CDAL
Je viens de découvrir que le CDAL s'inscrit dans "l'enseignement pour l'examen" https://fr.wikipedia.org/wiki/Enseignement_pour_l'examen
Merci à Christophe et à Foys (j'y suis arrivé par ses références à la loi de Campbell)
Cas de figure :
Enseignement des objectifs spécifiques de l’examen en utilisant le même format;
Enseignement utilisant un ancien examen ou une réplique qui reprend le format et le contenu de l’examen à passer;
Enseignement utilisant l’examen que les élèves devront passer.
Merci à Christophe et à Foys (j'y suis arrivé par ses références à la loi de Campbell)
Cas de figure :
Enseignement des objectifs spécifiques de l’examen en utilisant le même format;
Enseignement utilisant un ancien examen ou une réplique qui reprend le format et le contenu de l’examen à passer;
Enseignement utilisant l’examen que les élèves devront passer.
"J'appelle bourgeois quiconque pense bassement." Gustave Flaubert
Cette discussion a été fermée.
Réponses
Ça envoie, sur Wikipedia en Chinois ! On dirait la fusion de Christophe et de Fin_de_Partie :-D
Manque juste la chair à patrons. X:-(
Leur définition du génie c’est être une buse comparée à ceux qui répètent sans comprendre. Pourquoi pas.
Et d’excellentes notes ne signifient pas qu’on est excellent globalement. Il faut entendre par « globalement » la capacité à ne pas recevoir d’excellentes notes. Pourquoi pas.
Très intéressant.
Un article écrit par des personnes globalement excellentes et géniales.
Ça me fait penser à Luc Ferry qui explique ne pas s'en sortir avec ses 3800+ euros par mois, parce qu'il a pris un crédit de 200 kEuros pour les études de ses 2 filles.
En Français on parle de bachotage. Ce qui n'est pas nécessairement du CDAL.
Essayez d’écrire : Sujet et Corrigé Donnés À L’avance avec uniquement les lettres.
Il suffit d’ajouter un S devant CDAL.
Dans ce forum ça donne : SCDAL
Et personne n’a jamais su pourquoi.
Et avec des dollars, essayez...
Plein de nuances ont été apportées dans diverses discussions sur le forum. Il a fallu parfois batailler dur pour demander ces choses explicites et sortir des métaphores de métaphores.
Mais disons qu’il est plus facile de comprendre en lisant des copies d’examen : on observe une récitation des candidats. Récitation qui pose problème car il semble que le candidat ne comprend rien à ce qu’il récite.
C’est cela, je pense, le phénomène le plus révélateur de ce qui est dénoncé.
p.s. si les intervenants pouvaient ignorer le troll morpioïde ce serait sympa comme ça on pourrait rester sur le sujet et éviter que le fil ne soit fermé.
Ce sujet est un marronnier qu'une certaine personne remettait au goût du jour au moins une fois par an sur ce forum.
Cela fait plusieurs années que ce sujet est une occasion de franche rigolade une partie du folklore du forum.
Je pense que le sigle CDAL fleure bon le conspirationnisme (des milliers d'enseignants, voire tous, qui donnent le sujet du bac à leur élèves avant que l'examen ait eu lieu, si ce n'est pas un grand complot que les conspi' rêvent de percer à jour alors je ne sais pas ce que c'est)
C’est toi qui a joué la provocation en titrant par ce sigle.
Foys a dit autre chose, vraiment autre chose que la théorie du CDAL.
Fin de partie, tu fais semblant assez grossièrement***. Mais en effet c’est la forme utilisée qui pousse à cela.
La dernière discussion dont je me souviens était un peu plus rationnelle.
***quand je parle de récitation par exemple, là ce ne serait pas vrai ?
Je ne crois pas que le titre soit seulement une provocation (de plus).
C’est tout dit.
Passez un Bon WE.
On peut donc fermer ce fil d’ailleurs.
Édit : coquille.
Curieusement j'ai trouvé aussi chez certains enseignants on va dire "cadres' un déni de l'importance du pilotage politique et des programmes (contre l'évidence historique et les pratiques actuelles des pays qui réussissent mieux).
Donc je trouve qu'un certain nombre de conditions font qu'on soit tombé plutôt du côté Cdal, et que l'article de wikipédia ne fait qu'indiquer une perte d'efficacité de ce type d'enseignement. On peut très bien avoir des réserves sur certains aspects de l'expression de Christophe, mais force est de constater que la tendance lourde est quand même celle là.
D'autre part Christophe a donné des éléments de sa pratique pédagogique anti-cdal que j'ai repris, et pour les quelques enfants dont je m'occupe j'en confirme le grand bénéfice.
La méritocratie est ce qui se passe lors de compétitions diverses quand les gens sont traités à égalité par la loi.
Les différences, même si elles sont très grandes, de proportions d'effectifs de divers groupes dans un secteur donné (dans l'enseignement supérieur par exemple) avec les proportions d'effectifs des mêmes groupes dans l'ensemble de la société ne sont pas une preuve d'absence de méritocratie.
D'autre part l'idée que la présence de certains gènes chez une personne sont une raison pour lui façonner une expérience éducative différente (exemple: ne pas être soumis aux mêmes exigences lors d'examen parce qu'on est maghrébin ou noir) est raciste et anti-républicain quelles que soient les motivations derrière ce choix.
On le voit dans les autres pays, on pourrait étudier la corrélation très positive entre l'intensité du bruit émis par les sociologues sur l'éducation et le délabrement du système éducatif dans la même société.
Bourdieu n'est absolument pour rien, tu confonds avec Mérieux et Jospin jusqu'à Nvb.
Je ne confonds une construction sociale qui ce qu'elle est et vaut ce qu'elle vaut (pas grand chose), la méritocratie, et une idéologie, le meritocracisme.
Par contre je te suis à 100% sur le rejet du racialisme, qui non seulement pourrit l'ambiance, mais est aussi une façon d'enterrer les vrais problèmes sociaux.
Pardon de demander, mais est-ce que cela signifie que tu crois que la sociologie, comme champ de savoir académique, a une responsabilité dans la régression que tu crois voir dans le système éducatif?
La société s'est embourgeoisée pendant une trentaine d'années donc la culture bourgeoisie s'est répandue un peu au-delà de son cercle habituel mais les problèmes économiques et la rapacité du capital a stoppé net ce phénomène d'embourgeoisement ou du moins il y a un fort ralentissement qui je pense va voir s'inverser le processus.
Quelles années ?
Ou, pour être précis, si on s'intéresse aux années de naissance des enfants,Quels enfants ont bénéficié de cet embourgeoisement ?
Par ailleurs, dans mon esprit, une société qui s'embourgeoise, c'est une société qui prend de l'embonpoint, qui devient en moins bonne santé. L'embourgeoisement est le début de la fin.
C'est dans cet esprit là que tu parles d'embourgeoisement, ou bien tu vois ces années d'embourgeoisement comme une bonne période ?
Ton image d'Epinal du bourgeois date un peu**. Je pense qu'elle correspond grosso-modo au Moyen-âge.
Le gros** bourgeois, de nos jours, est plutôt sec: il ne voudrait pas qu'on le confonde avec ces sans-dents obèses (la malbouffe c'est pas cher).
Trente-années qui ont commencé quelques années après la fin de la seconde guerre mondiale.
Après, il y a eu une forme d'inertie, le "bolide" a continué à avancer, mais à la fin des années 70 il a commencé à perdre de la vitesse.
Je pense que la situation d'aujourd'hui est la fin d'un cycle et on sait qu'on ne pourra pas recommencer un nouveau cycle dans les mêmes conditions***. On peut être franchement inquiet de la suite des évènements.
*: au Moyen-âge quand tu étais gros c'est que tu avais les moyens de te goinfrer.
**: en réalité, c'est son patrimoine qui est gros, pas lui nécessairement.
***: notre espèce, en particulier, pourrait commencer à disparaître (je me demande parfois si ce ne serait pas un moindre mal) si on s'aveuglait à ce point.
PS:
Qu'on se rappelle que jusque vers le début du XIXème siècle, la société étant encore très paysanne, l'élite avait plutôt le teint blafard pour se distinguer du péquin de base qui était bronzé car travaillant dans les champs.
De nos, jours, l'élite est toujours bien bronzée pour se distinguer du péquin de base qui est enfermé dans un bureau et qui a le teint blafard (beaucoup de gens ne partent pas en vacances par manque d'argent).
Le morpion c'est toi ici. Tu n'as jamais produit une seule ligne de mathématiques sur ce forum. 8-)
Très très bien la vidéo postée par Marsup, et très marrante, comme le SAV philosophie (à partir de 25'00'') ou, juste après, les passages avec Onfray (:D.
Les années qui commencent juste après la fin de la 2nde guerre mondiale. Ok Donc les 30 glorieuses.
Les gamins nés avant 1935 avaient un système scolaire très insuffisant. Les enfants de familles très favorisées avaient le choix de faire des études ou pas, les enfants des familles moins favorisées devaient quitter l'école, parfois à 14 ans, même s'ils étaient de très bons élèves.
On est d'accord.
Petit à petit, la situation s'est améliorée, pendant une trentaine d'années.
En gros, jusqu'en 1975 ou 1980. Donc jusqu'aux enfants nés vers 1965 ou 1970.
Oui, on est d'accord.
Pour les enfants nés vers 1970, le système était correctement conçu. Les enfants doués pour les études (fils de riches, ou fils de pauvres, peu importe) avaient la possibilité d'obtenir les diplômes les plus prestigieux. Les enfants qui n'avaient aucun don pour les études n'étaient pas contraints de rester à l'école pour rien. Chaque année passée à l'école était une année ou l'enfant apprenait quelque chose. La politique : 'maintenir les jeunes le plus longtemps possible dans le monde étudiant pour limiter les statistiques du chômage' n'avait pas encore commencé ses dégats.
Pour les enfants nés après 1970, la situation s'est dégradée. On a artificiellement maintenu les enfants dans le monde étudiant le plus longtemps possible, jusqu'à 18 ans, 20 ans, 25 ans ... tout ça pour des raisons qui n'avaient rien à voir avec des problèmes d'éducation.
On a multiplié par 2 le nombre de bacheliers, multiplié par 5 ou 10 le nombre de diplômés 'Bac +5' . C'est pour ça que je parlais d'embonpoint, de début de la fin.
Je ne savais pas si tu parlais des années 45-75, où on a eu de plus en plus de lycéens et d'étudiants, mais c'était pour combler un manque fort.
Ou bien des années 75- 2005 où là aussi on a multiplié le nombre de lycéens et d'étudiants, mais là, c'était une catastrophe.
Une catastrophe pour qui? Par ailleurs, pourquoi $1975$? Parce que $1945+30=1975$?
(Les derniers tickets de rationnement en France ont été supprimés début $1949$ )
Disons même 1981, ça me va parfaitement bien.
La suite a été une catastrophe pour qui ? Pour la France, bien sûr. Et quand quelque chose va mal, les principales victimes sont toujours les plus faibles.
Donc une catastrophe pour la France et par suite, une catastrophe encore plus grande pour les plus faibles.
Peut-être que pour remplacer le mot catastrophe, je devrais plutôt parler de dégradation, de chute. Ca décrit mieux le côté durable du problème.
Tant qu'on y est, le 21 mai 1981 te va encore mieux. :-D
- le programme No Child Left Behind
- SAT/ACT
Dans le premier cas, et Foys a bien pointé la problématique, le risque réel est de préparer artificiellement les élèves à un test; les résultats sont cependant meilleurs qu'en France car les enseignants engagent leur responsabilité dans les progrès. Et comme aux USA la carotte c'est le pognon, inévitablement se pose la question d'un enseignement pour le test.
D'une rencontre avec un couple d'expats à Singapour, j'avais appris que les profs, pour chaque enfant en difficulté, faisait des réunions jusqu'à trouver la manière de lever le blocage. Cette façon plus collective semble mieux adaptée, par contre elle est chronophage pour les enseignants, mais aussi tout le monde connaît au final les résultats via les comparatifs internationaux.
Or ces deux variantes sont, je pense que tous les enseignants du forum seront d'accord, totalement étranger à la culture française : si un enfant est nul, "c'est qu'il n'a pas les capacités" et commence alors le parcours de relégation (cours de soutien la plupart du temps avec extraction de la classe et perte d'autres cours au primaire, redoublement, orientation en filière pro etc.). Pour ceux qui poursuivent en filière générale, le tri se fait au niveau de parcoursup pour les filières sélectives, puisque le CDAL a rendu la bac moins signifiant (cf aussi la tentative d'imposer un test standard pour les taupins de nos amis de l'Aores, qui puisse justement échapper à la logique CDAL du Bac et être donc plus discriminant).
Dans le second cas, il s'agit de cours en général privés pour optimiser les résultats aux tests qui servent à l'entrée à l'université. Il existe là des filières préparatoires qui sont parallèles à l'école et qui posent donc aussi la question d'un enseignement pour l'examen. À noter qu'il existe aussi un équivalent du brevet le PSAT (cf. note https://www.apmep.fr/IMG/pdf/AAA13036.pdf).
La France n'est pas un être humain c'est une entité abstraite* constituée de gens qui ont des intérêts antagonistes.
Tu peux développer dans le cas d'espèce ce que veut dire: <<Et quand quelque chose va mal, les principales victimes sont toujours les plus faibles. >>?
C'est quand la dernière fois où tu as cherché un emploi? En 1980? 8-)
Ce n'est pas une catastrophe qu'un gosse de sans-dents obtienne un master même en 2021.
*: fantasmée par un certain nombre de gens.
Si on ne veut pas donner ce sens, je ne vois pas l'intérêt d'utiliser cet acronyme. En Français on a un mot pour désigner un enseignement qui prépare seulement à un examen: bachotage.
*: il faut des responsables à livrer à la vindicte populaire.
Non, car on ne peut pas vraiment dire (et c'est bien là tout le problème) que la correction a été donnée à l'avance. Pas dans sa totalité : elle a été suggérée, la teneur du sujet a été donnée à l'avance par le fait même que c'est moi qui leur ai fait cours. Je ne questionne pas l'intelligence des élèves, je teste juste leur capacité à répéter des réponses toutes faites. Je ne peux pas dire à moi tout seul qu'un de mes élèves a compris ou non ce que je lui ai expliqué, il faut une tierce personne. À ce sujet j'ai aussi posté une idée sur le forum, pour remettre les choses à leur place : des problèmes envoyés par une autre personne que le prof, en direct, aux élèves d'une classe. Et pourquoi pas des sujets de contrôles. Autres personnes, autre sujets, autres résultats.
Comment sais-tu qu'ils n'ont rien compris du tout*?
*: Je ne te parle pas de ceux qui rendent copie blanche ou truffée d'absurdités car ceux-là il est assez clair que leur compréhension du sujet est limitée. Par ailleurs, il y a une marge entre n'avoir rien compris du tout et avoir tout compris.
Pourquoi antagonistes ?
La tyrannie du mérite.
Pour grossir leur patrimoine des gens ont intérêt à ce que:
1) On supprime les hôpitaux publics (et plus généralement les services publics: école etc)
2) On supprime la retraite par répartition.
(A noter que c'est exactement ce que font progressivement tous les gouvernements depuis plusieurs années, peu importe l'étiquette qu'ils affichent en façade)
500 familles (j'imagine que c'est une approximation mais qui indique qu'on parle d'une très petite minorité de gens) voient leur part du PIB exploser depuis la crise financière de 2008, tandis que le reste de la population se partage une part de plus en plus petite (mais cette part de la population est la plus nombreuse)
Des gens ont intérêt à ce que ton salaire (direct et indirect) soit le plus bas possible.
(et les gouvernements successifs, peu importe la couleur politique affichée, s'y sont attelés pour provoquer cette baisse: idéalement il faudrait que le Français ait le salaire moyen d'un Chinois)
Il te faut d'autres arguments pour te montrer que les gens qui composent la France ont des intérêts antagonistes?
« Toute ma vie, je me suis fait une certaine idée de la France. Le sentiment me l’inspire aussi bien que la raison. Ce qu’il y a, en moi, d’affectif imagine naturellement la France, telle la princesse des contes ou la madone aux fresques des murs, comme vouée à une destinée éminente et exceptionnelle. J’ai, d’instinct, l’impression que la Providence l’a créée pour des succès achevés ou des malheurs exemplaires. S’il advient que la médiocrité marque, pourtant, ses faits et gestes, j’en éprouve la sensation d’une absurde anomalie, imputable aux fautes des Français, non au génie de la patrie. Mais aussi, le côté positif de mon esprit me convainc que la France n’est réellement elle-même qu’au premier rang ; que, seules, de vastes entreprises sont susceptibles de compenser les ferments de dispersion que son peuple porte en lui-même ; que notre pays, tel qu’il est, parmi les autres, tels qu’ils sont, doit, sous peine de danger mortel, viser haut et se tenir droit. Bref, à mon sens, la France ne peut être la France sans la grandeur. »
Bonne journée de ce dimanche 9 mai 2021, fête de Jeanne d'Arc et du patriotisme (loi du 10 juillet 1920).
Fr. Ch.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Fête_nationale_de_Jeanne_d'Arc_et_du_patriotisme
http://www.calvados.gouv.fr/IMG/pdf/loi_Jeanne_d_Arc.pdf
[small]Qui vit donc chose advenir,
Plus hors de toute opinion
Que France, de qui mention
On faisait qu’à terre est tombée,
Soit par divine mission
De mal en si grand bien mué,
Et par tel miracle vraiment
Que, si chose n’était notoire
Et évident quoi et comment,
Il n’est homme qui le put croire !
Chose est bien digne de mémoire
Que Dieu, par une vierge tendre
Ait ainsi voulu chose voire
Sur France si grand grâce étendre.[/small]
C'est du baratin* qui contribue au roman national. Quand je lis ce genre de trucs, je me dis que les adultes n'ont rien à envier aux enfants qui ont des histoires de Bisounours**.
*même écrit par LE Général.
** On raconte encore des histoires de Bisounours aux enfants?
PS:
La plupart des gens n'en ont rien à faire de la grandeur de la France: ce qui les intéresse est de satisfaire leur besoins immédiats.