1971 vs 2013

Bonjour, avez-vous vu cet article qui compare les programme de TS entre 1971 et 2013 http://www.agoravox.fr/actualites/societe/article/evolution-du-programme-de-maths-en-135375, c'est vraiment frappant !
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Réponses

  • Nous avons déjà discuté de ce sujet ici:
    Maths.net

    Il n'enlève rien au fait que cela reste flippant mais comme dit, avec une diminution des heures cela ne choque pas tant que cela après coup, car dans le temps imparti, le programme de 71 ne sera lui-même pas faisable (celui de 2013 n'étant déjà pas faisable en moyenne).

    Il y a aussi des quotas qui sont en prévision pour laisser plus de place au bac pro et technologique dans les IUT et BTS vu qu'il y a trop d'élèves de filières générales qui vont dans ces structures.

    Sommes-nous dans la même perspective de casse que pour les CAP ?
    A savoir qu'aujourd'hui, un élève "normal" (sans échec scolaire dira-t-on) qui souhaite aller en CAP est automatiquement refusé (il n'y a que 4-5 places prévues pour ce genre d'élèves face au SEGPA et aux élèvex en décrochage scolaire en fin de 2nde).

    Quelle tristesse comme mode de fonctionnement de mon point de vue, même si après tout, un quota a bien failli être mis en place pour les places dans les grandes écoles alors que pour le coup, il s'agit d'un concours qui sélectionne et qui est le même pour tous, donc bon plus rien ne choque à première vue.
  • On dévie du sujet, mais j'ai une question. Un collègue de STI avec qui je travaille dit à tous les élèves de STI qui pense aller en BTS que c'est une très mauvaise idée, que la filière normal pour eux après le bac c'est les DUT, que les BTS forment à des métiers manuels et sont fait pour les bac pro. J'avoue que j'étais étonnée d'entendre ça, ce n'était en tout cas pas du tout comme ça il y a un peu plus de 20 ans (les bac pros n'existaient pas et les formations manuelles étaient les CAP et BEP). Qu'en pensez-vous ?
  • Bonjour Dido.

    Manifestement, ton collègue ne travaille pas en BTS. Mais ce qu'il dit est ce que dit le ministère depuis deux ou trois ans !
    Après, les STI ont le droit d'aller travailler en DUT (ou de s'y casser les dents, car les exigences sont autres), tout comme les bacs pro ont le droit d'aller travailler en BTS (ou de s'y casser les dents, car les exigences sont autres). Les STI ont toute leur place en BTS, et aussi dans les DUT industriels (il y a souvent de la place).
    La seule chose bizarre c'est le "normal". Il n'y a rien de "normal", il y a un choix de formation, la poursuite d'études après le BTS étant difficile.
    Et ce qui est idiot, c'est de dire " les BTS forment à des métiers manuels", car il n'y a quasiment plus de métiers manuels, et les BTS auront des exigences professionnelles fortes sur la réflexion et même la rédaction de rapports.

    Cordialement.

    NB : je connais moins le secteur tertiaire.
  • @dido: effectivement on pousse de plus en plus les élèves de bac pro en BTS, du coup le rythme de travail s'en ressent et de bons ou très bons élèvent de STI2D vont y trouver le temps long. Mais après tout dépend de la filière (moins de variété en DUT, et bien souvent poursuite d'étude en L3 pro, alors que c'est plus rare après un BTS), et du tempérament et niveau de l'élève de STI2D en question (un élève de STI2D qui est moyen, ou pas idiot mais peu travailleur, relève des BTS, en général).
  • @Rémi : actuellement, comme il n'y a pas de quotas, les bacheliers pro et techno qui ont été refusés en IUT et BTS se retrouvent à la fac. Tu trouves que c'est mieux ?
  • @JLT, je pense que la question est bien posée mais que la solution est idiote car nous savons ce que donne la politique du quota (le brevet, le bac, les CAP, ....).

    La solution qui serait viable (mais pour cela, il faut en avoir dans le pantalon en haut lieu!) serait d'ouvrir des classes tout simplement et ça s'est faisable au lieu d'orienter les gens en fonction de leur capacité et de les obliger à faire des non-choix tout en leur faisant croire qu'ils avaient le choix de leur orientation: "Au vu de tes capacité, tu ne vas tout de même pas faire un CAP", "au vu de tes résultats, tu peux envisager autre chose qu'un IUT", "Tu seras refusé avec tes notes en CAP"...

    Comment peut-on être crédible sincèrement lorsqu'on dit à un gamin: "Désolé, tu ne pourras pas faire un CAP car tu as de trop bonnes notes" ?
    Réponse du gamin: "Et bien, il suffirait que je fasse chuter mes notes, rien de plus facile".
    Que répondre à cela, lorsqu'on sait ce qui se passe au niveau des orientations ? Le gamin veut faire un CAP et on lui dit et ben non tu feras un bac pro et ça serait mieux encore si tu faisais une 2nde générale pour être sûr.

    Donc les solutions existent mais après, il faut une politique du savoir et non une politique budgétaire/éducation nationale actuelle.
  • Pour en revenir à la question initiale, un élève de TS a quand même 6 heures de maths par semaine ou 8 heures s'il est "spécialiste".
    Je pense que c'était 9h par semaine en TC dans les années 70.
  • Regarder que le niveau terminale pour comparer des heures n'a pas grand sens en interprétation si avant aussi il y a une perte d'heure non négligeable.
    Comme M. Mercier en fait l'analyse la perte horaire globale entre 2013 et 1973 d'une élève lambda sur la totalité de son cursus est bien plus grande qu'une seule heure de mathématiques.
  • Comment explique-t-il qu'avec seulement 1 heure de moins par semaine, on n'arrive plus qu'à faire 10% du programme des années 70 ?
  • @gai requin: Il n'explique pas ce constat mais simplement qu'on ne peut pas comparer réellement les programmes de terminale sans prendre en compte le fait qu'on a aussi diminué le volume global des de sciences sur l'ensemble du cursus scolaire.
    Tu parles d'une heure par semaine de moins en Terminale, mais sur l'ensemble du cursus du secondaire donc de la 6ème à la Term, combien d'heures avons-nous perdues concrètement ?
    Je pense que nous sommes à des mois de moins au complet car une heure par semaine de moins à 4h de maths en 6ème par exemple, cela fait une semaine de retard en un mois. En cumul, je pense donc qu'on perd bien plus qu'une heure par semaine mais pour cela il faut raisonner en global et non sur le niveau terminale seul, car celui-ci n'est que la conclusion de la globalité d'un système qui, quant à lui, a totalement changé.

    Sinon, pour votre pourcentage, il ne cite pas le même pourcentage mais je vous laisse lire son papier c'est tout de même plus simple après tout. Voici sa conclusion:
    M. Mercier a écrit:
    Conclusion : le programme de terminale C de 1971 comportait 185 lignes sur le bulletin officiel. On en a supprimé environ 104 lignes pour aboutir au programme de terminale S de 2013, soit une perte de 56%. En 1971, un élève de terminale scientifique suivait 9 heures de cours hebdomadaire, mais plus que 8 heures en 2013. Mais attention, l'élève de 2013 a moins d'entraînement en sciences derrière lui puisqu'il n'a bénéficié que de 4h de mathématiques par semaine en première S, au lieu de 6 heures en 1971, et de 4h de maths en seconde au lieu de 5h en seconde C en 1971. Il ne faut donc pas s'étonner à ce qu'il soit bien moins entraîné et savant qu'un élève qui suivait les anciens horaires et les anciens programmes.

    Au cumul par un calcul simple: 1h en term, 2h en 1ère et 1h en 2nd. Donc on perd la totalité d'une semaine de maths de niveau 6ème (4h par semaine) par semaine de cours sur les 3 années et donc sur les 3 années complètes, on perd tout le niveau 6ème (ou 5ème 3,5h ou 4ème: 3,5h ou 3ème: 4h). Cela revient presque à dire qu'on fait sauter une classe à nos élèves. Il est donc assez normal que le contenu baisse car le contenant baisse et ne peu donc plus tenir l'ensemble du contenu. Après, dans l'analyse, il faudrait aussi prendre ne compte l'évolution des attentes en terme d'évaluation et donc d'examen (brevet, bac) ainsi que le rôle des options ou nouvelle épreuve (histoire des arts entre autre) dans l'obtention des dits examens.

    Mais cela n'enlève rien au fait que le constat est bien catastrophique rien qu'en analysant les contenus entre les deux années alors j'imagine qu'avec une analyse plus globale, le constat serait encore plus dramatique et cela ne prend pas le chemin de l'amélioration en soi, pour l'instant en tout cas et toujours de mon point de vue.

    Si on compare avec une structure qui existe encore à savoir le bac marocain où il y a une distinction entre maths pures et maths appliquées un peu comme c' était le cas dans les années 70, le constat est tout aussi flagrant lorsque ces élèves arrivent en France où ils sont à l'aise dans le supérieur (au début en tout cas) car ils ont une avance non négligeable en terme de contenu et d'entrainement brut. Donc, cela est faisable même encore à l'heure actuelle (même s'il faut sacrifier le quota de réussite c'est un fait. Mais bon, est-ce un problème réel ? la question reste ouverte).
  • Dès calculs avaient été faits en temps cumulé collège+lycée qui donnaient la perte d'un an et demi de maths.
  • Ca fait belle lurette que le niveau bac n'est pas du tout une référence pour un mathématicien (j'ai eu un bac C en 1993 et en tant qu'élève je trouvais déjà que les contenus étaient très bancals, impatient de commencer des "vraies maths" postbac..).
    Par ailleurs, cela me dérange de ne pas tenir compte du point de vue quantitatif ; à vue de nez le nombre de bacheliers scientifiques a du doubler depuis 1971.
    Même au niveau qualitatif, je pense qu'il serait plus pertinent de se poser des questions du genre :
    - quel est le devenir comparé d'un élève médiocre, qui a eu son bac en ne comprenant guère les maths qu'on lui enseigne, en 1971 et en 2013
    - quel est le niveau comparé atteint par les quelques meilleurs élèves, après le meilleur cursus possible
    Mais à part ça si je peux être d'accord avec quelque chose, le programme actuel n'est pas du tout motivant à mettre en oeuvre, puisqu'il consiste globalement à n'enseigner que des éléments à la portée d'une plus grande partie de la population que dans le passé.
  • On a donc perdu un peu plus de 20% de volume horaire en maths dans le secondaire.
    Ont aussi disparu des programmes toute la partie algèbre et aussi la presque totalité de la géométrie...
    Avec cette perte hebdomadaire de 2 heures en 1èreS (!!!), on s'attaque maintenant à l'analyse.
    Va peut-être falloir penser à changer le nom de la discipline.
  • Et le niveau va encore baisser, et on va encore réduire la part consacrée aux mathématiques.

    Retour de l'histoire en terminale S à venir, +2h de cours hébdomadaire. Comme le volume horaire sera intenable, il faudra supprimer des trucs. Qui va prendre ? Les sciences bien entendu ! Et comme les profs de maths gueulent, contre les stats et les probas, ça va être vite vu.

    Il y a trop d'heures en terminale S+les profs veulent pas des probas/stat= 1h de moins en maths d'ici trois ans....
  • >>Va peut-être falloir penser à changer le nom de la discipline.

    "Statistiques" me semble bien. Ou alors pour faire dans l'air du temps "Statistiques appliquées à la résolution de problèmes" (car jamais l'enseignement des mathématiques ne s'est intéressé à résoudre des problèmes).

    [size=small]Mardi j'ai parlé de commutativité et distributivité à mes première (à l'occasion du cours sur le produit scalaire), et hier, il se souvenaient encore des mots et savaient ce que ça signifiait. Pire, ça avait l'air de les intéresser/amuser (à ma grande surprise). Comme quoi, faire de l'algèbre et mettre en place du vocabulaire et des structures utiles pour la suite des études mathématiques, c'est possible.[/size]
  • >> les profs veulent pas des probas/stats

    Dans l'absolu, j'ai rien contre faire des probas. Mais prétendre étudier les probas sur un ensemble fini sans parler une seule fois de dénombrement dans tout lycée, là je râle. Ne confondons pas probas (dont certaines choses sont très accessibles au lycéens) et stats (dont la plupart des choses ne seront que des outils à appliquer bêtement sans pouvoir comprendre de quoi il s'agit).
  • @blitz, quel est le rapport entre "les profs gueulent contre les proba/stat" et le fait qu'on nous enlèverait une heure ?
    On nous a bien ajouté les proba/stat sans nous mettre d'heure en plus et au détriment de certaines gammes, alors pourquoi nous les enlever ferai chuter le nombre d'heure?
    Au vu de la tournure de ta phrase, on pourrait penser que le fait de dire que les proba/stat ne devraient pas être enseignées telles qu'elles le sont actuellement (c'est à dire sans démo et parachutées avec des recettes de cuisines sans théorie ni cohérence) amènerait le fait qu'on pourrait nous enlever des heures et donc qu'on ferait mieux de ne rien dire et de garder ce qu'on a, même si cela n'a aucune structure cohérente dans le secondaire et ne permet même pas un passage serein et cohérent dans le supérieur ? J'ai peut-être mal interprété mais à la lecture de ta remarque c'est ce que je pouvais penser en tout cas:"Taisons-nous sinon, on va nous enlever des heures".

    D'ailleurs, le rapport des hautes instances mathématiques sur la place de l'informatique dans le secondaire a été mis en ligne, il y a quelque jour (site Euler de l'académie de Versailles) et il préconise grandement l'arrivée d'une nouvelle matière "Informatique" peut-être allons-nous récupérer du temps si nous ne faisons plus l'algo (hyper-chronophage!!!!) par exemple. Car nous sommes très en retard en France sur l'enseignement de l'informatique en tant que matière et non en tant qu'outils. Certes, on a le droit de rêver mais bon avec ce genre de rapport, le rêve est permis qu'on puisse nous laisser faire des maths après tout.
  • Merci Rémi.

    Pour la bonne bouche, un extrait de ce rapport
    Le collège est aussi le lieu où peuvent être abordés les réseaux, et en particulier les notions
    d’adressage et de routage, de manière « débranchée », c’est-à-dire sans utiliser un ordinateur. Alors
    qu’à l’école primaire, il était simplement possible de s’interroger sur la manière dont un paquet
    trouve son chemin sur un réseau et de donner des réponses schématiques, il devient possible au
    collège d’introduire les notions de routeur, de table de routage et des algorithmes de routage et de
    mise à jour des tables de routage. Cette initiation à la notion de réseau est bien entendu un moment
    privilégié pour introduire des notions de sécurité, de vie privée ou de propriété que leur
    développement induit.

    http://euler.ac-versailles.fr/isn/rads_2013.pdf
  • Sebsheep a écrit:
    Ne confondons pas probas (dont certaines choses sont très accessibles au lycéens) et stats (dont la plupart des choses ne seront que des outils à appliquer bêtement sans pouvoir comprendre de quoi il s'agit).
    C'est absolument exact, et c'est l'un des problèmes de l'actuel programme.

    Lorsque j'ai enseigné ces statistiques en terminale S le mois dernier, je n'ai pas vu du tout où le moindre raisonnement mathématique intervenait.

    En revanche, en consultant les documents d'accompagnement sur ce thème fournis par Eduscol, on apprend plein de choses inutiles, comme la quantité de lait des vaches laitières, les gamins asthmatiques d'un département, la possibilité de tenir debout dans un sous-marin ou le couchage en "proclive" des bambins d'une certaine maternité.

    Que du passionnant, quoi ! Avantage : il y avait l'unanimité dans la classe pour dire que, à la fois du côté des élèves et de celui du prof, on s'est tous ennuyé profondément...
  • >>Que du passionnant, quoi ! Avantage : il y avait l'unanimité dans la classe pour dire que, à la fois du côté des élèves et de celui du prof, on s'est tous ennuyé profondément...

    D'un côté, si l'orateur n'est pas convaincu de son discours, dur que le public soit intéressé (:D .
  • Sebsheep a écrit:
    D'un côté, si l'orateur n'est pas convaincu de son discours, dur que le public soit intéressé
    ça, c'est sûr, mais c'est insuffisant.

    Et puis, je n'aime pas mentir à une classe...surtout quand on sait que, pour faire passer ça, il a fallu virer des objets mathématiques fondamentaux !
  • @Remi

    Normalement, il ne devrait y avoir aucun rapport, on est bien d'accord. Et au contraire, il vaut mieux l'ouvrir et je suis à 100% d'accord sur le parachutage etc. Je n'arrête pas de décrier l'écriture de ce programme.

    Malheureusement, l'interprétation et les raccourcis qui peuvent être faits par nos autorités m'inquiètent beaucoup. Je me faisais l'avocat du diable, pour mieux dénoncer les raisonnements absurdes auxquels on peut arriver.
  • Il se dit aussi aussi ministère de l'Education Nationale, que pour résoudre le problème de recrutement de profs de maths, il suffit de réduire le volume horaire des mathématiques dans toutes les classes. :-(
  • @discret : tu exagères, il n'y pas que les mathématiques dans la vie. Savoir si on peut se tenir debout ou pas dans un sous-marin, ça me semble relativement fondamental ! Bien plus que de faire de la géométrie avec les nombres complexes :p .
  • Une remarque cependant :

    Dans le chapitre Statistiques en TS, il est vrai qu'on admet Moivre-Laplace et le fait que la fonction de densité de la loi normale en soit bien une.
    En revanche, on démontre les autres résultats dont deux d'entre eux (difficiles à ce niveau) peuvent faire l'objet de questions ROC au bac.
  • Il me semble qu’on démontre le théorème de Moivre-Laplace en TS. En fait, non.
    Algebraic symbols are used when you do not know what you are talking about.
            -- Schnoebelen, Philippe
  • Je serais très intéressé de voir une preuve accessible par des terminales.
  • N. P. a écrit:
    Il me semble qu’on démontre le théorème de Moivre-Laplace en TS.

    BO p14
    Théorème de Moivre Laplace
    (admis)

    Cordialement.
  • Bonsoir,

    je tiens juste à préciser que les quotas existent en STS de la bouche même de mon Proviseur qui recrute les élèves en STS (attention! je parle d'il y a 3 ans!).
    Le discours des C.O.P. est clair :

    Bac Pro --> BTS et parfois D.U.T. et très très rarement L1
    Bac Techno (STG, STI) --> D.U.T. parfois B.T.S. et (sait-on jamais) L1 ou Prépa
    Bac Géné --> L1 ou Prépa

    Le vrai problème n'étant pas cette "gestion de flux" très ridicule mais bien la sélection en L1 qui est basée sur le tirage au sort sans la moindre lecture de bulletins ou de dossier... grrrr... (j'ai des preuves: un élève a 1 de moyenne générale pris dans un L1 STAPS qui refusait une léève de la même classe qui avait 11 de moyenne)

    Amicalement,

    F.D.
  • Nous sommes d'accord François et c'est bien cela que je dénonce.
    Pourquoi refuser des places au filière général en IUT/BTS?
    Pourquoi refuser un L1 à des élèves de filière pro/Techno?

    L'orientation en fin de 3ème est du même ordre de débilité en soi vu qu'un 'bon' élève n'aura pas de place en CAP car il a le malheur d'être bon, c'est le comble, non ?
  • "Pourquoi refuser des places au filière général en IUT/BTS?"

    Tu veux dire pourquoi refuser de leur donner toutes les places ? Historiquement, les IUT/BTS ne devaient pas accueillir la filière générale, en quoi est-ce choquant de réserver quelques places pour les récipiendaires initiaux ?
    Comment veux-tu, concrètement, permettre des passerelles permettant l'accès de populations différentes à des filières sélectives sans mettre en place une politique de quotas ? Je ne dis pas que tous les quotas qui existent aujourd'hui sont des bons niveaux, mais le principe des quotas n'est pas à rejeter en bloc.
  • Pour en revenir au fil initial, il me paraît légitime de se demander pour quelle raison l'enseignement secondaire (et, bientôt, les premières années de l'enseignement supérieur) a attaqué, voire détruit, de la sorte l'enseignement scientifique en France, et plus particulièrement les mathématiques ?

    J'ai passé le bac C 1983 (Paris-Créteil-Versailles), soit la dernière année correspondant au programme 70/71 exposé ici par D-J. Mercier (et qui symbolisait ce que l'on appelait alors "les maths modernes"). A l'époque, la société était en plein dans le boum scientifique qui avait débuté à la fin des années 50. L'informatique, en particulier, offrait un gros potentiel et, parallèlement, demandait des besoins en mathématiciens et physiciens bien formés. Je me souviens que chacun d'entre nous était persuadé que les demandes en scientifiques de haut vol allaient suivre ce boum scientifique qui ne demandait qu'à s'accroître, et qui s'est effectivement et logiquement accru.

    Trente ans plus tard, la douche froide : la classe de terminale C a quasiment disparu (c'est elle, avec la E, qui fournissait le gros des troupes), attaquée d'une part par la faute d'une SVT qui n'a plus de "science" que le nom, et d'autre part avec la venue d'autres spécialités (physique, ISN) dont l'intérêt m'échappe encore. Les élèves de terminale S refusent en majorité de poursuivre des études en maths-physique, surtout (mais pas que) par la faute de mirobolantes études de médecines qui s'acharnent à nous prendre des étudiants (brillants, pour certains) pour les rejeter, écoeurés, un an plus tard, car ils n'ont pas réussi des tests QCM assez débiles. Les amphis de maths et physique se vident inexorablement, alors que le niveau scientifique de la recherche progresse.

    Où est l'erreur ?
  • @discret: essayons de séparer les choses:
    discret a écrit:
    la classe de terminale C a quasiment disparu (c'est elle, avec la E, qui fournissait le gros des troupes)

    d'accord pour le constat
    discret a écrit:
    attaquée d'une part par la faute d'une SVT qui n'a plus de "science" que le nom, et d'autre part avec la venue d'autres spécialités (physique, ISN) dont l'intérêt m'échappe encore.

    concurencée serait plus juste. Ensuite, pourquoi attaquer les autres disciplines scientifiques? Elles ont droit à une spécialité tout autant que les maths...
    discret a écrit:
    Les élèves de terminale S refusent en majorité de poursuivre des études en maths-physique, surtout (mais pas que) par la faute de mirobolantes études de médecines qui s'acharnent à nous prendre des étudiants (brillants, pour certains) pour les rejeter, écoeurés, un an plus tard, car ils n'ont pas réussi des tests QCM assez débiles.

    1) Les jeunes regardent la TV, et beaucoup de séries mettent en scène des médecins sous un angle très favorable. Comme les revenus de ces derniers en France sont intéressants, il y a du monde au portillon, ça paraît logique (et ils savent que c'est sélectif, rien de caché).
    2) Je ne suis pas contre des médecins brillants, ayant un bon sens du diagnostic. Je ne doute pas que certains feraient d'excellents scientifiques. Et alors? C'est leur choix. J'en connais plusieurs personnellement.
    3) Les facs de médecine sont conscientes que de bons étudiants échouent, et des passerelles apparaissent, un exemple parmis d'autres via google http://med.univ-tours.fr/actualites/paces-une-nouvelle-orientation-ingenieur-en-4-ans--329696.kjsp?RH=1221209489856
    discret a écrit:
    Les amphis de maths et physique se vident inexorablement, alors que le niveau scientifique de la recherche progresse.

    Peu de postes académiques, et assez faibles rémunérations: pas de quoi attirer les foules. Idem pour le privé: les départements de R&D en France recrutent peu, certains sont même délocalisés en Europe centrale ou en Chine. Les ingénieurs trouvent à peu près tous du boulot, mais pas toujours sur des postes passionnants. Et ce dont ils ont besoin, ils l'apprennent en CPGE et en Ecole. Si le niveau en maths a été sciemment baissé, c'est avant tout pour les histoires d'objectifs type 80% de réussite au bac...
  • Ptolémée a écrit:
    Ensuite, pourquoi attaquer les autres disciplines scientifiques?
    Faut arrêter la naïveté : ces autres disciplines scientifiques, comme tu dis, n'ont pas hésité à s'engouffrer dans la brêche ouverte par la disparition des maths, sans aucun scrupule (et n'en ont rien à f... des maths, en tout cas à ce niveau). En revanche, elles sont bien contentes quand les maths leur apportent des élèves rigoureux et réfléchis que leur propre discipline (je pense surtout à la SVT, que je n'arrive plus à voir aujourd'hui comme une matière scientifique...et je suis bien loin d'être le seul à penser cela, y compris chez les profs de SVT) ne leur permet pas toujours d'avoir.

    Ensuite, tout ce que tu as écrit est bien connu, depuis des lustres, mais à mon sens ne suffit pas à expliquer cette hémorragie. Tout ce que tu dis était également vrai (peu ou prou) à l'époque où j'ai passé le bac, sauf le 80\% qui, lui effectivement, a fait très mal à notre discipline. Même la massification ne me semble pas être un argument suffisant. Mais il est clair que l'on a maintenant devant nous des gens qui ne sont plus apte à suivre ce genre d'étude.
  • @alea: tout dépend comment on conçoit les études. Des quotas pour corriger des bugs pourquoi pas, mais des quotas à durée indéterminée, c'est légitimer des bugs qui devraient être combattus. On ne peut vivre durablement avec un système qui se crashe (par exemple comme le secondaire (acté), puis comme le 1er cycle supérieur (IUT, écoles comprises, pour très bientôt), cacher le crash par des quotas ou des traficotages de thermomètres, puis s'étonner que les choses s'aggravent, même si les antidouleurs font de l'effet quelques années.

    Tant que le système scolaire et estudiantin se concevra comme devant prioritairement (et maintenant exclusivement) faire disparaitre des symptômes ce sera dangereux et destructeur (et c'est même s'ils ne le disent pas le malaise que ressentent les producteurs de contestation telles que ci-dessus (qui en plus sont pour le moins euphémiques, comparer TC d'il y a 40ans et TS d'aujourd'hui, fallait oser, c'est presque une manière de sous-entendre que le problème est mineure))
    Aide les autres comme toi-même car ils sont toi, ils sont vraiment toi
  • @discret, as-tu conscience que la physique-chimie a bien morflé par rapport à nous en terme de contenu, de programme et de mise en place de celui-ci (en terme d'heure). Pour la SVT, je n'en sais rien.
    Dans tous les cas ce n'est pas avec ce genre de raisonnement qu'on trouvera des réponses concrètes car je ne vois pas le rapport entre les autres matières et la notre en terme de contenu ? (Pour la question des horaires cela peut se discuter mais pour le contenu, c'est assez bizarre comme raisonnement).
  • Rémi a écrit:
    as-tu conscience que la physique-chimie a bien morflé par rapport à nous en terme de contenu
    J'en ai parfaitement conscience, comme il m'est arrivé de le dire à plusieurs reprises...mais cela ne change rien, et surtout, je n'ai pas envie de m'occuper de leurs problèmes. Ils ont des IPR qui recommandent fortement de ne plus faire de maths en cours de physique (ceci provient certainement du programme "la main à la pâte" lancé par G. Charpak sous Chirac). S'ils cautionnent ce type d'arguments, alors faut pas qu'ils s'étonnent de voir leur niveau s'effondrer.

    Mais je suis loin de penser que nous soyons mieux lotis qu'eux. Je ne vais pas re-re-re-dire tout ce que nous avons perdu, et, surtout, la mentalité qui s'instaure parmi les gens que je peux côtoyer et qui donne du grain à moudre aux assertions du genre "les maths ça sert à rien" !

    Mais quand il n'y aura vraiment plus de mathématiques dans l'enseignement secondaire (et on en prend le chemin), les quelques intervenants qui sont venus me contrer ici au lieu de m'aider à défendre leur propre discipline ne pourront pas venir pleurer.

    A moins que le sort de l'enseignement des mathématiques ne les indiffère complètement...ce que je ne suis pas loin de penser en lisant certaines interventions pour le moins curieuses !!!

    J'avoue que je ne m'attendais pas à ça sur un forum de mathématiques...
  • Malheureusement je ne vois guère qu'une solution pour sortir de ce marasme : que les profs de maths ne respectent pas le programme qui leur est imposé par des décideurs au dessous de tout, mais que ce soit eux qui en décident. Et tant pis si au lieu de 80% de "réussite" au bac on inverse la tendance pour que seuls 20% obtiennent ce "diplôme". Ceux qui ne l'ont pas, on leur fait faire un travail que de toute façon ils feront après un bac+n et moults CDD, au moins ils seront en retraite moins tard.
  • Je défends ma matière sans descendre les autres pour ma part.
    La main à la pâte a des idées intéressantes tout comme l'EIST qui n'est que la continuité.
    Mais les deux idées n'ont pas grand chose à voir avec les maths qui restent à part comme tend à le montrer Maths en Jeans par exemple qui est une association qui met en relation des chercheurs en mathématiques avec des lycées et des collèges sur des projets d'une année (cf leur site). Comme quoi, il existe donc des idées innovantes qui ne sont pas toutes du style de Main à la pâte qui est plus le côté pratique et découverte des sciences qui a son intérêt aussi pour susciter l'intérêt des élèves pour ce qu'ils font après tout.

    Pour ma part, pour avoir discuté avec une inspectrice (IG) de SVT (lors de sa venue pour la mise en place de l'EIST dans notre établissement), elle était plutôt pour inclure les mathématiques dans les SVT que de les enlever voire même pour inclure les maths dans l'EIST en 6ème au moins mais ce n'est pas en projet dans tous les cas. Donc ta conclusion sur le SVT me paraît douteuse face à cette discussion.

    Mais peut-être as-tu eu une discussion avec un IPR qui est en contradiction avec ce que je dis ci-dessus que cela ne me gênerait pas ni ne m'étonnerait car il y a toujours des gens aigris dans tous métiers après tout. Mais je n'irai pas pour autant cracher sur des matières scientifiques car notre combats est le même en soi. Les maths pour les maths mis à part en recherche pure, il n'y en a pas beaucoup en tant que débouché alors qu'en maths appliquées, il y a beaucoup de débouchés. Du coup, il faut plutôt penser d'une manière globale et donc interdisciplinarité même si les programmes ne vont pas dans ce sens-là c'est un fait et c'est un des problèmes parmi bien d'autres des programmes.

    Si tu veux des arguments pour justifier la perte de nos heures, il est préférable de regarder vers le fait que la filière S n'est plus très scientifique mais plutôt la filière permettant de ne pas se spécialiser et donc de rester général. Ainsi, il n'y a plus beaucoup de non-scientifiques qui sont dans cette filière. Enfin, entre 71 et 2013, il y a aussi le jeu des options qui fait que beaucoup ont leur bac sans pour autant avoir des notes correctes dans les matières principales vu que celle-ci peuvent être rattraper avec les options (Latin, sport, TPE, ....). Et cela dû surtout au quota de 80% d'une classe d'âge ayant le bac (et nous ne l'avons toujours pas atteint en plus, du coup, on peut prévoir encore une baisse des exigences durant les années à venir).

    Enfin, les maths ont déjà disparu du secondaire de mon point de vue en tout cas et les bons élèves le sentent bien lorsqu'on discute avec eux. Ton intervention est quant à elle très douteuse car tu tires à boulet ouvert sur les SVT pour des raisons qu'on ignore en affirmant que c'est le problème des maths. Ceci explique peut-être les réactions que tu as eues et qui sont de mon point de vue légitimes.
  • Rémi a écrit:
    car tu tires à boulet ouvert sur les SVT
    Je ne tire pas particulièrement sur les SVT, je me défends, nuance !

    Des IPR de SVT qui parlent tel que tu le rapportes ici, je n'en ai jamais vu ni entendu, mais bon il est possible qu'il y en ait. A mon avis, ils ne représentent pas la majorité de la pensée actuelle.

    En revanche, je suis sûr de deux choses :

    1. Depuis que la SVT a mis en place en 2003 les fameux TP Bac, qui ont eu pour effet d'augmenter les moyennes de bac en SVT de 3 points minimum, et que la physique a suivi quelques années plus tard, les mathématiques se sont retrouvées totalement isolées dans le pôle scientifique, chose qui n'arrivait pas avant cette date.

    A tel point que nous aussi avons tenté une expérimentation TP Bac de maths en 2008 et 2009 (avec des sujets mi-informatique, mi-maths pas inintéressants d'ailleurs), sans succès. Mon lycée a été l'un de ceux qui expérimentait cette idée, clairement mise en place pour contre-balancer les effets pervers des deux autres disciplines.

    2. Depuis environ 5-6 ans, à chaque fois que l'on va aux jurys de bac, on constate des écarts de plus en plus grands entre les notes de physique-SVT d'une part, et celles de maths d'autre part, à tel point que le profil réellement scientifique de certains candidats n'est plus du tout lisible.

    Je me fous royalement de savoir si tel ou tel candidat va continuer ou pas en sciences, mon boulot est de vérifier si, à la fin de ses études secondaires, il a appris (et bien compris) les rudiments nécessaires pour appréhender les études supérieures dans de bonnes conditions. Cela devient de plus en plus difficile notamment à cause de cette illisibilité.
  • Discret,

    un passage de ton message me fait réfléchir :
    mon boulot est de vérifier si, à la fin de ses études secondaires, il a appris (et bien compris) les rudiments nécessaires pour appréhender les études supérieures dans de bonnes conditions
    Je me demande dans quelle mesure c'est encore la visée de l'enseignement secondaire tel qu'il est pratiqué (je ne parle évidemment pas des préambules des programmes devenus risibles quand on les compare aux sujets et copies du bac). la visée actuelle semble être de faire passer le plus rapidement possible les jeunes de l'école primaire au post-bac. L'absence de critères de qualité et de vérification des connaissances de base (voir l'orthographe et surtout la grammaire, ou les capacités de calcul algébrique ) est significative.
    Pour les organisateurs du système actuel, je crains que ton boulot soit .. de leur faire réussir le bac. Un point c'est tout.

    Cordialement.

    NB : l'Université s'est passé elle-même la corde au cou, en ne refusant pas cette évolution vers le "moins-connaissant culturel" : Les présidents de jurys de bac sont des universitaires, qui ont toujours tout accepté.
  • De discret:
    mon boulot est de vérifier si, à la fin de ses études secondaires, il a appris (et bien compris) les rudiments nécessaires pour appréhender les études supérieures dans de bonnes conditions

    "vérifier"??

    A mon avis tu voulais poster autre chose. "vérifier", c'est rien (mais effectivement, tu as raison ce n'est pas fait, car ça ferait trop peur). Mais peut-être voulais-tu dire:

    mon boulot est d'obtenir qu'à la fin de ses études secondaires, il a appris (et bien compris) les rudiments nécessaires pour appréhender les études supérieures dans de bonnes conditions

    Et ça, ça ne semble plus vraiment possible, justement à cause du fait que comme ce n'est pas vérifié, ce n'est plus visé.
    Aide les autres comme toi-même car ils sont toi, ils sont vraiment toi
  • Gérard0 a écrit:
    Pour les organisateurs du système actuel, je crains que ton boulot soit .. de leur faire réussir le bac. Un point c'est tout.
    Pour les décideurs actuels, c'est exact, mais ça ne correspond pas à l'idée que je me fais de ce travail (je précise avoir 25 ans d'ancienneté). Les décideurs passent, les profs aboient !
    Christophe a écrit:
    mon boulot est d'obtenir qu'à la fin de ses études secondaires
    Non, je me plaçais en tant que jury de bac, et non pas en tant que professeur de terminale S. Les grands pédagogos te le diront : cet examen est "sommatif", et non "formatif". Il ne s'agit plus, pour un jury, de faire comprendre quelque chose à un candidat, mais bien de vérifier (désolé, j'insiste) les acquis.
  • Ah ok. Mais le bac est par principe décerné à presque tous, maintenant*** :S donc tu émets une opinion sur ce qu'il devrait être j'imagine

    *** même si la procédure fait encore un peu semblant "officiellement" que non
    Aide les autres comme toi-même car ils sont toi, ils sont vraiment toi
  • Discret a écrit:
    Non, je me plaçais en tant que jury de bac,
    Dans ce cas, ton boulot est de vérifier que le candidat a répondu conformément au barème, puis que le règlement est appliqué en réunion de jury. Parler d'évaluation sommative pour le bac est un peu n'importe quoi, a toujours été un peu n'importe quoi (on ajoute des nombres sans unité commune, 2 points en maths et 2 points en français, ça n'a rien à voir).

    Cordialement.
  • @gérard,

    je crois que ce qu'il a voulu dire par "sommatif", c'est que le sujet n'envoie pas un message destiné à édifier les masses. Ca peut en effet se défendre, puisque:

    1) le sujet est à peu près connu à l'avance
    2) Une fois le bac en poche, les gens passent à autre chose (autrement plus sélectif), donc ne vont pas revenir sur les fadaises passées

    Mais on peut mettre un bémol très significatif quand-même: par "formatif" (opposé de sommatif) on entend "qui envoie un message". Et de fait, dans la mesure où les sujets se répètent à peu près à l'identique, où il y a des annales, etc, il parait peu raisonnable de nier le caractère factuellement "formatif" (même si ce n'est pas formatif dans le "bon" sens) des sujets de bac. C'est même pire que ça: à elle toute seule la suppression du bac (la subterfuge actuel qui s'y est substitué, certes, relativement bien caché aux journalistes, ne peut plus vraiment être considéré comme autre chose que "l'école des fans de J.Martin") joue à plein régime un caractère hyperformatif (dans un sens dangereux et acté) sur tout le pays. Un bac "normal", qui ne recevrait pas tout le monde quoiqu'il soit écrit dans les copies, à lui tout seul suffirait probablement à réassainir tous les comportements et toutes les stratégies du secondaire (miné, bcp plus qu'on ne le croit, depuis longtemps par le caractère "factice" de sa cérémonie finale). Le diable est souvent dans les détails.
    Aide les autres comme toi-même car ils sont toi, ils sont vraiment toi
  • Gérard0 a écrit:
    Parler d'évaluation sommative pour le bac est un peu n'importe quoi
    Oui, bon, on ne va pas chipoter, on s'est compris, on fait le même métier...C'était surtout pour répondre à Christophe. C'était aussi une pique à l'encontre de tous ceux qui pondent des mots inutiles, mais qui sonnent bien.
  • Alors si on se comprend, on sait que le bac n'est pas vraiment un bilan de connaissances. Et qu'il n'a pas valeur de test pour prévoir la réussite ultérieure en université (déjà à mon époque de bac math élem, près de 50% des étudiants en deug de math-physique rataient la première année).

    Cordialement.
  • gerard0, existait-il à ton époque des bacs "philo" et "Sciences expérimentales" ? Mon père a passé le premier et ma mère le second je crois.
  • Oui.

    Quelques science-ex tentaient le deug math-physique. J'ai aussi eu un "assistant" qui avait fait philo, puis fac de sciences, et licence en trois ans, puis recrutement rapide comme assistant pendant sa thèse. Les meilleurs élèves faisaient souvent le bac philo.
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