programme de 1ere S 2010-2011

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Réponses

  • :)-D

    Bon, à Hal, je t'en donne encore un peu: je ne crois pas que j'ai deja bcp vu Gérard dire "ok, je suis convaincu, je me suis trompé, etc"

    Pour db, c'est différent, je ne suis pas sûr qu'il ait vraiment réfléchi ou tout lu dans le fil, il a "sauté" sur ZF, bon why not l'erreur est humaine.

    Par contre, je trouve Gérard plutôt "coincé" dans sa compulsive envie d'être modéré et je pense qu'il ne se rend pas compte qu'à force il ne dit plus rien que de très vague. Je lui en veux d'autant plus de cette "modération qu'il se force à avoir" qu'il ne l'applique pas quand il m'attaque systématiquement sans prouver ce qu'il dit et de manière ad hominem.

    Sur le fond, qu'a-t-il dit? dans les 10 ou 20 derniers posts? Par contre à moi il a dit que j'avais une sorte de démarche "évangéliste" ou je ne sais quoi + moult critiques. Ensuite, il dit que la définition que je donne de la déontologie scientique (prouver tout ce qu'on dit) est "de la magie", sans rien justifier, etc, etc.

    Son seul reproche "robuste" et sensé en gros, répété à longueur de fils au pluriel est qu'il n'aime pas que je lui attribue des pensées ou des propos qu'il n'a pas. Et moi, bonne poire, je lui réponds "oui, sorry" de temps en temps j'admets sans détour avoir pu commettre ces erreurs, etc.

    Bon, c'est un peu assymétrique comme gentillesse. Par ailleurs, je voudrais que Gérard se dise (enfin, je vais m'adresser à toi Gérard) qu'à trop pratiquer la langue de bois, ie à ne rien dire d'autre que de très vague pour ne pas trop prendre le risque de se tromper, on finit par s'exposer à ça. Ne disant que "peu", mais sur un ton de contradicteur, bin je "te construis" (tentative qui peut échouer) une position à laquelle il est possible de répondre. La technique "je ne dis rien tout en alignant des mots" pour être sûr de ne pas être "contredit" ça finit par générer ça.

    En ce qui me concerne, j'ai dit (certes, c'est long) un certain nombre des choses vis à vis desquelles au moins on peut prendre position.

    En plus de ça, tu es intervenu dans le fil de manière très sporadique (au début pour dire que tu ne voyais pas d'obligation de définir les opérations sur les fonctions, puis pour en gros dire qu'à lecture des sujets du bac que j'avais MOI MEME mis en lien dire que tu les trouvais typographiquement différents, puis finalement tu te positionnes en adversaire dialectique, mais chaque fois tu m'en mets adhominem dans la tronche.
    Aide les autres comme toi-même car ils sont toi, ils sont vraiment toi
  • D'ailleurs j'ai oublié d'être encore plus méchant :D

    Je pense que les gens (ça n'a rien de méprisant, mais Gérard n'est pas le seul du tout) qui sont modérés comme ça, c'est qu'ils n'aiment vraiment mais vraiment pas se tromper ou être vu se trompant. Et ça ne me parait pas psychologiquement anodin. Dans le forum, peux-tu me donner des liens de fils où tu te trompes Gérard, je ne crois pas qu'il y en ait beaucoup. Ca peut certes (et c'est) apparaitre une qualité, mais à haute dose, ça fait aussi supposer que "tu n'aimes pas" te tromper au dela du simple impératif de sérieux que commande le fait de poster ici. Or cette allergie à se tromper peut à mon sens conduire à une forme de langue de bois dont l'auteur n'est même plus conscient à un moment.
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  • Christophe,

    si j'ai besoin d'un psychiatre, ce n'est pas toi que j'irai chercher. Là tu commences à aller un peu loin. Tu es surtout victime du syndrome "j'aurai le dernier mot".

    Et "ce que tu te goure, ce que tu te goure" (Chanson connue).
    Une fois encore, tu es à côté de la plaque. Je me trompe, je le reconnais, mais je suis capable de déceler un baratineur. Finalement, tu es assez proche des frères B, à ton échelle (celle du forum, tu n'as pas l'audience de la télé), tu remplace par le baratin tes insuffisances. Quitte à dire "je me suis trompé" (rarement), mais surtout "vous avez mal compris" (ce qui pourrait se comprendre si les explications étaient franches) et "vous déformez mes propos" (ce qui est moins correct).

    Mais je trouve que j'ai assez parlé de toi, je n'y serais pas revenu si tu n'y revenais pas sans arrêt : Après la réponse initiale, deux nouvelles interventions où tu parles de moi. Tu ratiocines ou t'es amoureux ? En fait, tu tournes en rond dans ta tête, puis il faut que ça sorte. Oublie-Moi, veux-tu ?

    Je n'interviendrai plus sur ce fil, tu auras le dernier mot.
  • Non, j'étais juste franc, où sont tes arguments? Moi c'était pratiquement la première fois que je te "parlais de toi" comme ça, on ne peut pas dire que j'en ai abusé.

    Quand je te dis qu'en sciences on doit prouver ce qu'on dit, tu réponds "c'est plus compliqué que ça et que je donne une définition "magique"" point. Quand je te confirme et entre dans les détails, tu bottes en touche et me cartonnes. Et c'est comme ça tout le temps, j'ai l'impression. Au lieu de répondre sur le fond, tu me "casses" (:D tu en es rendu à me traiter de Bogadnov)

    Encore une fois, c'est simple, j'ai dit qu'on devait prouver ce qu'on dit, j'ai détaillé amplement (ce qui est long) ce qu'on peut actuellement entendre par là (ce n'est d'ailleurs pas évident, puisque je me suis pris db sur la figure à propo plus ou moins des standards actuels).
    Pour ce qui concerne le fil, j'ai "dénoncé" qu'on montre les chemins dans un labyrtinhe dont on a supprimé les murs (j'ai essayé de détailler le plus possible, idem, ce n'est pas forcément concis) et je le vois quotidiennement, au point que des fois j'aurais envie de filmer des séances en classe où je fais jouer des élèves au "prouveur-sceptique" et où on les voit en live se décontaminer relativement rapidement, mais dans la douleur de ce traumatisme qu'est l'atrophie de leur hémisphère droit (ils commencent par imiter au hasard, puis finalement s'aperçoivent que démontrer c'est juste expliquer pourquoi on est sûr, mais c'est incroyable l'ampleur de la distance entre le départ du trautement et le début de la guérison).

    Bref, j'ai essayé de décrire les dangers et mes positions.

    Tu n'aimes que je t'aie un peu casé dans les "cacheurs de murs" (casage involontaire) et les"exhibeurs de chemins" (casage plus volontaire) et les variations autour de ce "petit" pont aux anes, soit. Mais toi tu réponds quoi? Que je suis un baratineur ou un gourou, etc que j'en écris long, ou que je t'attribue des propos (mais tu ne reformules jamais rien, tu ne cites pas les soit disant propos que je t'attribue, etc pour les reformuler correctement), bref tu passes ton temps à dire "j'ai pas dit ça" ou "tu es pénible" ou etc.

    Personne ne t'oblige à intervenir dans des fils hors-maths pour me "contrer", tu le fais parce que tu veux bien.

    Ton intervention juste après xh..., là, tu as dit quoi finalement à part que tu partageais son "abandon" de discuter avec un "con" comme moi et que dire qu'en sciences on prouve c'était de la magie?

    Je veux bien convenir que dans les DEUX derniers posts, j'ai outrepassé le devoir de ne parler que du fond, mais on ne compte plus les fois où tu l'as fait avec moi. Je me fiche d'avoir le dernier mot soit dit en passant, mais ça me gêne de voir qualifier de "magie" un propos précis disant que "en science on prouve" et des tentatives (maladroites ou lourdes) pour préciser ce point par un gars (toi) qui a décidé de me contrer pour je ne sais quelle raison.

    Précise TA position plutôt que "m'insulter" gentiment, ce serait bienvenu. Et si tu n'en as pas, ce n'est pas bien grave non plus, tout le monde n'a pas un avis précis sur tout. Mais parler pour parler si ce n'est pas pour préciser son avis, où est l'intérêt.?

    Ce qui me gène c'est qu'à lire "ta résistance" à mes propos, des gens "fragiles" pourraient s'imaginer que la problématique , ie le crash de l'enseignement en France n'est pas dû à ce que j'ai dit, à savoir la confiscation des murs du labyrinthe et la frénésie par des "propriétaires" ou des "documentalistes informés" de nombreux chemins connus à les faire apprendre par coeur aux élèves. Veux-tu ça?

    Ce n'est pas une question de "dernier mot" mais de volonté de dire "oubliez les arguments hors-sujet de Gérard sur moi, n'hésitez pas à lire mes explications détaillées sur le labyrinthe, et c'est vrai G a raison, je ne suis pas consis, et parfois un sale con, mais oubliez pas de lire ce que je considère comme LE gros problème actuellement dans l'ensiengement, à savoir "le chemins vs murs in analogie labyrinthe ainsi que le "militez pour qu'on arrête de donner toujours le même sujet au bac où il n'y a qu'à recopier un corrigé connu d'avance" ". C'est ça qui me pousse à te répondre. C'est tout.
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  • Christophe, je ne te lis plus et ne te réponds pas : tu délires complètement! Je n'ai pas compris ce que viennent faire les topos dans cette discussion, mais je n'essaye plus de te comprendre. Plutôt que de prêter des intentions aux personnes qui font l'effort de te lire et de t'écrire, tu ferais mieux de les lire. Mais je m'arrête là : il n'y a pas de discussion possible avec quelqu'un qui délire.
    En tout cas, j'ai apporté la preuve que c'est bien toi qui parlais de ZF dans cette discussion, contrairement à ce que tu as affirmé, tu es donc bien un menteur.

    edit : Je précise quand même mon intention. J'aurais voulu que Christophe précise sa position, quelle qu'elle soit, j'aurais ainsi pu en montrer toute l'absurdité. Si Christophe avait été un tout petit peu de bonne foi, ce n'aurait pas été difficile pour lui de répondre simplement à une question aussi précise. Il ne l'a pas fait, d'une part parce qu'il délire (il ne lit pas ce qu'on écrit, invente des intentions, lit de travers, oublie ce qu'il a lui-même écrit), mais d'autre part sans doute parce qu'au fond il sait bien que tant qu'il entretient un flou artistique sur ce qu'il défend, flou savamment entretenu par une logorrhée interminable, il peut ne pas être mis face à ses contradictions et il est plus difficile de montrer que ce qu'il dit est absurde.
  • Encore un message gratuit et pour quelqu'un qui ne lit pas, tu me postes quand-même 20 lignes en réponse. en évoquant mon mot perdu au milieu de pls longs messages: topos

    Quelle position veux-tu que je précise (deja précisé 150000 fois y compris ici), quant à ZF?

    Si tu veux je poste une répétition de quelques lignes de ce que j'ai déjà dit (d'ailleurs premier lien google vers une de mes pages internet), mais sans nuance pour le coup: en science on doit prouver tout ce qu'on dit. Ce qu'on ne justifie pas, s'appelle "hypothèses". Parmi les hypohtèses, certaines toujours faites s'appellent des axiomes. Un standard international permet d'économiser de l'encre en ayant pas à répéter chaque fois "si blabla alors" qui ferait 50 ou 100 lignes dans l'annonce des théorèmes. Le blabla est composé des axiomes logiques (remis dans un dernier post du fil forcing, il y a 4 schémas, "S", "K", "tout implique ce qu'on veut" et le RPA, le witness pour "quelque soit" (le fait de pouvoir dire "soit x") et des axiomes non logiques qui sont tous inclus dans ZF.

    Je ne comprends même pas ton intervention ici dans ce fil, qui n'est pas un débat sur le fait ou non que ce soit "une bonne chose" ce contenu de "blabla", l'important étant qu'il est après un "si". Si je t'ai un peu expédié, c'est parce que je ne voulais pas que soit mis en débat cette question, je m'en fiche (ici) c'est après un "si".

    Pour comprendre pourquoi ce n'est pas en question ici, relire ma réponse précéndent à toi.

    Je te trouve de mauvaise foi pour "les topos", tu sais très bien que tu as déjà attaqué sec pour essayer de dire qu'il est possible de refonder les maths autrement, et comme tu interviens tard dans le fil juste parce que tu vois écrit "ZF", il était normal et pas un procés d'intention si grave que ça de te retourner la question "mais pourquoi subitement tu "m'agresses" parce que j'ai eu le malheur d'écrire ZF?"

    Je n'ai fui aucune question dans ce fil à part celle de prouver à xh... ce qu'il me demandait de prouver, et je le dis clairement (et l'ai deja dit). Je te trouve insultant et tricheur de m'attaquer sur la longueur (ce n'est pas un argument, c'est facile d'espérer que cette longueur dissuade de lecture et d'apposer un jugement de valeur poncif dégradant préjugé vrai à propos de beaucoup de baratin long). Je ne crois pas t'avoir manqué de respect.

    Vas-y si tu veux "démonte" le je ne sais pas quoi de délirant que tu veux démonter. Je suis tout "ouie"
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  • à db, moi je te lis, et même je te cite au fait: la question à laquelle tu prétends que je n'ai pas répondu*** est la suivante

    Christophe, il y a juste un détail que je n'ai pas bien saisi. Est-ce que la science ("officiellement", ça va sans dire), c'est la déduction suivant les règles de la logique de n'importe quel énoncé à partir de n'importe quel ensemble d'axiomes explicités, ou c'est la déduction suivant les règles de la logique de n'importe quel énoncé à partir des axiomes de ZF? Ton avant-dernier post laisse penser que c'est la seconde définition qui est officielle. Mais j'ai un doute, et je voudrais être sûr d'avoir bien compris pour ne pas risquer de faire (en toute bonne foi!) de la science non-officielle.

    :D:D:D

    (et je n'ai pas cité les "méchancetés" qui ont précédé.

    Faut assumer, mon gars, après ça, je trouve que t'es gonflé d'avoir écrit les posts suivants (je dois les citer?)

    *** remarque, pour un lecteur "non expert": j'ai en fait répondu aussitôt après avoir demandé préalablement à db si c'était de l'humour. Quand il a dit (de manière détourné "non, ce n'est pas de l"humour"), j'ai répondu d'une manière on ne peut plus cash et un peu détaillée. (post où il y a des trucs écrits en gros et en rouge avec deux citations).

    Après quoi :D, tu écris après ma réponse "je ne te lis pas nananinanère, mais pourquoi tu me parles de topos (428ième mot de ma réponse non lue :D ), t'es un menteur, et aussi tu m'as pas répondu"

    Et le pire c'est que j'aurai du ne pas répondre, puisque tu prétendais que tu ne lis pas (à quoi sert de répondre dans ce cas? X:-(X:-( )
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  • J'assume tout-à-fait ce que j'écris, je ne vois pas pourquoi je n'assumerais pas une question aussi claire et en plein coeur de la question. J'ai aussi vu que ce que tu appelles ta "réponse", c'est le post où tu me prends pour un imbécile en écrivant:
    Christophe a écrit:
    peut-être que tu n'as pas compris que je ne disais pas que "ZF est vrai"

    Vraiment, quel mépris pour tes interlocuteurs!

    Je n'appelle pas ça une réponse que de prêter des pensées incongrues aux autres intervenants.

    Qu'est-ce qui gêne Christophe? Entre autres choses, le fait que s'il tenait comme position que la science est la déduction de n'importe quel énoncé à partir de n'importe quels axiomes, il en arriverait à cette absurdité que les maths que l'on fait aujourd'hui avec des axiomes bien choisis (ZF ou axiomes de groupes ou axiomes de l'ANS ou axiomes des corps réels clos, etc...) ne sont pas plus scientifiquement intéressants que des "maths" que l'on ferait en prenant des axiomes au hasard et en dérivant des énoncés quelconques avec des preuves quelconques également. C'est-à-dire que la science (réduite aux maths en passant!), ce serait tous les énoncés déduits par n'importe quelle preuve de n'importes quels axiomes (disons un ensemble d'axiomes récursivement énumérables). Le théorème des valeurs intermédiaires déduit dans ZF aurait la même valeur scientifique que le théorème "pour tout x, R x" déduit de l'axiome "pour tout x, R x". Pourtant, le premier est intéressant, peut-être qu'il peut même nous aider à faire fonctionner des ascenseurs (pour reprendre un exemple pris par Christophe), le second ne nous aidera jamais à comprendre le monde.
    Ce n'est donc pas par hasard que Christophe a, à un moment, évoqué ZF. Il sait bien que ZF est un ensemble d'axiomes beaucoup plus intéressants que la plupart des ensembles d'axiomes pris au hasard. Mais rien dans sa définition officielle de la science ne peut expliquer pourquoi le théorème des valeurs intermédiaires démontré dans ZF est plus intéressant que le théorème "pour tout x, Rx' déduit de l'axiome "pour tout x, R x". Rien ne peut expliquer pourquoi il fait des maths dans ZF et pas dans n'importe quel système d'axiomes. Evidemment, les mathématiciens ne prennent pas des axiomes au hasard (ni ne démontrent des énoncés au hasard non plus), ils les choisissent et ces choix font partie de l'activité scientifique. Les axiomes de ZF sont le résultat d'une activité scientifique, activité scientifique que nie la définition officielle de Christophe. L'activité scientifique, en réalité, ce n'est pas la déduction formelle (mécanique) d'énoncés pris au hasard à partir d'axiomes pris au hasard. Elle consiste à essayer de comprendre le monde. Ce sont les hommes qui, se posant des questions, ayant des problèmes à résoudre, inventent des concepts dont ils croient qu'ils peuvent nous à aider à les résoudre.
    De sa conception scientiste et "platonicienne" (pauvre Platon!) des maths et de la science, il en arrive logiquement à un point de vue pédagogique mettant alors comme point capital de faire passer ce qu'il appelle les "règles du jeu". J'éviterai de rentrer trop dans l'aspect pratique des problèmes pédagogiques, car je n'enseigne pas en lycée, et je ne prétends pas savoir comment il faut enseigner en lycée, je ne sais donc pas quelle priorité il faudrait privilégier. Ce que je sais, c'est qu'il est logique que de sa conception de la science, Christophe en arrive à penser que le plus important est de connaître les règles du jeu, puisque selon cette conception il suffirait de connaître les règles du jeu pour faire de la science. En réalité, on est en très loin de la science telle qu'elle s'est faite et continue de se faire. La géométrie n'est pas née d'une simple manipulation formelle de règles à partir d'axiomes pris au hasard, elle est née d'une intuition de l'espace qu'on a essayé de conceptualiser et d'axiomatiser, les théorèmes étant des réponses à des problèmes que l'on se posait, la science ressemble déjà plus à cela.
  • Bon db, je viens de te lire entièrement, mais si tu pouvais aller à la ligne de temps en temps :D

    [size=x-small](Précisément dans ce fil il n'y a pas de débat sur les "hauteurs" philosophiques à propos de platonisme, etc. C'es très prosaique: on se demande qui "prete" des pensées à l'autre là)[/size]

    Le problème est que tu n'as pas suivi me semble-t-il le sujet de la discussion et tu m'accuses justement de quelque chose que j'ai pris LE PLUS GRAND SOIN de bien préciser et c'est dommage et ce faisant tu tombes dans le même travers que Gérard de vouloir me faire nier quelque chose sous le prétexte que je n'en parle pas***. On en arrive à une erreur dans ce que tu me prètes qui est énorme dans la mesure où je pense être insoupçonnable de vouloir être un détracteur de ZF :D
    axiomes de ZF sont le résultat d'une activité scientifique, activité scientifique que nie la définition officielle de Christophe

    Je ne crois pas avoir dit une seule fois le contraire de ce que tu rappelles dans ton post, ni même l'avoir remis en question. Je n'en ai tout simplement pas parlé dans ce fil car ça n'est pas du tout le sujet du fil. Je peux même te dire que je suis entièrement d'accord!!!!! Et l'ai même rappelé (j'ai même donné un nom à ce que tu décris en appelant ça "parties célèbres" dans l'analogie du jeu d'échecs ou "chemins" dans l'analogie du labyrinthe). Je ne pense pas que ce soit nier la qualité des champions que sont Karpov ou Kasparov d'appeler leur partie partie célèbre, etc.
    Christophe en arrive à penser que le plus important est de connaître les règles du jeu, puisque selon cette conception il suffirait de connaître les règles du jeu pour faire de la science

    Pas du tout selon "moi" comme tu dis, tu aurais dû écrire:
    Christophe en arrive à penser que le plus important est de connaître les règles du jeu, puisque selon cette conception il SERAIT NECESSAIRE de connaître les règles du jeu pour faire de la science


    Bon, je t'avoue que j'ai la flemme de te résumer ce que j'ai dit sur moult posts que tu sembles avoir lu en diagonale: je me situe dans ce fil dans une position précise qui:

    1) dénoncé la confiscation des règles du jeu par l'école
    2) rappelle ces règles du jeu
    3) rappelle que leur connaissance est NECESSAIRE (et non pas suffisante comme tu dis)
    4) "Milite" pour qu'on ne poste pas des considérations qui à chaque fois tentent de faire oublier que leur perte est LA CHOSE importante de ma dénonciation (ce que tu viens involontairement de faire)
    5) Signale que la situation est devenue tellement dramatique, que le moindre gamin qui, aujourd'hui connait ces regles du jeu s'assure sans rien foutre 16 de moyenne face aux autres qui galèrent (sans connaitre les regles du jeu à réciter des chemins par coeur). Dans ce point5 tu pourrais trouver peut-être (en te forçant) de quoi alimenter une apparence de justification du "il suffit" à la place de "il est nécessaire" aussi, je précise que je dis que c'est un symptôme d'un désastre, alors que dans une situation normale, connaitre les regles du jeu NE SUFFIRAIT PAS à avoir 16 de moyenne. Il fut un temps où un exo de maths du secondaire avait le droit d'être légèrement difficile et renvoyait à tes rappels que les maths sont "aussi" une tentative de comprendre le monde. Je ne nie pas qu'elle doivent être ça, mais DEPLORE qu'elle ne puisse plus être ça dans le secondaire.
    J'éviterai de rentrer trop dans l'aspect pratique des problèmes pédagogiques, car je n'enseigne pas en lycée

    Tout est dit: je décris un crash, tu ne connais pas ce crash de la France et prends, dans un fil où il en est question, un contre-pied à quelques éléments que je décris comme justement symptomatique du crash, pour dire "non, ces éléments ne devraient pas être signalés" (sous-entendu dans une situation normale). Toi de loin, tu dois penser par exemple qu'un élève français moyen de TS de 17ans et demi donnerait une réponse correcte à "résoudre l'équation x=x" de toute façon, tu es donc très loin du problème.


    *** Gérard va encore dire que je lui prête des propos, donc je précise: c'est lors de l'échange sur les 2 posts où il n'a pas voulu distinguer entre science et scientifiques et où je pense a voulu plus ou moins rappelé un peu les choses que tu as dites. Il a fallu que je sois plus cash en reprenant l'analogie des échecs. Initialement (dans son tout premier post récent, suite à xh...), il a lui aussi me semble-t-il voulu encore "confondre" le fait que je dis "il est nécessaire de connaitre la regle du jeu" avec une sorte de "il suffit de connaitre la regle du jeu pour devenir "Karpov"", d'où

    6) ma réplique que je prétendais rappeler la regle du jeu et non comment devenir Karpov, ni faire de la psychologie ou de la sociologie sur la mentalité des champions d'échecs. Puis suite à son ironie sur le mot "psychologie" la répétition de cette réponse où j'utilise directement l'analogie des échecs. Histoire d'être tout à fait direct: la pensée que j'attribue à Gérard est la suivante:

    "il n'y a pas que les regles du jeu, mais aussi toute l'histoire de comment en fait les grands joueurs pour jouer des bonnes parties" sortie de l'analogie "échecs" et remise dans la discussion science sous la forme:

    "il n'y a pas que l'obligation de prouver tout ce qu'on dit, mais aussi toute l'histoire de à quoi s'intéressent les scientifiques et comment ils ont réussi à trouver quelques bonnes preuves"

    Or j'en ai "assez" de systématiquement devoir repréciser que je ne nie pas l'importance de ça, mais que justement je "condamne" le fait que ce soit systématiquement répété quand on essaie de dénoncer la blancheur des murs du laby (regles du jeu non enseignées) avec pour effet de jouer de facto comme un partisan du mouvement qui voudrait empécher qu'on repeigne les murs en noir.
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  • Si la définition officielle de "science", c'est déduire logiquement des énoncés quelconques à partir d'axiomes quelconques explicités, il SUFFIT de connaître ces règles logiques pour faire de la science.
    Si effectivement, ça ne suffit pas à faire de la science, c'est que cette "définition officielle" n'est pas la bonne. C'est pourquoi je t'ai demandé en vain si tu confirmais ou non que c'était bien ta définition "officielle" de la science.
  • Oui je maintiens ma définition ("officielle" comme tu dis), mais le "alors il suffit" n'appartient qu'à toi, je ne le cautionne pas du tout sans précision d'un contexte, d'objectifs hors-science, etc.

    Par exemple, dans le contexte: "prouver que blabla" d'un exo trivial d'école, le "il suffit" est de mise pour chercher car on sait ce qu'on cherche

    Dans même contexte, mais exo difficile, le il suffit est de mise aussi, pour chercher.

    Le "il suffit" n'est plus de mise face à une suite qui commence par "pour trouver"

    Quant à l'extérieur du cadre scolaire, ça prend la tournue suivante:

    le "il suffit" est valable quand c'est pour "qu 'un article soit préaccepté comme un texte scientifique" (cadire compris et valide pour le referee). Par contre, il n'est plus valable sociologiquement quand il s'agit de se demander si le théorème qu'il annonce est digne ou non d'intérêt pour la communauté humaine. La question de "quels théorèmes sont intéressants" (je rappelle que les théorèmes sont des tautologies) est une question hors-science qui ne concerne que les scientifiques (je veux dire par là, les hommes) et s'appelle en gros la question de la politique scientifique menée par les instituts de recherche.

    Voilà pour l'aspect professionnel.

    Par ailleurs, à titre "intime" les gens ont des gouts différents quant à ce qu'ils considèrent comme les théorèmes (ie les tautologies) importants de leur vie intellectualo-sentimentale.

    Dois-je faire un analogie avec les échecs (tout ceci est banal et tout à fait trivial, je ne vois pas trop pourquoi on dissipe tous ces supposés malentendus)?

    En résumé, il suffit de connaitre les regles du jeu des échecs pour pouvoir faire des parties, mais il ne suffit pas de connaitre les regles du jeu des échecs pour battre de bons joueurs, mais ce deuxième point est une discussion qui ne change pas les regles du jeu et concerne "les hommes". Quelle énergie doit -on mettre à s'entrainer à battre des joueurs de plus en plus forts, etc?

    La science livre une partie contre la nature, c'est la seule différence, nature qui est un adversaire qui parfois se laisse battre, ce qui est sympa de sa part, mais est de toute façon non pas un débat sur ce qu'est la science, mais sur, sachant ce qu'elle est, comment on utilise le temps et l'énergie et les motivations des uns et des autres dans ces parties contre la nature.

    Quoiqu'il en soit, confisquer la regle du jeu dans le secondaire (sujet de ce fil) est une trahison. C'est comme passer des parties de bons joueurs sur un grand écran à des apprentis à qui on n'a jamais raconté qu'il y avait même ne serait-ce qu'un jeu avec des regles du jeu. Et tes interventions comme de bcp d'autres, même si c'est involontaire, viennent DE FACTO s'imposer comme autant de pressions (involontaires) pour qu'on continue de ne pas enseigner les regles du jeu (ie "n'éteignez pas le rétroprojecteur, ce sont des bons films").

    C'est pourquoi je n'ai pas été agréable: je finis par "fatiguer" à assister à ces idioties qui consistent à rappeler systématiquement que le film de la partie de Kapov contre Kasparov est intéressant et valable dans un forum ou un fil de discussion où personne ne le nie, ce qui a pour effet de nier ou gommer par contre ce que je dis dans ce fil.
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  • Christophe a écrit:
    C'est pourquoi je n'ai pas été agréable

    Je te le confirme, c'est le moins que l'on puisse dire!
    Christophe a écrit:
    je finis par "fatiguer" à assister à ces idioties

    Et tu continues...
  • Non, mais je ne parlais pas de toi spécialement pour les idioties, mais du fait que chaque fois qu'on développe (même sur un fil de pédagogie) l'annonce que les regles du jeu sont confisquées par l'école (ce qui est un scandale pour ne pas dire un crime contre l'humanité eu égard au monde qu'auront à affronter les enfants que l'on forme), il y a toujours quelqu'un pour rappeler que connaitre les regles du jeu des échecs ne suffit pas à battre Karpov. C'est l'addition de tous ces "quelqu'un" réunis que j'appelle "une idiotie", parce que ces gens réunis ne s'aperçoivent pas, bien souvent, qu'ils jouent contre leur camp.

    Je ne sais pas, ce serait comme, je ne sais pas moi, imagine t'es entrain d'essayer de crier, "attention les freins lachent" et dans le car, il y a toujours quelqu'un qui ne cesse à chaque fois et pas toujours le même de te couper la parole ou de mettre la radio à fond pour dire à quel point il est important d'aller vite (ou de danser ou je ne sais quoi), de sorte que tu les accuses de jouer contre toi, sans pour autant nier qu'il est important parfois de rouler vite si on ne veut pas être en retard. Et quand tu leur fais remarquer, ils te musèlent encore plus, ça les saoule, ils se grisent de la vitesse, sans s'apercevoir qu'ils sont dans un car sans frein sur une ligne droite à 10km d'un virage à 180 degrés dans une haute montagne.

    Le plus dur, c'est pas la chute, c'est l'atterissage.
    Aide les autres comme toi-même car ils sont toi, ils sont vraiment toi
  • respect de droit d'auteur: citation du film "la haine" de Matthieu Kasovitch (orthographe?)
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  • Salut db,

    Je crois que répondre à Christophe Chalons sur le fond est réellement une perte de temps (même si je suis d'accord que ça soulage).

    Je crois aussi qu'il est erroné de penser que Christophe Chalons est un formaliste forcené. Je m'explique. Dans toute activité d'enseignement, et à tout niveau, l'enjeu est de communiquer le savoir qu'on enseigne, et c'est une tâche difficile car (indépendamment des éventuels problèmes d'attention) nos outils de communication (langage pur, langage du corps, images, etc) sont imparfaits, souffrent d'ambiguïté et laissent de la place pour une interprétation qui peut différer d'un élève à un autre. C'est un problème universel de l'enseignement, vrai dans toute discipline. A partir du moment où Christophe Chalons revendique une soi-disant spécificité des maths dont le simple énoncé des règles garantirait la compréhension des enjeux, il n'y a plus de discussion possible. Je ne pense pas qu'il s'agisse de formalisme, mais plutôt de déni vis à vis de la responsabilité de l'enseignant. L'élève ne sait pas "résoudre x=x" ? Ça ne peut être que l'institution qui l'a broyé. Comme le montre cet exemple, le problème n'est pas que Christophe Chalons croit que le formalisme permet de lever toute ambiguïté sur l'activité mathématique, mais plutôt qu'il croit être clair avec ses élèves alors qu'on ne l'est jamais (que peut bien vouloir dire "résoudre x=x" ? c'est une question qui n'est claire que pour celui qui la pose).

    Je le soupçonne d'ailleurs d'être encore moins clair que toi ou moi, donc d'observer encore plus de difficultés de compréhension chez ses élèves que le prof moyen, donc d'être encore plus sensible à un problème qu'il va complaisamment imputer à l'institution là où c'est sa responsabilité seule qui est engagée.

    C'est pour ça que Christophe Chalons s'est rétracté et a subtilement changé son énoncé "résoudre 1/x=1/x" en "résoudre x=x". Il doit avoir confusément réalisé que les corps ne formaient pas une variété équationnelle et réalisé en cela que sa première consigne était ambiguë... sans se rendre compte que la deuxième l'était tout autant (heureusement qu'on pourra toujours inventer une définition "officielle" - avec des guillemets s'il vous plaît - du mot "équation" pour se décharger de cette responsabilité d'ambiguïté). Malgré le flou artistique de ses messages, malgré l'avalanche de discours grandiloquent, Christophe Chalons a été très clair : il nie l'ambiguïté intrinsèque d'un discours mathématique, et se décharge (et décharge les enseignants) de cette mission (apprendre aux élèves à comprendre les expectatives de l'interlocuteur - par exemple le concepteur d'un sujet - par l'analyse de ses mots). Son recours au formalisme n'est qu'un artifice oratoire (il en convient lui-même !) pour assoir solidement cette idée.

    Par conséquent, tout ce que dit Christophe Chalons dans ce fil est sans danger. Il est parfaitement inutile d'argumenter ici, car il ne convaincra que des convertis, ou des "lecteurs non experts", comme il les nomme lui-même, dont on n'a pas à craindre qu'ils propagent sa propagande. Tu dis ne pas avoir enseigné au lycée mais rassure-toi, pour avoir enseigné au lycée je pense que quelqu'un qui sait ce que c'est (et qui a un minimum de capacité à se remettre en question) considèrera à leur juste valeur les propos de Christophe Chalons : c'est simplement le délire de quelqu'un qui est dans le déni.

    Je te réponds donc, à toi, que même s'il est pénible de le voir déformer ses propos et raconter n'importe quoi pour avoir le dernier mot, ça n'est vraiment pas grave. Je sais bien qu'il va sauter sur mon post pour le démolir et m'enfoncer. C'est désagréable, mais ça s'arrête là. Je ne répondrai pas parce que je sais que ça n'est pas important. Je t'invite à en faire de même. Il ne fait de mal à personne sur ce fil. Sur celui qu'il a mentionné à la page précédente, ou peut-être dans sa vie quotidienne, c'est une autre affaire.
  • Le problème, c'est que tu prêtes des intentions et des interprétations à tes interlocuteurs.
    Pour ma part, j'ai pourtant bien précisé que je ne prenais pas position sur ce qu'il fallait faire au lycée, je n'ai pas contesté un quelconque "crash", je ne dis pas qu'il ne faut pas enseigner à savoir raisonner en lycée, etc...
    Je conteste ta définition de la science. Je crois que juger de l'intérêt d'un axiome ou d'un théorème fait partie de l'activité scientifique, parce que sinon autant démontrer n'importe quoi n'importe comment (certes, en suivant quand même les "règles du jeu") à partir de n'importe quels axiomes. Tu dis toi aussi une banalité à ce sujet : il n'y aurait pas consensus à ce sujet. Certes, mais la science est aussi soumise à des polémiques, à des erreurs de jugement, à des approximations, etc... Tu le contestes, c'est pour cela que je considère que tu as une vision "scientiste" de la science. Tu as une vision de la science comme étant l'ensemble de toutes les preuves de tous les énoncés prouvables (avec les axiomes explicités), c'est un monde existant indépendamment des hommes, et une machine qui énumérerait cet ensemble (c'est possible) ferait de la science : pas de place pour les controverses, les désaccords, il suffit de demander à un check-prouveur de nous dire si l'on fait de la science ou non. Pour moi, la science est une activité humaine. Plus précisément, toute science est une activité sociale pratique (mon marxisme refait spontanément surface).
    Tu es bien sûr d'accord avec moi que ZF est plus intéressant que beaucoup d'autres systèmes axiomatiques (que personne n'a jamais considéré et ne considérera jamais). Mais tu renvoies cela à une question "intime" ("sentimentale"). Chacun peut bien penser ce qu'il veut à ce sujet, c'est hors-science. Il ne s'agirait pas d'un jugement scientifique. C'est avec cela que je ne suis pas d'accord. Je ne veux pas continuer à développer.

    Ne trouves-tu quand même pas dommage que simplement parce que j'ai voulu exprimer ce désaccord, tu m'as dit que j'étais de mauvaise foi, m'as parlé de topoi, m'as dit que je faisais de l'humour, que je t'agressais, que je réglais mes comptes avec toi, etc...? C'est, je crois, pire que "dommage". Ca devrait t'inquiéter un tout petit peu. Ta "fatigue" n'explique pas tout, ou alors inquiète-toi de ta "fatigue". Tu aurais peut-être intérêt à prendre comme postulat que tu as des interlocuteurs de qualité, qui cherchent à discuter avec toi et non à t'agresser, et à accepter que ces interlocuteurs puissent ne pas être d'accord avec toi (je ne pense pas seulement à moi, mais aussi par exemple à Gérard, et à quelques autres qui ont bien du mal à arriver à discuter avec toi). Même si ce postulat ne correspond pas à la réalité, il vaut mieux se tromper dans ce sens que dans l'autre.

    edit : J'ai répondu avant de voir le message de xhpxh, donc évidemment je m'adressais à Christophe.
  • xhpwh (ouf, je viens enfin de retenir ton pseudo):

    pourquoi interviens-tu de cette manière? (Je parle de forme). Le principe d'honnêteté classique d'un échange te gêne tu as décidé de tomber dans la plus basse astuce rhétorrique? Ou est-ce pour ne pas te dédire du fait que tu as dit que tu ne participerais plus et que tu viens de participer?

    En tout cas, je trouverais plus sympa de t'adresser directement à moi quand tu prétends "contrer" mes propos. Si j'avais au dixième fait ce genre de chose à toi ou d'autres, ils auraient crié haro, au procès d'intention, à la reformulation tendancieuse de propos, etc.

    Je ne reconnais quasiment pas une miette de ce que j'ai dit dans ce que tu viens d'écrire et de m'attribuer et pourtant, en général, ce n'est pas mon genre de ne pas me reconnaitre, car je fait toujours l'effort de "reconnaitre", même approximativement, ce qui vient de mes propos dans ce que répond l'autre. En gros, t'avais envie de "faire mal" et tu as posté un truc hyperméchant, en te disant que j'allais répondre. Je ne comprends pas ton attitude dans un fil où tu avais pourtant commencé à essayer d'être sérieux.

    En quelques mots, sur le fond, je n'ai pas tendance à croire que l'expression des sujets d'exercices dans le secondaire est sans ambiguité et je n'ai jamais rien dit de tel. Je n'ai jamais non plus nié la difficulté à "faire passer" le message. Si tu as envie de dire des poncifs (c'en sont! il suffit de travailler un peu dans le milieu éducatif pour le savoir, mais ça se devine aisément même de l'extérieur, tout parent le vit au quotidien), tu n'es pas obligé de m'attribuer la négation de ces poncifs.

    J'ai changé [1/x=1/x] en [x=x] par que mon objet était de donner un exemple (valable) encore plus simple, c'est tout.

    Je passe sur ta bile agressive concernant des mises en cause à demi-mots de ma personne, mais je ne m'en explique pas leur intensité par d'autres raisons que peut-être tu t'es senti blessé d'être accusé "d'incompétence" (ce que je ne faisais pas) par mes propos (peut-être es-tu coresponsable de l'état des élèves du secondaire car enseignant) ou vexé de ne pas avoir "trouvé" pourquoi c'est toujours la même rengaine aux bacs en maths (tu avais commencé par ça je crois), mais je n'y suis pour rien.

    Je n'aime pas "le déni" que tu m'attribues, d'autant que j'ai pris du temps de ma vie pour justement l'éviter aux autres: (ici plein de gens font semblant, mais tellement semblant de croire qu'ils finissent par croire, tu en es) d'où les exemples simplissimes que je prends. S'il t'amuse de considérer que c'est du déni par exemple de "répondre faux" à "x=x" quand on récite par coeur une correction de 150 lignes sur des intégrales à calculer, assume-le mieux qu'en disant que "moi" je suis dans le déni.

    Sous couvert de messages énigmatiques et bourré de venin (et en général quelqu'un qui est venimeux comme ça, parle de déni, tient des propos destructeurs souhaite "contrer" quelque chose dans ce que dit l'autre) tu n'affiches aucune position, mais essaie malgré tout de glisser sans l'assumer que tu souhaites continuer de te sentir bien dans ta condition de petit prof du secondaire qui préfère croire que ses élèves comprennent quand il leur fait ingurgiter 15 calculs d'intégrales par coeur. Je trouve, et je te le dis violemment, particulièrement déloyal ta façon de ne pas l'affirmer haut et fort dans ce cas.

    Tu es sur un forum de maths. Si tu as des choses mathématiques à dire, tu cliques sur "algèbre" ou sur 'analyse" ou sur, etc et tu vas intervenir (ou tu mets des liens si tu l'as deja fait) pertinemment dans divers sujets, en proposant tes solutions. C'est une autre façon aussi de proposer quelque chose de constructif et montrer que tu ne viens pas parler dans le vague. Pas plus que des élèves dans le secondaire on ne trouve bcp d'enseignants, s'ils n'ont fait qu'enseigner, capables de comprendre grand chose ou de prouver grand chose à part ce qu'ils ont appris par coeur.

    Pour autant ça ne m'arrive presque jamais de le signaler car ce n'est pas mon objet. (je suis rarement méchant comme ça) Mais vue ta réaction incompréhensible de "minihaine" face au simple fait que je rappelle la nécessité (et pas la suffisance, j'insiste la nécessité!!!!!!) de savoir à quel jeu on doit essayer de jouer quand on résout un exo de maths, ne t'étonne qu'on finisse par croire que ce n'est même pasévident pour toi, ou tellement trop tardivement évident que tu ne supportes que pas que ce soit rappelé parce que tu viens avec effroi de te rappeler que tu "as oublié" de prouver tes solutions. Alors, rassure-nous (ou plutot rassure-moi) et montre que tu sais un peu de quoi tu parles. Je n'ai pas envie de me faire qualifier "d'autiste" comme ça gratuitement sans réagir. Si tu veux je te mets des liens vers des exos pas trop durs du forum.
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  • à db, je réponds tout de suite après lecture du début de ton post, et je finis de le lire ensuite:
    Je conteste ta définition de la science. Je crois que juger de l'intérêt d'un axiome ou d'un théorème fait partie de l'activité scientifique

    MAIS C EST JUSTEMENT POUR EVITER CE GENRE DE MALENTENDU QUE J AI BIEN PRECISE QUE JE NE DEFINIS PAS LA SCIENCE TOUT ENTIERE MAIS SA DEONTOLOGIE.

    Ok, tu vas me dire que c'est long ce que j'écris, et qu'on ne lit pas chaque mot. Mais je l'ai répété plein de fois!!!!!!! Que faire??
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  • à db,
    Pour moi, la science est une activité humaine. Plus précisément, toute science est une activité sociale pratique (mon marxisme refait spontanément surface).
    Tu es bien sûr d'accord avec moi que ZF est plus intéressant que beaucoup d'autres systèmes axiomatiques (que personne n'a jamais considéré et ne considérera jamais). Mais tu renvoies cela à une question "intime" ("sentimentale"). Chacun peut bien penser ce qu'il veut à ce sujet, c'est hors-science. Il ne s'agirait pas d'un jugement scientifique. C'est avec cela que je ne suis pas d'accord. Je ne veux pas continuer à développer.

    Entièrement d'accord à la fois avec toi et avec l'idée que tu m'attribues (de considérer comme de la sphère intime ces différents choix sur les théorèmes intéressants, etc, les controverses, etc).

    Je respecte ta position, et je maintiens mon envie d'appeler ça "la sphère-intime-hors-science". Maintenant, le "désaccord" apparent n'est pas si béant que ça. En effet, j'utilise ce qualificatif pour des raisons "pédagogique": un théorème ne cesse pas d'être un théorème parce qu'il est inintéressant. De même un énoncé ne devient pas un théorème parce qu'il est désirable. Dans CE forum, il n'y a ps si longtemps j'ai dû rappeler à un intervenant qui n'était pas un élève que les théorèmes sont les tautologies, et avant qu'il ne cède, il a fallu en dire long. Et pourtant le gars prétendait "s'y connaitre". Pour lui un théorème de maths (il ne s'en rendait pas compte), c'était tout sauf une tautologie. En gros, en termes modernes, le gars croyait que seuls les indécidables méritent l'appellation "théorème". Tu vois les dégats. (Et j'insiste il savait ce qu'est une tautologie). Donc je parle dans ce grave contexte de confusion même des enseignants pros.

    Je parle bien évidemment dans un contexte "politique" pour appuyer les distinctions qu'il est important de faire, en particulier dans une société de jeunes à qui on n'a pas enseigné les regles du jeu. D'où l'utilisation des mots il y a d'un côté la partie "intime, discussion entre les hommes" et de l'autre "les théorèmes". Mais c'est juste pour être net. Ca n'est pas une "position philosophique". Je comprends qu'hors contexte de ce fil, tu aies eu envie de préciser (ou rappeler) qu'il y a des théorèmes inintéressants, etc.

    Concernant le restede ton post, as-tu seulement relu de quelle manière Gérard et toi m'avez abordé, avant de t'étonner de la façon dont j'ai répondu?????????? (Et c'était TA PREMIERE intervention sur le fil. Tu démarres en disant que je suis je ne sais plus quoi une sorte de gourou et tu me poses une question très difficile à traduire correctement, quand on la lit situé juste après tes attaques (sur ZF)

    Puisque je leur réponds longuement, il me semble que mes interlocuteurs peuvent se sentir estimés et de qualité. Je ne perds pas mon temps à répondre sinon. J'ai deja grand mal à boucler mes réponses à toi, Gérard, et quelques autres. Ca m'étonne que tu puisses penser que je passe des heures à vous répondre, sans vous considérer comme de qualité.
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  • De xh...
    C'est pour ça que Christophe Chalons s'est rétracté et a subtilement changé son énoncé "résoudre 1/x=1/x" en "résoudre x=x".

    pffff,

    Mais justement, j'ai fait l'expérience mi septembre. Etonné de voir du délire répondu à "résoudre 1/x=1/x", j'ai demandé une semaine plus tars "résoudre x=x" et obtenu le même délire.

    Après avoir (3 jours encore après) signalé (5mn max chorono en main) ce qu'est une équation (sans donner AUCUNE METHODE pour en résoudre une seule, juste rappelé la regle du jeu), j'ai obtenu les bonnes réponses de 95% des élèves.
    Je parle sur pièces et précisément. J'adore l" "subitlement". Par ailleurs, je l'ai deja dit je viens de me répéter. Donc le procédé de xh... n'est pas une étourderie, mais une astuce rhétorrique (pour ne pas dire une petite tricherie)

    A noter que je fais ce genre d'expérience tous les ans dans toutes les classes, et pas une seule fois.
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  • X:-( X:-( je sais qui est le trolleur xhpwh X:-(

    Mais qu'il ne s'inquiète pas, je suis fair play, je ne le "stigmatiserai" pas :D

    (je suis sûr que remarque aurait trouvé plus vite que moi)
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  • moi a écrit:
    C'est pourquoi je t'ai demandé en vain si tu confirmais ou non que c'était bien ta définition "officielle" de la science.
    Christophe a écrit:
    Oui je maintiens ma définition ("officielle" comme tu dis)
    Christophe a écrit:
    MAIS C EST JUSTEMENT POUR EVITER CE GENRE DE MALENTENDU QUE J AI BIEN PRECISE QUE JE NE DEFINIS PAS LA SCIENCE TOUT ENTIERE MAIS SA DEONTOLOGIE.

    Ok, tu vas me dire que c'est long ce que j'écris, et qu'on ne lit pas chaque mot. Mais je l'ai répété plein de fois!!!!!!! Que faire??

    Me dire "non" à la place de "oui", si c'est "non". Comme tu en écris des tonnes et qu'en réalité d'un post à l'autre tu varies un peu ce que tu dis, je t'ai demandé de confirmer ta définition "officielle" de science pour savoir au juste de quoi tu parlais. Tu pouvais me dire : "non, ce n'est pas la définition officielle de "science", je n'en donne pas, ça c'est juste la définition officielle de déontologie de la science", plutôt que de partir dans des considérations psychologiques.

    De plus, quand tu dis "officiel", les gens (en tout cas, moi) ont l'impression que pour toi ça ne souffre aucune contestation possible, tout le monde est d'accord avec ça (à part éventuellement quelques abrutis), je crois que ça passerait beaucoup mieux si quand tu affirmes des convictions, tu disais "pour moi, la (déontologie de la) science, c'est..." ; on te répondrait sur la forme différemment. Le problème est que ta forme semble traduire un fond : tu acceptes difficilement la contradiction (tu parles de définition "officielle" pour la même raison que tu dis que ceux qui ne se disent pas "platoniciens" sont de "mauvaise foi" - ça ne se discute pas).

    Enfin, mais ça n'a aucune importance, ce que tu dis être ma première intervention sur ce fil était, je crois, en fait ma seconde intervention. Mais, de toute façon, ça ne change rien à la légitimité de ma question : ce n'est pas parce que je n'interviens pas que je ne lis pas.

    Par ailleurs, puisque tu as fini par comprendre qui est xhpwh, tu devrais avoir le sentiment d'avoir eu des propos complètement déplacés ici :
    Christophe a écrit:
    Si tu as des choses mathématiques à dire, tu cliques sur "algèbre" ou sur 'analyse" ou sur, etc et tu vas intervenir (ou tu mets des liens si tu l'as déja fait) pertinemment dans divers sujets, en proposant tes solutions. C'est une autre façon aussi de proposer quelque chose de constructif et montrer que tu ne viens pas parler dans le vague.

    Bref, sincèrement, quand tu parles de ton expérience au lycée, je ne trouve pas cela inintéressant, il suffirait que tu sois un peu moins prétentieux pour être un peu convaincant.
  • Concernant le début de ton post, oui, c'est vrai, mais justement je l'ai tellement, mais tellement à chaque fois reprécisé que je proposais une définition de la déontologie que quand j'ai dit je confirme, ça allait pour moi de soi que tu avais lu ou te donnais le devoir de lire ce qu'il y a avant dans le fil. Surtout pour un mot en fin de fil. Mais j'avoue, j'aurais dû dire "déontologie" (il est présent pas plus loin que deux ou trois posts plus hauts dans la réponse à Gérard) si on en est à jouer sur les mots :D (noublie pas que ce fil est commencé depuis un bout de temps déjà et que je suis un peu essouflé)

    Concernant, le mot "officiel", je maintiens par contre: non pour avoir l'air d'énoncer des lois contraignantes, mais pour quand-même informer qu'effectivement, si on ne prouve pas ce qu'on dit, on ne sera pas accepté en tant que texte ou article de science. Il est OFFICIEL qu'un texte est un théorème de science quand il est prouvé et seulement quand il l'est. Je maintiens cette position, sans me dire que je suis arrogant. (Pour les maths, c'est encore plus formel et radical que ça, alors qu'on pourrait discuter longuement de ce qu'on accepte comme non prouvé mais "presque prouvé" en physique)

    Désolé, mais si ça ça n'est pas officiel, qu'est-ce qui l'est? Je veux bien que tu me signales quelques rarissimes exceptions, peut-être des pontes tellement décorés qu'on leut fait confiance quand il affirment gratuitement un truc, sans attendre de preuve qu'ils ont raison, mais de toute franchement, si ça arrive (je n'en suis même pas sûr) c'est assez "dangereux non". Va-t-on faire décoller 15 fusées avec 20 bonshommes à bords sur la seule base qu'elle a été construite dans son coin par un prix Nobel, sans aucun droit de regard sur sa preuve que la fusée n'éclatera pas en vol?

    Je maintiens mon utilisation de "officiel", même d'ailleurs sans connaitre le sens exacte du mot d'ailleurs, je l'avoue bien volontiers, y a "office" dedans, c'est tout. A tel point que les tribunaux ont même "importé" ce terme, ainsi que les textes de lois, puisqu'on dit qu'on "officialise un truc" ou que "c'est officiel" le nouveau 1er ministre est nommé, etc. Et pourtant c'est bien moins infaillible que les preuves demandées à la science.
    Par ailleurs, puisque tu as fini par comprendre qui est xhpwh, tu devrais avoir le sentiment d'avoir eu des propos complètement déplacés ici :

    Tout à fait :D .... Mais c'est la magie du temps, je les ai tenus avant de "deviner" et c'est d'ailleurs pour ça que je me suis posé la question "qui c'est?" que je ne m'étais posée tout simplement avant. Je suis allé relire et...
    il suffirait que tu sois un peu moins prétentieux pour être un peu convaincant.

    "prétentieux"? Je ne dirai pas que se lamenter sur une situation politique est de la prétention: on a plutôt tendance à se ridiculiser.

    (rien à voir mais je ne savais pas qu'il existe des orages quand il fait si froid, on en a un sur paris là)
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  • Est-ce que tu veux dire qu'un théorème démontré pour la première fois en 2010 n'était pas un théorème en 1990?
  • Argument un peu trop platonicien, db. :)
  • à quoi tu fais référence dans mon post db?
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  • A ça:
    Christophe a écrit:
    Il est OFFICIEL qu'un texte est un théorème de science quand il est prouvé et seulement quand il l'est.

    Mais j'ai peut-être mal compris?
  • looool

    Il est OFFICIEL que [size=x-large]([/size]un texte est un théorème de science ssi il est prouvable [size=x-large])[/size].

    :)-D

    Et sur le plan "humaine":

    Il est OFFICIEL que [size=x-large]([/size]un texte est enregistré comme un théorème de science ssi il est prouvé et présenté avec une preuve accolée [size=x-large])[/size].
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  • :)-D

    Ouf! J'ai eu peur un moment d'être plus platonicien que toi!
  • :)-D ce n'est pas impossible que tu le sois ;)
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  • Tiens, pour revenir à nos moutons plus légers, j'oublie à chaque fois "d'immortaliser" un constat que je fais depuis des années et qui est une "photo de vacances" :D

    Ca fait des années qu'à un moment ou à un autre, que ce soit au clg ou au lycée (il y avait les vecteurs avant au clg) que j'annonce et "prouve avec les vecteurs" le th suivant:

    si 2 segments se coupent en leur milieu alors ils sont les diagonales d'un parallélogramme.

    Mon très grand sérieux :)-D fait qu'ensuite je dis à l'arrache "soit [AB] et [CD] deux tels segments de même milieu K, donc..."
    puis je tremble en me disant "merde, je sais même pas dans quel sens faudra écrire, peut-être ACBD ou autre, etc"
    puis, bon, je continue dépité:

    " $\overrightarrow{AC} =\overrightarrow{AK} + \overrightarrow{KC} = \overrightarrow{KB} + \overrightarrow{DK} =\overrightarrow{DK} + \overrightarrow{KB} = \overrightarrow{DB}$ et donc ACBD est un para"

    Et jamais je n'ai réfléchi pourquoi "ça vient tout seul" :D. Donc c'est l'occasion :

    en intervertissant A et B, ça donne "donc BCAD est un para" etc, avec les 2 autres possibilités en plus des deux deja écrites. Ca doit être le même para, du coup :D
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  • Christophe,

    vu la façon dont on nomme les parallélogrammes, on part d'un sommet, donc d'une extrémité d'une diagonale, puis on ca à une extrémité d'une autre (n'importe laquelle, ça ne change que la façon dont on "tourne"), puis à l'autre extrémité de la première diagonale, puis à l'extrémité qui reste de la deuxième.
    Avec [MU] et [TJ], on a le parallélogramme MTUJ = MJUT = (rajoute les permutations circulaires sur les deux premiers) c e qui donne 8 dénominations.

    Cordialement.
  • Merci Gérard, mais je ne voudrais pas paraitre prétentieux.... mais j'étais au courant :)-D:)-D

    Je trouve juste rigolo de retrouver cette "égalité" ou plutôt, précisément "ces 8 parallélogrammes" comme conséquences d'une admission axiomatique des vecteurs, donc autant le raconter au moins une fois sur internet.
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  • Pendant que j'y suis, j'ai remarqué qu'on prend soin (dans le thème "barycentres") de demander la somme des coefficients soit non nulle.

    Alors je me suis demandé pourquoi***, et en fait, en écrivant:

    $f:=M\mapsto a_1\overrightarrow{MA_1} + a_2\overrightarrow{MA_2} + .. = M\mapsto (a_1+a_2+...)\overrightarrow{MA_1} + a_1\overrightarrow{A_1A_1} +a_2\overrightarrow{A_1A_2} + ...$

    On obtient que f est constante. Soit. En plus de ça, j'aurais tout aussi bien pu prendre $...a_5\overrightarrow{A_5A_5}...$ dans cette histoire.

    Quel est cet étrange vecteur $\overrightarrow{v}$ tel que $\forall M: f(M)=\overrightarrow{v}$?

    A quoi correspond-il "philosophiquement"? C'est marrant ça, éventuellement faudra que j'y réfléchisse, déjà, en dimension1 (ie avec des "moyennes" de nombres dont la somme des coefficients est nulle, mais j'ai pas encore pris le temps et peut-être un peu la flemme).

    *** en dehors du fait qu'on dira ensuite aux élèves de faire une division et que ce serait un peu con que le dénominateur soit nul :D oeuf corse.
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  • J'essaie de contribuer à la diminution de l'entropie du forum, puisque monseigneur Christophe Chalons l'exige. :)
    Quel est cet étrange vecteurv tel que f(M)=v ?

    La réponse ici.
  • À noter que lorsque la somme des coefficients est nulle, il est cohérent de définir le barycentre comme un point rejeté à l'infini.

    Ça ne sert pas à grand-chose, mais c'est cohérent.
  • Merci xhpwh,

    c'est marrant, c'est assez circulaire, quand c'est pas le barycentre, c'est le barycentre "quand-même", je vais creuser, ça il y a longtemps, j'avais acheté un livre de géométrie assez complet et je sais que l'expression "fonction de Leibniz" s'y trouve, mais il doit être à la cave.

    En fait, si on prend n points $A:=(A_1,...,A_n)$ d'un espace affine d'espace vectoriel F associé et le sous-espace vectoriel V de $\R^n$ formé par les n-uplets dont la somme est nulle, on a ainsi une application linéaire naturelle de V dans F, associée à $A$.

    à HAL, oui d'accord, mais qu'est alors ce petit vecteur v constant par rapport au "barycentre B rejeté à l'infini" comme tu l'appelles? C'est un panneau routier qui indique dans quelle direction regarder pour voir "B" au loin?
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  • à HAL et xhpwh, effectivement, la vecteur constant semble indiquer la direction de où se trouve la barycentre "virtuelle" à l'infini.

    http://www.logique.jussieu.fr/~chalons/z2009/leibniz.html
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  • Christophe,

    Le point à l'infini est "visible" de partout, dans n'importe quelle direction...
  • Sur le geogebra, le vecteur indique la direction du "barycentre" quand la somme des coefs est nulle. Il n'est pas partout (en tout cas dans le plan, pour 3 points) mais "à l'infini", ie "projectivement", c'est la direction des droites qui portent les représentants du vecteur. Je n'ai pas vraiment saisi ce que signifie la norme de ce vecteur par contre.
    Aide les autres comme toi-même car ils sont toi, ils sont vraiment toi
  • Christophe,

    Je parlais du point que l'on rajoute à l'infini pour obtenir compactifié d'Alexandroff. C'est lui que l'on peut prendre comme barycentre lorsque la somme des coefficients est nulle.

    Bref, c'est juste une façon de compléter harmonieusement la définition.

    Sinon pour ton vecteur, je n'ai pas trouvé d'interprétation géométrique ; si quelqu'un la connaît...
  • lol pour une fois, j'étais moins "général". J'ai pris la géométrie projective (que je connais peu)*** pour non pas ajouter un seul point à l'infini, mais les "dûment autorisés par l'académisme". Or geogebra manifeste que le vecteur pointe toujours vers la limite quand la somme tend vers 0 sans que tous les coefs tendent vers 0 en même temps.


    *** on rajoute comme points à l'infini les ensembles de droites parallèles (les directions).

    Faudrait appeler Pappus, il doit savoir je pense (je parle de l'intervenant pas du géomètre enterrés depuis des millénaires)
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  • Je sais comment faire venir Pappus.
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  • Sur le geogebra, le vecteur indique la direction du "barycentre" quand la somme des coefs est nulle. Il n'est pas partout (en tout cas dans le plan, pour 3 points) mais "à l'infini", ie "projectivement", c'est la direction des droites qui portent les représentants du vecteur. Je n'ai pas vraiment saisi ce que signifie la norme de ce vecteur par contre.

    .../...

    Or geogebra manifeste que le vecteur pointe toujours vers la limite quand la somme tend vers 0 sans que tous les coefs tendent vers 0 en même temps

    Il y a un cas très simple : quand on prend le barycentre d'un système de deux points A et B et que la somme des coefficients est nulle, le vecteur obtenu est colinéaire à vec(AB) ce qui indique en quelque sorte la "direction à l'infini" de la droite (AB).

    Pour ce qui suit je vais travailler dans le plan, ce sera plus simple.
    Pour construire le plan projectif de dimension 2, si je me souviens bien, on peut identifier le plan affine avec le plan d'équation z=1 dans l'espace à trois dimensions quotienté par une relation d'homogénéite.
    J'ai l'impression qu'il y a peut-être quelque chose à faire en définissant le barycentre d'un système de points du plan affine comme comme étant la classe d'équivalence du vecteur f(O) image de l'origine (dans R^3) par la fonction de Leibniz associée à ce système. Quand la somme des coefficients n'est pas nulle, on doit sûrement obtenir le barycentre au sens ordinaire (modulo l'homogénéité) et quand cette somme est nulle, on doit obtenir une direction à l'inifni i.e. un élément du plan d'équation z=0 (dans R^3).
    La question d'une certaine forme de "continuité" quand la somme des coefficient tend vers 0 reste à étudier.

    Sinon, je ne pense pas que la norme de ce vecteur ait une quelconque signification à cause de l'homogénéité des barycentres.
  • Merci 13, ce soir je vais lire un gros livre de géométrie qui parle de tout ça et si demain je peux me connecter, je dirai ce que j'ai lu
  • Encore un sujet totalement spammé par CC. Ça devient vraiment fatigant. Comment peut-on empêcher ces nuisances ?
  • Bonsoir,

    je n'ose pas ouvrir un nouveau fil juste pour ça, alors comme ça concerne le programme de 1èreS, je me faufile :)

    Dans la partie proba, j'ai lu
    Modélisation d’expériences aléatoires de référence (lancers d’un ou plusieurs dés ou pièces discernables ou non, tirage au hasard dans une urne, choix de chiffres au hasard, etc.).
    Moi qui croyait que les dés ou pièces indiscernables, ça n'existait pas, je suis confus.

    Quelqu'un peut-il m'expliquer cela ?
  • Bonsoir Kamel.

    Et bien tu vois, ça existe. C'est exclusif à l'éducation nationale. Même qu'on est capable de ne pas discerner une pièce d'un dé. Ni un élève qui travaille d'un glandeur élève qui n'a pas finalisé son projet éducatif. etc.

    Bonne chance.

    e.v.
    Personne n'a raison contre un enfant qui pleure.


  • @ e.v. : On ne dit pas un élève mais un apprenant. :)
  • Bonne nuit à tous,

    Cher Juge Ti,
    C'est vrai que ça "fait mieux"; dans la même veine, il vaut mieux être traité de mal-comprenant que de couillon. :D
    Bien cordialement. :)
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