[HorsMath] Q.I et Medaillés Fields.

Avez vous une idée (ou des articles à propos) du QI moyen des Medaillés Fields ?

Y a-t-il des Médaillés qui ont une intelligence relativement normale? (i.e vers les 130-150) ?
Merci
Pierre

Réponses

  • Avec un quotient intellectuel de plus de 130, vous êtes normalement dans le dernier décile de la population, la médiane étant à 100. Ce n'est donc pas une intelligence "relativement normale" !
    De plus il n'y a aucune corrélation entre quotient intellectuel et niveau mathématique.
  • Bonjour

    "De plus il n'y a aucune corrélation entre quotient intellectuel et niveau mathématique."

    C'est sûr que l'intelligence ne détermine pas totalement le niveau mathématique... Cela dit faut pas déconner non plus, les grands mathématiciens possèdent quand même une grande capacité d'abstraction et sont capables de raisonner vite et bien... Ce qui à mon avis est incompatible avec un QI faible (même si la notion de QI est à prendre avec des grosses pincettes)...

    Disons donc qu'en dessous de 100 c'est mort pour la médaille Fields (ou alors faut taper dans les 20, 30 car dans les extrêmes on ne sait trop interpréter : QI de 20 = gros débile ou gros génie...)

    Mais bon de toute façon le QI est loin d'être une référence en matière de mesure de l'intelligence (maintenant on peut même comparer son QI à celui des blondes, des boulangers, des cadres etc... grâce au grand jeu M6)

    Il serait plus intéressant d'élaborer des tests avec différents pb mathématiques et logiques, et voir les résultats d'une médaille Fields...

    Pour conclure c'est un peu comme les sportifs de haut niveau, ils n'ont pas tous 30 pulsations au repos, mais peu se trouvent à plus de 60, 70

    t-mouss
  • Bonjour,

    A mon humble avis, au vu de mon niveau actuel en math ( je ne suis pas agrégé, et je prépare le capes.), je pense aussi comme Gros qu'il n'y a aucune corrélation entre le Q.I et sa capacité à faire des mathématiques.

    Le meilleur moyen de progresser en math, est d'en faire...et il ne faut pas avoir peur de se tromper. C'est en forgeant qu'on devient forgeron...Par contre, il est aussi vrai que pour pouvoir commencer "à prendre son pied" intellectuellement parlant en math...il faut faire ses "gammes" réguliérement pour acquérir les réflexes de bases. Mais c'est aussi un peu pareil partout, lorsqu'on débute au tennis ou au piano, c'est un peu laborieux au début, mais si on est tenace, au bout d'un certain temps, on voit les fruits de son travail...

    Maintenant, tout le monde ne peut pas avoir la médaille Fields en mathématique, tout comme, "tout le monde" ne pourra devenir number one au classement ATP au tennis, ce qui n'empêchera pas ce "tout le monde" de pouvoir tout de même faire des balles et des tournois et à un haut-niveau amateur.
    Je pense qu'il en est de même pour les mathématiques.

    Cordialement
  • Il est possible aussi que le matheux habituel soit plutôt mauvais aux dits "tests logiques" :
    Exemple : Compléter la série 1,2,4,7,11, ?
    Pour le commun des mortels, comme on augmente la différence de 1 à chaque fois, la réponse est 16.
    Pour le matheux moyen c'est "ce n'est pas possible" (n'importe quel nombre convient, -3, par exemple si la suite est 1,2,4,7,11, -3, 0, 2, 1, ..).

    Question du même genre : Quelle était la note de maths au bac des grands mathématiciens français (pour qu'ils aient passé le bac, quand même !) du XXème siècle ?
    Je ne connais que deux résultats : Poincaré et Schwartz ; ils ont tous deux eu 10. Pas plus !
    Tiens, moi aussi, donc je suis un grand mathématicien !
    (OK, c'est une énormité logique, mais ça fait du bien de répondre comme ça à une question peu utile).
  • Je ne pense pas qu'il n'y ait aucun rapport entre le résultat à un test de QI et l'aisance en mathématiques.
    J'ai toujours eu des scores élevés sur des tests de QI (genre mensa), car souvent, les questions posées font appel à de la logique pure, de l'abstraction ou un peu d'astuce, qui sont des domaines souvent utilisés et travaillés en mathématiques.

    Un élève de maths spé, qui fait beaucoup de maths sera, je crois, plus exercé qu'un étudiant de lettres modernes sur les exercies que l'on trouve dans les tests de QI.

    Cependant, un gros QI n'engendre pas un niveau de mathématiques forcément supérieur.

    Preuve : En moyenne, mes résultats aux différents tests de QI tournent autour de 145, et je ne parviens pas à être admis à l'agreg !
  • Juste une question comme ça : Quelle importance ?

    C'est vrai quoi c'est fatigant cette manie de vouloir relier à tout prix maths et intelligence ! (ou même intelligence et QI)... L'intelligence peut prendre tellement de formes différentes (l'intelligence relationnelle, l'intelligence créative, d'adaptation etc...) que je ne vois pas bien le sens de tels liens, mais le sujet revient pourtant régulièrement ici. Mais je sais que beaucoup sont de cet avis aussi.
  • Le lien entre intelligence et QI reste à préciser c'est certain.

    Pour autant, il me semble évident qu'un matheux est bien préparé à un test de QI :

    il sait en 4 secondes qu'il pourra marquer des points s'il répond 16 à la réponse ci-dessus, et qu'il risque de ne pas avoir les points s'il fait sa forte tête en répondant autre chose,
    il doit chercher des symétries sur des figures,
    il doit travailler sur la logique,
    etc...

    Que mesure-t-on exactement avec ces tests ? Va savoir !
  • a propos du QI: je ne comprend pas qu'on le considère comme une référence d'intelligence (je parle de "on" = monsieur tout le monde, pas spécifiquement ici au contraire). Déjà il prend en compte le temps je crois ("je crois" car je n'en ai jamais fait moi même), or: est-ce que quelqu'un de lent est pour autant moins "intelligent"? avec toute la subjectivité de ce mot en plus (c'est surtout ça qui le prive de sens). Que dire de celui qui n'est pas en forme le jour ou il passe ce fameux test (ok c'est la même choses pour tout exam), est-ce que parce-qu'il n'est pas en forme un jour, il sera considéré comme débile (la fatigue a une influence très néfaste sur l'esprit de logique je trouve!! qui n'a pas rangé ses clefs dans son frigo un jour (persone, bon je me tais!!))

    Quant à la relation entre maths et QI, là ok il y peut-être + matière à discuter...
    En fait je suis d'accord avec Rémi Chautard et jp, c'est plutôt que la pratique des maths biaise le QI à mon avis, c'est un peu de la triche si on fait des maths puisque j'ai l'impression que certaines questions y font + ou - appel, ou du moins font appel à des qualités que les maths aident à renforcer.
    (Ceci dit je ne dit pas que Rémi Chautard ne soit pas très intelligent par aileurs ;-) )
  • A mon sens, le resultat d'un test de QI ne révèle que la capacité à répondre aux questions du test comme indiqué dans le corrigé.

    Cela nécesssite certaines aptitudes intellectuelles, mais de là à dire que c'est de l'"Intelligence" au sens large...
  • bonjour,
    il y a la fameuse boutade de Binet (l'un des "inventeurs" avec Simon du BS, première mouture de test de QI) à qui l'on demandait ce qu'était l'intelligence : "L'intelligence ? c'est ce que mesurent mes tests !"
  • Je dirais, en gros, qu'un individu A est plus intelligent qu'un individu B relativement à une situation S s'il y est plus à l'aise, A et B étant tous deux confrontés à S <B>pour la première fois</B>.
    <BR>Ca vaut ce que ça vaut, mais ça me parait plus valable que les tests de QI auquels, en s'entrainant, on finit par répondre de mieux en mieux: ainsi j'ai eu 116 au premier test que j'ai passé et 136 au dernier, avec une moyenne sur l'ensemble de l'ordre de 127.<BR><BR><BR>
  • je ne suis pas d'accord, il y a des tests du style: culture free, des tests verbaux, qui ne sont pas d'ordre mathématique.

    C'est quand meme bizarre: pourquoi les grands découvreurs, chercheurs ou philosphes ont tous un gros QI (Einstein: 160). Einstein n'avait pas 80 que je sache.

    Il y a trois grandes classes de QI:
    entre 150-176, surdoués.
    A partir de 176-195: génies,
    >196: génies universaux

    Pour les "Fieldés" ,( bien sur, ce n'est pas parcequ'on n'est pas Fieldé qu'on est con ou nul en maths) il y a surement des mathématiciens qui n'ont pas 160 de QI, mais il y a une grosse correlation entre l'intelligence et le fait d'etre Fieldé.
  • juste par rapport à ce que dit Rémi Chautard sur l'indication mentionnée sur le corrigé: dans ce cas pourquoi ne vont-ils pas jusqu'au bout en lui trouvant un autre nom que "quotient intellectuel"? ça prête un peu à confusion quand même...
  • comment faire pour obtenir une telle medaille?
    créer une nouvelle théorie?
  • Je ne crois pas qu'il y a juste une catégories de travaux qui sont recompensés. ca peut etre la demonstration d une conjecture
  • "ca peut etre la demonstration d une conjecture"
    Henri Delille sera-t-il bientôt médaille Fields ?
  • Pour Greg : il serait temps de rebaptiser le QI !
  • pour Sylvain : tu es trop modeste, peut-être que ton QI est en progression, qui sait ?! ...

    pour pierreg : j'aimerais bien connaître le test qu'on a fait passer à Einstein pour trouver les 160 ... l'éclipse de soleil de 1919 peut-être ? :)
  • Bonsoir,

    Pour Pierreg :
    ">196: génies universaux"

    Moi je suis balance, c'est dans quel catégorie?

    Jérémy
  • La question du haut est un peu facile, quand même

    1, 2, 4, 7, 11... et 16 évidemment, puis 22 et 27

    Tout le monde connaît la solution du jeu de Berkelamp, quand même !
  • "tu es trop modeste, peut-être que ton QI est en progression, qui sait ?! ..."
    Tu crois vraiment qu'on peut gagner 20 points de QI en 3-4 ans comme ça ?
  • Je ne suis pas sur que la boutade : "l'intelligence c'est ce que mesure mon test" soit imputable à Binet.

    Les tests étaient à l'origine (si je ne m'abuse) développés pour détecter les élèves qui poseraient des problèmes au cours de leur scolarité.
    Tout écart à la norme (positif ou négatif) était annonciateur de problème.

    On ne testait pas l'intelligence, mais l'adaptation au système scolaire.

    Sous toutes réserves.

    Amicalement
    Volny
  • S'il y a une justice, à voir comme on peut être amené à en perdre à partir d'un certain âge, pourquoi pas :)
  • En complément d'information, un article péché sur
    <BR>
    <BR><a href=" http://www.anpeip.org/"&gt; http://www.anpeip.org/</a&gt;
    <BR>
    <BR><I>En réponse à l'article du Point du 17 mars 2005,
    <BR>Mise au point très importante qui précise l'approche et les valeurs
    <BR>de la Fédération des Associations ANPEIP.
    <BR>
    <BR>En effet, nous ne pouvons laisser croire aux parents
    <BR>- que le plus important pour un test soit son prix
    <BR>- qu'un résultat avec un seul chiffre de QI suffise
    <BR>- qu'une association puisse prendre le risque de l'interpréter pour donner des conseils aux parents.
    <BR>
    <BR>Depuis 1971, nous avons toujours considéré que les tests sont des outils et sont la BASE de la connaissance de l'identification du profil de développement spécifique de l'enfant intellectuellement précoce. Leur finalité n'est pas exclusivement scolaire, mais éducative de façon générale.
    <BR>
    <BR>Ils permettent au Psychologue, d'élaborer une analyse fine, pendant et après la passation, qui déterminera les plus et les moins, et éventuellement des difficultés particulières de l'enfant pour l'accompagner dans sa différence.
    <BR>Cette passation doit être précédée de l'écoute de l'enfant et des parents et doit être suivie de conseils et d'un compte rendu détaillé que seul le professionnel est habilité à donner.
    <BR>
    <BR>C'est l'ensemble de cette passation qui ne demande pas moins de 4 heures de travail, au minimum, à ces professionnels. Certains des psychologues avec qui nous avons établi un partenariat avouent même y passer,
    <BR>quelquefois, plus.
    <BR>
    <BR>Nous les remercions pour l'aide qu'ils nous apportent.
    <BR>
    <BR>Ceci explique le prix, car il faut rappeler que c'est une profession libérale...
    <BR>D'ailleurs les parents à qui nous l'expliquons comprennent très bien que c'est la démarche la plus importante pour identifier l'aide qu'il faudra apporter à l'enfant.
    <BR>
    <BR>Effectivement, nous avons le problème du coût pour les parents qui ne peuvent pas l'assumer, mais chacune de nos Associations régionales a ses solutions pour aider ces familles.
    <BR>De plus nous oeuvrons dans toutes les régions, et tous les jours, pour obtenir cette qualité de passation des tests dans l'éducation nationale et les institutions publiques gratuites.
    <BR>
    <BR>Les psychologues qui sont recommandés par l'ANPEIP ont tous cette éthique et cette philosophie de la valeur et de l'importance de la qualité de leur travail pour aider nos enfants.
    <BR>
    <BR>La Fédération des Associations ANPEIP
    <BR>
    <BR>Voir sur notre site l'article concernant les tests.
    <BR>
    <BR>Extrait d'un article de jean Charles Terrassier :
    <BR>
    <BR><B>...Les tests d'intelligence restent le moyen majeur d'identification de la précocité intellectuelle d'un enfant. Ils permettent de mettre en évidence le profil de développement de l'enfant, ses facilités et ses difficultés dans divers types d'activités intellectuelles et de préciser ses besoins
    <BR>en matière pédagogique.
    <BR>
    <BR>Les tests d'intelligence sont aussi des tests de personnalité car l'observation de l'enfant au cours des épreuves nous apprend beaucoup sur sa réaction face à la difficulté, sur sa capacité d'attention, son impulsivité ou son sens de l'organisation et de l'élaboration, sa réaction à la frustration et au succès, sa fatigabilité, sa persévérance, et son plaisir à utiliser son intelligence...
    <BR></B>
    <BR></I>
    <BR>
    <BR>L'article est dans la zone reservée aux membres, mais le site est plein d'enseignement, même dans sa partie publique.
    <BR>
    <BR>Amicalement
    <BR>Volny<BR>
  • Bonjour,

    "C'est quand meme bizarre: pourquoi les grands découvreurs, chercheurs ou philosphes ont tous un gros QI (Einstein: 160). Einstein n'avait pas 80 que je sache.

    Il y a trois grandes classes de QI:
    entre 150-176, surdoués.
    A partir de 176-195: génies,
    >196: génies universaux"

    Eh ben, je suis décu 160 seulement pour Enstein... moi qui pensait que c'était un génie universel. Mais bon il a peut-être fait la forte tête comme d'hab' et son QI devrait être doublé, ou triplé mais il doit alors sortir des limites des résultats autorisés :-)

    Moi j'en ai fait 2 : 144 et 155, je ne suis pas doué en maths et ne serai Médaille Fields et je ne suis pas plus fûté que celui que je croise à la boulangerie du coin. En tout cas, l'impression que j'ai eu avec ces tests, c'est que c'est du n'importe quoi. Enfin, je veux dire que j'ai eu l'impression que cela ne mesurait pas l'intelligence : déjà faudrait que l'on me donne un définition. Ce que j'ai lu plus haut me plait bien et on voit que cela est très relatif.

    Sinon, ca serait marrant de voir les résultats de grand mathématiciens ou physiciens et penseurs et même de moins connus. Mais juste pour le fun, car je ne pense pas que cela a une véritable signification même si il est vrai que cela m'étonnerait d'en voir un avec 80 ou 70.

    Cordialement,
    Zorny
  • En tout cas notre ami le fan de Sloane a eu un trou de mémoire lors de sa restitution de la solution du "jeu de Berkelamp".
    (Je n'ose envisager qu'il ait fait une faute de calcul en la reconstituant...)
  • Pour avoir une médaille Fields mieux vaut digérer les EGA qu'être un as de théorie analytique des nombres, du moins tant que le comité Fields est ce qu'il est.
    Je crois qu'on peut dire que tous les médaillés Fields sont (ou ont été à l'image de Baker qui n'a rien fait de sérieux depuis sa médaille Fields) de grands mathématiciens. La réciproque est fausse, ne serait-ce qu'à cause de la limite d'âge (Wiles 41 ans ne l'a donc pas obtenu !), et si certaines sont indiscutables (Faltings, Drinfeld etc...) d'autres ont été plus critiquées ...

    lolo
  • Bonjour,

    Des travaux récents de l'université de Heidelberg montrent que la créativité n'augmente plus avec le QI dès 125. Nul doute que pour obtenir une médaille Fields, il faut bien d'autres qualités qu'un QI impressionnant; la créativité n'en est qu'une.

    Pour répondre à ceux qui doutent de la réalité d'une signification de ce QI, travaillant régulièrement avec des personnes dont le score est inférieur à 70, je ne peux que constater qu'une simple soustraction est déja hors de portée de presque tous. Tout comme la capacité à s'orienter (couper une pomme en deux peut être une réelle difficulté). Le QI mesure entre autres la capacité à réaliser des opérations de nature mathématique, il ne s'en cache pas. Par respect pour les difficultés des uns, reconnaissons les facilités des autres, et si vous aimez les maths remerciez votre QI, ou comme moi plaignez-vous en.


    Cordialement (ceci n'est pas évaluable par un test de QI).

    Marc
  • Bonjour Marc,

    Pour ma part, je ne doute pas que le QI signifie quelque chose mais je doute qu'il mesure l'Intelligence (déjà il faudrait une définition de l'Intelligence) comme on le pense (on étant les gens en général) : tu dis toi-même qu'il n'augmente plus en fonction de la créativité après 125.
    Donc ce QI prend mal en compte cet élément de créativité qui à mon avis devrait faire partie de l'Intelligence.

    Quand j'ai écrit que "car je ne pense pas que cela a une véritable signification même si il est vrai que cela m'étonnerait d'en voir un avec 80 ou 70", c'était une boutade pour dire que si on faisait un classement on est pas sûr que celui qui ait le plus gros QI soit celui qui ait marqué le plus l'histoire par ses travaux. Ensuite, je ne voulais pas et ne veux pas être irrespectueux pour ceux qui ont des difficultés ou ont un handicap.

    Et donc mes questions seraient : qu'est-ce que le QI mesure? et quelle est la plage de validité du test? Par plage de validité, j'entends à partir de quand on peut dire que le résultat ne veut plus rien dire pour les objectifs fixés lors de la création du QI (i.e. ce que cela mesure)

    Si c'est l'Intelligence, à partir de 125 étant donnée la remarque que tu as faite, le résultat n'est plus trop valable car 2 individus peuvent avoir le même QI, l'un étant beaucoup plus créatif que l'autre.
    Et pour donner un exemple dans la "fourchette basse", Je prendrais l'exemple d'un magicien du football (attention, je n'ai pas dit que les footballer étaient avec de petits QI et puis j'aime bien ce jeu) qui était surnommé Garincha (si il y a un brésilien désolé pour l'orthographe) à qui on a attribué un QI faible (moins de 70 ) et qui pourtant pour la capacité à s'orienter, à participer à une jeux en collaboration et l'agilité avait peu d'adversaires à sa hauteur et n'avait absolûment pas l'air de quelque avec un retard mental bien que très imature.

    Marc, ce n'est pas une attaque, je veux simplement remarquer que le QI est un instrument qui mérite plus d'explication que le simple : "ca mesure l'intelligence"

    Cordialement,
    Zorny
  • Les test de QI qui ne sont pas exclusivement basés sur des maths : Il y a aussi des "logiques" sémantiques...Et même les "maths évalués" ne portent pas sur tout. ET une médaille Field récompense quelqu'un qui se révelle brillant dans un domaine précis
  • bonjour,
    pour ceux que ca interesse de connaitre l'histoire du QI , je vous conseille ce très bon livre de Stephen Jay Gould (professeur de biologie, de géologie et d’histoire des sciences à Harvard et grand vulgarisateur...)

    "La Mal-mesure de l'homme"

    Binet est le créateur du test de QI mais n'a pas dit que cela mesurait l'intelligence. Il l'a fait dans le but qu'a citer Volny.
    Après il a été détourné et utilisé à grande dose pour l 'armée américaine et pour l'imigration aux etats unis.
    Le problème est du au fait que l'homme a voulu que l'intelligence soit une mesure unique, une entité.
    D'ailleurs il y une très bonne partie sur l'analyse des correspondances et la mauvaise interprétation qui en a été faite et qui contribue encore de nos jours à faire croire en cette mesure unique d'intelligence.
  • Zorny, je ne répondais à personne en particulier, mais bien à tous. Je comprends bien les apports des uns et des autres à ce post. Le simple fait d'évoquer les deux lettres q et i suffit généralement à générer des flots de messages indignés genre "mon intelligence se situe aussi (et surtout) ailleurs". Soit. Et tant mieux. La mienne aussi. Cela n'enlève rien à l'utilité (très relative) d'un outil comme le QI, même si son nom est mal choisi pour cause d'hyper-sensibilité humaine.
    <BR>
    <BR>Pour une (autre) petite présentation: <a href=" http://www.douance.org/qi/wais.htm"&gt; http://www.douance.org/qi/wais.htm</a&gt;
    <BR>
    <BR>En toute fraternité.
    <BR>
    <BR>Marc<BR>
  • Toutes ces histoires de QI me font penser à une discussion que j'avais eue une fois à propos du mot intelligence. Mon interlocutrice prenait l'exemple de deux étudiants (dans une discipline très "intellectuelle" disons), l'un avec des grosses "facilités" (comprend tout très vite et tout ce qui va avec), mais peu travailleur, ne sachant à vrai dire même pas ce qu'est le travail, soutenir un effort, l'organiser, etc; l'autre sans 'facilités", mais très volontaire, ayant à force acquis une grosse capacité de travail (résistance à la fatigue, organisation nickel, etc). Sa conclusion était qu'au fond le deuxième est aussi intelligent que le premier. La mienne que le premier est peut-être (pourquoi pas?) plus *intelligent*, mais ne *vaut* pas pour autant mieux que le second, et que l'intelligence n'est qu'une qualité parmi d'autres, mais que je trouve un peu dommage de vouloir nommer "intelligence" tout ce qui est considéré comme une qualité (ici capacité de travail).
    Ce que j'ai en tout cas retenu de cette discussion, c'est le caractère très passionnel des réactions focalisées sur le mot "intelligence", on n'a pas le droit de dire que quelqu'un est "moins intelligent" qu'un autre sans que ça passe pour un jugement de valeur global, définitif et sans appel (et donc inacceptable).

    Pour revenir à la question initiale, je pense qu'il faut être honnête et reconnaître que la plupart des médaillés Fields, et plus généralement des gens qui font des études "intellectuelles" poussées, ont certainement un QI élevé.
    Et alors???
    La plupart des basketteurs NBA mesurent 50 cm de plus que moi, est-ce que ça fait d'eux des surhommes ou de moi une sous-merde?

    Comme le souligne le document fourni par Volny, les *vrais* psychologues qui font des tests en font plusieurs et ne se limitent pas au QI; il ne se limitent pas d'ailleurs aux test en eux-mêmes et observent le comportement du sujet pendant les tests.
    Il faut aussi rappeler que la plupart des tests sont destinés aux enfants, et ont pour but (louable à mon avis) de mesurer l'écart à la moyenne du développement des différentes aptitudes (intellectuelles, sociales, émotionnelles), afin (mais en pratique on ne le fait pas assez) de pouvoir éventuellement mieux adapter l'enseignement et l'éducation dont ils ont besoin.
    Comparaison stupide (?) : on apprend à lire à tous les enfants à un âge fixe, mais pour les laisser monter sur un grand huit, on ne leur demande pas leur âge, on mesure leur taille : c'est en effet le critère pertinent. Dans une conception "idéale" de l'enseignement et de l'éducation des enfants, les tests permettraient de savoir quel est le moment idéal pour commencer à apprendre à lire, se sociabiliser, etc.
    Compris en ce sens, les test (QI, QE, QR et autres) ont un sens et une utilité potentielle. Par contre, croire qu'un nombre issu d'un test, ou un mot ("intelligence") permet de juger la valeur de quelqu'un... no comment, mais c'est pourtant un amalgame plus ou moins impicite très courant.
  • Quel est le QI de Rocco Siffredi ?
  • 22, je crois (dans une unité et avec un mode de mesure adaptés)
  • Le QI est un des indicateurs de performances cérébrales (rapidité, mémoire, concentration, motivation, curiosité, imagination, acuité sensorielle plus ou moins développée, humeur plus ou moins positive et stable, outils de représentations, plus ou moins puissants et efficaces)

    Le QI implique une part de génétique, mais pas seulement, il implique aussi une part de motivation, d'humeur, d'environnement sensoriel stimulant, d'un travail sur soi pour l'améliorer.

    Je ne compare pas les performances humaines aux performances des ordinateurs, mais ici l'analogie est pertinente :

    Un ordinateur puissant, mal utilisé, sera moins efficace qu'un ordinateur moins puissant, mais mieux utilisé.

    Les médaillés Fields aux cerveaux très performants, ont eu par moment de gros casses-tête à résoudre, nécessitant et mobilisant des représentations temporaires ou non, de haut niveau, càd des représentations nécessitant et mobilisant beaucoup de mémoire, de concentration, d'énergie, d'effort, de capacités, d'agilité, casses-tête qu'un QI lambda n'aurait pas pu résoudre et pu en venir à bout.
  • Y a-t-il vraiment un intérêt à apporter la solution finale à un problème obsolète depuis six ans ? Je ferme

    Bruno
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