Enseignement NSI
Bonjour,
J'ai failli poster dans la section "Mathématiques et informatique". Désolé si je suis au mauvais endroit.
En attendant d'avoir suffisamment d'enseignants recrutés via le CAPES d'informatique, l'enseignement de la spécialité NSI est souvent assurée en 1re/Tle par des professeurs de mathématiques.
Je voudrais savoir si l'engouement des élèves pour cette spécialité est réel, s'il y a beaucoup d'abandon en fin de première et, si oui, pour quelle raison.
D'avance, je vous remercie.
J'ai failli poster dans la section "Mathématiques et informatique". Désolé si je suis au mauvais endroit.
En attendant d'avoir suffisamment d'enseignants recrutés via le CAPES d'informatique, l'enseignement de la spécialité NSI est souvent assurée en 1re/Tle par des professeurs de mathématiques.
Je voudrais savoir si l'engouement des élèves pour cette spécialité est réel, s'il y a beaucoup d'abandon en fin de première et, si oui, pour quelle raison.
D'avance, je vous remercie.
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Réponses
Les statistiques de cette année, par exemple, n'ont pas été publiées !
Il y a sans doute parmi les intéressés de multiples profils : certifiés d'informatique, de maths avec ou sans option informatique, peut-être même des agrégés de maths, mais aussi des certifiés d'autres matières parmi lesquelles sciences de l'ingénieur, physique-chimie, sciences de la vie et de la terre et peut-être même lettres classiques.
Je ne crois pas qu'il y ait eu un quelconque recensement des professeurs prodiguant cet enseignement.
Je ne suis même pas sûr que tu pourrais obtenir ces informations auprès des rectorats... puisque ce sont les établissements qui choisissent d'affecter les professeurs à tel ou tel enseignement qui n'est pas leur discipline d'origine !
Néanmoins, il est vrai que ce pourrait être intéressant de savoir tout cela.
Bon, d'accord, je suis prof en prépa et j'ai peu de contact avec les enseignants du secondaire : il y a un biais.
Par ailleurs, je pourrais me renseigner en posant la question à la cantine... mais en ce moment, on ne croise plus grand monde à la cantine. Chacun mange dans son coin...
Note d'information 20.38 sur le site de la DEPP
- pris par 8,1% en 2019
- pris par 9% en 2020
NSI entre 1ère 2019 et Terminale 2020 :
- abandonnée par 54% des élèves
La baisse moyenne est de -33%
Une forte baisse pour la NSI est logique. Il vaut mieux garder math+phy pour s'ouvrir le maximum de voies scientifiques dans le supérieur.
(le choix Math+NSI limite trop vers MP2I ou BUT info)
@ mathosphere
Justement, à propos de MP2I, comment se fera le recrutement ? Prendra-t-on majoritairement des élèves sortant de Tle ayant suivi Maths/Physique ?
Et quelque soit la prépa scientifique, recrute-t-on beaucoup d'élèves ayant suivi Maths/NSI ?
La répartition entre élèves Math/Phy et Math/NSI pour la MP2I va dépendre des commissions de chaque prépa. Il faut attendre de voir ce que cela donne cette année.
J'ai lu sur les réseaux sociaux que le nombre de dossiers pour la MP2I au Parc à Lyon est très important.
J'ai lu également qu'il y avait une hausse significative des demandes pour faire une prépa cette année. (Sans aucun doute, l'effet Covid).
Pour le recrutement de Math/NSI en MPSI ou PCSI... Mon avis est que ce sera surtout dans les petites prépas. Les grandes prépas ont suffisamment de très bons dossiers pour ne prendre que les profils idéaux à part quelques exceptions.
une fois que l'on a suivi la formation NSI, peut-on garder des heures de mathématiques, quand bien-même il resterait des heures de NSI non pourvues ? Peut-on, par exemple, nous imposer de prendre toutes les heures de NSI si l'on est le seul enseignant ayant bénéficié de la formation au sein de l'établissement ?
S’il convainc le prof et donc si ce dernier est d’accord, ça peut certainement se faire.
Par contre, si c’est un chef « c’est comme ça et puis c’est tout », je crois qu’il faudrait oser écrire à son inspecteur de maths pour demander naïvement si « c’est possible »...
Enfin, un chef habile qui voit que l’un de ses profs de maths est un branquignol pourrait très bien en avoir l’idée en le recevant longuement dans le bureau pour le convaincre...
Dans mon ancien lycée nous avions le spé CAV (cinéma et arts visuels). Un prof de lettres assurait déjà l’option ; le proviseur a fait savoir à toute l’équipe de lettres qu’ils perdraient un poste et que donc celui de Mme X (dernière arrivée) sauterait, sauf si ce collègue acceptait de ne faire que la spé CAV et de renoncer au français. Ça s’est réglé car le prof en question a demandé et obtenu une mutation sur un poste de CAV mais en BTS, donc c’est sa remplaçante qui a été recrutée avec le message clair « ce sera CAV ou rien » dès qu’elle a eu sa mutation (je ne pense pas qu’on lui ait demandé son avis).
L’année suivante ce même lycée a ouvert la spé NSI ; deux profs assuraient la spé ISN pour les 3 groupes de TS (2h), un de SVT et un de maths, ils se seraient bien partagé la NSI, mais le même chantage a recommencé vis à vis du collègue de SVT : « ce sera 100% NSI sinon vous serez responsable d’un service partagé avec le collège en SVT pour Mme Y, voire de la disparition de son poste »...
Il me semble que c’est très difficile de résister quand en salle des profs on est le vilain qui a faire perdre son poste à un/une collègue.
Ça existe, oui.
Bon, en général, ce n’est pas dirigé vers la forte tête qui ferait un scandale par jour et deux le jour de la prérentrée.
Je suis certain que pour éviter les parents râleurs il faut mieux foirer NSI que les maths.
Aussi, la répartition des services est d’abord une popote de l’équipe de maths : c’est là qu’il faut tout de suite mettre les pieds dans le plat. D’ailleurs, n’est-ce pas les maths qu’on répartit en premier pour ensuite voir qui est en sous-service et qui « doit prendre » cette option ?
Dans l’équipe ce serait assez incongru que tous les profs sauf un disent « nous ne voulons pas du NSI donc c’est à toi que ça revient ».
Je n’arrive toujours pas à comprendre comment il peut être envisageable d’empêcher un prof de maths d’enseigner les maths pour l’obliger à prendre toutes les heures d’un autre enseignement. Ça dépasse mon entendement.
Un bricolage de DGH sans doute.
Jadis (2003) c’était « aide individualisée » où déjà...
Mais c’était 6-8 élèves et on précisait « ne prends pas les plus faibles, c’est inutile ».
Cette année j’ai deux classes en SNT (en tout 4x1h en demi-groupes) ; quand on a fait la répartition des services on avait 4 classes à se répartir pour les maths (les autres sont prises par PC et SVT), et la règle du jeu était claire : chacun son pensum, soit STMG soit SNT.
J’ai la classe dont je suis PP et prof de maths, depuis les demi-groupes au lycée, je leur fais faire des maths aux heures de SNT, et une autre classe.
Ça peut être assez sympa, j’ai fait un chapitre sur l’histoire et le fonctionnement des ordinateurs, pendant lequel les élèves ont fait plein d’exposés, un chapitre « données structurées » (un peu rébarbatif, mais l’occasion d’utiliser un tableur et de parler RGPD), un chapitre sur le fonctionnement d’internet, un sur le web (on a eu un exposé d’un élève qui avait vu comment faire un site pendant son stage de 3ème) et là je leur parle de géolocalisation et de calculs d’itinéraires avec l’algorithme de Djikstra. On a aussi fait du Python.
Mais c’est vrai que je ne voudrais pas d’un service avec une majorité de SNT.
Mea-culpa !
La connerie c’est SNT.
Par contre de mettre en concurrence SNT et STMG, c’est dur...
Il s’agissait de nos vœux de services ; ça peut paraître dur, mais l’idée était de faire une répartition qui convienne à tous.
Tout le monde voulait une spé maths en 1ère et/ou terminale et on était tous prêts à prendre une 2nde si nécessaire. Il n’y avait pas vraiment de volontaires pour SNT et pour les STMG, donc oui, c’est dur, mais ça nous a permis de n’avoir aucun service « repoussoir » ; et moi par exemple, en « compensation » de mes deux classes en SNT j’ai eu l’un des deux groupes de maths expertes.
Honnêtement, ça m’a agréablement changée de mon ancien lycée où tous les ans c’était les 5 mêmes (sur 10) qui choisissaient leur service et les autres obtenaient ce qui restait.
C’est ensemble que ça se fait, une répartition.
Pour la STMG, c’est dire à quel point c’est une triste orientation pour la plupart.
Aussi, les profs de lycées qui viennent du collège ont choisi le lycée justement pour ne plus avoir « des collégiens » en classe.
Et déjà, un élève de 2nde est un collégien pour une bonne majorité, ensuite STMG regroupe certainement des anciens collégiens qui n’auraient jamais dû passer en 2GT pour des raisons de compétences et aussi de comportement.
Je plains l’élève qui veut faire STMG et qui se retrouve avec tous les autres qui n’ont pas pu aller ailleurs faute de leurs profils.