TeSciA 2022 : un test de maths en terminale

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Réponses

  • Puisqu'il s'agit entre autres d'orientation vers les CPGE scientifiques, il faut garder en tête que les concours X-ENS et Mines-Ponts interdisent la calculatrice. Il sera donc important de savoir se débrouiller sans.
    En outre, à partir du moment où certains modèles (parmi les plus chers) permettent de stocker des fichiers entiers au format PDF, ça revient à autoriser tous les documents.
  • Bonjor,
    vouloir autoriser les calculatrices aux épreuves de mathématiques de fin du secondaire, c'est vouloir autoriser l'emploi de bateau à moteur aux épreuves de natation.
    Je ne dis pas que le bateau est inutile dans la vie, ni qu'il n'a pas sa place dans une formation, mais en natation il n'a pas sa place.
    Cordialement
  • A quelles épreuves de concours la calculatrice est-elle autorisée ?
  • Elle fut autorisée à l’agrégation.
    Algebraic symbols are used when you do not know what you are talking about.
            -- Schnoebelen, Philippe
  • Il me semble que certains concours autorisent la calculatrice, d'autres non. Mais ca ne me parait pas important comme critere (d'autant qu'il se mord la queue d'un certain point de vue), mon opinion sur les concours en ecole d'ingenieur qui interdisent systematiquement les outils de calcul a toutes les epreuves est la meme que celle du test dont il est question ici.

    Le critere important c'est de savoir si on aide a orienter vers une poursuite d'etudes scientifiques pour le test ou si les epreuves de concours des ecoles d'ingenieurs selectionnent en adequation avec le metier d'ingenieur. Pour prendre un exemple un peu caricatural, je pense que savoir utiliser un outil de calcul est plus important pour un futur ingenieur que de maitriser la convergence uniforme des series de fonctions (si c'est bien toujours au programme des classes prepas). En selectionnant uniquement sur le 2eme point, on passe sans doute a cote de bons ingenieurs, d'ou l'interet d'avoir des evaluations avec des modalites variees. Ceci est tres simple dans le cadre d'evaluations qui ont au moins 2 epreuves de maths. Pour une epreuve unique de type bac, c'est moins simple, mais on peut imaginer interdire la calculatrice pendant disons 1h ou 1h30, faire un ramassage partiel, puis autoriser pour les 2h30 ou 3h restantes. De cette facon, on peut verifier quelques questions de cours au debut. Je ne vois pas trop ce qui pose probleme dans la capacite des calculatrices de stocker des documents pour traiter une 2eme partie d'enonce original, dans la vraie vie on a acces aux documents partout avec un smartphone...

    @Mathurin, je ne pense pas qu'une epreuve de natation toute seule donne toute l'information pertinente pour juger des capacites a aller en mer.
  • Les élèves qui ont besoin d'une calculatrice pour calculer $ln(e^2)$ ou $sin(3 \pi)$ risquent fort d'échouer à cette épreuve.

    Est-ce conforme à l'objectif, ou contraire à l'objectif ?
    Tu me dis, j'oublie. Tu m'enseignes, je me souviens. Tu m'impliques, j'apprends. Benjamin Franklin
  • lourrran a écrit:
    Les élèves qui ont besoin d'une calculatrice pour calculer $ln(e^2)$ ou $sin(3 \pi)$ risquent fort d'échouer à cette épreuve.

    Surtout si elle est en degrés.
    Algebraic symbols are used when you do not know what you are talking about.
            -- Schnoebelen, Philippe
  • Assez hostile également sur l'autorisation de la calculatrice. Pour faire du sauvetage en mer (dans les Landes par exemple...) mieux vaut d'abord bien savoir nager avant de savoir manier un scooter des mers. Celui qui maîtrise son scooter des mers mais qui nage mal je ne donne pas cher de sa peau sur le moyen ou long terme...
    A la limite, l'autorisation de la calculatrice serait intéressante sur un point: se débrouiller pour qu'un calcul avec cette calculatrice soit faux et comprendre l'origine de l'erreur. Il me semblait d'ailleurs qu'un ancien sujet de bac sur les suites avait eu un souci à ce niveau mais je n'arrive plus à le retrouver.
  • Puisqu'il s'agit entre autres d'orientation vers les CPGE scientifiques, il faut garder en tête que les concours X-ENS et Mines-Ponts interdisent la calculatrice. Il sera donc important de savoir se débrouiller sans.

    Les CPGE se réduisent à envoyer leurs étudiants à l'X-ENS et Mines-Ponts!

    Quand on lit ça, clairement le problème pour compter ne vient pas que des calculatrices :-D
    La calculatrice a un intérêt quand on comprend ce qu'on fait, qu'on sait déjà très bien calculer sans calculatrice, et qu'on la prend juste pour aller plus vite ou plus loin.

    Parfaitement résumé.
    Parisse il suffit de mettre des questions utilisant la calculatrice comme complément en fin d'un problème, pour aller beaucoup plus loin que le programme classique.
  • Parisse,
    je suis d'accord : la formation au bateau à moteur peut être utile dans certains cas.

    Ce que je dis c'est qu'autoriser le bateau dans une épreuve de natation, prive celle-ci de sa finalité.

    Il parait bien plus logique de sélectionner les candidats sur leur capacité à nager, puis ensuite de former au bateau ceux qui sont reçus. Sinon on privilégie abusivement ceux qui ont les moyens d'avoir un bateau plus performant.
    Cordialement

  • Je n'ai pas dit qu'elles se réduisaient à ça. Mais ça comprend ça.

    Quand on parle du concours commun Mines-Ponts, on parle de 10 écoles, et de la banque d'épreuves écrites pour les 17 écoles du concours Mines-Telecom. Au total 27 écoles de niveau de sélectivité variable, mais toutes avec des écrits sans calculatrice.
  • Je n'ai jamais plus utilisé une calculatrice dite "scientifique" après mes 20 ans. Pour certaines corvées longues et systématiques l'informatique suffit. Pour les inventaires de performances chiffrées d'étudiants il y a le tableur de libre office et ses variantes payantes. Pour savoir combien font 239,7*92982 il y a la calculette d'un moteur de recherche célèbre ou celle de mon téléphone portable. Pour comprendre les propos de gens s'exprimant en unités de mesure du moyen-âge idem. Pour calculer des groupes de Galois il y a PARI GP. Pour les simulations probabilistes il y a R.

    Il y a combien de gens ayant atteint l'âge adulte, travaillant dans des métiers plus ou moins liés aux maths et qui utilisent une TI?
    parisse a écrit:
    dans la vraie vie on a acces aux documents partout avec un smartphone...
    La dernière fois où j'ai été dans un tournoi d'échecs, l'arbitre expliquait clairement que la simple vue d'un smartphone entraînait la défaite automatique et l'expulsion de son propriétaire, il fallait les lui remettre avant le début du match ou se débrouiller.

    Le parallèle avec les échecs est intéressant: on voit qu'il s'agit avant tout de jauger les aptitudes des personnes elles-mêmes, et non celles de leurs accessoires électroniques. Le test proposé par AORES perdrait toute crédibilité s'il autorisait une dérive pareille.

    Les maths sont une activité où il y a essentiellement des raisonnements, des démonstrations, des preuves, des concepts. Les finitions comptables n'en sont qu'une toute petite partie et ça fait des décennies qu'on sait proposer des sujets variés dans lesquelles elles sont absentes. Je ne comprends même pas pourquoi il y a un débat en fait.
    Une fonction est un ensemble $f$ de couples tel que pour tous $x,y,z$, si $(x,y)\in f$ et $(x,z)\in f$ alors $y = z$.
  • Foys a écrit:
    La dernière fois où j'ai été dans un tournoi d'échecs, l'arbitre expliquait clairement que la simple vue d'un smartphone entraînait la défaite automatique et l'expulsion de son propriétaire, il fallait les lui remettre avant le début du match ou se débrouiller.

    Quelqu'un qui ne connaissait pas les nouvelles technologies? Une montre connectée et une oreillette remplacent avantageusement un téléphone portable. B-)-
  • Tout dépend de la finalité du test. Si le but est de tester les aptitudes à poursuivre des études scientifiques, il vaut mieux interdire les calculettes puisqu'elles sont souvent interdites, y compris dans certaines licences universitaires autres que celles de maths.
  • [small]Il y a combien de gens ayant atteint l'âge adulte, travaillant dans des métiers plus ou moins liés aux maths et qui utilisent une TI?[/small]

    Tu peux tout faire avec un smartphone, pari GP existe pour android et plein d'autres aussi...
    Les calculatrices scientifiques ont été inventées à une époque où l'informatique coutait cher : la première HP 35 faisait des calculs impossibles à vérifier sur ordinateur, il fallut des tables et la règle à calcul pour valider son fonctionnement...
    Mais depuis 15 ans elles sont inutiles tout ordinateur (et tablette) fait mieux c'est pour cela qu'elles sont vendues comme outil pédagogique ce qui est un pieu mensonge.
    [small]Les maths sont une activité où il y a essentiellement des raisonnements, des démonstrations, des preuves, des concepts. Les finitions comptables n'en sont qu'une toute petite partie et ça fait des décennies qu'on sait proposer des sujets variés dans lesquelles elles sont absentes. Je ne comprends même pas pourquoi il y a un débat en fait.[/small]

    Décennies où on a vu la disparition des définitions claires, de l'algèbre et bien sur de la géométrie remplacées par une sorte de vague "culture générale bienveillante"...
  • Puisqu'on a parlé d'échecs, quelqu'un sait-il comment on vérifie qu'il n'y a pas de tricherie dans le tournoi des candidats qui se déroule en présentiel actuellement?
    Merci.
    Cordialement.
    Jean-Louis.
  • soleil_vert a écrit:
    Tu peux tout faire avec un smartphone, pari GP existe pour android et plein d'autres aussi...

    Encore faut-il avoir les moyens d’en acheter un, et pas farci de logiciels foireux dès l’achat.
    Mais depuis 15 ans elles sont inutiles tout ordinateur (et tablette) fait mieux c'est pour cela qu'elles sont vendues comme outil pédagogique ce qui est un pieux mensonge.

    Tu recharges ton téléphone tous les jours et au bout d’un ou deux ans, tu es bon pour en changer.
    Une calculette de poche a une durée de vie bien plus longue et on ne la recharge pas tous les jours non plus. Quand elles avaient des piles, on les changeait très rarement.
    Autre avantage des calculettes : elles n’ont pas d’accès à internet et installer Doom dessus est un vrai défi, contrairement à un téléphone moderne. :-D
    Algebraic symbols are used when you do not know what you are talking about.
            -- Schnoebelen, Philippe
  • Jean-Louis: on ne peut pas j'imagine. A moins que les joueurs jouent nus et les oreilles bien dégagées. :-D

    PS:
    Dans quelques années on ne pourra même plus rien détecter visuellement car Il sera possible d'implanter de tels outils dans l'épiderme des individus (ou ailleurs).
    Dès qu'on aura résolu les problèmes de communication homme-machine il sera possible d'avoir un processeur greffé dans un individu. B-)-
  • @JLT: vous n'apportez aucun argument sur le fonds, c'est la meme chose que ceux qui nous disent que les concours machin et truc interdisent les calculatrices.

    @Mathurin: vous dites "Sinon on privilégie abusivement ceux qui ont les moyens d'avoir un bateau plus performant. ". Pour info, le premier prix pour une calculatrice graphique permettant de faire du calcul formel et numerique (par ajout de programme tiers) est environ 3 fois celui du test dont on parle ici. Et en-dehors d'un contexte d'evaluation, l'acces a un ordinateur ou au moins a un smartphone permet d'installer des logiciels libres de calcul formel et numerique.

    @Foys: a vous lire (ainsi que d'autres personnes hostiles aux outils de calcul), j'ai l'impression que vous ne comprenez pas que tout le monde n'a pas le meme rapport que vous avec les maths, ni une definition aussi restreinte des domaines couverts.
    Ainsi certains mathematiciens utilisent l'ordinateur pour explorer des conjectures dans leur domaine de recherche. De plus dans l'enseignement des maths, et en particulier pour les etudiants dont la majeure n'est pas les maths, les aspects calculatoires *sont* importants. Les outils de calcul permettent de verifier un calcul, de faire un calcul technique, de faire des representations graphiques, de conjecturer un comportement, d'acquerir une intuition par l'experimentation sur des exemples (que ceux qui n'ont pas une grande aisance technique ne testeraient pas sans outil).
    Et puis prenez un sujet de maths pour un etudiant de physique, chimie ou biologie, quel pourcentage du bareme sera attribue a du raisonnement pur?

    En fait, je soupconne qu'une partie des farouches opposants aux outils de calcul ne veulent peut-etre simplement pas faire l'effort de les maitriser eux-memes pour pouvoir ensuite les integrer intelligeamment dans leur enseignement.

    Sur ce, je sais bien qu'il est inutile d'esperer convertir une partie des lecteurs enfermes dans leurs certitudes, c'est aux autres qui n'ont pas d'idees preconcues que je me suis adresse, je vais maintenant retourner travailler a des ameliorations de mon logiciel prefere :-)
  • [small]Encore faut-il avoir les moyens d’en acheter un, et pas farci de logiciels foireux dès l’achat. [/small]

    Dès le collège. 8-)
    [small]Quand elles avaient des piles, on les changeait très rarement.
    Autre avantage des calculettes : elles n’ont pas d’accès à internet et installer Doom dessus est un vrai défi, contrairement à un téléphone moderne.[/small]

    Il fallait recharger souvent les piles des HP48[small](depuis les hp50 elles fonctionnent en USB)[/small]...
    Pour DOOM : https://tiplanet.org/forum/archives_list.php?order=hit&multi_chaine_search=DOOM
    Un brouillage des téléphones portables pendant les examens ferait le même effet mais c'est vrai que le principal argument des calculatrices est de ne pas être connecté.
    [small]Dès qu'on aura résolu les problèmes de communication homme-machine il sera possible d'avoir un processeur greffé dans un individu.[/small]

    Il n'y aura plus d'examen juste des contrôles continus depuis longtemps et "comme dans la vrai vie on a accès aux documents" la notion de triche aura disparue.
  • Parisse,
    encore ne fois je n'ai rien contre le fait qu'il existe des épreuves de "calcul numérique" ("cunu" jadis) dans certains examens et concours, cela a existé autrefois.
    Simplement dans ce cas, il ne s'agit plus d'une épreuve de mathématiques, mais de quelque chose d'autre où on teste l'emploi d'une prothèse. C'est certainement fort utile dans certaines formations...
    Sur le prix, vous donnez le premier prix, j'imagine qu'en mettant plus d'argent on dispose d'un outil plus performant. La fortune compte donc dans le résultat de l'examen ou concours.
    Cordialement
  • En sous-jacent, il y a la question: pourquoi un tel hiatus entre les concours des grandes écoles et ce qui est fait en école ? (Je sais que FdP a une réponse toute prête).
    Pourquoi des entreprises françaises si peu orientées vers la recherche et l'innovation alors que sont sortis de CPGE des étudiants très bien formés sur le plan théorique ? A un moment, il faut arrêter l'autosatisfaction avec le "ne cassons pas ce qui marche", car, de fait, ça ne marche pas.
  • soleil_vert a écrit:
    Dès le collège. 8-)

    Quoi, dès le collège ? Tu veux que des gosses de sixièmes aient tous un téléphone ?
    Tu crois que leurs parents en ont tous les moyens ?
    Il fallait recharger souvent les piles des HP48[small](depuis les hp50 elles fonctionnent en USB)…

    Pas ma Casio quand j’étais lycéen ni ma TI plus tard.
    Un brouillage des téléphones portables pendant les examens ferait le même effet mais c'est vrai que le principal argument des calculatrices est de ne pas être connecté.

    Sauf que c’est interdit.
    Algebraic symbols are used when you do not know what you are talking about.
            -- Schnoebelen, Philippe
  • Le but du TéMA n'est pas de modifier la façon d'enseigner dans les formations scientifiques, mais d'évaluer les chances de réussite d'un élève de lycée qui postule pour des formations scientifiques existantes.
  • soleil_vert a écrit:
    Il fallait recharger souvent les piles des HP48(depuis les hp50 elles fonctionnent en USB)...
    Les piles de HP48 tenaient certainement plusieurs mois avec une utilisation largement supérieure à la moyenne des lycéens. Cela n'a absolument rien à voir avec les smartphones.
  • Soleil_Vert a écrit:
    Il n'y aura plus d'examen juste des contrôles continus depuis longtemps et "comme dans la vrai vie on a accès aux documents" la notion de triche aura disparue.

    Les examens seront plus longs et plus difficiles à préparer pour ceux chargés de les écrire. B-)-
    C'est cette difficulté qui les fera disparaître très certainement, pas le fait que les gens auront un accès ultra-rapide à toutes les bases de données du monde. B-)

    PS:
    Plus prosaïquement, tant qu'on ne sera pas capable d'intégrer toutes les bases de données du monde dans une puce qu'on peut greffer dans la tête d'un individu pour accéder à ces bases de données il faudra en passer très certainement par de la radio-diffusion qu'il sera toujours possible de perturber localement les jours d'examen (ce qu'on pourrait faire dès aujourd'hui si ce n'était pas illégal)
  • Voici un lien vers l'épreuve de maths du concours général lien vers l'épreuve de maths du concours général de cette année.

    L'usage de la calculatrice en mode examen est autorisé. Soit.

    J'imagine plus ou moins comment une calculatrice en mode non bridé peut aider à "tricher".
    Quelqu'un saurait m'expliquer à quels endroit la calculatrice peut aider (en mode examen) ?

    Dans une épreuve de physique, ou de chimie, c'est une autre histoire. Dans mon souvenir, beaucoup d'exercices de physique sont liés à des calculs numériques, on calcule une distance, ou une durée, avec des valeurs numériques précises. Donc là, je vois bien l'utilité d'une calculatrice. Et je vois bien qu'interdire les calculatrices, pour de tels calculs, c'est ridicule.
    Tu me dis, j'oublie. Tu m'enseignes, je me souviens. Tu m'impliques, j'apprends. Benjamin Franklin
  • Bonsoir.

    Pour cette épreuve, la calculatrice en mode examen, tout comme celle de type "lycée", ne sert qu'à faire perdre du temps aux distraits qui voudraient l'utiliser.

    Comme elles ne peuvent pas être légalement interdites sous cette forme, puisque développées pour ne pas êtres interdites, autant faire en sorte qu'en plus elles ne servent à rien.

    À bientôt.

    Cherche livres et objets du domaine mathématique :

    Intégraphes, règles log et calculateurs électromécaniques.

  • [small]Dans mon souvenir, beaucoup d'exercices de physique sont liés à des calculs numériques, on calcule une distance, ou une durée, avec des valeurs numériques précises. Donc là, je vois bien l'utilité d'une calculatrice.[/small]
    [small]Comme elles ne peuvent pas être légalement interdites sous cette forme, puisque développées pour ne pas êtres interdites, autant faire en sorte qu'en plus elles ne servent à rien. [/small]

    La première calculatrice scientifique dont j'ai parlé plus haut couvre l'ensemble des calculs nécessaire aux sciences appliquées. Et fait la calculatrice graphique est presque sans utilité...

    On est bien aujourd'hui dans de la vente de calculatrices produites pour l'argent sous couvert pédagogique et rien d'autre.
    A moins qu'une calculatrice apparaisse avec un logiciel comme pari inclus ou équivalents en science, on en restera là pour l'instant.
  • Ce n'est pas une pratique récente, Texas Instruments (pour citer une autre marque qui a surfé là dessus dans les années 90) ayant même investit le fondamental en modifiant leur TI30 modèle Galaxy en une version adaptée : les 4 opérations avec un accent sur le calcul fractionnaire et la division euclidienne sur des nombres pouvant avoir maximum 4 chiffres.

    Sans compter le Little Professor qui est clairement un exerciseur sur le sujet.

    La visée était effectivement présentée comme clairement pédagogique.

    Cherche livres et objets du domaine mathématique :

    Intégraphes, règles log et calculateurs électromécaniques.

  • A mon avis, ce test national de Mathématiques pour les élèves de Terminale Générale suivant la spécialité Mathématiques se substitue à l’épreuve de mathématiques du Bac.

    Il n’aura d’intérêt que le jour où le baccalauréat sera supprimé en France, ce vers quoi on se dirige inexorablement vu qu’il ne sanctionne plus rien. Le TéMA est juste un peu prématuré.
  • J'ai des difficultés à comprendre. Si, comme vous le dîtes, le bac ne sanctionne plus rien (ce avec quoi je suis en désaccord), alors une épreuve qui sanctionnerait, elle, quelque chose, devrait avoir un intérêt qu'il y ait un bac ou non.

    Quant à TeSciA, il n'a pas vocation à se substituer à quelque dispositif existant que ce soit, il est purement conçu comme un complément à ce qui existe actuellement.
  • le bac ne sanctionne plus rien (ce avec quoi je suis en désaccord)

    Si on a plus de 75% de réussite c'est qu'il ne sanctionne plus grand chose.
    une épreuve qui sanctionnerait, elle, quelque chose, devrait avoir un intérêt qu'il y ait un bac ou non.

    Bof, puisque les méthodes de travail sont apprises en prépa... http://www.les-mathematiques.net/phorum/read.php?18,2228056,2228056#msg-2228056
  • L’enseignement supérieur aujourd’hui sélectionne à partir des notes de 1ère et Tle, et se passe donc des résultats du baccalauréat. Un test comme le TéMA n’a d’intérêt que si les universités ou les lycées à CPGE etc estiment que les éléments de décision dont elles disposent aujourd’hui sont insuffisants.

    A titre personnel, je trouve l’initiative intéressante mais j’ai du mal à voir pourquoi l’Education Nationale encouragerait un test qui marche sur ses plates-bandes et met un coup de projecteur sur ses insuffisances.

    Quoi qu’il en soit, je souhaite bonne chance aux promoteurs du test !
  • Le jour où un ministre courageux* fera officiellement du baccalauréat un diplôme de fin d’études qui valide l’année de terminale, sur le modèle du High School Diploma aux Etats-Unis, des initiatives comme le TéMA pourront s’épanouir. C’est exactement ce qui se passe aux États-Unis avec les GED, SAT, etc.

    * « Courageux » parce que c’est le cas dans les faits mais pas dans les textes
  • Un bac où il y aurait 50% de taux de réussite seulement, ce serait très problématique.
    C'est une très bonne chose que le bac ait 80% ou 85% de taux de réussite.

    Mais

    Un bon modèle, ce serait un bac S avec un vrai niveau d'exigence, et donc un bac S avec 85% de réussite parmi 30 000 ou 40 000 candidats, pas 85% de réussite parmi 200 000 candidats.
    Tu me dis, j'oublie. Tu m'enseignes, je me souviens. Tu m'impliques, j'apprends. Benjamin Franklin
  • Soleil_Vert a écrit:
    Si on a plus de 75% de réussite c'est qu'il ne sanctionne plus grand chose.

    Donc, c'est sa rareté (relative) qui doit être la raison d'être d'un diplôme?

    Donc peu importe ce qu'on demande aux candidats pourvu que le taux de réussite soit modéré et c'est marre. 8-)
  • Bonjour,

    FdP est là, on va pouvoir fermer (:D

    Cordialement,

    Rescassol
  • Rescassol: Tu t'es fait plaisir, sur le ton de la plaisanterie tu jettes un discrédit sur mon propos. Mais toi-même tu ne dis rien du tout. Quand on n'a rien à dire sur un sujet...
  • Bonjour,

    Pourquoi serais tu le seul à avoir le privilège de l'ouvrir quand tu n'as rien à dire ?
    Je revendique le même droit.
    D'autre part, l'expérience montre qu'un fil a plus de chances de fermer quand tu y interviens, ce ne sont que de banales statistiques.
    Libre à toi de prétendre qu'il n'y a pas corrélation.

    Cordialement,

    Rescassol
  • Rescassol a écrit:
    Pourquoi serais tu le seul à avoir le privilège de l'ouvrir quand tu n'a rien à dire ?

    Parce que tu ne partages pas mon opinion tu considères qu'elle n'est rien?

    J'avais déjà remarqué cette propension chez certains intervenants du forum à avoir cette pratique détestable.
  • Il faut que le pourcentage corresponde à quelque chose ! Pour un examen de type bac il est raisonnable de penser que quelqu'un qui travaille un minimum et qui fait preuve de régularité mérite de l'avoir, avec les mentions correspondant à ses aptitudes et à l'intensité de ses efforts.
    Si tout l'effectif d'une classe s'y met sérieusement il n'y a rien de choquant à ce que la réussite soit de 100%

    C'est plus de cette culture du travail et de l’entraînement que doit susciter le professeur dont il faudrait parler. Et c'est là que l'on perçoit la difficulté du métier selon les lieux de condition d'exercice.

    A contrario on sait qu'il y a eu des sujets excessivement difficiles qui ont entraîné des taux de réussite très faibles. Là il y a un vrai problème, parce que c'est profondément stupide de faire redoubler 60% des effectifs. Je ne parle pas évidemment des sujets style équation de plan coupant un cube que plus personne ne savait faire lors des pétitions des années 2000, mais des sujets dont les solutions posent encore problème aujourd'hui.

    P.s. pour la Modération : il y a un sujet intéressant sur les probas qui a été fermé; je ne comprends pas d'abord pourquoi il a été ouvert dans shtam. Ensuite c'est dommage de considérer que la formulation à la Kolmogorov est difficile, c'est tout le contraire, de plus elle est très générale et peut être développée très tôt sur des exemples simples (dès, cartes etc.).
    "J'appelle bourgeois quiconque pense bassement." Gustave Flaubert
  • Une plaisanterie en ce qui concerne le motif de l’échange entre Rescassol et Fin de partie.
    On a la loi de Godwin.
    Mais aussi la loi de Devillose, exclusivement sur le forum.

    Je sais que cela ne fera pas rire tout le monde.
    C’est davantage sarcastique d’ailleurs.
  • Oh la oui...
  • Vouloir imposer un taux de réussite est idiot pour un examen (qu'on fixe ce taux haut ou bas, vouloir 75% de réussite au bac est aussi idiot que de vouloir 100%)...

    Un examen certifie d'un certain niveau, il n'a pas pour but de sélectionner (contrairement à un concours).

    Oui il a pour but de sanctionner, mais vis-à-vis d'un niveau, pas d'un pourcentage...

    C'est exactement l'histoire de la constante macabre.

    Le fait que le bac ne certifie plus grand chose est liée à la baisse d'exigence de la certification.

    Je ne comprends pas que le taux de réussite soit considéré comme un indicateur fiable de quoi que ce soit.
  • Héhéhé
    Je suis d’accord que le bac est un examen et pas un concours mais la baisse d’exigences est bien liée d’une manière ou d’une autre au taux de réussite. Imaginons que la majorité des profs se mettent d’accord sur le niveau de ces exigences et qu’ensuite on se rend compte qu’il y a seulement 10% de réussite alors je pense que consciemment ou non on adaptera ce niveau d’exigences à un taux de réussite ’’acceptable’’ par la plupart des élèves et des parents d’élèves.
  • Sur le niveau, ce serait assez intéressant de faire passer un bac C, disons de la fin des années 80 ou du début des années 90 où les programmes sont assez proches, à un échantillon d'élèves d'aujourd'hui...
    "J'appelle bourgeois quiconque pense bassement." Gustave Flaubert
  • Xax
    Je pense que l’on ne serait pas loin des 10%...Et puis le niveau c’est une chose mais la bienveillance dans la notation a aussi pas mal évolué depuis l’époque du bac C.
  • Quand tu lis les contributions de certains ici tu n'as aucun doute de la réalité de l'existence de "la constante macabre".

    Je ne sais pas pourquoi André Antibi a choisi le mot macabre mais il me semble qu'il résume bien la situation: on décide de la vie des gens essentiellement avant leur quinzième année.

    Au cas où on aurait des doutes:
    Wikipedia a écrit:
    La constante macabre pourrait être causée par l'environnement sociologique et éducatif (et non pas par la malveillance intrinsèque des enseignants)

    Je découvre aussi ce concept:
    Wikipedia a écrit:
    L’impuissance apprise (impuissance acquise ou résignation acquise) est un sentiment d'impuissance permanente et générale qui résulte du vécu d'un animal ou d'un humain. Ce sentiment est provoqué par le fait d'être plongé, de façon durable ou répétée, dans des situations (factuellement nuisibles, mais aussi bénéfiques) en lesquelles l'individu ne peut agir et auxquelles il ne peut échapper. L’impuissance apprise se rapproche de la dépression, de l’anxiété, et du désespoir, et est corrélée à ces types de souffrances psychiques
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