Second concours ENS et statut normalien
Bonjour,
Je suis actuellement en 1A à Mines Nancy et je voulais savoir comment entrer en ENS? Et quel statut obtient-on? Sachant que j'ai fait 2 ans de prépa et j'aimerais devenir professeur en classe préparatoire.
Merci d'avance.
Bien cordialement.
Je suis actuellement en 1A à Mines Nancy et je voulais savoir comment entrer en ENS? Et quel statut obtient-on? Sachant que j'ai fait 2 ans de prépa et j'aimerais devenir professeur en classe préparatoire.
Merci d'avance.
Bien cordialement.
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Réponses
Ça me semble compromis pour toi. L'ayant passé je n'ai pas souvenir avoir vu d'anciens taupins, mais je peux me tromper.
Pour Saclay je ne sais pas, ça doit être le même régime je pense. C'est un concours qui vise les cursus à l'université, pas un rattrapage.
Sinon, je ne pense pas que tu aies besoin de passer par là pour devenir professeur en classe préparatoire. Il faut plutôt viser l'agrégation et un bon (très bon ?) classement.
Il parait qu'une thèse est un gros plus (d'autres disent que c'est nécessaire, je connais des contre-exemples récents).
Si tu es reçu à l'un de ces deux concours, tu auras le statut de normalien, c'est-à-dire d'élève fonctionnaire stagiaire, en particulier tu seras rémunéré, ce qui est un gros plus pour faire ses études il faut bien le dire. Le "prix à payer" est un engagement de travail dans la fonction publique pour une certaine durée (en pratique il me semble que les ENS ne sont pas toujours très regardantes là-dessus).
Les ENS font aussi des recrutements sur dossier. C'est bien sûr très sélectif, mais c'est probablement moins difficile à obtenir que le concours. ;-) En intégrant une ENS sur dossier, tu ne seras pas rémunéré par contre, le statut n'est pas le même. Chaque ENS doit avoir toutes les informations concernant tout ça sur son site, bonne recherche !
@Poirot : Les ENS ont changé et sont devenues très regardantes sur l'engagement décennal. Mais engagement décennal n'est pas synonyme de fonction publique.
Chiffres pantoufle
C'est par exemple travailler dans un laboratoire de recherche privé ou mixte privé/public (mais du côté privé) du moment que l'ENS considère que ce n'est pas du foutage de gueule. Par exemple dans un laboratoire pharmaceutique de Sanofi, c'est sûrement oui.
Un poste chez Microsoft pour faire de l'IA sera accepté. Un poste dans un hedge fund pour faire trader/ fund manager, c'est non ; pour faire de la recherche financière un peu sérieuse dans une grande banque, c'est sûrement oui.
Bref, le privé est OK si le poste est dans la recherche (digne de ce nom).
Je suis un ancien élève en classe préparatoire, et j'aimerais préparer le second concours aux ENS, mais je n'ai pas trouvé beaucoup d'informations à ce sujet. Pour ceux qui l'ont passé, comment vous êtes-vous organisés ? Avez-vous suivi des cours spécifiques ?
Merci d'avance.
Bien cordialement.
[Restons dans la discussion que tu as ouverte sur le sujet. AD]
L'algorithme de décision devrait être : fonction publique pas de reboursement, pas fonction publique remboursement.
Je trouve ça assez scandaleux que l'état paye un salaire (qui compte également pour la retraite) à un étudiant normalien pour qu'il aille ensuite aider la société générale à faire du pognon.
Le concours de Lyon se passe en L2, celui de Rennes-Saclay en L3.
Le concours de L3 a lieu, je crois, pour la première fois cette année (en tout cas on ne trouve pas de trace d'un concours l'année dernière avec le covid).
Cette année on avait un étudiant de M1 qui souhaitait passer le concours, mais il s'est fait virer à la pré-admissibilité. Pas cool.
Donc si l'élève des mines de Nancy qui a initié le fil n'est pas en train de passer le concours, je crois que c'est mal parti pour lui.
Sinon, le concours n'est pas orthogonal au programme d'une licence de maths, et c'est heureux.
Ici, en Lorraine, le programme du second concours est compatible avec le programme de la licence (accessible aux élèves de l'école des mines). Je suppose qu'il en est de même dans pas mal d'universités.
Pour le reste, ce n'est pas très grave de ne pas être normalien. Régulièrement, des élèves de l'école des mines de Nancy font des thèses,et je crois qu'Antoine Henrot, qui est responsable des maths pour l'école, fait pas mal de publicité là-dessus.
Lorsque j'ai passé le second concours de l'ENS de Lyon (bon, il y a maintenant une dizaine d'années, les choses ont peut-être changé depuis), il y a avait moyen d'obtenir une dérogation. En ce qui me concerne, j'avais fait une année en classe préparatoire.
Les ens sont des écoles destinées à former avant tout des profs agrégés, qu'elles soient devenues en pratique au fil du temps partiellement des business schools c'est un fait tout comme l'agreg soit passée de mode, mais il faut arrêter de faire croire au public que ces pauvres petits génies se retrouvent sans boulot, c’est profondément malhonnête d'une part, et obscène de l'autre.
Agrégation de musique
(...) peut dispenser, sur leur demande, les élèves des écoles normales supérieures, titulaires de l'un des titres ou diplômes requis des candidats à la section du concours externe du certificat d'aptitude au professorat de l'enseignement du second degré (...), des épreuves d'admissibilité du concours correspondant. Ces candidats doivent subir les épreuves d'admission.
Autrement dit le seul passe-droit par rapport aux parents de trois enfants et autres sportifs de haut niveau, c'est d'avoir le droit de se pointer aux oraux avec la note du dernier admissible.
Tu parles d'un cadeau. Je ne suis pas sûr que ça compense l'injonction à se promener avec un pot de chambre sur la tête.
e.v.
Des normaliens qui enchaînent post-doc ou ATER en espérant un jour avoir un poste fixe j'en connais pas mal.
Aussi, on peut souhaiter faire de la recherche sans vouloir enseigner et il n'est pas incohérent d'aller dans une ENS lorsque l'on a ce projet. Néanmoins, étant donné le peu de poste dans la recherche publique, il y a le risque de végéter plusieurs années avec des emplois précaires (voire devoir faire autre chose).
Juste pour l'auteur du fil, il faut faire attention à plusieurs points :
-il est de plus en plus demandé de passer une année au moins dans le secondaire avant d'enseigner en prépa. De plus il y a toujours de la possibilité de ne pas avoir de poste en prépa et rester dans le secondaire, il faut y réfléchir.
-il ne faut pas idéaliser le métier. Lorsque l'on souhaite enseigner en prépa, on a souvent fait une prépa scientifique, parfois dans un bon lycée or ce type de postes (en prépa scientifiques) sont très peu donnés en début de carrière et certains enseignants n'auront jamais de classes scientifiques (parfois par choix). Si tu es passionné par les maths, tu risques être déçu en enseignant en ECT. Je pense qu'il vaut mieux être intéressé par l'enseignement, la transmission que par les maths.
Bon après le storytelling maintiendra sans doute cela indéfiniment ("excellence scientifique", "méritocratie", etc. etc.)
@xax : Pour le "passe droit" @e.v. a répondu. D'ailleurs, connais-tu des normaliens qui usent de ce droit ? Moi pas. Mais là n'est pas la question.
Tu as le droit de vouloir des ENS pour agrégés. Et d'appeler business schools tout autre cursus. C'est assez drôle, d'ailleurs. (tu)
Mais depuis au moins 25 ans les ENS sont en désaccord avec toi : elles forment par et pour la recherche et l'enseignement en université/ classe prépa et pour les services de l'Etat. Elles savent que des normaliens, pas plus cons que d'autres, ne peuvent entrer dans la fonction publique par manque de places. Elles ne demandent pas de rembourser si le normalien va travailler dans la recherche (privée). C'est leur prérogative.
Par contre j'apprends avec plaisir d'aléa qu'un ingé d'une école de province - hors Ensimag etc. - peut faire une thèse fondamentale. De mon temps à part une perte d'ancienneté la thèse n'apportait pas grand chose dans le privé.
Comme ça tout le monde est content :
- encore plus de postes à 80 000 € / an avec un public sympa, à ce tarif on peut effectivement ne pas faire la fine bouche et "'il vaut mieux être intéressé par l'enseignement, la transmission que par les maths ",
- une partie du cursus commercial gratos payé par le contribuable et la dette,
En fait c'est encore plus pourri que je ne le pensais : alors qu'il y aurait suffisamment de profs de maths, la pénurie a été organisée au profit entre autres des écoles de commerce et des débouchés professionnels en recherche "bourse et placements" !
Donc entre les pantouflards, la "recherche" "bourse et placements" et les défections en prépa commerce, depuis 1995 pour fixer les idées il doit y avoir une perte en ligne d'au moins 50 agrégés de maths par an soit 1250 profs !
Après on s'étonne que, pour pallier à ces désertions, on doive recruter sur le Boncoin ...
-La part de postes d'enseignants de mathématiques non pourvus aux concours du CAPES et de l'Agreg est sans commune mesure avec tes soi-disant 1500 profs (calcul exagérément gonflé).
On peut s'interroger sur le bien fondé de l'existence des prépas EC, sur la surprenante possibilité que des normaliens ne respectent pas leur engagement décennal (je n'étais pas au courant de ce que dit YvesM, le contrôle de l'engagement décennal n'est devenu véritable que vers 2010, depuis, chaque année il faut justifier sa situation), il est inutile de perdre tout crédit en étant dans la caricature grossière et mensongère.
Lorsque l'on signe l'engagement décennal, on ne s'engage pas à devenir enseignant dans le secondaire. Dans certaines sections il y a moins de postes à l'agrégation que de normaliens, en informatique il n'y avait pas d'agrégation. Compter ceux qui partent dans le privé comme des enseignants en moins, c'est idiot.
L'ordre de grandeur de 50 agrégés de maths normaliens manquants par promo me semble un bon ordre de grandeur : en partant des chiffres actuels, 23 % pantouflards direct en prenant mp/info Ulm ça fait 11 à 12, donc toutes les Ens (4 en tout) 50 est plausible. Peut-être plus avec une évaporation ultérieure. Donc sur 25 ans 1250 agrégés de maths potentiels perdus au minimum : ça commence à faire ...
J'entends bien que l'obligation d'agreg n'est plus à l'ordre du jour, et que la profanation commercialiste des Ens a sans doute changé beaucoup de choses, hélas, dans l'état d'esprit. Vous imaginez Jaurès, Cartan, Sartre ou Serre discuter le bout de gras avec HEC ?
Après le salaire c'est la fin de carrière des chaires sup bien loties, très petite minorité, mais peu importe en fait, ce n'est pas un problème non plus.
Le problème fondamental c'est qu'il y a une déplétion importante en agrégés normaliens d'une part c'est formellement vérifié quand on regarde le faible nombre moyen de présentés à l'agreg, 85/an à vue de nez https://fr.wikipedia.org/wiki/Agrégation_de_mathématiques ces 10 dernières années et d'autre part que les prépas universitaires ne semblent pas prises d'assaut non plus.
le problème c'est qu'"on n'attrape pas les mouches avec du vinaigre".
De plus un normalien qui fait de la recherche (publique ou privée) est-il utile au pays ? Trahit-il la mission de l'Ecole ?
Cordialement
PS: je pense que les agrégés ne sont pas assez payés. C'est pourquoi je suis favorable à une augmentation (sur la base du volontariat):
- de 40% de leur charge de service au collège et lycée (21h)
- de 40% de leur traitement indiciaire
Il ne faut pas voir le commerce comme intrinsèquement mauvais, sinon quel type de société préconises-tu ? Est-elle encore libérale ?
Cordialement
Je n'ai jamais dit que le commerce était intrinsèquement mauvais; c'est comme les cochons, ils ont une utilité alimentaire, c'est le fait de vivre avec qui va poser problème. Le commercialisme c'est pareil, et la colonisation des Ens les a profondément transformées. Le commercialisme trouve des critiques même parmi les enseignants ayant partie prise (cf. "School business" ou Agnès Van Zanten qui se lâche complètement quand elle parle sa langue maternelle
Quand à la recherche privée tu me fais rire, elle est en France "financée" sans contrôle, c'est à dire pour les salaires des cadres dirigeants et les dividendes. Si bien qu'en valeur absolue on n'arrive même pas à la moitié des allemands, avec des secteurs entiers sinistrés (comme on l'a vu avec Sanofi ...).
tu peux critiquer la recherche privée ou son financement, elle reste nécessaire.
C'est en effet une évolution du statut des ENS qui l'a rendu admissible en dispense de pantoufle.
Je ne crois pas que ce soit une mauvaise chose.
De toute façon pour citer un nouveau proverbe :"on ne fait pas boire un âne qui n'a pas soif."
D'où mon souci de revaloriser significativement le salaire des agrégés.
Je ne vois pas en quoi une obligation de 21h en collège serait inatteignable. Cela permettrait une réelle revalorisation au prix d'un travail supplémentaire certes, mais qui pourrait être allégé si les horaires disciplinaires étaient plus importants (les profs n'auraient qu'une classe de plus en général).
Les certifiés font déjà 18h.
Cela permettrait de résoudre définitivement le manque de profs de maths dans le secondaire.
(Je suis peut-être trop idéaliste.)
Cordialement
Il me semble que la charge de travail dépend pas mal de nombre de classes. En augmentant le volume horaire par classe, cela limitera l'impact. C'est le seul moyen d'obtenir une revalorisation significative.
Cordialement
Et au collège, on a par définition affaire à des collégiens... 21 h... ça me paraît plus facile avec des lycéens. Mais la charge de travail n'est pas la même. En collège, on aura souvent une plus grosse réunionite.... ce n'est pas négligeable...
Bon, sinon, pour revaloriser, on peut peut-être dégeler le point d'indice (et rattraper les 10 ans de gel). Mais je ne suis pas persuadé que le salaire soit la réelle motivation des enseignants en collège-lycée...
Cordialement
Regarde ça, tu auras une meilleure idée du nombre de normaliens en maths. En plus il y en a un certains nombres qui intègrent sur le concours MP qui partent faire de la physique. 40+18+21+11=90, 23% de 90 fait 20.7, allez 21, on est loin des 50.
Je n'arrive pas à retrouver les chiffres du Canard Enchaîné de 154 départs pour 676 normaliens J'ai trouvé 102 ruptures en 2018 et 73 en 2019, page 112 (les ruptures sur une année ne concernant pas forcément que des élèves de la même promo, il faudrait avoir plus que deux années pour l'analyser).
Bref je me répète, tu pointes du doigt des faits intéressants, qui ont de quoi indigner, mais tu les noies dans des mensonges grossiers et inutiles.
À vrai dire ça m'attriste plus qu'autre chose, il y a une addition de défauts qui font que l'enseignement des maths s'est détérioré, et ce manque dans les effectifs, assez conséquent quoiqu'il en soit, en est un de plus.
J'ai connu une époque ou certainement dans chaque lycée il y avait le normalien ou un prof agrégé sélectionné en TC nommé par l'IG et c'était bien comme ça. Comme dans les école primaire les normaliens donnaient certainement une cohérence d'ensemble au système. Évidemment enfant ou lycéen on ne connaissait pas ce genre de chose - je l'ai appris en fin de TC quand on parlait de l'enseignement supérieur, et ce n'est qu'en regardant derrière que l'on voit ce que l'on a perdu.
En ce qui concerne mes collègues de promo, et les gens que je connais à l'ENS en général, la plupart comptent faire une thèse ou de l'enseignement et n'ont clairement pas envie de partir dans le privé, encore moins dans les formations en commercialisme comme tu l'insinue. Je veux bien que tu pointes du doigt les points de notre cursus (ENS Cachan en maths ou en info) qui portent sur une formation au management ou à la gestion car, personnellement, je n'ai quasiment vu que des maths... Après, peut-être que les fonctions récursives cachent des processus économiques ou que le cours d'algèbre contenait des messages subliminaux nous incitant à partir dans la finance...
Je peux comprendre ton agacement devant les cas de rupture d'engagements décénaux ou que tu t'exaspères devant les normaliens qui partent dans le privé, c'est tout à fait compréhensible. J'aimerais toutefois te faire remarquer qu'il ne s'agit pas de la majorité (la plupart des normaliens deviennent enseignants ou chercheurs, métiers auxquels forme l'école).
De plus, j'avoue qu'il m'est assez désagréable de lire dans tes posts des propos insinuant que nous serions des fainéants ou des pantouflards, que notre formation serait celle d'une école de commerce, ou encore que la majorité des normaliens seraient des profiteurs qui n'auraient en tête que la manière de se débarrasser de l'engagement décennal pour gagner un maximum d'argent dans le privé.
Si nous voulions gagner de l'argent, mieux valait partir à Centrale ou à l'X quand on en avait l'occasion (car oui, on a passé plusieurs concours, et on avait souvent le choix) pour palper un maximum en sortie, plutôt que de choisir le salaire d'un chercheur dans le public (qui n'atteint généralement pas celui des cadres d'une grosse boîte). Si on voulait faire de l'économie ou du management, je pense qu'on aurait choisi d'autres écoles aussi. Et pour ce qui est de notre travail, tu connais sûrement (il y en a) des normaliens glandeurs ou casaniers, mais nous sommes beaucoup à travailler sérieusement pendant toutes nos études (comme plein d'étudiants en dehors des ENS).
Les ENS ne sont pas parfaites, loin de là, mais si tu veux vraiment taper dessus, essaie au moins d'utiliser des bons arguments, au lieu d'inventer un cursus illusoire ou de critiquer le parcours de gens que tu ne connais pas : en cherchant un peu, tu trouveras sans trop de mal des problèmes dans les ENS et tu pourras te défouler autant que tu veux, les normaliens t'aideront même à taper là où ça fait mal.
Bref, la question initiale du fil portait sur le second concours et cela pourrait être une bonne idée d'y revenir, ou d'ouvrir un nouveau fil pour cracher ailleurs sur les normaliens.
Outre que je n'ai jamais écrit que les normaliens sont des fainéants, tu sembles méconnaître la définition même du terme de pantoufle que tu associes manifestement à la glandouille, ce qui n'est pas exact.
J'ai par ailleurs souvent écris que j'avais beaucoup de considération pour le système normalien qui a été un facteur important dans l'édification éducative du pays, système détruit au début des années 90.
Quant aux seconds concours je trouve que c'est un très bon dispositif.
Franchement, l'article que tu as cité n'éclaire que très faiblement sur le sens des mots « pantoufle » et « pantouflage » :
- premier paragraphe : le pantouflage serait un « sport prisé par les fonctionnaires sortis des grandes écoles consistant à se reconvertir dans le secteur privé » ;
- deuxième paragraphe : on parle maintenant d'« anciens élèves de l'ENA passés dans le privé sans s'être acquittés des dix ans dus à l'état » pour dire qu'ils « ne sont pas les rois du pantouflage » ;
- troisième paragraphe : la « pantoufle » est définie comme « les frais d'entretien et de formation ».
C'est la deuxième fois que je lis cet article et je ne sais toujours pas si « la pantoufle » désigne un montant pécunier ou une pratique (peut-être les deux), ni si le « pantouflage » consiste, pour un « fonctionnaire sorti des grandes écoles », à :L'X note le terme avec une majuscule : la Pantoufle https://portail.polytechnique.edu/etudes/reforme-de-la-pantoufle
Si tu es en 1ere année d’école d’ingénieur, je suppose que tu as passé les concours l’an dernier. As-tu présenté celui de l’ENS et que s’est-il passé ?
A priori, tu n’es pas eligible au concours normalien étudiant réservé aux étudiants en L2 où L3. Mais les sites des ENS te donneront des informations plus précises.