Implique.

2»

Réponses

  • Christophe C:
    Je n'ai pas besoin de porte-parole. :-D

    J'aimerai que tu me dises où tu vois dans mes propos que je veux voir des "attardés profonds" dans les élèves de lycée? :-D

    Pour en revenir au sujet du fil de messages:

    Crois-tu qu'il soit si facile d'expliquer la différence entre:


    a) Pour tout n entier P(n)=>P(n+1) (ou: a') Pour tout n entier, Si P(n) est vraie alors P(n+1) vraie.)

    b) Pour tout n entier P(n) est vraie.

    A des élèves de terminale?

    Avec deux ou trois exemples bien choisis de raisonnement par récurrence tu finis de convaincre que les mathématiques c'est de la magie. B-)-
    (Le raisonnement par récurrence ressemble, au tout premier abord, à de la magie pure)

    PS:
    Le vocabulaire consacré au lycée: hérédité , ne me parle pas beaucoup alors j'imagine que je ne dois pas être le seul dans ce cas. (cela induit l'idée qu'il y aurait quelque chose de vertical alors que je vois plutôt de l'horizontalité induite par =>)
  • Bin à la lumière de ton dernier post, je pourrais ajouter que tu les souhaites attardés pour ne pas les voir te dépasser? :-S

    Ecoute relis-toi... [small](Et pour info, je n'ai jamais vu personne avoir de problème avec l'axiome de récurrence (il faut même parfois discuter un peu pour faire comprendre que c'est un axiome et non une évidence), mais je ne sais pas trop de quoi tu veux parler, si tu veux parler des obligations dactylographiques un peu débiles (genre les mots "intitialisation, hérédité, etc") compulsivement à la mode au lycée, sois plus précis, parce que c'est un tout autre sujet (le sujet des obligations dactylographiques du secondaire et les maths, c'est pas franchement la même chose, pour rester dans l'euphémisme))[/small]
    Aide les autres comme toi-même car ils sont toi, ils sont vraiment toi
  • Christophe a écrit:
    [L]es obligations dactylographiques un peu débiles (genre les mots "intitialisation, hérédité, etc")

    Je préfère parler de rituel, ces incantations dont on peut rigoler une fois qu'on a bien maîtrisé l'idée, au-delà de la liturgie. Ce rituel en vaut d'autres.

    Je me permet de recentrer le débat en reposant ma question qui n'intéresse personne :
    Est-il possible de rédiger proprement une récurrence sans utiliser la fameuse double flèche ?
    Si oui, un exemple ?

    La seule réponse, signée Model (Abram Model ?) a été priée de regagner l'hyperespace pour des raisons inconnues de moi. C'est comme si en nettoyant sa massue cloutée Greg avait écrapouti un peu légèrement notre intrépide intervenant.

    e.v.34761
    Personne n'a raison contre un enfant qui pleure.



  • En vieillissant je cours moins vite qu'eux, tu fais bien de me le rappeler. X:-(


    Je croyais ma question claire par ailleurs.

    PS:
    D'ailleurs, il me semble que dans les rédactions de récurrence au lycée on évite d'utiliser un quantificateur quand on utilise le passage de P(n) à P(n+1).

    PS2:
    Au lycée, si on a utilisé devant moi A=>B, je ne pensais pas A=>B comme une proposition au même titre que A,B mais comme l'énoncé d'une règle qui lie les deux propositions A,B (je crois que c'est incompréhensible pour certains ici malgré mes tentatives répétées d'explication)
  • @ev: ce n'est pas techniquement moi qui ait fait disparaître les messages de Model, mais la raison de la disparition est que c'est une tentative de retour de quelqu'un qui a été banni. Et ça, chez les modos, on n'aime pas, et on sévit :-D


    J'aurais tendance à répondre "oui" à ta question néanmoins. D'ailleurs, perso, je n'utilise amais le signe $"\Rightarrow"$ quand je rédige une récurrence.

    Un exemple : Pour tout $n\geq 1$, soit $(H_n)$ la proposition : $1+\cdots +n=\dfrac{n(n+1)}{2}$.

    Montrons par récurrence que $(H_n)$ est vraie pour tout $n\geq 1$.

    Remarquons que $\dfrac{1(1+1)}{2}=1,$ donc $(H_1)$ est vraie.

    Supposons que $(H_n)$ soit vraie pour un entier $n\geq 1$, et montrons que $(H_{n+1})$ est alors vraie.

    On a $1+\cdots +n+ (n+1)=(1+\cdots+n) +(n+1).$ Par hypothèse de récurrence, ceci est égal à
    $$\dfrac{n(n+1)}{2}+(n+1)=\frac{2(n+1)+n(n+1)}{2}=\frac{(n+1)(n+2)}{2}.$$

    Ainsi, $(H_{n+1})$ est vraie. Par principe de récurrence, $(H_n)$ est vraie pour tout $n\geq 1.$

    J'ai bon ??
  • FdP a écrit:
    Au lycée, si on a utilisé devant moi A=>B, je ne pensais pas A=>B comme une proposition au même titre que A,B mais comme l'énoncé d'une règle qui lie les deux propositions A,B (je crois que c'est incompréhensible pour certains ici malgré mes tentatives répétées d'explication)

    Je pense que tout le monde a bien compris. Tu continues à croire qu'on te reproche ce qui t'arrange. Ce qu'on se demande (enfin, au moins moi) c'est si tu as finalement compris le sens usuel de l'implication en math et si tu préférerais un sens différent.
  • Gregingre:

    Tu confirmes me semble-t-il mon impression. Tu évites d'écrire un truc qui ressemble à Pour tout n entier , P(n)=>P(n+1)

  • Je vais te répondre ce que je t'ai déjà répondu. J'AI COMPRIS (depuis un assez long moment je pense) MAIS je n'utilise pas dans la pratique, la définition usuelle. (j'espère que je vais être enfin compris).

    GreginGre n'utilise pas cette définition non plus dans son raisonnement par récurrence, me semble-t-il, et mieux il cache sous le tapis le: Pour tout n, P(n)=>P(n+1) B-)-

    PS:
    Ce n'est pas une critique que j'adresse à GreginGre, je pense qu'il a raison de cacher sous le tapis Pour tout n, P(n)=>P(n+1) B-)-
  • J'évite effectivement de l'écrire, parce que bien mathématiquement correct et parfaitement compréhensible pour un matheux aguerri, ça passe moins bien et c'est moins intuitif pour les étudiants. Et en plus, j'évite au maximum d'utiliser des symboles mathématiques dans les rédactions, surtout devant mes étudiants quand j'essaye de le faire comprendre qu'une démonstration (quelle qu'elle soit) n'est pas une succession de symboles cabalistiques.

    On pourrait aussi rédiger d'une autre manière le point litigieux, peut-être plus claire (??), en disant :

    soit $n\geq 1$. Montrons que si $H(n)$ est vraie, alors $H(n+1)$ est vraie. Ce qui est sans doute plus proche de l'énoncé du principe de récurrence.
  • FdP a écrit:
    MAIS je n'utilise pas dans la pratique

    Mais comment définis-tu alors par exemple la convergence d'une suite vers $0$ ? (Utiliser un "si ... alors ..." est évidemment de la triche.)

    Je te rappelle que tu disais aussi que quand tu écrivais A=>B tu supposais toujours que A était vraie. Il serait bon que tu exposes clairement ta conception des choses (en réfléchissant à toutes les incohérences de ta position).
  • GreginGre a écrit:
    Pour tout $n\geq 1$, soit $(H_n)$ la proposition : $1+\cdots +n=\dfrac{n(n+1)}{2}$.

    Montrons par récurrence que $(H_n)$ est vraie pour tout $n\geq 1$.

    On peut faire mieux et montrer que $(H_n)$ est vraie pour tout $n\geq 0$. :-D

  • Que fait GreginGre (et que je ferai aussi) quand il écrit:

    ?

    On s'en tape du cas H(n) faux pourtant quand on écrit: Pour tout n, H(n)=>H(n+1) vraie on ne dit rien de la valeur de vérité de H(n). Mais dans la pratique, c'est considérer H(n) vraie qui nous intéresse et donc en déduire que H(n+1) est vraie aussi et c'est tout ce qui nous intéresse en général me semble-t-il. B-)-

    PS:
    On vérifie une condition qui si elle est remplie entraîne une conséquence. Cela me semble une idée "naturelle" qui n'est pas inhérente aux mathématiques et qu'on peut comprendre sans avoir lu le chapitre de logique de mon livre de seconde des années 70.
  • Bon. J'abandonne, tu es vraiment borné.
  • Dans la situation "usuelle", "la règle" A=>B vraie est connue et on veut l'appliquer.

    Dans le cas de la récurrence, on veut établir une infinité dénombrable de "règles" c'est à dire établir que pour tout n, P(n)=>P(n+1) , c'est sans doute le renversement du problème à résoudre qui peut être délicat à comprendre

    Ou je n'ai strictement rien compris à ta question.
  • Bonjour FdP,
    On dirait que tu prends plaisir à compliqer les choses pour te battre avec des chimères.
    Il faudrait que tu ailles prendre un peu l'air aujourd'hui ..

    Sincèrement. jacquot

  • En quoi je complique les choses?

    PS:
    Aucun plaisir particulier je ne fais que reproduire ce qu'on m'a enseigné, montré (visiblement je ne suis pas le seul à avoir reçu un enseignement similaire).
  • christophe, j'ai caché ton post pour que la discussion puisse se calmer si elle doit se continuer.
    jacquot
  • En résumé ce qui m'interroge
    Quelques messages plus haut, quelqu'un a écrit une démonstration où intervient, un peu planqué, le recours à une proposition A=>B et je ne vois pas où l'auteur de cette démonstration a utilisé la définition de A=>B.
    J'espère que ma question est claire.
  • Je ne sais pas si tu auras le temps de voir, Jacquot cachera peut-être: je te le redis: toi, tu l'as utilisée à chaque fois dans tes posts précédents. Identifie où.
    Aide les autres comme toi-même car ils sont toi, ils sont vraiment toi
  • Si tu es de bonne foi, regarde enfin mes (maintenant vieilles) questions (par exemple sur la définition de la limite) et tu verras bien que tu utilises la définition (ou que tu utilises ta compréhension intuitive de la définition, mais si tu réfléchis tu verras bien que c'est la définition que tu utilises). (...)*

    [ * Message modéré. jacquot]
  • Pour tenter de répondre à H.

    Soit à démontrer que la suite $\Big(\dfrac{1}{n}\Big)_{n \in \mathbb{N^*} }$ converge vers $0$.

    Une définition de la convergence vers $0$ d'une suite est:

    On dit qu'une suite $(u_n)_{n \in \mathbb{N}}$ converge vers $0$ si et seulement si:

    Pour tout $\epsilon>0$, il existe $N$ entier tel que si $n>N$ alors $\mid u_n\mid<\epsilon$

    Donc cela veut bien dire que si pour chaque valeur de $\epsilon>0$ on peut trouver un entier et vérifier qu'une règle est vraie on parvient à conclure que la suite $(u_n)_{n \in \mathbb{N}}$ converge vers $0$

    La façon dont on trouve un entier $N$ adéquat n'est pas importante.

    $\epsilon>0$ étant fixé, on prend $N$ le plus petit entier qui est supérieur à $\dfrac{1}{\epsilon}$

    Il nous reste à vérifier qu'avec cet entier la règle suivante se vérifie:

    Si $n>N$ (est vraie) alors $\mid u_n\mid<\epsilon$ (est vraie).

    En effet, si on a $n>N$ alors par définition de $N$ on a $N>\dfrac{1}{\epsilon}$ et donc $n>\dfrac{1}{\epsilon}$

    et d'après les règles sur les inégalités on a $n\epsilon>1$ puis $\epsilon>\dfrac{1}{n}$ c'est à dire $\dfrac{1}{n}<\epsilon$ or $n>0$ donc $\mid \dfrac{1}{n}\mid=\dfrac{1}{n}$ et ainsi $\mid \dfrac{1}{n}\mid<\epsilon$

    et la règle est donc vraie et par conséquent la suite $\Big(\dfrac{1}{n}\Big)_{n \in \mathbb{N^*} }$ converge vers $0$


    PS:
    La seule chose qu'il me semble avoir utilisé est une forme de transitivité.

    Si une cause C entraine une conséquence et que cette conséquence entraine une deuxième conséquence C2 on peut
    dire que C entraine la conséquence C2. C'est un principe intuitif.

    PS2:
    J'ai relu à nouveau le forum je n'ai toujours pas vue de définition autre qu'intuitive de "A OU B" et donc la situation est me semble-t-il qu'on sait dresser la table de vérité de "A OU B" sans avoir une définition précise de ce qu'est cet objet.
  • 1) Je me donne une suite de réels $(u_n)_{n \ge 0}$.

    La définition de "$u$ converge vers $0$" est :
    $$
    \forall \epsilon>0, \; \exists N \in \N, \; \forall n \in \N, \; (n \ge N \Rightarrow |u_n| \le \epsilon).
    $$
    Je dis donc bien que, pour tout $\epsilon>0$, il existe un entier naturel $N$ tel que pour tout entier naturel $n$ l'assertion suivante est vraie :
    $$
    n \ge N \Rightarrow |u_n| \le \epsilon.
    $$
    Il y aura des cas où $n \ge N$ sera faux. Il faut donc bien (entre autres choses) définir la valeur de $A \Rightarrow B$ lorsque $A$ est faux. Et pour que la définition corresponde à ce que l'on souhaite il faut bien définir que dans ce cas-là l'implication est vraie.
  • Si $n>N$ est fausse l'implication reste vraie de toute façon alors pourquoi se préoccuper de ce cas? B-)-

    Quand on parle de limite d'une suite on sait bien que la seule connaissance de ce qui se passe pour de petites valeurs de $n$ ne permet aucune conclusion de toute façon.

    Pourquoi veux-tu t'intéresser donc au cas où $n \ge N$ est fausse? B-)-
  • Bien entendu que A => B est vraie lorsque A est fausse. Mais tu vois bien qu'on a besoin de le définir ! Et qu'on a besoin de savoir que A => B est vraie lorsque A est fausse ! Je ne sais pas quoi dire... relis mon précédent message.

  • Dans l'exemple que j'ai donné plus haut? Je ne vois pas pourquoi concrètement.
    On ne s'intéresse concrètement qu'à vérifier qu'une règle est vraie, c'est à dire qu'on ne considère que le cas A vrai et on veut en déduire que B est vrai, ce qui permettrait de vérifier que la règle est vraie.
  • Je te parle de mon exemple...
  • A mon affirmation, un peu tonitruante que des propositions comme $0>1 => \pi \in \mathbb{Q}$ n'ont pas un grand intérêt pratique on m'a demandé si je rangeais dans le même sac:
    des propositions A=>B où A est "$\sqrt{2} \in \mathbb{Q}$"?

    Dans la boîte à outils des techniques pour prouver un résultat, il y a une technique qui s'appelle la preuve par l'absurde.

    Pour prouver qu'une proposition est fausse on suppose qu'elle est VRAIE et on espère aboutir à une contradiction ce qui permet de conclure que la proposition qu'on a supposé vraie est fausse. (cela me semble intuitif cette façon de raisonner).
  • Changement de sujet à nouveau ?
  • @H: il utilise 15 fois que (nonA) => (A=>B) (tu lui as même fait remarquer!!) et rien que dans les deux derniers posts où y a des maths, il l'utilise à chaque fois.

    Mais il dit "je ne vois pas où je l'ai utilisé".

    Même moi, je ne poste plus pour tenter quoique ce soit. En plus il le dit lui-même qu'il l'utilise, et ce au moment où il l'utilise** et 2 posts plus bas, il dit "je ne l'utilise pas" :-D Tu vois bien que ça ne peut être qu'un amusement!

    Remarque: peut-être que tu as fait le pari que tu arriveras à lui faire dire "oui j'avoue je l'utilise". Mais même là, t'as déjà gagné. Ou peut-être le pari que "il existe une date d telle qu'à tout instant t>d, fdp ne dit plus "je ne l'utilise pas" :-D "

    ** je précise pour les futurs lecteurs, mais je n'en cite que 2, flemme d'aller en chercher 5 ou 6:
    Si $n>N$ est fausse l'implication reste vraie de toute façon alors pourquoi se préoccuper de ce cas?
    On s'en tape du cas H(n) faux (puisque dans ce cas Hn =>H(n+1), sans rien à justifier***)

    [small]*** le rajout (évident et évidemment sous-entendu) est de moi[/small]
    Aide les autres comme toi-même car ils sont toi, ils sont vraiment toi
  • Je crois avoir déjà plusieurs fois répondu à ta question.

    Est-ce qu'on a besoin de savoir la définition formelle de A=>B pour savoir que si A est faux, B peut se "produire" ou pas?

    Si je bois du café j'ouvre la boite à sucre.
    (Si je bois du thé j'ouvre la boîte à sucre aussi)

    Dans un triangle, si le carré de la longueur d'un côté est la somme des deux autres côtés alors ce triangle est rectangle.

    (si on peut pas avoir une telle égalité sur les longueurs des côtés on sait que le triangle n'est pas rectangle)
  • @Christophe.

    Oui tu as raison. La discussion ne présente plus aucun intérêt. S'il joue, qu'il joue seul. S'il veut comprendre, il dispose de tous les éléments nécessaires pour cela.

    Comme tu le dirais peut-être, pour les jeunes qui passent dans le coin : (A => B) est tout simplement une abréviation pour (B ou (non A)).
  • Je ferme cette discussion qui pourrait se prolonger ad libitum.
    J'ai caché les 4 derniers messages qui ne sont que des apartés que les protagonistes ont eu le temps de lire.
Cette discussion a été fermée.