Planification des cours

Bonjour,
Je souhaite savoir comment certains établissement (écoles, collèges, lycées etc.) planifient leurs cours en fonction des disponibilités des profs, capacité des salles, le besoin de certaines salles spécifiques pour certains cours (salles TP), le nombre d'heures à atteindre pour chaque classe et chaque matière etc.
Est-ce qu'il y a des logiciels spécifiques pour faire ça de manière automatique ou est-ce qu'on fait ça plutôt à la main ? S'il y a des logiciels, les quelles et est-ce qu'ils répondent aux besoins ou y a-t-il une marge pour mieux faire ?
Je suis en train de chercher le plus d'information possible dans ce domaine. La vraie motivation est que j'essaie de savoir s'il y a un marché pour faire application web/mobile dans ce sens ? (c'est des problèmes de satisfaction de contraintes en recherche opérationnelle...)
Merci d'avance,
Bien cordialement.
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Réponses

  • Les chefs utilisent énormément des logiciels tels que EDT de Index Education. Ou 12Temps.
  • Et la grande question est : est-ce que ce sont ces logiciels qui sont mal fichus ou est-ce je c’est parce qu’ils ne savent pas s’en servir ? ;-)

  • @Sato je me demande pourquoi tu dis ça :p
  • C'est un sujet très intéressant.

    En fait , j'aimerais être petite souris, et passer une semaine avec un proviseur, quand il prépare sa rentrée. Ca doit être un enfer.

    Forcément, les outils ne vont pas prévoir tous les cas, il faudrait passer des heures avec chaque chef d'établissement pour adapter les outils.
    Forcément les chefs d'établissement ne savent pas très bien utiliser ces outils. Forcément, comme tous les chefs d'établissement font ce chantier à la même période, les équipes de hot-line doivent être incapables de répondre.
    Un enfer.
    Tu me dis, j'oublie. Tu m'enseignes, je me souviens. Tu m'impliques, j'apprends. Benjamin Franklin
  • Franchement, j'ai une cheffe top, on a globalement des super EDT. Mais elle y passe un temps fou en juillet-août...
  • Bonjour à tous,

    les logiciels fonctionnent bien mais ils ne dispensent pas d'un regard humain après avoir laissé tourné la machine. Cela permet de faire des améliorations non négligeables. Par conséquent, ceux qui ont la chance d'être dans un bahut dans lequel ce travail (conséquent!) est effectué s'en sortent mieux.
    Après, il y a des tas de paramètres qui interviennent. Chez nous, depuis que l'on a fermé le samedi matin (contre notre gré) pour d'obscures raisons de transports scolaires, le fait de perdre la souplesse apportée par cette demi-journée supplémentaire a eu des répercussions très nettes sur la qualité des EDT profs et élèves, en dépit de la bonne volonté des adjoints qui ont la lourde charge de les réaliser.
    Et puis, il faut bien reconnaître qu'avec la réforme du lycée et les groupes constitués d'élèves qui viennent de x classes différentes, c'est le pompon.

    Cordialement.

    Y.
  • Certains font tourner la machine.
    Mais cela donne plusieurs défauts.

    Une remarque :
    Admettons que l’on puisse saisir toutes les contraintes.
    Je soupçonne le logiciel de faire du pas à pas.
    Par exemple de commencer par le lundi, par le matin, par le prof dont le nom commence par un A, etc.
    Si le programme change cela, ça doit donner autre chose.
    Preuve que ce n’est pas optimisé généralement.

    Autre chose :
    Les profs qui veulent commencer à 9h ont gain de cause si on le saisit. On raye une case. Ça c’est possible.
    Par contre pour les profs qui veulent commencer à 8h, c’est plus compliqué car il n’y a pas « forçage de case ».

    Enfin :
    Pour les salles : aucun chef que je connais ne s’occupe des salles.
    Sous Excel je m’occupe de ça parfois : de voir s’il existe une manière de distribuer les salles pour que les profs changent le moins possible. Et c’est souvent faisable...
    Bon, en cette période merdique, ça ne se propose plus...
  • Merci pour vos réponses !

    Certaines questions supplémentaires qui en résultent:
    1. La machine tourne en combien de temps en moyenne ? (c'est certainement en fonction du logiciel, nombre des salles, du nombre des profs etc.)
    2. Comment ces outils s'adaptent en fonction des machines ?
    3. Quels type d'amélioration non négligeables un regard humain pourrait apporter ?
    4. @Dom, est-ce que vous êtes en train de décrire l'approche faite par un certain logiciel que vous connaissez ? Parce que l'approche à laquelle je pense ne fait pas du tout ça et c'est optimisé par des critères de type (minimiser les tous, minimiser les déplacements entre salle etc.)... c'est basé sur de la recherche opérationnelle.
    5. @Dom, je n'ai pas compris votre exemple sur pouvoir rayer une case et ne pas pouvoir en ajouter. Est-ce que c'est particulier à un certain logiciel ?
  • Je m'étais justement dit que cela serait amusant à développer :)

    Je vois deux problèmes:

    - Il y a certainement des contraintes difficilement automatisables.
    (Par exemple, les profs qui ont des postes sur plusieurs établissements. Je ne pense pas que les proviseurs aient toujours les informations.)

    - Il y a tellement de contraintes à entrer dans le système que j'ai un doute sur l'acceptation d'un logiciel complet (qui prend en compte toutes les contraintes)
  • @mathosphere, je suis tout à fait d'accord avec toi, il faut trouver l'ensemble minimal des contraintes qui rendraient la vie des gens qui planifient plus facile .. sinon essayer de tout rentrer 1. ce n'est pas possible car ça prendrait un temps fou de recherche (établir c'est quoi ce "tout") et développement (écrire du code qui bug pas toutes les 2 minutes,...ça prend du temps, 2. la performance serait horrible à la fin !
  • Je parle du programme de la même marque que EDT.
    Non, je ne connais pas la méthode algorithmique.
    Je m’interroge : quand on effectue un « tirage », est-ce que l’algorithme renvoie toujours la même chose ?

    Pour « boucher les trous », un exemple :
    Celui qui veut commencer en M2 : il suffit de mettre une croix sur M1 et le logiciel s’interdit de mettre un cours en M1.

    Celui qui veut commencer en M1 : à ma connaissance il n’y a pas de méthode pour forcer la première heure en M1. Le logiciel ne s’interdit pas de créneau mais n’en force pas non plus.
  • Bonjour

    Ce sujet est une horreur combinatoire, aussi bien pour les proviseurs que pour les informaticiens. La solution ne peut être qu'empirique. Aucune solution absolue.

    En plus, il y a les contraintes fortes ("nombre d'heures allouées", etc) et les contraintes faibles ("Monsieur le proviseur, je voudrais mon mardi matin, pour pouvoir faire le marché").

    Bon courage à ceux qui planifient.
    Ce site est fatigant. Les gens modifient sans cesse leurs messages passés, et on ne comprend plus rien à la discussion. Je suis nostalgique du temps où, si on postait une bêtise, on devait l'assumer. Et si on cite le passage pour l'ancrer, l'administrateur supprime en disant qu'on n'a pas besoin de recopier le message passé.
  • Oui.
    Il est évident qu’il existe un nombre fini de répartitions des edt mais je n’ai aucune idée du nombre de l’immensité de ce nombre.

    Remarque : En général c’est l’EPS qui fait ses edt et tout le reste en dépend.
    Ensuite c’est la techno ou les matières à bloc de deux heures.
    On termine souvent pas les matières « générales » (Français, maths, histoire, langue).
  • Parlons argent.
    Aujourd'hui, un lycée utilise par exemple un des 2 outils cités par Kioups.
    Apparement, l'outil permet d'"""optimiser""" l'Emploi du temps, c'est la partie essentielle, puis apparemment il sert de serveur, pour que profs/parents puissent consulter cet emploi du temps toute l'année.
    Gardons uniquement l'aspect saisie des contraintes / Optimisation de l'emploi du temps.

    Un lycée avec 400 ou 500 élèves paye combien pour pouvoir utiliser les outils existant ?
    Actuellement, avec les outils du marché.
    Et si Mathématico propose un outil clé en main, beaucoup plus performant, un lycée sera prèt à dépenser combien pour cette prestation grand-luxe ?
    Tu me dis, j'oublie. Tu m'enseignes, je me souviens. Tu m'impliques, j'apprends. Benjamin Franklin
  • Aucune idée !

    On peut soupçonner des contrats parfois pas tellement mis en concurrence...
  • À l'heure où l'intelligence artificielle est partout, où les algorithmes et les mathématiques qui vont avec sont très au point, il est quand même risible que le foutoir dans ce domaine soit généralisé. Je dis qu'il n'y a pas encore de vrais programmes de planification des cours, et que les petits systèmes qui tournent actuellement ont été fabriqués par des amateurs, à la va-vite. Pas de souplesse, des incohérences flagrantes.. Ok il y a une intervention humaine, et il y a un travail à faire là-dessus, mais à mon avis c'est très secondaire.

    Il faudra de plus, à l'avenir, incorporer dans ces systèmes l'architecture des bâtiments, de façon à ce que les flux d'élèves soient gérés correctement. Par exemple en minimisant leurs rencontres lors des inter-cours, et en minimisant la distance à parcourir lors d'un changement de salle.

    La gestion de ces flux est une priorité absolue, je l'ai déjà dit dans un autre fil. Si rien n'est fait je vous le dit tel que le pense : dans les collèges des accidents graves vont arriver, car l'effondrement de l'EN n'en est pas à son terme, loin de là. Et la violence sera de moins en moins contenue, canalisée.
  • Euhhhh
    Tu peux préciser ?
    La situation se dégrade, l'effondrement de l'EN n'en est pas à son terme : ok, je suis malheureusement d'accord.
    La violence sera de moins en moins contenue, canalisée : ok, une civilisation qui s'effondre devient de plus en plus violente, on est d'accord.

    Ton constat est peut-être alarmiste, mais ok.

    En quoi une bonne gestion des flux au sein du collège va résoudre le problème, ou plutôt masquer le problème ?
    La violence va augmenter, et il faut faire en sorte que les classes ne se croisent pas dans les couloirs, pour éviter les bagarres.
    C'est ça qu'il faut comprendre ? C'est très pessimiste comme vision, et ça manque complètement d'ambition. Dans une logique de 'Vivre ensemble', ça paraît même contre-productif.
    Tu me dis, j'oublie. Tu m'enseignes, je me souviens. Tu m'impliques, j'apprends. Benjamin Franklin
  • Je ne dis pas qu'une bonne gestion des flux va résoudre le problème, je dis juste qu'il faut empêcher que des drames ne se produisent. Pour moi on en est là, mais peut-être que ce ma vision est faussée par mon ressenti au quotidien, sans cesse répété, toujours vers plus d'absurde et d'inhumanité.
    Et je comprends que la logique du "vivre-ensemble" puisse entrer en contradiction avec ce que je dis, sauf qu'il y a des limites ! Pour que les gens se rencontrent, échangent, et s'élèvent, il faut un minimum d'ordre ! On ne peut pas espérer qu'une population trouve une voie pour une cohabitation plus sereine et plus saine si elle sans cesse poussée dans ses retranchements et acculée au pire.
  • @PetitLutinMalicieux je suis d'accord, pas d'optimalité parce que pas la possibilité de faire un truc général (pour pouvoir inclure tous les cas) et performant, y a des compromis à faire. Le monde de planification est complexe et le domaine des algorithmes/optimisation est limité (c'est des problèmes NP-difficile). Pour les contraintes hard et soft c'est possible de prendre en compte ça c'est très courant en recherche opérationnelle.

    @lourrran c'est la question la plus importante effectivement: est-ce qu'un lycée serait prêt à adopter un nouvel outil .... de la part de mon travail en entreprise (je travaille en recherche opérationnelle et plus précisément sur des problématiques d'ordonnancement) les changements sont .. lents, c'est le moins que l'on peut dire. Il faut 40 réunions pour adopter un nouvel outil....

    @Ludwig ça m'aiderait vraiment si tu peux pointer quelques incohérences et non souplesses...je ne connais rien sur ces logiciels, je ne connais pas ses limitations, etc.

    Est-ce que quelqu'un connaît combien ces outils prennent de temps (merci de me préciser aussi des données de type : nombre de profs, nombre de classes etc.) ?
  • Bonjour Mathématico.

    J'ai tapé "logiciels d'emploi du temps" sur mon moteur de recherche, dans la première page, il y a déjà 4 noms différents. Ça peut te donner une idée de ce qu'il y a déjà sur le marché. Aller voir le proviseur adjoint du lycée du coin pour avoir un exemple des contraintes à satisfaire t'en dira 100 fois plus que d'attendre ici (les proviseurs adjoints ont autre chose à faire que de venir sur un forum de maths).

    Cordialement.
  • Je ne crois pas avoir vu écrit dans ce débat la chose qui coince : NP complet ...
  • @Eric Le problème du voyageur du commerce est aussi NP-complet. Ça n'empêche pas pour autant de pouvoir résoudre de grosses instances ...
  • Bonsoir Mathématico,

    Dans le désordre :

    Trous dans les plannings, que ce soit pour les profs (je parle de ceux qui ne les souhaitent pas) ou pour les élèves (moindre, mais ça arrive). Les deux sont préjudiciables pour la santé de la transmission.

    Heures de demi-groupes placés le matin, ben non, vaut mieux l'après-midi : ça permet aux heures de classe entière d'être plutôt le matin.

    L'EPS, les arts plastiques et la musique plutôt l'après-midi, ça se comprend, et il n'y a rien de choquant là-dedans.

    L'absence de plage qui puisse arranger, en toute circonstance. Je m'explique : une heure se libère pour une raison ou pour une autre. On devrait pouvoir simplifier les plannings en toute circonstance, en se servant d'une plage "blanche" (car malheureusement ce n'est souvent pas possible de changer 1 heure, ou alors faut par exemple la reporter 15 jours après).

    Mauvais équilibrage des horaires entre profs : les heures de fin de journée, ça n'a rien à voir avec celles à 8 h du matin bien évidemment. Or, ce mauvais équilibrage déséquilibre (!) l'ensemble des relations profs-profs, profs-élèves : un prof chargé de fins de journée sera le bouc-émissaire de tous.

    Et comme je le disais il est invraisemblable qu'une classe de trente élèves doive faire 250 m pour changer de cours (les protocoles sanitaires ont à ce niveau été très révélateurs). Ces inter-cours doivent être impérativement fluidifiés.

    Mission impossible ? Mais non, il faut juste que les professeurs acceptent certaines contraintes, pour le bien de tous.
  • Attention au réflexe "EPS l'après-midi".
    En fait, l'EPS réclame aussi un respect des consignes. Le prof qui bosse avec une classe a besoin qu'elle soit réceptive, même en EPS.
    Le soir, les derniers cours ne sont plus des maths, ni du français, ni de l'éducation musicale, ni de l'EPS...
    En général, tout le monde compatit et tente de sauver l'heure mais ça n'a rien à voir, quelle que soit la matière avec une heure de 9h à 10h.

    Sur les changements de salle :
    1)
    Quand une classe a sa propre*** salle, à votre avis, qui est responsable à chaque inter cours en cas de pépin ?
    La Vie Scolaire ?
    Non, non, ce sont les profs...
    Le litige sera de savoir si c'est celui qui est parti de la salle (je crois que c'est ce que dit la loi mais je ne sais même pas où chercher ça...) ou celui qui arrive. Mais je suis quasiment certain que ce n'est pas La Vie Scolaire.
    Un CPE doit savoir cela par cœur, je vais voir si j'ai des réponses à ce sujet...

    2)
    La vision de l'élève et celle du prof est totalement différente quand ce sont les élèves qui ne bougent pas.
    Sauf à avoir une autorité digne de ce nom au sein de l'établissement (ce qui n'existe quasiment jamais), on voit bien que le début d'heure n'est pas le même : c'est le prof qui arrive... et les élèves sont "chez eux".
    Bien entendu c'est récupérable, selon le prof...
    Là encore, le délabrement de l'école (en terme de discipline) entraîne des difficultés quand les élèves ne bougent pas...

    3)
    Petit avantage : le bordel par terre, la propreté de la classe, les inscriptions sur les tables. Là en théorie on sait qui c'est et on peut dégommer.
    Ha... mais non, car il n'y a pas de plan de classe... Les élèves, aux inter-cours changent de place...

    Un vrai merdier, en gros, dans la plupart des bahuts qui font ça.
    Sauf là où l'établissement a gardé un semblant de sacralisation... c'est dire...

    Pour finir sur cette question : l'enseignement d'un prof est évidemment meilleur quand c'est lui qui reste dans la salle. Il peut instaurer le climat qu'il souhaite dès l'entrée et tout de suite intervenir si un élève décide d'aller là-bas..."non, non, toi tu viens là". L'élève est debout, ce n'est pas la même chose que s'il était déjà assis avec ses affaires sorties.

    Covid étant là, par contre, je comprends parfaitement que les profs bougent en cette période merdique.
    Cela rassure les familles, cela permet d'ouvrir le parapluie en cas de pépin, etc.
    On pourrait parler de cohérence, mais c'est une autre question (ils ne portent pas le masque dans la cours, à la cantine, devant l'établissement, sur le terrain de foot, le WE...).
  • EPS l'après-midi ?? Et la gestion des équipements sportifs ?? Dans la plupart des établissements que j'ai fait, les profs d'EPS avaient leur EDT en juin, car ils s'arrangeaient avec les autres établissements du coin.
  • L’EPS à 8 h et les élèves crevés en maths deux heures plus tard, c’est idéologique : toutes les matières sont égales.

  • Oui, c'est un problème NP-complet. Cela ne pose pas de problème, on ne cherche pas forcément la solution optimale de toute façon, mais une bonne solution.

    Le plus gros problème c'est en fait le problème de l'intégration. Le logiciel pourra être le meilleur, il ne sera jamais utilisé si il n'est pas intégré dans le système actuel.
    La première question à se poser est donc de savoir si on peut s'interfacer avec Pronote.
  • L’état possède La Poste (anciennement les P. T. T.) qui a une filiale Docaposte chargée de trucs numériques et qui avec la Caisse des Dépôts vient d’acquérir une participation majoritaire d’Index Éducation, l’éditeur marseillais du logiciel PRONOTE, dans le but officiel louable d’éviter la fuite des données des élèves sous une législation étrangère en cas de rachat par une entreprise transocéanique.

  • On se moque de savoir que c'est NPComplet, Encore un truc de matheux.
    La difficulté des problèmes NPComplet, c'est que quand le nombre d'éléments augmente à l'infini (le nombre de prof par exemple), alors le comportement est exponentiel, et non polynomial. Et donc quand on arrive à 5000 classes, ou 10000 classes dans un lycée, le problème continue de croître de façon exponentielle. Si on avait à gérer des lycées, sans limite de nombre de classes, ce serait effectivement un problème.

    Il vaut mieux un problème NP complet , avec 3 fois plus de combinaisons à chaque nouvelle classe, et qui ne dépasse pas 500 000 combinaisons tant qu'on a 40 ou 50 classes, qu'un problème polynomial avec 50 Milliards de combinaisons pour 40 ou 50 classes.

    Une des difficultés (commerciales), c'est que le marché est 'saturé'.... le ticket d'entrée est très élevé.
    Cf la dernière phrase de Mathosphère : il faut s'interfacer avec Pronote ...

    Il faut bâtir un outil qui propose toutes les options de tous les outils existants, plus des améliorations, avant de pouvoir frapper à la porte du premier client/prospect, et espérer toucher un chèque de 1000€.
    Et si un CPE prend le risque de référencer un outil pas très connu, pas très complet, pas très robuste, ses profs vont lui tomber dessus.
    Tu me dis, j'oublie. Tu m'enseignes, je me souviens. Tu m'impliques, j'apprends. Benjamin Franklin
  • Sato : ce n'est pas une question d'idéologie, c'est une question pratique. Les équipements sportifs ne sont pas extensibles... Actuellement, je suis dans un lycée avec 2 salles de sport, une piste d'athlétisme (pas terrible, mais bon), terrain de foot. Ca facilite beaucoup les choses.
  • C’est possible aussi, bien sûr. Mais je répétais des propos de collègues arguant que par souci d’égalitarisme, il ne saurait y avoir aucune différence d’horaire possible entre le basket et le calcul littéral..

  • Ah ben, y a débat, c'est certain !
  • Pour ma part je disais qu’après 15h30/16h00, aucune matière ne tire réel profit.
    Par contre on pourrait y organiser un défouloir mais ce serait mensonger d’appeler cela EPS.
  • y a pas mal de profs qui sont en colère silencieuse je pense
  • Oui et non.
    Un prof, à la rentrée, ça râle souvent à la découvert de son edt.
    Même s’il a eu la demi-journée souhaitée.
    Même s’il a eu le deuxième voeux (finir ou commencer à telle heure).
    Même s’il a la même salle.

    Je parle statistiquement : il en existe qui ne râlent pas par principes de râler.
  • Très souvent, aussi, on se retrouve avec un bon emploi du temps à la rentrée. On a eu ce qu'on avait demandé.
    Puis, un peu plus tard, quelques petites modifications rendent l'emploi du temps tout pourri.
    C'est qu'un collègue a demandé de petits changements au principal parce cela l'arrangeait. Le principal lui a répondu que ah bon ben d'accord si ça vous arrange.

  • Ha oui, oui, d’expérience ça se passe comme ça : « ceux qui veulent un changement me le disent pas écrit avant jeudi ».
    Et là, il faut s’empresser d’écrire « je ne veux AUCUN changement ! ».

    J’avais raconté ça il me semble, jadis...
  • Hello Mathematico,

    perso, je pense que s'il y a un marché où vous pouvez chercher à construire une innovation ( application / logiciel) ça serait peut-être celui des logiciels pour écrire en langage Mathématiques, car de nombreuses fois j'ai vu sur le forum des parents ou des élèves cherchant des alternatives à Latex. Et puis quelque chose d'extrêment simple et rapide à manier sans forcément apprendre à chaque fois les codes de Latex aiderait énormément les profs de Maths aussi dans la préparation de leurs cours.

    Un jour, je réfléchissais à comment on pourrait créer un logiciel simple et rapide, en alternative à Latex et j'ai commencé à noter quelques idées dans un carnet, je me disais que ça serait cool si je pouvais discuter avec un ingénieur ou quelqu'un qui développe des applications, mais j'ai laissé tomber l'idée car j'ai déjà beaucoup trop de projets comme ça, donc manquerait plus que je me lance dans des domaines éloignés du mien (:D
  • Je suis un peu d'accord avec Flora, mais pas totalement.
    Le domaine des emplois du temps, c'est un domaine 'saturé'. Pour entrer sur le marché, il faut bosser dans son coin, beaucoup et longtemps, sans le moindre revenu. Idéalement, il faut des amis proviseurs, pour donner les bonnes orientations, tester, valider que la direction est la bonne.
    Ou il faut se procurer un outil déjà existant, et s'en inspirer fortement, en espérant rester dans la légalité.

    Il faudra à un moment recruter des commerciaux, une hot-line, ou alors, il faut lever des fonds d'investisseurs, et espérer se faire racheter par un des opérateurs existants...
    Très gos investissement en temps, sans aucune certitude de gagner le moindre euro au final. Et j'ai l'impression que Mathématico cherchait un domaine pour se reconvertir, monter un business, pas pour trimer sans rien gagner au final.

    Un outil pour écrire des maths, effectivement, il y a un manque à ce niveau là. Le marché n'est pas saturé, loin de là. Mais y a-t-il un vrai marché. Sur ce créneau là, l'idée est de faire un outil, d'espérer que cet outil obtienne un succès d'estime, qu'il devienne un outil de référence.
    Comment on tire des revenus de son travail quand on a fait un outil sur ce créneau ?

    Je pose la question, je ne dis pas que c'est une impasse. Le marché du free-ware est un marché.
    Tu me dis, j'oublie. Tu m'enseignes, je me souviens. Tu m'impliques, j'apprends. Benjamin Franklin
  • Ce qui serait sympa comme alternative à Latex, ce serait un logiciel de traitement de texte couplé à une tablette graphique. Les formules mathématiques écrites sur la tablette seraient transformées en Latex.

    Du coup, j'ai cherché et cela existe:
    https://www.macg.co/news/voir/221282/mobomath-digitalise-vos-expressions-mathematiques
  • @lourran c'est intéressant ce que vous dites sur les edt, c'est effectivement un marché intéressant. Après si l'on réfléchit, il y a autant de chefs d'établissements que de profs par collèges/ lycées, car dans chaque établissement il y au moins un prof de Maths. Évidemment pour la solution parallèle à Latex, avant de réfléchir à une innovation il faut qu'on effectue un SWOT, un PESTEL etc ( outils d'analyse et d'étude de marché) mais je pense que pour aider des enfants dyspraxiques par exemple, ça pourrait être super intéressant.

    Moi je réfléchissais carrément à créer une application pour profs et étudiants, avec beaucoup de fonctionnalités et une interface facile d'accès. Sauf erreur de ma part, les établissements ont aussi un budget aloué, et je crois, vous me direz si c'est vrai ou faux ( car je ne m'y connais pas en enseignement), que les professeurs peuvent commander ou obtenir des livres d'annales, des fournitures scolaires pour leurs cours, etc. Et bien si on met le prix de l'application à 5 euros ( par exemple), et que beaucoup d'établissements achètent ça pourrait être intéressant. ( admettons 1500 × 5 = 7500 euros).

    Après, mon âme de marketeuse vous dirait qu'il y a d'autres moyens aussi de commercialiser le produit, notamment à l'échelle Internationale, mais évidemment avant il faut faire un SWOT et un Pestel etc et bien analyser le marché et ses failles.

    En tout cas, j'ai adoré votre réflexion (tu)
  • Sato, Dom : mais quand un collègue demande un changement qui implique un changement pour vous, quelqu'un vous demande votre avis normalement, non ?
  • Non, pas du tout !!!
    Tu reçois un message envoyé à l'ensemble des profs informant de modifications d'emploi du temps à consulter. Tu vas demander des explications à un collègue en disant que ça ne t'arrange pas et on te répond : "Oui mais moi, j'ai demandé ça parce que ça m'arrange." (Et le principal a fait la modif. illico sans se poser aucune question sur les modifications en chaîne sur les autres). (Et on ne peut rien faire parce que quand un changement est fait, on ne refait pas le changement inverse par principe.)

  • Ça devrait être l’usage.
    Mais selon le prof. et le fait d’être dans les petits papiers ou pas, et selon son culot, le chef change le créneau.

    Il ajoute « j’avais bien dit que l’edt était valable pour les deux premières semaines ».

    Contenter tout le monde est impossible.
    Chef, je ferais sans doute pareil.
    Et puis quand c’est Robert qui demande, si tu ne lui libères pas l’après midi le jeudi, il revient avec un arrêt de deux semaines, alors...

    Ainsi, aller voir le chef et lui dire « vous ne changez rien » d’une manière assez ferme et lui envoyer un mail et un sms peut être très utile.
    Enfin, utile, ... ça le conduit à ne pas changer ton edt... mais forcément celui d’un autre qui n’aura rien dit...
    C’est aussi bête que ça.
    Les relations humaines, tout simplement.
  • Bon... dans les établissements que j'ai fréquentés, les collègues (ou le chef au pire) demandent aux collègues concernés si ça les dérange ou pas. Il faudrait que je retrouve ça, mais c'était même précisé sur une fiche de voeux...
  • Oui. Ça existe mais c’est peu fiable.

    La premier trio qui s’est mis d’accord fait la modif.
    Le deuxième trio arrive et : « ha non ! J’ai déjà fait quelques modifs et là il n’est plus possible de déplacer la 2n6 le jeudi matin... ».

    C’est inextricable.
    Il faudrait que tout le monde vive « en live » les changements pour pouvoir travailler sur un document mis à jour en temps réel.
  • Quel trio ? C'est soit le principal, soit l'adjoint qui gère l'EDT, pas les deux ?
  • Marlène, Jean et Sébastien, les trois profs qui ont comparé leurs edt.
    Ils sont vite allés dans le bureau.

    Les autres ont cherché des solutions pour rien car les trois premiers ont déjà fait bouger des cases...
  • Ah ok. Donc pas de changement pour les 3 autres, pas de souci.
  • Yes sauf s’ils veulent repasser une petite heure à trouver des solutions. Haha.

    Et le bouche-trou de contractuel qui est sur 3 bahuts est nommé la semaine d’après les edt définitifs.

    Bon bah... va falloir changer quelques trucs.

    Lui, le bouche-trou aura un edt de m.... et les autres vont râler car ça bousille ce qu’ils avaient accepté en râlant.
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