TeSciA 2022 : un test de maths en terminale - Page 8 — Les-mathematiques.net The most powerful custom community solution in the world

TeSciA 2022 : un test de maths en terminale

1568101114

Réponses

  • On n'impose pas, on s'adapte.
  • @biely

    Ce ne sont pas les profs qui demandent une calculatrice, ce sont les programmes qui rendent obligatoire son utilisation.
  • Un vrai scandale. C'est pour moi totalement incompréhensible. Qui a eu intérêt à donner cette mane au producteur de calculatrice ? Notre pays me paraît corrompu, ou disons que l'état est devenu totalement poreux aux intérêts privés (il ne faut pas sous-estimer ce mélange d'incompétence, de bêtise et d'intérêts individuels qui déterminent les décisions, voir Macron et les privatisations qu'il a pilotées).
  • Depuis les années 90 je me souviens qu’il fallait une calculatrice graphique (c’est-à-dire qui trace des courbes).
    Je dis « il fallait » car c’était mon cas mais je ne sais plus si c’était explicite dans les programmes.

    Par contre il n’y avait pas de programmation. La calculatrice contenait un langage de programmation mais nous n’en faisions pas.
  • D'un autre côté, pour les familles dont le revenu ne dépasse pas un certain seuil, il y a une allocation de rentrée scolaire d'environ 400€. Si on est économe on doit pouvoir acheter toutes les fournitures scolaires avec.
  • Exact JLT.
    Mais c’est devenu un dû et non une « ligne budgétaire pour l’école ».

    Je ne nie pas les lourdes difficultés financières de certaines familles.
  • Un jeu de manuels scolaires coûte entre 180 et 250 euros par lycéen chaque année.
    Ces manuels sont parfois offerts par la région, comme c'est le cas en Ile-de-France depuis des années.
    Apparemment, la réforme des lycées va entraîner une pérennisation de ce financement par les régions (cf [ici]).
  • Oui ça dépend des régions (ou des villes ?). Il arrive que les manuels scolaires soient prêtés par l'établissement. Je connais aussi un endroit où on donne des cahiers et des sacs aux écoliers.
  • Au sujet des bouquins, en effet, ça devrait être comme dans les collèges.
  • Bonjour,

    Et en Occitanie, on donne un ordinateur à l'entrée en seconde.

    Cordialement,

    Rescassol
  • En Ile-de-France aussi.
  • Il y a 30 ans il fallait déjà acheter tous les ans les livres scolaires c'était un budget...
    mais il n'y avait pas trop de changements donc on pouvait les acheter d'occasion, avec les changements chaque année ce n'est plus possible et c'est devenu une vraie mine d'or pour les éditeurs.

    L'apparition du mode examen (inventé par HP) a permis la même chose pour les calculatrice, on trouve plein de TI voyage(ou celle de votre choix) à 50€ sur le boncoin et ce serait parfaitement suffisant.
  • Il y a 30 ans je n'achetais pas mes livres scolaires, ils étaient prêtés par l'établissement. Si on les rendait en mauvais état on recevait une "amende".
  • C'est exactement ce qui se passe dans mon établissement en île de France, ça me paraît très bien comme système.
  • Il y a 40 ans on achetait nos livres: on allait faire la queue chez <<Bébert>> à Paris pour espérer obtenir une partie ou la totalité de nos livres en occasion (quand il n'y avait pas de changement de programmes).

    PS:
    Je parle du lycée. Pour le collège les livres étaient fournis.
  • En effet et ce folklore d’aller acheter puis revendre d’occasion mes bouquins m’ennuyait au plus haut point.
    Mais c’est un état d’esprit. D’autres adoraient cela.
  • Les édiles sont généreux...avec l'argent du contribuable français.
  • Contribuable qui râle mais qui devient un électeur mouton et un parent d'élève peu regardant sur le niveau d'instruction de sa progéniture...
  • Chaurien: Tu nous rappelles que la sélection pourrait aussi bien se faire sur qui a les moyens de mettre plusieurs centaines d'euros dans l'achat de manuels scolaires et qui ne les a pas.

    Soleil_Vert:
    La démocratie est basée sur le nombre de gens qui votent pour une personne ou une liste de personnes. De là il est facile de voir des troupeaux partout dès qu'on parle de démocratie.
  • Ici c’est aux élèves d’acheter leurs bouquins. Je crois que c’est la première fois que je me retrouve dans une situation où beaucoup d’élèves de la classe (facilement un sur cinq) n’ont absolument pas les moyens d’acheter ces livres (mais j’ai fait aussi pas mal de collège où ça ne se serait pas vu).
    Heureusement la plupart des disciplines n’en utilisent plus. Il reste peut-être les maths, l’histoire-géo, la physique ? Plus un livre de poche en français (même problème : non acheté ! Là ils poussent le bouchon).

    J’ai donc des remords à ne pas leur faire utiliser leur manuel de maths que presque tous les collègues trouvent mauvais. Il semble qu’en maths on ait des progrès à faire pour jeter par-dessus bord un surmoi de 10 tonnes qui nous oblige à faire acheter un bouquin qu’on déteste parce qu’on ne va quand même pas ne pas demander de manuel.

    Pour les calculatrices, il y a un nouveau prétexte : Python...

  • Ces histoires de bouquins gratuits, (euh, pas gratuits, mais payés par le contribuable), c'est encore un truc trouvé par les sociétés occidentales pour inciter les familles à avoir plus d'enfants.
    FdP doit forcément être contre la gratuité des manuels scolaires.
    Tu me dis, j'oublie. Tu m'enseignes, je me souviens. Tu m'impliques, j'apprends. Benjamin Franklin
  • Il y a soixante ans, en province, nous qui étions de condition modeste, nous achetions les livres scolaires d'occasion aux anciens élèves de la classe, passés en classe supérieure, ou ayant réussi le baccalauréat. Ainsi, pas de Bébert pour prendre son pourcentage au passage. Un autre avantage c'est que nous pouvions avoir ainsi plusieurs manuels, et pas seulement celui qui était prescrit par le lycée. Par exemple, dans mon lycée c'était le Maillard-Millet qui était en vigueur, et j'ai acheté aussi le Lebossé-Hémery et le Lespinard-Pernet. Encore un avantage : ces manuels, je les ai encore.
    La pseudo-« gratuité », c'est une fausse gratuité puisqu’elle se paye par les impôts, et c'est une perte d'initiative, un recul de la liberté. Plus tout le travail des bibliothécaires-documentalistes pour gérer ces prêts et retours de livres, au détriment de leur vrai travail d'instruction des élèves.
    Bonne journée.
    Fr. Ch.
  • Chaurien a écrit:
    La pseudo-« gratuité », c'est une fausse gratuité puisqu’elle se paye par les impôts, et c'est une perte d'initiative, un recul de la liberté.

    Le principe est que ceux qui ont plus d'argent que les autres (voire beaucoup beaucoup plus) aident ceux qui en ont beaucoup moins (A peu près un ménage sur deux ne paie pas l'impôt sur le revenu) mais j'imagine que tu es contre cette conception de la vie en société et que tu préfères mettre en avant des "grands" concepts comme <<liberté>>, <<grandeur de la France, de l'occident>> etc?
  • Chaurien, le souci, c'est que ces manuels :
    – ne sont pas bons (on donne aux élèves la même masse en photocopies) ;
    – changent tout le temps.

  • Comme disait Dom, ou Chaurien, un livre qu'on a payé, et qu'on doit rendre ou revendre à la fin de l'année, on en prend soin. Quand c'est gratuit, ça finit à la poubelle. Et donc il faut racheter du neuf tous les ans.
    Le truc des livres gratuits, c'est utile pour qui ? Pour les éditeurs, et uniquement pour eux. Eh oui, les entreprises capitalistes sont douées au point d'obtenir le soutien des plus durs anti-capitalistes.
    Quand en plus ces livres ne sont pas bons...
    Tu me dis, j'oublie. Tu m'enseignes, je me souviens. Tu m'impliques, j'apprends. Benjamin Franklin
  • Lourrran a écrit:
    Comme disait Dom, ou Chaurien, un livre qu'on a payé, et qu'on doit rendre ou revendre à la fin de l'année, on en prend soin. Quand c'est gratuit, ça finit à la poubelle. Et donc il faut racheter du neuf tous les ans.


    On a tous les cas de figure: le fait de payer quelque chose ne présage pas du soin qu'on va apporter à cette chose et c'est la même chose lorsqu'on ne paie pas: n'étant pas propriétaire de l'objet on se doit de le rendre à celui qui nous l'a prêté dans l'état dans lequel il nous l'a confié.

    PS:
    Les enfants ne paient pas leur manuels scolaires avec leur argent de poche. Ce n'est pas à proprement parler leur argent qui est dépensé quand il s'agit de payer des manuels scolaires.
  • FdP,
    Je ne réponds pas ... ça ne veut pas dire que ton argument m'a convaincu... ça veut juste dire que ton argument est si faible, si ridicule... que malgré tous mes efforts, tu ne pourras jamais comprendre.
    Comme sur plein de sujets.
    Tu me dis, j'oublie. Tu m'enseignes, je me souviens. Tu m'impliques, j'apprends. Benjamin Franklin
  • Ce n'est pas à proprement parler leur argent qui est dépensé quand il s'agit de payer des manuels scolaires.

    Pour moi c'est tout comme, j'ai eu conscience très tôt de la valeur de l'argent. J'ai grandi dans une famille où l'on était totalement solidaire des dépenses familiales. Pour les livres scolaires par exemple, je pense qu'on était même encore plus scrupuleux du fait que ça soit l'argent du foyer. On avait à cœur de dégoter rapidement des livres d'occasions avec la promo précédente et de faire en sorte que ça coûte le moins possible à la famille. Et de même dans l'autre sens, de revendre ses bouquins dans le meilleur état possible pour optimiser l'opération.
    Karl Tremblay 1976-2023, je t'appréciais tellement.
  • Zeinot: Tout le monde ne pense pas comme toi. Peut-être considères-tu que c'est dommageable mais c'est un fait indéniable.

    C'est quoi ton* a priori? Tu crois que des gens détruisent volontairement leur manuel de cours parce que ce sont des espèces de sauvage sous prétexte qu'ils ne les ont pas payés?

    Tu n'as jamais renversé du café (du thé, ou peu importe ce que tu bois) sur une copie d'élève en la corrigeant par mégarde? B-)-

    *visiblement tu sembles ne pas être le seul à avoir cet a priori
  • Non, je n'ai pas l'a priori que tu décris, tu inventes une fois de plus en me prêtant des propos que je n'ai pas.

    Pour la deuxième affirmation, (comme ça n'a aucun rapport), je te réponds que c'est la bonne période pour bouturer les daphnés.
    Karl Tremblay 1976-2023, je t'appréciais tellement.
  • Tiens, " tu inventes une fois de plus en me prêtant des propos que je n'ai pas. " tu finis par remarquer ça aussi zeinot :-D au lieu de me donner des leçons de maintien en groupe de collègues - comme si ça pouvait m'impressionner - parce que je l’envoie vertement bouler quand il dépasse les bornes ...
    "J'appelle bourgeois quiconque pense bassement." Gustave Flaubert
  • Zeinot a écrit:
    Pour la deuxième affirmation, (comme ça n'a aucun rapport),

    Tout au contraire. Un gosse renverse par inadvertance du coca sur le livre qu'on lui a prêté et c'est un sagouin. Mais si un adulte fait la même chose, c'est seulement un accident.
  • XAX; tu as oublié d'ajouter que j'étais dingue. B-)-
  • Quand les livres sont détérioriés, c'est rarement par accident du type coca renversé, c'est plutôt des livres mal recouverts, mal rangés dans le sac, des pages cornées, ou annotées.

    Mais faire acheter des livres n'est pas nécessaire non plus. Le prêt + amende en cas de livre détérioré convient aussi.
  • Sur ce sujet précis, petite expérience :
    Prêter une règle et observer que certains n’auront aucun scrupule à mettre du blanco dessus.
    Prêter une calculatrice et observer que certains n’auront aucun scrupule à entourer chaque touche avec du stylo à bille.

    Ce n’est même pas de la malveillance, ce n’est même pas dans un but de détériorer.
    C’est juste être mal élevé, mal éduqué, ou plutôt même de nos jours, pas éduqué du tout.

    Attention : de plus en plus, ce qui est gratuit, c’est sans valeur...

    À méditer.
  • FdP a écrit:
    Zeinot: Tout le monde ne pense pas comme toi.
    Il y a ceux qui pensent comme Zeitnot, et celui qui ne pense pas du tout, parce que penser, c'est trop compliqué pour lui.
    Point final.
    Comme sur 99% des sujets.
    Tu me dis, j'oublie. Tu m'enseignes, je me souviens. Tu m'impliques, j'apprends. Benjamin Franklin
  • Dom a écrit:
    Attention : de plus en plus, ce qui est gratuit, c’est sans valeur...

    et ce qui n'est pas cher payé?


    Pardon de me répéter, les enfants ne paient pas, avec leur argent, une bonne partie des objets dont ils se servent
    Lourrran a écrit:
    et celui qui ne pense pas du tout, parce que penser, c'est trop compliqué pour lui.
    C'est une confession? B-)-

    Penser comme les autres cela dispense de penser par soi-même.
  • @soleil vert: c'est un peu hors-sujet, mais je me demande bien ou vous avez ete pecher l'idee que HP avait invente le mode examen. La seule calculatrice HP qui en dispose est la HP Prime, or elle est sortie bien apres la TI Nspire, je ne sais pas ce qu'il en est pour Casio. Je ne pense pas non plus que c'est TI (ou Casio) qui a invente le mode examen, les responsables, ce sont les institutions educatives de certains pays. Plus d'infos sur les calculatrices avec mode examen ici

    Pour faire un petit lien avec le sujet, le mode examen est une source d'injustice importante entre les eleves, cela empeche des eleves peu fortunes d'ajouter a leur calculatrice des programmes tiers pour beneficier de fonctionnalites vendues uniquement sur des modeles haut de gamme. Cela permet donc aux constructeurs de stratifier leur offre.

    J'en vois certains ici qui ont tendance a minimiser ce que represente 20 euros, or c'est loin d'etre negligeable dans le domaine des calculatrices, c'est grosso-modo la difference de prix entre une calculatrice ti82 et 83 ou une casio graph 35 et 90.

    Si on juge qu'un remplacement de l'epreuve de specialite de maths du bac est necessaire, cela devrait etre gratuit pour tous les eleves inscrits en spe maths, il me semble que le budget correspondant est loin d'etre astronomique, disons de l'ordre de 3 ou 4 ME avec des frais a 20 euros par candidat.
    Mais pour avoir du rediger des QCM a distance cette annee, j'ai des doutes sur ce qu'on pourra reellement evaluer en deux epreuves de 1h30 de type QCM (meme s'il y a des petites parties a rediger, le site de l'association parle de correction largement automatisee). On pourra certainement juger des points comme des simplifications abusives evoquees par JLT, mais je vois mal comment on pourra juger la faculte de reflechir un peu sur une question qui resiste. Je pense que ca va etre principalement une evaluation a calculer correctement a la main, bref un critere de selection sans doute apprecie par pas mal de profs de prepas qui n'aiment pas l'utilisation des outils de calcul, mais donc avec un biais que je considere comme important.
  • mais je me demande bien ou vous avez ete pecher l'idee que HP avait invente le mode examen

    Je ne suis pas expert en histoire des calculettes mais : https://tangente-mag.com/article.php?id=2566
    Pour faire un petit lien avec le sujet, le mode examen est une source d'injustice importante entre les eleves, cela empeche des eleves peu fortunes d'ajouter a leur calculatrice des programmes tiers pour beneficier de fonctionnalites vendues uniquement sur des modeles haut de gamme. Cela permet donc aux constructeurs de stratifier leur offre.

    Comme les livres...

    Ce qui est dommage, c'est que peu d'OS alternatifs sont sortis (un abandonné pour la TI voyage 200 et un en cours pour la HP 50) tandis qu'il est possible depuis longtemps de flasher les roms...
    Ti vendrait bien moins de machines neuves et serait obligé de revoir sa politique.
    Dommage.
  • @soleil_vert: vous avez lu trop rapidement, il n'est nulle part dit que HP avait invente le mode examen, voici la citation
    tangente a écrit:
    Elle est présentée au ministère de l'Éducation nationale, qui s'intéresse de près à son mode examen innovant, et un travail de collaboration débute avec les deux autres principaux constructeurs sur un mode examen spécifique pour la France. En 2015, la HP Prime intègre le mode examen qui sera prérequis pour le baccalauréat, le BTS… à partir de la session 2018.
  • soleil_vert a écrit:
    Ce qui est dommage, c'est que peu d'OS alternatifs sont sortis (un abandonné pour la TI voyage 200 et un en cours pour la HP 50) tandis qu'il est possible depuis longtemps de flasher les roms... Ti vendrait bien moins de machines neuves et serait obligé de revoir sa politique. Dommage.

    Si tu veux faire mumuse avec ta calculette comme tu veux, tu as la Numworks.
    Algebraic symbols are used when you do not know what you are talking about.
            -- Schnoebelen, Philippe
  • Puisqu'on parle des calculatrices, je préviens tout de suite les futurs candidats du TéMA : ce sera sans ! Seul l'ordinateur que vous avez entre vos deux oreilles est autorisé.
  • Ceci montre bien que votre évaluation est biaisée puisqu'elle ignore l'utilisation des outils de calcul. Pourtant il semblait tout à fait possible de faire une des épreuves de 1h30 sans calculatrice et l'autre avec, ce qui serait plus équilibré.
  • Bonsoir.

    Désolé si cela envenime un débat, je m'en tiendrais à ce seul message.
    Je suis d'accord avec Parisse.

    Au mieux, cela montre bien qu'encore en 2021 (donc près de 49 ans après la première "sliderule", si j'ai bien lu), l'intérêt des calculatrices pour ce qu'elles sont n'est toujours pas compris.

    Pour rappel, une calculette programmable n'est qu'une augmentation de la capacité de calcul portable, rien de plus, et certainement pas un moyen efficace pour faire des antisèches, sauf à avoir les moyens d'en faire autrement de toutes façons.

    Le mode examen est arrivé suite à une commande des Éducations Nationales qui ont maintes fois joué au yoyo avec les règles liées à l'emploi des calculettes (pour rappel le laïus : "sont interdites les calculettes à mémoires permanentes autonomes et reinscriptibles") dans les sélections mais tous les constructeurs de calculettes y ont vu leur intérêt, c'est indéniable.

    À bientôt.

    Cherche livres et objets du domaine mathématique :

    Intégraphes, règles log et calculateurs électromécaniques.

  • AORESpres le retour de la règle à calcul X:-(

    [small]nicolas.patrois la numworks semble un enfer à programmer mais je parlais des vieilles Ti qui auraient pu être upgradées différemment et cela aurait permis une revente comme pour les livres mais les développeurs se sont limités aux jeux en assembleur...[/small]
  • Non non non non! Pas de calculatrices! C'est une bonne nouvelle. @AORESpres, ne les écoute pas!

    @Dreamer,
    Au mieux, cela montre bien qu'encore en 2021 (donc près de 49 ans après la première "sliderule", si j'ai bien lu), l'intérêt des calculatrices pour ce qu'elles sont n'est toujours pas compris.
    Peut-être parce qu'il n'y a pas d'intérêt? Dans d'autres pays les examens se passent sans calculatrice et personne n'est mort. D'ailleurs ces pays ont de très bon résultats.
  • La calculatrice a un intérêt quand on comprend ce qu'on fait, qu'on sait déjà très bien calculer sans calculatrice, et qu'on la prend juste pour aller plus vite ou plus loin. Le problème est que la prémisse n'est pas satisfaite par 95% des lycéens.
  • Les calculatrices ne servent à rien dans la majorité de la pratique des mathématiques et du reste quel est l'intérêt de permettre à des lycéens de se rendre à ce test avec leur réserve d'antisèches?
    Une fonction est un ensemble $f$ de couples tel que pour tous $x,y,z$, si $(x,y)\in f$ et $(x,z)\in f$ alors $y = z$.
  • Les reactions de certains ici sont toujours aussi caricaturales. Personnellement je trouve aussi ridicule d'interdire systematiquement l'utilisation des outils de calcul que de sortir systematiquement sa calculatrice pour y entrer un calcul qui se fait de tete.
    Si un test se veut un thermometre plus fiable que l'epreuve de maths au bac, il doit tenir compte de tous les usages des maths dans le superieur, donc le fait que les maths sont aussi une discipline de service pour les autres sciences (et c'est certainement vrai pour de futurs ingenieurs qui vont rentrer en classe prepa) et qu'il est normal d'y enseigner l'utilisation des outils de calcul, dont la version calculatrice portable et non communicante est adaptee a une evaluation.
    Ceci ne veut pas dire qu'on doit faire toutes les evaluations avec outil de calcul, mais a mon sens, une partie avec et une partie sans.
    Sinon, cela veut dire qu'il s'agit d'un test pour faire un certain type de maths d'une certaine maniere dans l'unique but de selectionner une elite selon des criteres deconnectes de la realite actuelle et pas d'un thermometre fiable de la possibilite pour un etudiant de faire des etudes scientifiques.

    On pourrait du reste se poser les memes questions avec l'utilisation du papier, c'est aussi un outil de calcul (certes plus rudimentaire), mais apres tout pourquoi ne pas selectionner sur la capacite a faire de tete tous les calculs necessaires? C'est finalement une question d'actualite avec le grand oral du bac en maths (et plus generallement en sciences) qui doit se faire pour les candidats sans support (tableau).
  • Parisse a écrit:
    mais apres tout pourquoi ne pas selectionner sur la capacite a faire de tete tous les calculs necessaires?

    Si le but est de sélectionner, la course en sac les yeux bandées, ou tester l'aptitude des gens à rester en apnée sont plus écologiques. Dans le premier cas on peut réutiliser les sac et les bandeaux, dans le second cas, aucun matériel n'est nécessaire. Un test de mathématiques sans support informatique nécessite d'imprimer un sujet: c'est une forme de gaspillage, le sujet ne servira que quelques minutes, heures. :-D
Connectez-vous ou Inscrivez-vous pour répondre.
Success message!