Colloque pédagogique IUT Cachan (du 10 au 12 juin)

La septième commission du colloque de Cachan s’intitule : « Les maths, le technicien & les ingénieurs. Implication et applications dans nos formations ». Elle a été préparée par Gaëlle Lavigne (Toulouse), Patrice Berthaud (Villetanneuse), Pierre Lebars (Montluçon) et votre modeste serviteur.
L’IUT de Cachan organise du 10 au 12 juin prochain un colloque pédagogique destiné aux formations Génie Electrique et Informatique Industrielle. [Cf. http://www.colloquegeii.net/]. Ce message a pour objectif de lancer un espace d’expressions et d'échanges s’adressant aux participants inscrits et à tous ceux qui se sentent concernés par les questionnements soulevés.
En conférence plénière, cela vient de m’être confirmé par le directeur de l’IUT de Cachan, Souhil Megherbi, le mercredi après midi [Le 10 juin], nous aurons le privilège d’accueillir Wendelin Werner, qui nous exposera sa vision de l’enseignement des maths dans une conférence sobrement intitulée : « Quelques réflexions sur l'enseignement des mathématiques ». Si vous souhaitez participer à cette conférence (au théâtre de Cachan) et n’êtes pas inscrits au colloque il est possible (dans une certaine mesure) d’y participer. [Prendre contact avec moi : [cliquer sur "Norbert Verdier". AD]].

Pour avoir des détails de la commission proprement dite : cf. le site du colloque.

Amicalement. Norbert.

Réponses

  • Bonsoir

    Je serais à cette commission : Bernard SIAUD de Villeurbanne.
    Pour être franc, mon principal souci est de savoir quoi enseigner et pour qui !

    Le principal problème vient des étudiants que nous récupérons et du niveau qu'ils ont en terminal. Il ne faut pas se voiler la face, la vérité est là, catastrophique ! On leur leur apprend plus beaucoup de mathématique au Lycée et encore moins dans les bacs STI. Je ne parle pas des "BAC pro" qui n'ont de BAC que le nom et bientôt aussi les directives ministérielles qui nous obligeront peut-être à faire comme si ces étudiants avaient vraiment un BAC.

    Certains de nos étudiants ont largement les pré requis pour apprendre les maths, assimiler le programme officiel du DUT. Mais, si on fait des maths pour eux, quels pourcentage d'étudiants perd-on ? 80 % ? 90% ? Plus ? A t'on le droit de le faire ? Doit-on faire payer à nos étudiants les dérives du système actuel ?

    Par contre, beaucoup d'étudiants ont besoin d'une remise à plat de leur niveau en math. Combien ne savent pas faire des opérations simples sur les fractions par exemple ! Si on prend en compte ces étudiants là, les bons vont s'ennuyer. Ils n'auront plus le niveau pour faire des poursuites d'études dans des bonnes écoles d'ingénieurs. Et ça va vite se savoir. Donc, on perdra vite nos têtes de promos qui essaieront d'autres voies pour atteindre des école d'ingénieurs correctes. Mais, peut-être est-ce là le but (presque avoué) du ministère !

    Pour ma part, j'ai de plus en plus l'impression de délaisser les premiers et baissant le niveau de mon enseignement (même en TD je n'oserais donner aujourd"hui mes sujets de DS d'il y a 10 ans). Mais, je n'ai pas encore l'impression d'être descendu assez bas pour repêcher tout le monde ! On a l'impression que le BAC certains l'ont récupéré dans un kinder surprise (ou un paquet BONUX si ça existe encore les cadeaux BONUX). Peut-être avez-vous vous aussi entendu dire par un étudiant que les maths, il n'y avait rien compris et qu'il n'y comprendra jamais rien. Et que donc, ça ne sert à rien qu'il y passe du temps...

    Ceci dit, peut-être qu'avec des exemples concrets on arriverait à en rattraper certains. Mais à vouloir toujours être trop concret, on ne fera plus du tout des maths, ni même des maths de cuisine (ce que je fais dans mes cours de maths). On fera peut-être de la physique ou autre chose, et encore...

    Dur dur ! Quelle vision pessimiste !

    nb : vous pouvez trouver, utiliser et corriger mes cours sur http://troumad.org/Math/index.html

    A+

    Bernard SIAUD Alias Troumad
  • Merci Bernard pour cette exposition pessimiste mais réaliste et qu'il est difficile de ne pas partager. Et également d'avoir signalé ton site : [troumad.org]. Amicalement. Norbert.

    PS: j'étais avant hier à Toulon, où j'ai pu échanger avec Georges Thélot, que tu connais bien, je crois: :)
  • Oui, je le connais ! On s'est croisé lorsqu'on préparait l'agreg. Depuis, on se revoit toujours !
  • Bonsoir à toutes et à tous;

    Pour information, voici l'article présentant la commission 7 à paraître dans le Gesi (le journal de la communauté Geii (Génie électrique et informatique industrielle):

    « Les maths, le technicien & les ingénieurs. Implication et applications dans nos formations »

    Norbert Verdier (IUT de Cachan, Geii1)

    La septième commission du colloque de Cachan s’intitule : « Les maths, le technicien & les ingénieurs. Implication et applications dans nos formations ».Ce n’est pas tout à fait le titre qui a été imprimé. La marque du pluriel au mot « application » a disparu. S’il faut se battre pour des idées, il aurait aussi fallu se battre pour la pluralité d’approches marqué par ce pluriel. La commission a été préparée par Gaëlle Lavigne (Toulouse), Patrice Berthaud (Villetanneuse), Pierre Lebars (Montluçon) et votre modeste serviteur.

    En conférence plénière, cela vient de m’être confirmé par le directeur de l’IUT de Cachan, Souhil Megherbi, le mercredi après midi, nous aurons le privilège d’accueillir Wendelin Werner, qui nous exposera sa vision de l’enseignement des maths dans une conférence sobrement intitulée : « Quelques réflexions sur l'enseignement des mathématiques ». En 1982, dans une scène célèbre de La passante du sans-souci, la merveilleuse Romy Schneider s’émeut devant la prestation musicale d’un jeune garçon [1], c’est Wendelin! Au même moment, Benît Mandelbrot émet une hypothèse à propos de la géométrie fractale. Presque un quart de siècle plus tard, la conjecture de Mandelbrot tombe : c’est encore Wendelin Werner, aidé – comme il aime à le souligner – par ses collaborateurs G. Lawler & O. Schramm, décédé récemment dans un accident de montagne. Et de démontrer : la frontière d’un mouvement brownien est toujours de dimension fractale égale à 4/3. Derrière l’apparente irrégularité d’un mouvement brownien, se terre une certaine régularité représentée par ce 4/3. Les contributions de Werner [2] ont permis d’améliorer la compréhension des phénomènes de percolations représentés par les « percolation clusters ». En 2006, il a eu la consécration suprême en mathématiques en recevant la très convoitée médaille Fields. Depuis, les reconnaissances médiatiques et institutionnelles ne cessent de s’accumuler. La dernière en date a pris forme d’une admission à l’Académie des sciences de Paris en décembre 2008. C’est donc un grand honneur pour le colloque Geii de Cachan que de l’accueillir. Nous l’avons contacté pour qu’il puisse participer à notre commission et éventuellement décliner et y étendre son intervention. Pour des raisons d’incompatibilité d’emploi du temps, cela n’a pas été possible.

    Dans la commission proprement dite, nous proposons de nous intéresser – par différents biais et avec différents acteurs issus du monde des Geii ou pas – à la pluralité des mathématiques dans nos enseignements. Nous nous questionnerons sur la notion de transversalité entre les mathématiques et les autres disciplines et également sur les mathématiques à enseigner à nos publics, aux compétences et aux aspirations si diverses. Plus précisément nous avons structuré l’ensemble en trois sessions. Au moment où ces lignes sont écrites, il reste encore de derniers détails sur les interventions à régler mais l’esprit sera conservé.

    Une première session s’intéressera au devenir de nos étudiants. Nous accueillerons plusieurs intervenants venant de divers établissements (écoles d’ingénieurs classiques, par apprentissage et filières universitaires) pour discuter de la réception de nos étudiants dans ces formations : quelles sont les pré-requis attendus ? les difficultés rencontrées ? les modalités de préparation aux différents concours que peuvent passer nos étudiants ? etc. À ce jour, nous sommes assurés de la participation de l’institut Galilée et d’Eric Cassan, responsable du parcours L3-Master IST à l’université Paris-Sud 11. Des négociations sont en cours avec un responsable de l’ENAC pour la présentation de leur nouveau concours.

    Une deuxième session fera partager – à l’aide de témoignages – des expériences de transversalité dans nos établissements. Plusieurs participations sont acquises. Jean-Paul Bécar (Valenciennes) et Jean Duplaix (Toulon) exposeront leurs expériences d’enseignement.

    Jean-Paul Bécar fera part de plusieurs interventions qu’il mène en collaboration avec des collègues issues de différents champs d’études. Ces expériences relèvent de la vulgarisation des mathématiques, des liens entre les mathématiques et différentes applications (astronomie, robotique, etc.). Il nous précise :

    « Le programme pédagogique national mentionne l’usage d’un logiciel de calcul formel dans l’enseignement des mathématiques. Cette partie est traitée en liaison avec les autres disciplines. Les enseignants de mathématiques ont mis au point une méthode pédagogique favorisant le couplage d’une discipline technique avec les maths, l’espace d’une série de travaux pratiques. Appliquée depuis plusieurs années , elle donne satisfaction quant à la motivation des étudiants. Par ailleurs, la méthode a également été expérimentée avec succès le cadre d’une initiation à l’informatique pour des cursus de la licence professionnelle ainsi que dans une initiation à la robotique destinée à des scolaires participant à la fête de la science. »

    L’ensemble de ces expériences « colloboratives » a débouché sur des participations à plusieurs manifestations et sur plusieurs publications spécialisées.

    Jean Duplaix propose, lui, de s’intéresser au thème : « Apprendre autrement Math/EEA sur un thème d'instrumentation : étude d'un capacimètre numérique ». Son exposé tournera autour de la triptyque : physique/maths/EEA. Les points mathématiques abordés et utilisés concernent les résolutions d’équations différentielles, les progressions géométriques et les développements limités. Les résultats mathématiques seront confrontés aux mesures obtenues. Une troisième intervention est prévue. Des pistes sont en cours d’exploration.

    La troisième session est « hors les murs » elle consistera à visiter le musée des sciences et des techniques, Edouard Branly [3], et à réfléchir sur la place de la culture scientifique et technologique dans nos formations. Ce musée présente les instruments qui ont servi aux diverses expériences menées par Edouard Branly, l’inventeur de la télégraphie sans fil. Une partie du laboratoire conçue par Branly accueille aujourd’hui les locaux de l’Institut Supérieur d’Electronique de Paris (ISEP). Une courte présentation des formations offertes par l’ISEP sera faite. Ce musée Branly s’est enrichi grâce à plusieurs donations de la famille du savant, d'ouvrages et d'œuvres d'art. Cette visite induit une organisation spécifique car la visite ne peut se faire que par groupe d’une quinzaine. Pour préparer cette visite, nous vous invitons d’ores et déjà à consulter l’article rédigé par Nicole Hulin sur le parcours d’Edouard Branly [4]. Parallèlement à la visite du musée, nous proposons un exposé d’Alexandre Moatti sur la place de la culture scientifique et technique. Alexandre Moatti est l’auteur de plusieurs ouvrages sur les notions, selon lui indispensables, pour comprendre notre monde d’aujourd’hui. Après sa publication, en 2006, de Les indispensables mathématiques et physiques pour tous (Editions Odile Jacob, 2006), il vient de récidiver en cette année de l’astronomie avec Les indispensables astronomiques et astrophysiques pour tous (Odile Jacob, 2009). Dans son blog [5], il ne cesse de chercher à abolir ce que Bertrand Russell nommait en 1958 le « divorce entre la science et la culture ». « Un homme n’est pas considéré comme inculte s’il ignore tout de l’oeuvre de Galilée, de Descartes et de leurs successeurs » dénonçait Russell. Alexandre Moatti ajoute à la culture de l’honnête homme une dimension technologique, à laquelle les participants du colloque ne seront certainement pas insensibles.

    Bibliographie & sitographie :
    [1]
    [2] http://www.larecherche.fr/content/impression/article?id=7344
    [3] http://museebranly.isep.fr/bio.php
    [4] http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/rhs_0151-4105_1993_num_46_1_4257
    [5] http://www.maths-et-physique.net/"

    Depuis l'écriture de cet article, il y a quelques modifications à apporter. L'institut Galilée n'est pas représenté mais il y a des représentants des classes ATS, de l'IFIPS, et peut-être de Telecom Bretagne. De plus la communication de Jean Duplaix sera faite par Gaelle Lavigne. A bientôt. Amicalement. Norbert.
  • Je vois qu'on s'intéresse aux maths pour les poursuites d'étude. J'ai cependant peur de l'avenir des IUT. En effet, j'ai cru comprendre (et j'espère que c'est faux), que les IUT seront surtout noté sur l'intégration de nos étudiants dans la vie professionnelle. Donc, si au lieu de les intégrer dans les entreprises, ils font des poursuites d'étude, on risque voir nos moyen baisser.
    En plus, certains de nos étudiants ne sont pas là pour faire des poursuites d'études longues ! Tout au plus une Licence pro, un domaine qui fait peu appel à nos enseignements de maths.

    Il est vrai qu'enseigner les maths pour les poursuites d'étude est bien plus intéressant. Mais, dès la première année, il y a des points du programme qui ne serviront pas dans les domaines techniques étudiés à l'IUT. Dès la première année, certains étudiants (surtout les STI) disent qu'on leur enseigne des choses inutiles. En plus, ceux-là auraient surtout besoin d'approfondissement des bases mathématiques (ou pire de les acquérir). Je me demande parfois si un enseignement à deux vitesses ne serait pas une bonne option.
    Un tronc commun : les bases à savoir en IUT.
    Première option : on donne les base utile à ceux qui en ont besoin.
    Deuxième option : on va plus loin dans le programme, approfondissement, plus autre notion pour ceux qui veulent faire de longues poursuites d'étude.
  • Bonjour à toutes et à tous;

    Pour information voici le programme des festivités (le début):

    Mercredi après-midi : Théâtre de Cachan
    Conférence de Wendelin Werner

    Jeudi matin
    09 h 00 - 09 h 15 : courte présentation de la commission.
    09 h 15- 10 h 45 : Table ronde avec les participations de :

    Eric Cassan [Université de Paris-Sud 11, Licence ex- EEA]
    Samir Bouaziz : [IFIPS Orsay]
    Claude Delpha : [IFIPS Cachan]
    Christel Izac : [Lycée Jules Ferry, ATS, Versailles]
    Annie Picart : [Telecom Bretagne]

    Présentation de formations et discussions.
    10 h 45 - 11 h 15 Pause pour visiter les stands

    11 h 15 - 12 h 15 (Suite des discussions).

    le programme du jeudi après midi arrive!
    Amicalement. Norbert.
  • Bonjour à toutes et à tous;

    Et voici le programme du jeudi après midi:

    Jeudi après-midi : Lieu ISEP : « Culture & histoire des sciences et des techniques »

    - À partir de 14 h 00 : arrivée des membres de la commission :
    « au 21 rue d'Assas (entrée de l'Institut catholique), dans le hall du bâtiment de l'ISEP. » [Paris XIVème, cf. plan papier distribué le jour même!]
    - 14 h 30- 15 h 00 : Intervention présentant l'ISEP vers 14 h 30.
    - 15 h 00 - 16 h 00 : un demi groupe visite le musée avec Frédéric Amiel, l'autre écoute Alexandre Moatti.
    - 16 h 00- 17 h 00 : et réciproquement
    - 17 h 00 – 17 h 30 : visite de l’ISEP
    - À partir de 17 h 30, quartier libre.



    Amicalement. Norbert.
  • Bonjour à toutes et à tous;

    et voici le programme indicatif du vendredi 12 juin (matin)

    Vendredi matin : lieu IUT CACHAN, E 113 : « Transversalités et tutti quanti »
    - 09 h 00-10 h 30 : présentation d’expériences pédagogiques avec Gäelle Lavigne (p/o Jean Duplaix (IUT Toulon)) & Jean-Paul Bécar (IUT Valenciennes).
    - 10 h 30- 11 h 30 : pause
    - 11 h 30 – 12 h 15 : présentation du nouveau concours IESSA (ENAC) par Vincent Chenu.
    - 12 h 15 – 12 h 30 : discussion générale « Marseille, Cachan et après ? »


    Par rapport au programme annoncé, il risque d'y avoir de légers ajustements. Amicalement. N!
  • Bonsoir à toutes et à tous;

    Voici un léger ajustement pour jeudi matin:

    Jeudi matin
    09 h 00 - 09 h 15 : courte présentation de la commission.
    09 h 15- 10 h 30 : Table ronde avec les participations de :

    Eric Cassan [Université de Paris-Sud 11, Licence ex- EEA]
    Samir Bouaziz : [IFIPS Orsay]
    Claude Delpha : [IFIPS Cachan]
    Christel Izac : [Lycée Jules Ferry, ATS, Versailles]
    Annie Picart : [Telecom Bretagne]
    Valérie Burdin [Telecom Bretagne, professeur de mathématiques]

    Présentation de formations et discussions.
    10 h 30 - 11 h 30 Pause pour visiter les stands

    11 h 30 - 12 h 30 (Suite des discussions).

    A demain mercredi pour la conférence inaugurale de Wendelin Werner. Amicalement. Norbert.
  • 21 rue d'Assas = Paris VI° (pas Paris XIV°) B-)
  • Je voulais donner mon avis sur cette première journée.

    On a vu et entendu des choses forts intéressantes. On nous a indiqué des voies pour améliorer notre enseignement. Ça fait plaisir de voir qu'on est pas les seuls à penser ces choses là.

    Mais, le plus dur, c'est d'appliquer ces idées ! Je pensais (et je ne suis pas le seul parmi les participants au colloque : qu'ils se signalent ici !) qu'on allait aussi discuter et partager, tous autour d'une table, nos petites idées. J'aurais espéré que misent les unes au bout des autres, ces idées puissent couvrir une partie non négligeable de notre programme.

    Et le top, ce serait de pouvoir mettre noir sur blanc l'incapacité de faire le programme complet de maths à tous nos étudiants. Certes, certains pourraient assimiler plus de connaissances que le programme du PPN actuel, mais d'autres (de plus en plus nombreux) ont plutôt besoin d'acquérir enfin des bases comme les additions de fractions plutôt que les intégrales de fractions rationnelles.
  • Bonjour à toutes et à tous;

    Ci-joint un bilan de ce colloque pédagogique :

    « Les maths, le technicien & les ingénieurs. Implication et applications dans nos formations »
    Commission 7, colloque de Cachan

    Gaëlle Lavigne (Toulouse)
    Patrice Berthaud (Villetanneuse)
    Pierre Lebars (Montluçon)
    Norbert Verdier (IUT de Cachan, Geii1)

    En mémoire d’Ivan Lorgeré http://www.sauvonslarecherche.fr/spip.php?article2787

    La commission a commencé par un hommage à la mémoire d’Ivan Lorgeré disparu dans le vol Rio-Paris. Pressenti pour intervenir dans notre commission pour présenter l’importance économique des mathématiques dans la modélisation d’expériences souvent couteuses à construire, il avait décliné l’invitation en raison de ses investissements scientifiques et politiques. Les premiers l’ont emporté. Mes pensées vont vers sa famille.

    Au cours des séances plénières du mercredi, la commission a été propulsée par Wendelin Werner que nous avons eu le privilège d’accueillir. Ses réflexions ont inspiré et il a offert une image des mathématiques à visage humain à notre communauté parfois « réticente » à l’égard de la « reine des sciences ». La deuxième conférence s’est terminée par une très belle citation de Paul Valéry : « Le temps du monde fini commence ! ». Avec la commission mathématique, nous avons cherché à faire commencer « le temps du monde infini ».

    Le thème fédérateur du colloque était « se déplacer ». Nous avons suivi à la lettre ce précepte. Nous nous sommes déplacés tous azimuts. Dans notre paysage éducatif tout d’abord grâce à différents intervenants représentant différents établissements (IESSA, IFIPS, ISEP, Maths spé ATS, Telecom Bretagne, université Paris-Sud) susceptibles d’offrir des opportunités à certains de nos étudiants.

    Nous nous sommes déplacés dans le temps et dans l’espace en prenant la tangente pour aller visiter le musée Edouard Branly. Cette visite a été rendue possible grâce à l’hospitalité de l’Institut Supérieur d’Electronique de Paris. La découverte majeure de Branly – son célèbre effet – est très fortement lié au déplacement : c’est la notion de transmission à distance. Parallèlement à la visite du musée, nous avons pu écouter Alexandre Moatti qui ne cesse de s’interroger sur la place de la culture scientifique et technique dans nos sociétés dans lesquelles il est désormais de bon ton de s’identifier comme réfractaire aux sciences.

    Pour finir, vendredi, nous nous sommes déplacés dans nos formations en assistant à des expériences pédagogiques de transversalité grâce aux exposés de Gaëlle Lavigne (p/o Jean Duplaix) et de Jean-Paul Bécar.

    Le temps de l’infini n’a fait que commencer ; il ne doit pas s’arrêter à Cachan. Rendez-vous à Rennes l’an prochain! Suite aux discussions il a été convenu qu’un autre forum plus institutionnel (hébergé par le site du GESI) sera lancé. Bernard (Siaud) sera aux commandes. À nous tous d’y intervenir !
    Norbert Verdier.

    [Activation du lien. AD]
  • Bonjour à toutes et à tous;

    Le forum dont je parlais en fin de message existe :

    http://www.gesi.asso.fr/forum/viewtopic.php?f=3&t=11

    Merci à Bernard (Siaud) (Troumad) pour cette initiative qui ne peut que bénéficier à notre communauté.

    Il appartient à nous de le faire vivre. A bientôt sur ce forum. Amicalement. Norbert.
  • Ben l'accueil me paraît plutôt maladroit : je sais simplement qu'il est à destination de la communauté des IUT GEII.

    Bonne chance à tous ceux qui participeront;

    Bruno
  • Bonjour Bruno;

    Tu as raison, l'accueil est assez fermé mais, de fait, ce message s'adressait quasi-exclusivement aux membres de la communauté Geii qui avait participé au colloque de Cachan afin qu'ils aient l'adresse de ce forum privé (certains enseignants préfèrent s'exprimer en privé sur les réalités du terrain). Amicalement. N!
  • Je comprends tout à fait Norbert. C'est ce que je me suis dit après coup. Bonne continuation au GEII.

    Bruno
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