Analyse combinatoire au lycée

Bonjour

L'analyse combinatoire (arrangements, combinaisons) est-elle encore au programme du lycée ?
Un coup d'oeil au BO me suggère que non mais cela ne me semble pas logique.

Merci.

Réponses

  • Les (nombres de) combinaisons ne sont pas au programme, mais les coefficients binomiaux le sont.

    Pas d'arrangements ni de nombres d'arrangements.

    e.v.
    Personne n'a raison contre un enfant qui pleure.


  • Bref, comme beaucoup d'autres choses importantes, l'introduction au dénombrement que nous faisions depuis des années a été jeté du lycée. En particulier, plus de formule du binôme de Newton !

    Et tout ça pour quoi ? Pour des intervalles de fluctuation asymptotique ?
  • Qu'elles sont affriolantes, les nouvelles mathématiques du grand capital... Le meilleur moyen de dégoûter les étudiants.
  • Il ne faut pas idéaliser l'enseignement de la combinatoire, qui n'a jamais été maîtrisé que par un petit nombre d'élèves et de leurs enseignants.
    Pour beaucoup d'entre eux, le raisonnement se résumait à peu près à rechercher si on voyait le mot "répétition" ou le mot "ordre" dans l'énoncé.
    J'ai souvent aidé des enseignants,et pas des moins doués en maths, à résoudre ces fameux exercices de dénombrement mâtinés de probas.

    Ce message ne doit pas être compris comme un soutien à l'enseignement des statistiques au lycée.
  • A noter que les coefficients binomiaux sont au programme de première S mais pas les factorielles.
  • fois2 a écrit:
    mais cela ne me semble pas logique
    Au contraire, foin de discrimination, ce n'est pas la même logique, c'est tout. :X
  • Aléa a écrit:
    Pour beaucoup d'entre eux, le raisonnement se résumait à peu près à rechercher si on voyait le mot "répétition" ou le mot "ordre" dans l'énoncé
    Je suis d'accord avec cette opinion, c'est tout à fait exact.

    Mais, à tout prendre, je préférais ça que d'avoir à répondre aux nouvelles questions que l'on a vues apparaître à cette session 2013, comme par exemple :

    "{\it La masse d'un pain fabriqué par la machine peut être modélisée par une variable aléatoire $X$ suivant la loi normale d'espérance $\mu = 400$ et d'écart-type} $\sigma = 11$.

    {\it On pourra utiliser le tableau suivant dans lequel les valeurs sont arrondies au millième le plus proche}.

    \begin{tabularx}{\linewidth}{|c|*{9}{>{\centering \arraybackslash}X|}}\hline
    $x$&380&385&390&395&400&405&410&415&420\\ \hline
    $P(X \leqslant x)$&0,035&0,086&0,182&0,325&0,5&0,675&0,818&0,914&0,965\\ \hline
    \end{tabularx}

    {\it Calculer} $P(390 \leqslant X \leqslant 410)$."

    (Extrait du Bac S Amérique du Nord, 30 mai 2013).

    Je fais une prédiction : quand, dans $50$ ans, les gens se retournerons sur cette époque et verrons quels enseignements de mathématiques on prodiguait, ils se foutront de notre g...
  • Pas la peine d'attendre 50 ans, on peut en rire dès maintenant.
  • Oui, mais je trouve que, pour l'instant, nous ne sommes pas suffisamment nombreux à rire. Dans un demi-siècle, ce sera un éclat de rire général !
  • JLT écrivait:
    > A noter que les coefficients binomiaux sont au
    > programme de première S mais pas les factorielles.


    Comment peut-on encore respecter ce programme...
    Une fonction est un ensemble $f$ de couples tel que pour tous $x,y,z$, si $(x,y)\in f$ et $(x,z)\in f$ alors $y = z$.
  • Il est évidemment injustifiable...

    A noter aussi que, pour la première fois (sauf erreur de ma part), du moins depuis l'avènement des séries (1966), il existe dans ce programme un chapitre entier commun à toutes les terminales (stats), et ce quelles que soient leurs séries. Que l'on soit en S, ES ou STI, les stats sont strictement identiques.

    Dit autrement, c'est un premier coup porté à la série S (que l'on sait être mal aimée de nos politiques car ils ne comprenaient rien aux sciences) qui, pour la première fois, "rentre dans le rang". Après le désastre du collège unique, on va donc vers le lycée unique (et moins cher, je suppose).

    Heureusement qu'il reste la liberté pédagogique à chaque professeur, et en particulier à celui de TS, de suivre ou non ce programme non-sens.
  • Bonjour,

    begin{intermède juridique}

    la liberté pédagogique évoquée ressemble furieusement à la liberté de conscience évoquée il y a quelques mois par un président d'un Etat de droit.
    Je précise cela parce que la position d'enonce tend à justifier légalement le hors-programme, alors qu'elle est de facto illégale.
    Mais comme dans le second cas, il y a un moyen de contourner cette illégalité (déléguer à quelqu'un ayant pouvoir de, s'il veut bien). Cela consiste à se réfugier dans ce qui est désigné délicieusement par pédagogie différenciée.

    end{intermède juridique}

    S
  • Je me pose une question : tous les points du programme doivent être traités, mais est-il illégal d'enseigner *en plus* des notions hors-programme ? Si oui, quel est le texte qui dit ça ?
  • Bonne question JLT.

    - M'dam' j'peux aller aux cabinets ?
    - Nan ! c'est pas au programme !

    Sinon, d'accord avec Foys. Il est impossible de respecter un tel programme.
    On doit se contenter de le traiter.

    De tous les noms.

    amicalement,

    e.v.

    - M'dam', Kevin y m'a traité !
    Personne n'a raison contre un enfant qui pleure.


  • Pour le chapitre de stats tombé du ciel, tu peux rajouter la série STMG où le programme est ma foi beaucoup moins ambitieux qu'en ES.

    La liberté péda du prof... oui et non car le prof doit quand même préparer les élèves au bac qui contient avec une forte proba un exo de stats...
  • JLT, réponse honnête à question sincère : je ne sais pas.
    Formaté à l'IUFM c'est ce que j'ai retenu, cohérent avec les propos des inspecteurs rencontrés.

    S
  • On ne va pas sauver les maths parce qu'on a donné en douce la méthode de calcul des ${n\choose k}$.

    En revanche, enseigner les stats sérieusement avec rigueur est ce vers quoi on doit tendre. Ca veut dire refuser les énoncés fantaisistes, les fausses modélisations du réel, justifier les modélisations choisies, exiger les justifications des élèves, à la fois pendant l'année et dans les sujets de bac que l'on propose, bref insuffler des mathématiques dans la mise en oeuvre du programme de stats. Bien sûr, ce n'est pas facile, mais c'est une résistance utile et tout à fait légale.
  • Je me suis sans doute mal fait comprendre : je n'ai jamais dire qu'il ne fallait pas faire ces stats (bien que je pense que, sous la forme actuelle, elles sont totalement inutiles, voire nuisibles car chronophages). On se doit de traiter le programme en entier, c'est évident !

    Mais une chose est sûre : le bac actuel n'étant plus du tout une référence, et donc un objectif final, il me paraît insensé, pour un prof de TS, de se contenter de ne faire que ça.

    Après, chacun peut bien faire en conscience ce qu'il veut dans sa classe (c'était là le sens de la "liberté pédagogique" que j'évoquais plus haut).

    @Samok : tu confonds enonce et discret. Volontairement ?
  • Pour tenter de répondre précisément à JLT et samok, d'après ce que je comprends du système, il semble que l'aspect "juridique" dit que les évaluations sont strictement encadrées par les programmes. Juridiquement les "cours", etc, bref tout ce qui se trouve entre 2 contrôles, n'est pas vraiment "commandé" par quoique que ce soit à part des très grandes lignes éthiques + la surveillance des inspecteurs, etc, mais ça va plus entrer dans la note de l'agent que dans le binaire "légal/illégal".

    Autrement dit, par exemple, t'es juridiquement attaquable (pour exagérer) si tu demandes la définition du déterminant en seconde dans un contrôle, etc

    Le reste est "seulement" éthique (avec tout le flou que ça représente)
    Aide les autres comme toi-même car ils sont toi, ils sont vraiment toi
  • enseigner les stats sérieusement avec rigueur est ce vers quoi on doit tendre

    Je ne suis pas d'accord avec toi alea. Je précise: je ne suis pas en désaccord avec ton but. On ne peut pas être objectivement en désaccord avec un but. Je pense qu'il est irréalisable et de loin. L'enseignement français s'est déjà crashé dans l'art d'enseigner les maths***, comment réussirait-il à enseigner un truc bien plus difficile à formaliser qui n'est même pas bien enseignable à des bac + 4?

    *** J'essaie de résumer en quelques mots comment (je me répète pour la 1000ième fois): depuis longtemps, on s'est soumis au dogme (un peu uniforme) que toutes les matières s'enseignent "pareil", ie par acquisition de compétences précises (autrement dit, avec des mots moins langue de bois, par apprentissage par coeur de corrections toutes faites à des questions-type). Ca a pour effet, non seulement, de ne servir à rien en maths (puisqu'elles ne sont pas question de mémorisation de corrections), mais de détruire dans les jeunes cerveaux la possibilité même de se rattraper un jour, ie de réaborder des maths, même simples, plus tard dans leur vie.

    L'évolution de l'école a fait que, pour des raisons extérieurs, les élèves passent maintenant très peu de temps à "travailler". Autrement dit, comme toute les matières, les "fausses maths" soumises au dogme précédent paient en plus cette évolution. Les pouv.pub allègent donc et tirent encore plus fort dans le sens du "liste de compétences (moins longues) à acquérir (moins formalisées). Les évaluations (bac, etc), tendent vers un format "controle d'histoire-géo" et les seuls qui sont "officiellement contents" sont ceux-là même qui "créent leur propre contentement", ie les créateurs de barème qui puisent dans la déformalisation la possibilité de pouvoir mettre des points plus facilement à des questions où aucune réponse, quasiment, n'est fausse. Les probas-stats, sous couvert d'être un truc moderne offrent surtout des opportunités supplémentaires d'accomplir ce subterfuge.

    "Côté élèves", il ne se passe rien: ils ne sont pas plus cultivés en probas-stats en sortant de l'école que ne l'étaient ceux qui n'en avaient jamais fait à l'école.

    Evidemment, ce processus entame de manière continue les autres parties enseignées des maths, qui de toute façon l'étaient mal à cause du dogme évoqué. Les deux s'alimentent conjointement pour permettre une forme de pérennité du subterfuge évoqué. Ca se traduit par le fait que même hors probas-stats, il n'y a plus rien (par exemple de nos jours en classe de seconde, "officiellement" il est "programmé" des choses qui paraissent normalement "savantes" et commandées sous forme de "problèmes ou énigmes censées développer la réflexion), mais de facto, les évaluations françaises portent sur des lectures graphiques et quelques mots de vocabulaire du même type qu'une évaluation d'histoire-géo, etc. Ca fait d'ailleurs encore crier les amateurs de calculs et réflexes conditionnés, même jusqu'à la SMF, mais la stratégie globale est vraiment "cernante", les probas-stats servant "d'arme" pérennisante
    Aide les autres comme toi-même car ils sont toi, ils sont vraiment toi
  • - pardon sieur discret pour la confusion. A la lecture des fils récents, je m'a gourré.

    - Sieur Christophe fait bien de rappeler le distinguo entre cours et évaluation.

    S
  • Sieur aléa, j'ai passé une partie de mes vacances d'été à refaire des stats inférentielles pourtant déjà abordées dans une vie antérieure.

    -> J'ai encore beaucoup de mal avec la notion de justification par rapport à celle qu'on connaît en mathématiques.

    Fangio était-il moins bon pilote qu'Ayrton Senna ?
    Que peuvent dire les mathématiques/statistiques par rapport à ce genre de question ?

    Et pourtant, on demande de choisir le meilleur fournisseur, on demande de prendre des décisions avec des tests, alors que je préfererais le feeling si l'on a de l'expérience dans le domaine. Cette façon de procéder, que l'on nomme process, m'a conduit à changer de métier.

    S
  • HAL a écrit:
    Pas la peine d'attendre 50 ans, on peut en rire dès maintenant.

    Ou en pleurer. Voilà les notes de mon premier DS en sup (barème sur 35) :

    Élèves français :

    2,75 - 11,5 - 4,25 - 7 - 11,75 - 19,75 - 6,25 - 6,25 - 6 - 5,75 - 9 - 2,25 - 5,75 - 10 - 12,5 (moyenne 8,05)

    Élèves étrangers :

    21 - 3 - 15 - 6,5 - 28,5 - 15 - 11,5 - 16,75 - 7,25 - 7,25 - 29 - 16 - 11 (moyenne 14,44)
  • Normal : parmi les français, ce sont des élèves dans la moyenne qui vont dans ta classe, tandis que seuls les étrangers qui font partie de l'élite viennent étudier en France.
  • cc a écrit:
    Je ne suis pas d'accord avec toi alea.
    Et bien moi je suis d'accord avec à peu près tout ce que tu écris.

    Est-il besoin de redire mon opposition à cet enseignement de statistiques en TS ?
    Je dis juste que tant qu'il est là, il faut tâcher de se tenir à l'enseigner en mathématicien, avec l'exigence d'un mathématicien, et pas comme un médecin analphabète qui veut faire un test avec deux données.

    Commencez pendant l'année, à mettre la moitié des points quand les justifications ne sont pas là; ce n'est que si c'est la pratique dans les classes que vous avez une chance de faire passer en commission de sujet des sujets et des barêmes qui les demandent.

    Et si ça veut dire que la majorité des élèves de TS a 2,5/5 a l'exercice de stats parce que les justifications n'y sont pas, ça fera peut être réfléchir à deux fois les incompétents qui mettent les stats aux programme parce que "c'est facile", alors qu'en réalité c'est très difficile.

    Vous avez encore la chance d'enseigner un programme qui se dit "de mathématiques", il ne faut pas attendre que le cours s'appelle "activités numériques" pour réagir.

    L'enseignement des stats en TS sur un mode analphabète, ce n'est pas nul en terme d'enseignement de l'esprit mathématique, c'est négatif, car ça organise la confusion à un moment où les élèves sont en train de construire leur image des mathématiques; c'est pourquoi j'appelle à la plus grande rigueur possible, tout en sachant qu'elle demandera un gros investissement aux enseignants.
  • @alea, je vais essayer de te répondre de manière pas trop longue, mais pour ça, il est nécessaire que j'apporte mon témoignage technique et personnel.

    1) Pour des raisons qui ne regardent personne, et pour la première fois, je suis obligé d'appliquer** à la lettre toutes les instructions "officielles" dans les moindres détails.

    2) Ca m'a permis d'avoir un regard particulièrement différent sur le fonctionnement du système du côté non-élève

    3) Tu rêves et j'essaie de te raconter pourquoi:

    3.1) Les instructions venues d'en haut ne sont "que des instructions". Mais elles agissent "dans le temps"

    3.2) Les profs, habituellement fonctionnaires, donc relativement protégés, donc agissent en conscience donc ralentissent les dégats causés, mais globalement, il y a une "vitesse de phase" qui ne peut pas être contrée elle

    3.3) Mais ce qu'il faut bien comprendre est que chaque prof a sa situation propre selon sa situation matérielle réelle, sa tendance à fayoter, etc

    3.4) Il s'ensuit que ce que tu appelles de tes voeux ne peut pas se réaliser.

    3.5) En effet, ce qui sert "de bras armé" aux instructions officielles est tout un tas de choses qui sont bien réelles et massives:

    3.5.1) L'ignorance dans laquelle se trouve un prof l'année X de la descente qui s'est produite l'année X-1;X-2;X-3 chez les élèves qu'il récupère l'année X
    3.5.2) L'obligation (quasi-factuelle) de mettre des bonnes notes. En langue de bois, l'expression consacrée est "adapter son cours et ses évaluations aux classes, etc"
    3.5.3) Le temps
    3.5.4) Les dysfonctionnements de l'E.N. (le crash initié depuis 25-30ans), le bordel, la pression, etc

    3.6) ce bras armé entraine de facto des comportements qui convergent en gros vers:
    3.6.1) les uns et les autres donnent les même contrôles (pour plus se prendre la tête: sortir couverts)
    3.6.2) Les contrôles sont quasiment exclusivement constitués, dans 99% des lycées (et même de plus en plus des collèges) de questions de reproduction du cours quasi à la lettre (et l'absence d'effort des élèves, en moyenne, fait que déjà ça, ramène plus des notes de l'ordre de 9-12 que de l'ordre de 18-20)
    3.6.3) Le tout est un peu camouflé avec une apparence "exo" mais ce sont juste des demandes de récitation (je n'exagère pas, ce n'est pas une "image" caricaturale)
    3.6.7) Les notes sont "élevées" donc ne servent pas à "mettre la pression"
    3.6.8) Par ailleurs, le système s'arme pernicieusement de toutes les rumeurs, réclamation, lobbying, etc. Ainsi, 95% des agents qui mettront maladroitement un contrôle donnant par ex, 7 de moyenne se rattraperont bien vite avec un 14 provoqué au suivant (sujets concoctés exprès pour). En langue de bois, ils diront "je donne un contrôle plus facile"
    etc, etc. Le tout s'alimente lui-même, donc, le crash s'épaissit, donc.... C'est un système comment dire "auto-solidifiant" dont on ne peut pas sortir

    3.7) Il s'ensuit donc que ton rève de "si les profs ou les correcteurs font ceci-cela alors...mouvement suivra...etc" est réalisable de la manière la plus trivialle qui soit: les profs ou les correcteurs ne font pas ceci-cela. Et on en est très loin

    3.8) Cela fait infiniment longtemps que, sur des sujets incomparablement plus simples que les structures-preuves de stats-probas, les maths ont disparu dans le sens, qu'il est inconcevable aujourd'hui de rencontre plus d'un élève sur 300-400 capable d'enchainer deux étapes sincères, autonomes et formelles de démonstration. Et ça fait déjà pas mal de temps que ça a disparu.

    3.9) Une preuve (un raisonnement) est (sont) une forme (et non du fond) et la procédure par laquelle on peut conduire, lors d'un enseignement, des masses à essayer de produire ces formes est une procédure forcément contraignante (même si c'est présenté comme un jeu). Tout actuellement est orienté vers un peur BLEUE de la part de l'entité "système" face à la perspective "contraindre": pas par idéologie, mais par abandon, par crainte d'avoir depuis longtemps perdu une sorte de "guerre", de manquer d'arme, par lacheté en quelque sorte. Donc tous les indicateurs politiques, toutes les instructions sont en gros "surtout ne bousculez personne, séduisez, négociez la paix", et bien évidemment énoncés dans une langue de bois plus astucieuse, avec de fausses instructions présentées comme réfléchies qui en fait essaient de traduire en langage conforme l'ordre "attendons des futurs plus cléments, en attendant, nous vous demandons de ne pas bouger, jouer et distrayez en classe, on s'en fout du niveau de toute façon, on verra plus tard"

    4) En conclusion ton rève de proba-statistique sérieuse et de notations éthiquement exigeante, snif, mais ha ha ha. Tu es bien loin du secondaire



    [size=x-small]**En cause: une calomnie il y a 6-7ans, complètement loufoque et exagérée, que personne n'a cru (j'étais accusée par une pervers-narcissique (au sens propre de la définition d'un livre de référence sur le sujet) des pires crimes contre l'humanité, et en plus elle avait traficoté, réussi à mettre le tampon des 2 fédérations de parents d'élèves sur sa lettre pour faire croire que c'est eux qui l'avaient écrite, etc, etc bref. J'ai été dédommagé (mais assez tard, j'ai eu à souffrir longtemps) et "acheté" par l'admin pour annuler une plainte au pénal (il est probable que ça aurait fait un peu de bruit car ça a été caricatural, :D j'avais même été accusé de vouloir faire attérir un hélicoptère dans une cour de collège, entre autres choses :D ) . Longtemps après, je me retrouve stagiaire, donc soumis à la loi qui dit que pdt ce laps de temps, le patron est libre de ses choix sur l'employé en gros (c'est comme les périodes d'essais dans le privé). Cette affaire passée est un épouvantail pour des services ou 2 ou 3 responsables que je n'identifie pas bien, manque d'info, etc, etc. Bref, mon stage (qui se déroule parfaitement) ne sera pas évalué, mais telle ou telle personne devra (en toute non transparence) décider si oui ou non on garde un psychopathe-qui-fait-attérir-des hélicoptères-blabla, en gros, et pour respecter les formes, faire semblant de m'évaluer nul, etc.. Heureusement, j'ai été prévenu par une 1ere visite où la personne a associé l'info au fait qu'elle-même avait demandé sa mut (sous-entendu si elle l'a, elle désobéit à l'ordre de me massacrer, blabla) d'où --> je fais tout nickel-chrome / pour au moins faire mentir un éventuel prémédité bad rap insp[/size]
  • @samok : en pièce jointe, un petit laïus extrait du cours de L3 que je vais donner au second semestre . Je parle surtout de probabilités, les statistiques, c'est encore plus difficile, mais tout de même ça doit pouvoir aider à mettre des choses à l'endroit.
  • Merci aléa.
    La situation entre probas et stats est assez différente, et effectivement je trouve aussi que les stats c'est plus difficile. Les résultats sont souvent asymptotiques avec des hypothèses pas faciles à tester, ce qui fait invoquer pas mal d'empirisme.

    J'aimerais beaucoup lire l'ensemble de ton cours.

    S
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