Double diplôme
Bonjour,
La mode en ce moment dans les écoles d'ingénieur est d'imposer une mobilité internationale aux étudiants. Or, il s'avère que les plus en vue se situent aux Etats-Unis.
C'est pourquoi je souhaiterais savoir:
- 1) qu'apporte réellement un double diplôme aux Etats-Unis ?
- 2) qu'est-ce que cela apporte en plus qu'on n'aurait pas en France ?
- 3) ou dans d'autres pays, européens par exemple ? (l'Imperial College ou la Scuola Normale Superiore di Pisa ont-elles un niveau comparable ?)
Dans le domaine de la recherche et de la physique fondamentale, plus particulièrement:
-4) est-ce vraiment utile d'aller aux Etats-Unis
Par ailleurs,
-5) un cursus diplômant est-il autant valorisé qu'un double diplôme ?
La mode en ce moment dans les écoles d'ingénieur est d'imposer une mobilité internationale aux étudiants. Or, il s'avère que les plus en vue se situent aux Etats-Unis.
C'est pourquoi je souhaiterais savoir:
- 1) qu'apporte réellement un double diplôme aux Etats-Unis ?
- 2) qu'est-ce que cela apporte en plus qu'on n'aurait pas en France ?
- 3) ou dans d'autres pays, européens par exemple ? (l'Imperial College ou la Scuola Normale Superiore di Pisa ont-elles un niveau comparable ?)
Dans le domaine de la recherche et de la physique fondamentale, plus particulièrement:
-4) est-ce vraiment utile d'aller aux Etats-Unis
Par ailleurs,
-5) un cursus diplômant est-il autant valorisé qu'un double diplôme ?
Connectez-vous ou Inscrivez-vous pour répondre.
Réponses
Et à ce titre, l'Italie me paraît 'éliminée'.
Oui, c'est absolûment inutile. Tout le monde se fout du "niveau académique".
L'Anglais et l'expérience de vivre et travailler à l'étranger, c'est ça la valeur ajoutée. Les voyages rendent moins con. Les entreprises le savent.
La discussion pourrait être plus spécifique.
Dans la recherche, des universités qui accumulent les prix Nobel (par exemple), cela ne devrait-il pas être pris en compte ?
[Alfred Nobel (1833-1896) prend toujours une majuscule. AD]
Oui, mais tu as quand même préféré l'ENS Lyon à la licence pro "conduite de la culture du poireau" de Lamotte-Beuvron.
Cordialement.
Je réponds à la question posée : doit-on choisir une période d'étude à l'étranger selon le niveau académique de l'institution ?
Non, on ne doit pas. On doit choisir (1) l'occassion de vivre et étudier/ travailler à l'étranger, on doit choisir (2) l'Anglais ou le Chinois, et on se fout du niveau académique de l'institution qui ne vient qu'en (3).
Maintenant, si on part aux USA, satisfaisant ainsi (1) et (2), mieux vaut le MIT qu'une épicerie de quartier pour le (3).
@physicius : Mon parcours correspond à ma réponse. Pour mon post doc, c'était aux USA. Pour mes vacances, c'était Rome, Florence et Milan.
Tu es disposé à te tourner vers la recherche en Physique fondamentale, là où j'ai vu de nombreux ex-chercheurs (Physique fondamentale, Chimie, Astrophysique, Astronomie, Informatique, ...) se tourner vers l'enseignement en Mathématique. Le discours comportait des éléments communs :
- Un travail monumental par semaine (environ entre 60 et 80 heures) ; donc plus de vie privée.
- Pas de reconnaissance du travail fourni.
- Quota élevé de publications exigées (avec parfois l'apposition du nom du dirloche sur la publication).
- La Recherche est un monde de requins.
- (...)
Je te souhaite un bon courage.Bien cordialement,
Thierry
Je rappelle que le TOEIC est obligatoire pour l'obtention du diplôme d'ingénieur (780 mini demandé) voire au recrutement dans certaines boîtes (750 demandé chez Renault par exemple): 6 mois ou plus dans un pays anglophone, ça forme assurément.
L'anglais est aujourd'hui un critère à l'embauche, surtout dans les grande sociétés.
Pour appuyer ce que dit Yves M, aller voir ce qui se passe dans un autre pays permet aussi d'enlever certaines œillères.