TeSciA 2022 : un test de maths en terminale

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Réponses

  • @Chaurien ce que tu exposes n'a jamais été qu'un microclimat dans 2 ou 3 universités françaises, et sert de légende urbaine pour mettre cette image de branleurs sociologues de Nanterre sur toute l'Université française.

    Personnellement je n'ai jamais vu cela, et pourtant j'en ai visité des universités !
    "J'appelle bourgeois quiconque pense bassement." Gustave Flaubert
  • Ah ! Un point d'accord avec FdP : la dénonciation de la politique démentielle de désindustrialisation de la France, conduite depuis Giscard.
    Cette politique a été causée essentiellement par l'idéologie européiste et mondialiste de nos dites « élites », pour qui l'intérêt national était une notion périmée et suspecte. Voir les analyses d’Éric Zemmour à ce sujet.
  • Chaurien; Tu es complètement à côté de la plaque.
    Wikipedia a écrit:
    En économie, l'avantage comparatif est le concept principal de la théorie traditionnelle du commerce international. Il a été approché par Robert Torrens en 1815 et démontré pour la première fois par l’économiste britannique David Ricardo en 1817 dans ses Principes de l’économie politique et de l’impôt. La théorie associée à l’avantage comparatif explique que, dans un contexte de libre-échange, chaque pays a intérêt à se spécialiser dans la production pour laquelle il dispose de l'écart de productivité (ou du coût) le plus fort en sa faveur, ou le plus faible en sa défaveur, comparativement à ses partenaires. Cette production est celle pour laquelle il détient un « avantage comparatif ».

    PS:
    Ce que cela dit est: plus un pays paye mal ses employés dans un secteur d'activité plus il va se spécialiser dans ce secteur. Pour avoir une vue sur l'ignominie humaine il suffit de lire des traités d'économie.
  • Chaurien a raison, sauf que je ne ferai remonter la désindustrialisation qu'à Mitterrand et Chirac.
    Sur la théorie (fausse à mon sens car elle néglige certains facteurs comme la souveraineté et la pérennité) de Ricardo, FdP a raison, mais il a tort sur sa conclusion (un avantage comparatif ne signifie pas payer moins cher les salariés).
    Cordialement
  • Mathurin a écrit:
    mais il a tort sur sa conclusion (un avantage comparatif ne signifie pas payer moins cher les salariés).

    Cela signifie précisément: payer le moins cher des individus pour qu'ils produisent dans un temps donné le plus qu'il est possible dans les conditions dans laquelle s'organise la production. Les salaires c'est la première variable d'ajustement.
  • FdP,
    le raisonnement que tu tiens c'est celui des mauvais comptables qui ne voient les salariés que comme un coût.
    Alors qu'il s'agit d'une richesse, source de progrès.
    Les pays qui se spécialisent dans un secteur d'activité ne paient pas moins cher les salariés de ce secteur comparés aux autres.
    Cordialement
  • Je propose que l'on revienne au sujet du fil, sinon on va être fermés.
  • Mathurin a écrit:
    le raisonnement que tu tiens c'est celui des mauvais comptables qui ne voient les salariés que comme un coût.
    Alors qu'il s'agit d'une richesse, source de progrès

    C'est le raisonnement des gens qui nous voient comme un troupeau de bétail à exploiter.
    Mathurin a écrit:
    Les pays qui se spécialisent dans un secteur d'activité ne paient pas moins cher les salariés de ce secteur comparés aux autres.
    Aux autres quoi? Explique moi pourquoi tous les jouets ou presque sont fabriqués hors de France? Parce qu'en France on ne sait pas fabriquer de plastique ou parce qu'on ne peut pas payer les gens à des salaires trop indécents (pour le moment mais "on" y travaille)?
  • Bonjour,

    Pourquoi ne commencerait-on pas par proposer aux élèves de CM2 de passer un "certificat d'études à l'ancienne" ?

    A+
    Il arrive qu'un prince ait des scrupules... Une république n'en a jamais. (Aristobule de Samos)
  • FdP,
    Aux autres salariés du pays en question, pas aux aux autres salariés d'autres pays.
    mais s'il te plait, arrêtons là le troll et revenons au sujet du fil...
    Cordialement
  • Mathurin: toute cette pensée ignoble se déverse sur infecte toute l'activité humaine et l'école, il suffit de lire ce forum, n'y échappe pas.
  • Piteux_Gore a écrit:
    Pourquoi ne commencerait-on pas par proposer aux élèves de CM2 de passer un "certificat d'études à l'ancienne" ?

    Pour quoi faire? Il faut absolument mettre en compétition tout le temps, partout les individus?
  • Piteux_Gore,
    1° Ce n'étaient pas les élèves de CM2 qui passaient le CFE, mais les élèves du cours supérieur ou de la classe de fin d'études (il fallait avoir 11 ans).
    2° En termes de niveau, le CFE existe toujours il s'appelle le "Baccalauréat général et technologique", qui lui correspond peu ou prou. Il est vrai que depuis la réforme Blanquer ce n'est plus vraiment un examen.
    3° Sur le plan du principe, parce que la sixième n'est pas un palier d'orientation (et je trouve cela très bien, malgré l'Allemagne, mais je ne suis pas prof de collège). Je ne suis même pas partisan d'un palier d'orientation en fin de cinquième, mais plutôt d'un palier de remédiation avec des classes de niveau (aux horaires adaptés) en classes de quatrième et troisième. Je souhaiterais en revanche le retour d'un véritable examen du Brevet avec orientation ultérieure.
    4° On pourrait imaginer cependant, un examen en CM2, pour voir le niveau des élèves, sans impact sur le passage en classe supérieure, examen qui serait repassé en cas d'échec en sixième et en cinquième (avec redoublement en fin de cinquième en cas de troisième échec).

    Cordialement
  • D'autre part en France les filières professionnelles sont des voies de relégation, pas en Allemagne et en Suisse.

    Le système français où on dit que tout le monde a le droit à l'accès au lycée général accentue fortement ce problème.
    Tu me dis, j'oublie. Tu m'enseignes, je me souviens. Tu m'impliques, j'apprends. Benjamin Franklin
  • Nous ne sommes pas tout à fait hors-sujet, puisque, à l'occasion de cette excellente initiative qu'est TéMA, nous parlons plus généralement d'évaluation, d'orientation, d'orientation, de sélection.
    Piteux_gore a une bonne idée, de remettre en fonction un Certificat d’Études Primaires, pour évaluer le niveau des élèves à la sortie du CM2. Dans une situation où l'on aurait aboli ce collège unique qui a largement fait la preuve de son échec, on pourrait envisager une évaluation préparant l'entrée en Sixième, pour permettre une orientation raisonnée, entre les jeunes qui ont le goût et les capacités de suivre des études théoriques, et ceux qui sont plutôt portés à une formation professionnelle.
    Bonne journée.
    Fr. Ch.
  • RE

    Pour moi, le gros problème de l'école n'est pas la baisse du niveau mais le fait que l'on enferme la jeunesse entre quatre murs pendant 15 ans.
    15 ans passés à paresser, à se faire contaminer intellectuellement et moralement par des crétins et/ou des voyous.
    15 ans au bout desquels on n'a comme idéal que de tortiller du croupion sur fond de musique de m...

    A+
    Il arrive qu'un prince ait des scrupules... Une république n'en a jamais. (Aristobule de Samos)
  • Il faudrait peut-être aussi revoir complètement le temps de travail (au moins au collège) même si je sais que cela va faire hurler...Une semaine de vacances en novembre, deux semaines pour fin décembre, début janvier et une semaine fin mars serait largement suffisant. En contrepartie il faudrait fortement réduire le temps de travail en journée, style on travaille le matin et l'après midi c'est libre, activités diverses ou études surveillées obligatoires pour remettre à niveau ceux qui ont des difficultés.
  • Bonjour,

    Effectivement, peut-être que ça m'aurait bien plu, au collège (ou avant) de ne pas étudier que des matières théoriques, mais faire aussi, par exemple, de la cuisine ou de la menuiserie.

    Cordialement,

    Rescassol
  • Rescassol
    J'avais des cours de cuisine et de couture au collège!
    Pour la cuisine c'était sympa, par contre quel ennui le tricotage...:-D
  • aléa a écrit:
    C'est d'autant plus étonnant que la réforme Blanquer va franchement dans le sens de la sélection, à laquelle le ministre est très favorable: rappelons quand même que le bac a été réformé de telle manière à ce que les épreuves de spécialité puissent être utilisées par l'enseignement supérieur.

    Non, la réforme Blanquer a induit une guerre des disciplines.
    Pour attirer des élèves en fin de 2nde ou de 1ère vers leur spécialité, les profs surnotent comme aux plus grandes heures de l'école des fans.
    On voit des élèves qui ne savent pas additionner deux fractions obtenir 15 de moyenne en spécialité maths.
    On en voit aussi qui ont 15 de moyenne en spécialité histoire ou SES alors qu'ils sont incapables d'aligner trois phrases cohérentes et de faire moins de 10 fautes d'orthographe par ligne.
    De plus, on sait très bien que dans les futures épreuves de spécialité, au mois de mars, on continuera d'harmoniser les copies pour tourner à 14 de moyenne.

    Pour toutes ces raisons, je suis favorable à cette initiative TéMA 2022 pour qu'enfin, on dise la vérité sur leur niveau réel aux courageux qui se présenteront.
  • @Chaurien "pour évaluer le niveau des élèves à la sortie du CM2" : c'est déjà fait. Et je peux t'assurer d'une chose : on n'apprend absolument plus rien dans une école lambda, que ce soit en maths, en français en histoire etc. Donc le principe d'une évaluation n'a malheureusement plus de sens. "Le niveau de l’élève moyen d’aujourd’hui est celui du cancre d’il y a trente ans" https://www.lemonde.fr/education/article/2021/03/16/la-reforme-du-lycee-fait-jouer-aux-maths-un-role-selectif-et-punitif_6073269_1473685.html119998
    "J'appelle bourgeois quiconque pense bassement." Gustave Flaubert
  • DES profs surnotent, pas LES. Toujours du mal avec les quantificateurs pour certains...
  • Piteux_Gore a écrit:
    15 ans passés à paresser, à se faire contaminer intellectuellement et moralement par des crétins et/ou des voyous.

    Tu as une haute opinion des enseignants. B-)-
  • kioups,

    Je suis d’accord. La généralisation me fatigue beaucoup aussi.
    Mais on doit forcément trouver un prof qui est qualifié de « surnoteur » par un autre.
    Donc, tous les profs surnotent ! :-D

    En fait, je crois surtout que la note de chaque prof ne signifie pas la même chose que celle de son collègue.
    La note a un rôle d’ailleurs pédagogique (motiver, flanquer la trouille, « punir », récompenser...).
    Il est donc même vain de comparer les manières d’évaluer.
  • xax a écrit:
    @Chaurien "pour évaluer le niveau des élèves à la sortie du CM2" : c'est déjà fait. Et je peux t'assurer d'une chose : on n'apprend absolument plus rien dans une école lambda, que ce soit en maths, en français en histoire etc. Donc le principe d'une évaluation n'a malheureusement plus de sens.
    (C'est moi qui souligne) le niveau actuel des élèves et l'existence d'un instrument pour le mesurer sont des problématiques distinctes.
    Ce n'est pas parce qu'il y a des patients atteints de maladies graves ou incurables qu'il est opportun de cesser de construire des scanners.
    J'ai l'impression qu'il y a dans ce fil une volonté de dissimulation hallucinante.

    AORES propose un tel instrument de mesure, bon marché, pour lequel le sujet possède un certain contrôle sur les résultats. L'hostilité que l'association se prend en retour est remarquable.

    Quant aux propos (récurrents) contre la "sélection à l'école" c'est toujours pareil, sélectionner veut dire choisir. Il y a deux points à considérer:
    1°) Dans des situations critiques on est contraint de choisir certaines personnes plutôt que d'autres:
    personne, même pas le propagandiste gauchiste anti-sélection le plus convaincu, ne voudra se faire opérer par un chirurgien recruté sur des critères autres que sa pure compétence dans le travail qu'on attend de lui. Personne ne veut se faire opérer par un médecin tiré au sort. Personne ne veut monter dans un avion piloté par un pilote tiré au sort.

    2°) Ce sont les pénuries (et non un prétendu caprice politique) qui anéantissent la possibilité de fournir à égalité tout le monde et qui sont à l'origine d'un grand nombre de situations où il y a une sélection.
    Les pénuries ne se résolvent pas par la politique mais par la capacité à produire en abondance la ressource désirée.
    En attendant s'il y a 500 places ouvertes à l'établissement que vous voudrez et 5000 étudiants qui veulent s'y inscrire, au moins 4500 d'entre eux n'y iront pas, quelle que soit la méthode utilisée pour attribuer les places disponibles. Le procédé consistant à traiter de monstre celui qui se propose de choisir qui sera reçu en fonction d'un test d'aptitudes en lui attribuant la volonté de laisser 4500 personnes sur le carreau ("c'est un méchant, il rêve d'une société où les 4500 n'auront rien" alors que ce manque est indépendant de sa volonté si vous m'avez suivi) mérite d'être dénoncé.
    Une fonction est un ensemble $f$ de couples tel que pour tous $x,y,z$, si $(x,y)\in f$ et $(x,z)\in f$ alors $y = z$.
  • Foys a écrit:
    AORES propose un tel instrument de mesure, bon marché, pour lequel le sujet possède un certain contrôle sur les résultats.

    C'est bidon ce contrôle. Pourquoi des gens passeraient cet examen si ce n'est pas pour marcher sur la g... de leur contemporains?

    Foys a écrit:
    Dans des situations critiques on est contraint de choisir certaines personnes plutôt que d'autres
    Pour une entreprise tout est "situation critique". Par ailleurs, mon crédo, est que les entreprises doivent sélectionner leur salariés elles-mêmes mais qu'elles ne comptent pas sur le service public pour collaborer à cette tâche. Ce dernier ne devrait assurer que la transmission de savoirs et de connaissances, pas de juger les gens auxquels sont transmis tout ce savoir, à des fins de discrimination.
  • @kioups : Je ne me suis pas trompé de quantificateur, en tout cas sur l'échantillon de ma centaine de collègues :-D
  • En enlevant les slogans gauchos, la proposition de Fin de partie me va bien : aux professionnels et aux écoles suivantes de sélectionner.
    J’essaye d’imaginer ce que cela donnerait. Mais ça reste flou...
    Des bulletins ou pas ? Oui mais tenus au secret ? Comment se passerait l’orientation ?
  • Dans le système dsP, un fils d'ouvrier a une petite chance d'être recruté en prépa pour devenir cadre.
    Dans le système FdP, ce même fils d'ouvrier n'a aucune chance d'être coopté par une entreprise pour un emploi de cadre.
  • Bravo à dsp et à ses collaborateurs pour cette initiative à la fois courageuse et ambitieuse. On peut espérer qu'elle aidera à nous sortir de l'impasse dans laquelle nous sommes plongés.
    M.
  • Gai Requin a écrit:
    , je suis favorable à cette initiative TéMA 2022 pour qu'enfin, on dise la vérité sur leur niveau réel aux courageux qui se présenteront.
    Et si ce test consistait à donner des exercices de type olympiades qu'est-ce que cela dirait sur le niveau des gens?

    Tout cela pour dire que les organisateurs n'ont aucune obligation, ils font ce qu'ils veulent, ils ne rendent de compte à personne et ils poursuivent les buts qui sont les leurs (pas nécessairement les vôtres).
    Vous pouvez détester l'éducation nationale mais au moins vous avez un peu de contrôle dessus à travers un bulletin de vote alors que vous n'avez aucun contrôle sur cette initiative.
  • Attendons de voir des sujets pour éviter les longues discussions vides.
  • Gai Requin a écrit:
    Dans le système dsP, un fils d'ouvrier a une petite chance d'être recruté en prépa pour devenir cadre.
    Pourquoi choisis-tu de voir les choses sur un plan individuel? Parce que tu sais bien que sur un plan collectif ta proposition est une escroquerie intellectuelle. et que ce type de dispositif ne va que renforcer l'avantage concurrentiel des (petits) bourgeois. Cela revient à proposer que les géants qui jouent contre des nains dans un match de basket puissent seuls porter des chaussures à talons hauts

    Le même type d'escroquerie intellectuelle que le Loto. Parce qu'une personne a gagné le gros lot alors le marketing nous fait croire que demain le gagnant ce sera toi malgré les probabilités qui montrent qu'un individu donné n'a aucune chance de gagner (ou alors il faut qu'il dépense plus que le gros lot)
  • @Foys, mais tu parles à un convaincu, tu as raté ce message que j'ai écrit dans les fils :-) : http://www.les-mathematiques.net/phorum/read.php?18,2215624,2217212#msg-2217212

    Il faut quand même, surtout sur un forum ou la quasi intégralité des inscrits est dépositaire d'un QI à 3 chiffres, se rappeler que Parcoursup est issu d'un système à l'origine conçu et destiné au recrutement des classes préparatoires publiques et sous contrat (1). Et que les prépas sont donc les formations les mieux rodées à ce type de dispositif.

    Dans ces conditions, l'enrobage "républicain" à l'origine de la mise en œuvre d'un SAT français, très discutable par nature, et le positionnement déontologique encore plus discutable (notamment aucune concertation manifestement avec la profession) devrait quand même susciter des interrogations chez les professionnels de la profession :-D

    Personnellement je considère que tout cela est dommage, parce que d'une part les maîtres taupins sont certainement des gens très qualifiés et ils n’auraient pas du procéder de la sorte, mais être plus dans l'exposé argumenté d'un réel problème (la fin du Bac) et l'interrogation sur quoi faire. Le passage en force isolé passe manifestement mal. Que ça réussisse ou pas, ça laissera des traces.

    (1) APB a été créé par Bernard Koehret en 2002 pour l'admission en classes préparatoires, puis, dans les années qui suivent, plusieurs académies ont demandé à l'utiliser.
    "J'appelle bourgeois quiconque pense bassement." Gustave Flaubert
  • Dom a écrit:
    Des bulletins ou pas ? Oui mais tenus au secret ? Comment se passerait l’orientation ?

    A priori, chacun choisirait son orientation et si matériellement il n'est pas possible d'accueillir tous ceux qui le souhaitent alors recours au tirage au sort. Le seul moyen de garantir l'égalité des chances dans cette société est malheureusement le tirage au sort.
  • Alors non !
    N’importe quoi.
  • C'est donc officiel : pour Fdp, le bon système est celui qui tire au sort les chirurgiens et les pilotes d'avions.
    Cordialement
  • Oui, oui, il est fort.
    J’avais cru à un peu de bon sens.
  • Mathurin: il y a un truc que tu n'as pas capté visiblement dans ce que je raconte.
  • Pour ceux qui ont des difficultés de compréhension:
    FDP a écrit:
    Par ailleurs, mon crédo, est que les entreprises doivent sélectionner leur salariés elles-mêmes mais qu'elles ne comptent pas sur le service public pour collaborer à cette tâche. Ce dernier ne devrait assurer que la transmission de savoirs et de connaissances, pas de juger les gens auxquels sont transmis tout ce savoir, à des fins de discrimination.
  • Et c'est lequel ?
  • FDP,
    dans ton système il n'y aurait plus de diplômes, juste des certificats d'assiduité.
    Un organisme recrutant devrait organiser un concours systématiquement.
    Les formations perdraient toute valeur et plus personne ne voudrait les financer (y compris par fonds publics)
    Chaque formation d'enseignement supérieur serait grevée d'élèves n'ayant pas le niveau et empêchant les autres de travailler.
    C'est l'effondrement du système d'enseignement public garanti ... et son remplacement par un système totalement privé (donc payant).
    Cordialement
  • XAX,
    Il n'y a aucune bonne solution. Tu penses sérieusement que ces quelques personnes auraient eu le pouvoir de faire bouger des choses en faisant un "exposé argumenté d'un réel problème" ?
    Une commission de plus pour analyser un problème et rendre un rapport qui finira dans un placard ?
    Je ne pense pas que l'impact de cette démarche soit phénoménal.
    Même si cette démarche est présentée comme 'générale', je pense qu'en fait, le vrai objectif est de bâtir un outil par les profs des prépas versaillaises, et pour les profs des prépas versaillaises.
    Ce qui est tout à fait noble. Bravo à eux.
    Et cette démarche devrait en plus avoir des effets positifs, pour un certain nombre de lycéens.
    Tu me dis, j'oublie. Tu m'enseignes, je me souviens. Tu m'impliques, j'apprends. Benjamin Franklin
  • @lourrran il y a quand même pas mal de lieux indépendants où les maîtres taupins peuvent se concerter et/ou se faire entendre (sociétés des agrégés, UPS, Apmep, revues etc.)...
    "J'appelle bourgeois quiconque pense bassement." Gustave Flaubert
  • D'accord avec lourran, je pense que même si le résultat est au début très local et limité à Versailles et ses environs, il peut pousser le niveau de maths vers le haut, démocratiser le recrutement en classes préparatoires et améliorer considérablement l'enseignement au lycée.
    Aujourd'hui l'année de terminale est perdue, on passe son temps à couper les cheveux en quatre sur des problèmes totalement dénués d'intérêt et contrairement à ce que l'on pourrait penser bien plus complexe qu'il n'y semble, du moins sur le plan dialectique.
    On voit bien que toutes les discussions, toutes les rédactions de programmes ou encore les rapports ne servent à rien, ou même pire servent prétextes qui ne font qu'accélérer l'entreprise de démolition.
    M.
  • Comme pour les unions civiles : choisir les couples au hasard. Ce serait plus juste.
  • Je ne sais pas si le TéMA va démocratiser le recrutement en classes préparatoires ou est-ce que l'effet sera inverse.

    Imaginons la situation actuelle où une prépa versaillaise hésite entre recruter un élève A issu d'un mauvais lycée et un élève B issu d'un bon lycée. L'élève A a de meilleures notes que B, et en réalité il est meilleur que B, mais comme l'échelle de notation est différente les profs de prépa n'ont pas d'éléments pour comparer A et B.

    Dans un monde idéal, les deux élèves A et B passent le TéMA, l'élève A le réussit un peu mieux que B et il est pris.

    Mais dans les faits il est probable que l'on fasse plus la publicité pour le TéMA dans les bons lycées que dans les mauvais, ce qui fait que A n'a jamais entendu parler de ce test et ne le passe pas, tandis que B le passe et il est pris.

    Ou alors A et B passent le test, mais B a reçu une préparation spécifique ce qui lui permet d'améliorer ses résultats, du coup B réussit mieux le test que A et il est pris, alors que si A et B avaient préparé le test dans les mêmes conditions ce serait A qui l'aurait mieux réussi.
  • JLT:

    Le fait que tu n'as aucun contrôle sur ce test et que les gens qui le font passer n'ont aucune légitimité* à le faire passer ne te gêne pas?

    *: ils n'ont aucun mandat issu des urnes.
  • "mais B a reçu une préparation spécifique ce qui lui permet d'améliorer ses résultats, du coup B réussit mieux le test que A et il est pris"
    C'est exactement ce qui se passe aux USA avec SAT/ACT

    Pourtant le système scolaire des USA est, contrairement à ce qu'on pourrait croire, moins inégalitaire que le notre, du moins primaire-secondaire.
    "J'appelle bourgeois quiconque pense bassement." Gustave Flaubert
  • Fin de partie a écrit:

    Le fait que tu n'as aucun contrôle sur ce test et que les gens qui le font passer n'ont aucune légitimité* à le faire passer ne te gêne pas?

    *: ils n'ont aucun mandat issu des urnes.
    Mon garagiste et mon médecin n'ont aucun mandat issu des urnes.
    Plus gênant: les inspecteurs et les cadres de la DGESCO qui dirigent l'EN d'une main de fer non plus.
    Une fonction est un ensemble $f$ de couples tel que pour tous $x,y,z$, si $(x,y)\in f$ et $(x,z)\in f$ alors $y = z$.
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