Contraposée du théorème de Thalès

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Réponses

  • Parce que si tu proposes des trucs, les élèves vont refuser. :-D
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            -- Schnoebelen, Philippe
  • Je suis d’accord sur le fait que dans un cours de maths, il est tacite qu’on écrive des énoncés vrais.
    Il me semble qu’en logique, c’est « théorème » le mot utilisé pour « assertion démontrée » (je ne dis même pas « vraie » du coup, mais c’est sous-jacent, ça ne me gêne pas de le dire).

    Le terme « propriété » au collège est en effet utilisé comme ça dans le cours et dans le manuel. « Chers enfants, tout ce que l’on va écrire dans le cahier de cours est vrai ».

    Mais je ne crois pas qu’il faille imposer « truc vrai ».
    Et si on l’impose, ça donne, comme on le voit ici, des phrases du genre « la propriété est fausse » qui se traduit par « le truc vrai est faux ». Moi, ça m’irrite un peu.
  • Je peux utiliser A donc B ?
    oui

    Je peux utiliser B donc A?
    non
    pourquoi?
    parce qu'on n'a pas la réciproque!
    Pourquoi on n' a pas la réciproque?
    Ben parce que B est une condition nécessaire mais non suffisante pour avoir A

    les vrais faux de l'implication c'est pour jouer au logicien.
    et cela n'améliore pas la compréhension.
  • C’est toi qui joue au vrai faux en disant « je peux » et « je ne peux pas ».
    Moi je dis seulement que : « si B alors A » s’appelle la réciproque de « si A alors B ».

    Je t’assure que c’est ça le plus simple pour la compréhension.
    Et je ne parle pas de vrai faux.
    C’est toi du coup qui « joue au logicien ».
  • Si beagle, tu peux écrire un truc faux mais il vaut mieux savoir que c’est faux.
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            -- Schnoebelen, Philippe
  • oui c'est la réciproque,
    et on ne l'a pas.
    On n' a pas si B alors A.
    On ne peut paas s'en servir...
    c'est ça le plus simple pour la compréhension.
  • Tu peux t’en servir, mais ça sera faux.
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            -- Schnoebelen, Philippe
  • "Tu peux t’en servir, mais ça sera faux."
    c'est bien plus compliqué pour les momes

    que on n' a pas la réciproque, donc on ne s'en servira pas...
  • C’est marrant on a l’impression qu’il faut alors s’interdire de proposer des assertions et de demander si c’est vrai ou faux ou si l’une est la réciproque de l’autre :
    J’écris rapidement...

    A-t-on « si multiple de 4, alors multiple de 2 » ?
    A-t-on « si multiple de 2, alors multiple de 4 » ?


    On n’aurait pas le droit de demander cela ?
    On n’aurait pas le droit de dire que l’une est réciproque de l’autre ?
    C’est ça qui serait « plus compliqué pour les mômes » ?
    J’affirme que c’est très bien compris par les élèves et j’enfonce le clou en disant que c’est même ludique pour eux.

    Je crains que ce ne soit encore une dérive pédagogiste (mentir pour soi-disant simplifier la vie des gamins).
    J’espère que ce n’est qu’une chose mal assimilée.

    Une remarque : remplacer « la propriété est vraie » par « on a la propriété » et remplacer « la propriété est fausse » par « on n’a pas la propriété » me paraît être une faute assez grave également.
    Et c'est exactement parler de vrai et faux... mais là encore... de le cacher. À méditer.
  • Je suis preneur

    si multiple de 4 alors multiple de 2
    oui ok

    quid de la réciproque?
    Ben on n'a pas la réciproque,
    il existe les doubles d'impairs qui sont pairs mais ne sont pas multiple de 4
    si multiple de 2 est condition nécessaire non suffisante de multiple de 4.

    voilà pourquoi on n' a pas équivalence
    car la réciproque est fausse.

    Cela marche tres bien, tres simple.
  • Ok. Je trouve qu’on avance.

    Quand tu dis « quid de la réciproque ? » tu regardes bien le « B=>A » et tu le qualifies bien de « réciproque de A=>B ».
    Est-on d’accord là-dessus ?
  • Oui je sais c'est la réciproque, oui
    et dire on l'a pas signifie qu'elle ne marche pas,

    A équivalent à B
    de si A alors B c'est ok
    mais la réciproque si B alors A est fausse, on n' a pas la réciproque et donc ce n'est pas une équivalence.

    Cela fonctionne mentalement tres bien
    et c'est antérieur au pédagogisme,
    l'implication au lycée de mon temps , ancien, c'était si j'ai A alors j'ai B.

    on a déjà eu cinquante fois ce débat,
    et il n' y avait aucun bug de raisonnement.
  • Je ne me rappelle pas ce débat précis : « Existence d’une réciproque ».

    Si tu es d’accord que la réciproque existe quelle que soit sa véracité, il n’y a d’ailleurs plus de discussion.
    Tu sembles le dire mais tu t’empêches ensuite de l’utiliser « quand on ne l’a pas ».

    Puis tu dis « arrêtons de jouer avec des vrai ou faux » mais c’est exactement ce que tu fais en utilisant le verbe « avoir ».
    « Avoir une propriété » pour toi signifie exactement « la propriété est vraie ».
    Ou alors je ne comprends pas. C’est possible.

    Je comprends la tournure orale qui est un abus de langage « on a bien cette propriété mais on n’a pas sa réciproque ».
    Mais c’est bien de l’ordre de l’abus de langage. Et je dis qu’il ne faut pas enseigner ça.
  • Si multiple de 2 alors multiple de 4.
    Si je ne dis plus, on l'a pas.
    Bon alors on l'a.
    Si multiple de 2 alors multiple de 4, on l'a , on peut s'en servir.
    C'est bien.
  • Mais si, on peut. La logique modale n’a rien à voir là-dedans.
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            -- Schnoebelen, Philippe
  • Très étrange « on l’a » et « on ne l’a pas ».
    Tout ça pour éviter : « c’est vrai » et « c’est faux ».

    Ce serait plus clair ?
    J’en doute fortement.

    Et le « on peut s’en servir » et « on ne peut pas s’en servir ».
    Tout ça m’étonne grandement.
  • Tout matheux sérieux sait que raisonner sur des propositions sans s'occuper de savoir si elles sont justes ou fausses est un des fondements des maths. Il n'y a que les incompétents pour ne pas vouloir utiliser des propositions fausses.

    Dom, tu perds ton temps ... laisse tomber ceux qui se croient au Café du Commerce (*).

    Cordialement.

    (*) Tiens, j'irais bien y discuter de ce que je ne connais pas, moi. Ah zut ! Il est fermé.
  • Dom en quoi on évite lorsqu'on utilise les deux?
    Et le faux entraine bien un usage ou non usage. .
  • Non, beagle.
    Quand tu raisonnes par l’absurde, tu utilises bien des propositions fausses.
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            -- Schnoebelen, Philippe
  • Si on utilise les deux, pourquoi pas.
    Je pensais que tu ne voulais pas faire du vrai/faux car c’était « jouer au logicien ».

    Quant à l’usage, mathématiquement, on a aussi le droit d’utiliser des choses fausses (on s’en fiche !) par exemple pour les raisonnements par l’absurde.
    Si un entier $u$ est tel que $u^4+1=0$ alors $u$ est impair.
    On applique juste les règles des maths.
    Ça aussi, ce n’est pas difficile sauf quand on le découvre pour la première fois...

    Il me semble* que le théorème de Fermat ne peut se démontrer que comme ça.

    *je crois...
  • Non quand j'utilise l'absurde je pars de si A était vrai,...alors j'aurais B
    si A est vrai alors B.

    et pour la récurrence:
    quand la propriété sera vraie en n alors elle le sera en n+1
    et cela ne dit en rien si un jour j'aurais bien un n qui marche

    On parle tout de meme d'un usage de l'implication qui a été longtemps enseigné au lycée,
    et probablement du temps de gerard, avant sa démence.
  • Une chose est presque certaine c’est que si un collégien lit ce fil il va nous traiter de fous.:-D
  • Je ne comprends rien à ce qu'écrit Beagle...
  • Moi, je ne vois précisément ce qu'il veut dire non plus. Je suis un peu beagleux. ;-)
    Karl Tremblay 1976-2023, je t'appréciais tellement.
  • Mais non voyons.
    L’usage de dire « réciproque de (si A alors B) » pour désigner « si B alors A » c’est depuis des lustres que c’est utilisé, c’est une définition, point barre. Quelle source nie cela ?
    A qui veux-tu faire croire que tous les profs de lycée faisaient comme tu fais « dans l’ancien temps » ?

    Les abus de langage, je suis d’accord pour dire qu’ils ont toujours eu lieu « attention les enfants, ce théorème qu’on vient de démontrer est donc vrai* mais on n’a pas* la réciproque ». Ce qui ne signifie pas du tout que « la réciproque du théorème n’existe pas ». J’ai mis « * » aux deux endroits contestables. D’abord un pléonasme, ensuite une erreur de vulgarisation.

    Mais bon sang, le terme « réciproque » a toujours eu la même définition.
    Je ne comprends pas cet entêtement.
    Je ne suis toujours par certain de ce que tu défends :
    1) on parle de réciproque seulement quand c’est vrai
    2) quels que soient A et B, on définit « réciproque de A=>B » par « B=>A ».
    Il faut peut-être choisir maintenant.
    Moi je dis que pour tout le monde sauf pour toi, c’est le 2).
    Tu sembles dire le 1).

    biely,
    C’est normal. Ce n’est pas une discussion pour des collégiens.
    Par contre, je ne pense pas qu’il traiterait de « fous » les intervenants.
    Peut-être qu’il ne comprendrait rien à la discussion par manque de recul sur ce dont on est en train de parler.

    Édit : une coquille par ligne...
  • "A qui veux-tu faire croire que tous les profs de lycée faisaient comme tu fais « dans l’ancien temps » ?

    vous m'avez relancé sur l'usage du faux dans l'implication.
    Il ya eu un usage de l'implication qui utilisait si A alors B avec si A vrai.
    Donc inutile de m'envoyer à la figure raisonnement par absurde, recurrence etc...
    cela marche avec si A vrai …

    Sinon dom a tres bien compris , il a appelé cela un abus de langage que de dire si la reciproque est fausse,
    ben on n' a pas la réciproque,
    on n' a pas l'équivalence de A vers B,
    et on ne se sert pas de la réciproque pour démontrer que 10 est multiple de 4
    (si multiple de 4 alors multiple de 2)
    pas la peine d'en faire ce foin
  • Pour ma part, le foin que je fais concerne l’enseignement aux collégiens.
    Je trouve cela très important.

    Et de ce fait, je dis que la vidéo postée est très fautive.
    Dans une classe, on peut demander des précisions, « ha bon... m’sieur vous dites que ... » et le prof peut répondre.
    Là, c’est pire, on regarde la vidéo et si on a loupé un passage, on revient en arrière et on entend la même bêtise.
    « Mais ai-je bien entendu ? Ha... oui... c’est bien ça... ». C’est le côté dangereux de ces vidéos.
    C’est en ce sens qu’il est d’ailleurs facile de les dézinguer.
    Et c’est pris par n’importe quel élève voire n’importe quel adulte comme « une source officielle » avec pour argument principal « regardez le nombre de vues », ou encore « il est agrégé ».
  • D'accord personne ne comprend le beagle,
    mais moi je comprends la vidéo.
    Et l'abus de langage de la vidéo me convient tout à fait.

    Elle sera juste à compléter avec condition nécessaire non suffisante du premier cas
    qui devient condition nécessaire et suffisante quand on rajoute se coupent en leur milieu.

    Bon ben voilà.
  • J’aimerais bien connaître l’avis de Thierry Poma puisque c'est lui qui a proposé la vidéo de Monka...
  • Si on admet qu’il y a un abus de langage.
    Ça me va aussi.

    En effet, cher Thierry, avais-tu vraiment fait attention à cette vidéo et son contenu ?
    J’aurais pu faire l’erreur de dire « essaye de voir avec cette vidéo ou ce document pdf » sans vraiment faire attention au contenu, par exemple.
  • Pas tout vu (ou entendu), mais je suis plutôt d'accord avec biely. Tout dépend de ce que l'on appelle propriété. On est quand même pas mal dans la diptérophilie là...
  • Non, kioups, il en va de la définition de ce que signifie « réciproque » et « réciproque de quoi » si tu veux.
  • Bonjour,

    Pour la figure ci-dessous on a AM/AB = MN/BC = MN'/BC (j'ai tracé le cercle de centre M en choisissant le rayon pour que cette égalité ait lieu). Et l'alignement des points est le bon, pour N comme pour N'. Mais seule (MN) est parallèle à (BC).
    Deux petites questions : d'abord, comment peut-on s'en tirer (pour le prouver) ? Et puis : connaissez vous des problèmes dont les données conduisent naturellement à ce genre de figures ?122886
    k.jpg 122.4K
  • Pour le prouver : peut-être dire « il existe (toujours) un cas où c’est parallèle, c’est lorsque AZ/AC=AM/AB ».
    Dans ce cas on a aussi MZ/BC=MN/BC.
    Il reste un argument pour conclure, mais lequel ?
    Nécessairement Z est sur le cercle donc c’est l’un des deux cas N ou N’ (?).
  • Le théorème de Thalès dit que si
    $A,M,B$ sont alignés,
    $A,N,C$ sont alignés,
    $(MN)$ et $(BC)$ sont paralèlles,
    alors $\frac{AM}{AB}=\frac{AN}{AC}$.

    On déduit de cette proposition (en appliquant le théorème de Thalès !) le corollaire suivant. Sous les mêmes hypothèses, on a de plus $\frac{AM}{AB}=\frac{AN}{AC}=\frac{MN}{BC}$.

    La réciproque du corollaire devrait être si $\frac{AM}{AB}=\frac{AN}{AC}=\frac{MN}{BC}$ (et ordre des points) alors parallélisme. Ton exemple montre que l'on ne peut pas enlever une hypothèse.
  • Je ne comprends pas ce que tu dis Eric, comment ça on ne peut pas enlever une hypothèse ? Avec la construction que j'ai donnée on peut bien conclure quant à un parallélisme non ? Et je rejoins Dom, N ou N', telle est la question ! Mais je pense que j'ai trouvé un cas particulier intéressant : celui où le triangle ABC est isocèle en C, car alors N = N'.
    Et donc, si AC > BC, entre N et N', c'est celui qui est le proche de C qui marche. Sinon c'est le plus éloigné. Donc on peut enlever une hypothèse, à condition de la remplacer par une autre.
    Je joins la figure GGB, bouger M et C pour le voir.

    edit : ah non non, c'est faux. Cela dit le triangle isocèle ne C doit jouer un rôle non ?
  • Non, j'ai trouvé (enfin je crois!) : si C est en dehors du cercle de diamètre AB, entre N et N', c'est celui qui est le proche de C qui marche. Sinon c'est le plus éloigné.
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