proposer qu'on crée un corps d'inspection des profs de fac. Mais c'est toujours un peu mieux que rien du tout, non ?
Fondée sur mon expérience lors de mes études (j’ai fait classe prépa, grande école, thèse - sans mettre un pied à la fac - second magistère dans une autre fac en parallèle, heures de colles dans tout Paris, et TD à l’ENS et Jussieu) et en entreprise, je propose :
- Un retour 360 deux fois par an (les élèves répondent anonymement à un questionnaire et les réponses agrégées sont publiées). L’enseignant découvre les résultats, les discute avec ses collègues, et en sort des idées d’amélioration.
- Une évaluation par les collèges une fois par an (chacun participe aux cours des autres, une fois par an). De nouveau une discussion et des idées d’amélioration.
Ces retours et discussions sont confidentielles et ne sont pas partagées avec la hiérarchie.
Une portion des enseignants n’en auront rien à faire. Cependant, le reste progressera par un retour honnête, constructif et un échange d’idées.
OShine : la notion de difficulté est relative. Il y a des questions plus difficiles que d'autres, qui demandent 15 minutes de réflexion aux meilleurs candidats au lieu de 5 minutes. Mais ça reste beaucoup moins difficile que les questions d'oral posées à Ulm (là je peux réfléchir 1 heure parfois sans rien trouver).
Oui JLT mais les questions des oraux d'ULM c'est précisé dans les rapports, ils n'attendent pas forcément à ce que le candidat trouve la réponse. Ils disent que le principal est d'avoir un échange mathématique constructif.
D'ailleurs, Ulm existe-t-il encore ? Entre Paris-Schtroumpf, Schtroumpf-Paris,Sorbonne-Schtroumpf, Schtroumpf-Sorbonne, on ne sait plus où donner du schtroumpf.
Quand je me suis inscrit en prépa au siècle dernier, je ne savais pas que les ENS existaient. Dans mes bouquins je me demandais pourquoi certains énoncés avaient le nom d'un avion miniature en en-tête (véridique!!).
Une fonction est un ensemble $f$ de couples tel que pour tous $x,y,z$, si $(x,y)\in f$ et $(x,z)\in f$ alors $y = z$.
Par exemple, au devoir que j'ai rendu ce matin, les notes allaient de 5 à 40 sur 64, j'ai mis 20 à celui qui a eu 40 et calculé le reste des notes en conséquence.
Une petite clarification pour ma gouverne... Si un prof de CPGE passe par là...
Dans l’exemple ci-dessus, des notes de 5 à 40 sur 64 équivalent à une fourchette allant de 1,5/20 à 12,5/20. Dans les deux cas, même en situation de concours, il est tout aussi facile de choisir les 10 ou 100 meilleures copies. Qu’est-ce qui justifie d’étaler les notes de 0 à 20 plutôt que de les laisser telles quelles ?
Je ne suis pas prof de CPGE, juste en lycée, mais je pense que la réponse est tout simplement qu’on cherche à dilater l’échelle pour mieux comparer les copies « moyennes ». Si on sait qu’en gros on veut 3000 admissibles (nombre au hasard, mais nécessairement choisi en fonction du nombre de places dans les écoles pour interroger suffisamment d’élèves à l’oral pour lui garder son rôle de deuxième filtre de sélection), de toutes façons les 100 premiers seront admissibles donc si le 100eme a 35/64, on peut choisir de lui mettre 20 sans risque.
Dans une gaussienne on peut décider que cela n’a pas d’intérêt de classer au delà de 2ET par exemple, pour se concentrer sur le milieu de la distribution.
L'autre effet, l'objectif en fait, c'est que le prof qui fait en sorte de couvrir totalement l'intervalle [0,20] fait que sa matière pèse lourd dans le classement final.
Tu me dis, j'oublie. Tu m'enseignes, je me souviens. Tu m'impliques, j'apprends. Benjamin Franklin
La question de Chamavo sous-entend que la note a une valeur intrinsèque; ce qui est complètement faux.
Une note n'est jamais qu'un instrument au service d'un but.
Une note n'est jamais qu'un instrument au service d'un but.
J’essaie juste de comprendre la logique. Si je veux garder les 10 premiers à un test, il suffit de retenir les dix meilleures notes, que celles-ci aillent de A+ à A, de 4 à 5 sur une échelle [1...4], de 6,5/20 à 12,5/20 etc
C’est l’idée de dilatation de l’échelle après coup qu’en tant que profane, je ne saisis pas très bien. D’autant qu’on peut parfaitement noter de 0 à 1000 ou avec toutes les lettres de l’alphabet pour avoir une fourchette très large.
Merci de n’y voir aucune polémique, mais une simple question.
Aux concours, on s'en fiche. Le but est juste d'avoir un classement. En classe, le principe est de donner une note qui permette à l'élève de s'y retrouver et d'avoir une idée de son niveau, de ses progrès, etc. Pour ça, le plus simple est de noter entre $0$ et $20$ en étalant au maximum, avec l'idée $0$ = très mauvais et $20$ = excellent.
la note a une valeur comparative, même si elle n'est pas intrinsèque. A l'époque où je faisais passer le bac, les meilleurs en français avaient14,15 ou 16 pour les excellents (la copie d'un prof glissée dans un paquet de bacs blancs avait eu 15 !!), et les notes en dessous de 6 étaient rares; les meilleurs en maths avaient 18 à 20.
Bon en français, mauvais en maths : 16 et 4 moyenne 10
Mauvais en français, bon en maths : 6 et 19 moyenne 12,5
A part un collègue qui notait de 2 à 18, je n'ai jamais rencontré un prof de français qui comprenne qu'il dévalorisait sa discipline. J'en ai même vu un qui trafiquait les notes d'une épreuve à barème "parce que ça faisait des notes trop bonnes" !!
Dans un concours, si les notes ne sont pas coordonnées entre les jurys et les épreuves, il y a le même phénomène.
Chamavo,
S'il y a une seule épreuve, qu'on note entre 10 et 12, entre 0 et 20 ou entre 5 et 13 ... peu importe, les premiers resteront les premiers.
S'il y a 2 épreuves, une épreuve A où tout le monde a entre 10 et 12, et une épreuve B où les notes vont de 0 à 20, au final, quand on va calculer la note moyenne de chaque élève, cette note moyenne va refléter essentiellement la performance dans l'épreuve B.
Tu me dis, j'oublie. Tu m'enseignes, je me souviens. Tu m'impliques, j'apprends. Benjamin Franklin
Bonjour,
Mon fils est en terminale et a demandé dans parcours sup des cpge un peu partout en mpsi et pcsi.
Il doit aujourd'hui faire le choix (surement définitif) entre Fermat et Le Parc en pcsi pour faire certainement psi l'année suivante s'il en a les capacités.
Et bien sur, il hésite....
Fermat a l'air mieux classé mais :
- Qu'une classe de psi* en 2ème année donc crainte de ne pas arriver à l'intégrer
- Nous habitons vers Salon de Provence donc plus simple et plus rapide pour les trajets s'il peut revenir quelques WE
Auriez-vous des avis svp?
PS : pas pris en internat nous devons également lui chercher un logement ( et évidemment c'est plus cher sur Lyon ...)
Tout d'abord, une petite remarque :
si c'est bien du lycée Pierre de Fermat à Toulouse dont il est question, il est beaucoup plus facile de faire des trajets Lyon-Salon de Provence que Toulouse-Salon de Provence... et c'est même plus rapide, que ce soit en train ou en voiture
Par ailleurs, que ce soit à Lyon ou à Toulouse, il est possible de se loger en résidence étudiante, bien moins chère qu'un appartement loué. Les conditions de travail ne sont pas forcément idéales pour une prépa, mais les prépas permettent généralement à leurs élèves de rester travailler tard le soir, même lorsqu'ils ne sont pas internes.
Ces deux établissements ayant des réussites similaires et étant tous les deux classés parmi les 15 meilleurs de France, quelque soit le classement : ce point ne devrait pas entrer en ligne de compte.
Le point essentiel de la décision est donc : A quel endroit votre fils et vous pensez-vous qu'il sera le mieux, que ce soit en terme de niveau, d'encadrement, d'ambiance générale ? La réussite vient beaucoup plus facilement quand on se sent à sa place.
Oui, j'ai dû mal m'exprimer mais les trajets sont évidemment bien plus facile pour Lyon que pour Toulouse (je suis cheminot :-) )
En tout cas merci beaucoup pour votre retour.
Concernant les points essentiels, ne connaissant ni lui ni moi ces établissements nous avons du mal à définir là ou il sera le mieux en niveau, encadrement et ambiance générale.
Réponses
Vous devez avoir un sacré niveau ::o
Pourquoi dans les rapports du jury ils mettent "question difficile" ?
Comment évaluer la qualité d’enseignement ?
Pas facile.
Fondée sur mon expérience lors de mes études (j’ai fait classe prépa, grande école, thèse - sans mettre un pied à la fac - second magistère dans une autre fac en parallèle, heures de colles dans tout Paris, et TD à l’ENS et Jussieu) et en entreprise, je propose :
- Un retour 360 deux fois par an (les élèves répondent anonymement à un questionnaire et les réponses agrégées sont publiées). L’enseignant découvre les résultats, les discute avec ses collègues, et en sort des idées d’amélioration.
- Une évaluation par les collèges une fois par an (chacun participe aux cours des autres, une fois par an). De nouveau une discussion et des idées d’amélioration.
Ces retours et discussions sont confidentielles et ne sont pas partagées avec la hiérarchie.
Une portion des enseignants n’en auront rien à faire. Cependant, le reste progressera par un retour honnête, constructif et un échange d’idées.
Ulm ou ULM (Ultra-Léger Motorisé) ?
Le 36 a bien déménagé au 36, ouf !
Une petite clarification pour ma gouverne... Si un prof de CPGE passe par là...
Dans l’exemple ci-dessus, des notes de 5 à 40 sur 64 équivalent à une fourchette allant de 1,5/20 à 12,5/20. Dans les deux cas, même en situation de concours, il est tout aussi facile de choisir les 10 ou 100 meilleures copies. Qu’est-ce qui justifie d’étaler les notes de 0 à 20 plutôt que de les laisser telles quelles ?
Dans une gaussienne on peut décider que cela n’a pas d’intérêt de classer au delà de 2ET par exemple, pour se concentrer sur le milieu de la distribution.
Une note n'est jamais qu'un instrument au service d'un but.
J’essaie juste de comprendre la logique. Si je veux garder les 10 premiers à un test, il suffit de retenir les dix meilleures notes, que celles-ci aillent de A+ à A, de 4 à 5 sur une échelle [1...4], de 6,5/20 à 12,5/20 etc
C’est l’idée de dilatation de l’échelle après coup qu’en tant que profane, je ne saisis pas très bien. D’autant qu’on peut parfaitement noter de 0 à 1000 ou avec toutes les lettres de l’alphabet pour avoir une fourchette très large.
Merci de n’y voir aucune polémique, mais une simple question.
la note a une valeur comparative, même si elle n'est pas intrinsèque. A l'époque où je faisais passer le bac, les meilleurs en français avaient14,15 ou 16 pour les excellents (la copie d'un prof glissée dans un paquet de bacs blancs avait eu 15 !!), et les notes en dessous de 6 étaient rares; les meilleurs en maths avaient 18 à 20.
Bon en français, mauvais en maths : 16 et 4 moyenne 10
Mauvais en français, bon en maths : 6 et 19 moyenne 12,5
A part un collègue qui notait de 2 à 18, je n'ai jamais rencontré un prof de français qui comprenne qu'il dévalorisait sa discipline. J'en ai même vu un qui trafiquait les notes d'une épreuve à barème "parce que ça faisait des notes trop bonnes" !!
Dans un concours, si les notes ne sont pas coordonnées entre les jurys et les épreuves, il y a le même phénomène.
Cordialement.
S'il y a une seule épreuve, qu'on note entre 10 et 12, entre 0 et 20 ou entre 5 et 13 ... peu importe, les premiers resteront les premiers.
S'il y a 2 épreuves, une épreuve A où tout le monde a entre 10 et 12, et une épreuve B où les notes vont de 0 à 20, au final, quand on va calculer la note moyenne de chaque élève, cette note moyenne va refléter essentiellement la performance dans l'épreuve B.
C'est pour signaler que ce ne sont pas des exos bateau.
e.v.
Mon fils est en terminale et a demandé dans parcours sup des cpge un peu partout en mpsi et pcsi.
Il doit aujourd'hui faire le choix (surement définitif) entre Fermat et Le Parc en pcsi pour faire certainement psi l'année suivante s'il en a les capacités.
Et bien sur, il hésite....
Fermat a l'air mieux classé mais :
- Qu'une classe de psi* en 2ème année donc crainte de ne pas arriver à l'intégrer
- Nous habitons vers Salon de Provence donc plus simple et plus rapide pour les trajets s'il peut revenir quelques WE
Auriez-vous des avis svp?
PS : pas pris en internat nous devons également lui chercher un logement ( et évidemment c'est plus cher sur Lyon ...)
Merci à vous pour vos éventuels retours ?
si c'est bien du lycée Pierre de Fermat à Toulouse dont il est question, il est beaucoup plus facile de faire des trajets Lyon-Salon de Provence que Toulouse-Salon de Provence... et c'est même plus rapide, que ce soit en train ou en voiture
Par ailleurs, que ce soit à Lyon ou à Toulouse, il est possible de se loger en résidence étudiante, bien moins chère qu'un appartement loué. Les conditions de travail ne sont pas forcément idéales pour une prépa, mais les prépas permettent généralement à leurs élèves de rester travailler tard le soir, même lorsqu'ils ne sont pas internes.
Ces deux établissements ayant des réussites similaires et étant tous les deux classés parmi les 15 meilleurs de France, quelque soit le classement : ce point ne devrait pas entrer en ligne de compte.
Le point essentiel de la décision est donc : A quel endroit votre fils et vous pensez-vous qu'il sera le mieux, que ce soit en terme de niveau, d'encadrement, d'ambiance générale ? La réussite vient beaucoup plus facilement quand on se sent à sa place.
En tout cas merci beaucoup pour votre retour.
Concernant les points essentiels, ne connaissant ni lui ni moi ces établissements nous avons du mal à définir là ou il sera le mieux en niveau, encadrement et ambiance générale.