programme de Maths Terminale C
dans Les-mathématiques
Bonjour,
J'ai passé un bac C en juin 1994 et je me posais les 3 questions
suivantes :
1 - A quand remontait le changement de programme précédent ?
2 - Les classes du programme précédent s'appellaient-elles déjà Terminales C ?
3 - Ceux qui étaient en terminale à cette période se rappelent-ils du nom du bouquin qu'ils utilisaient alors ? Je voudrais notamment savoir si on y parlais déjà de la notion de groupes.
Merci d'avance pour vos réponses,
Bonne soirée,
Nico.
J'ai passé un bac C en juin 1994 et je me posais les 3 questions
suivantes :
1 - A quand remontait le changement de programme précédent ?
2 - Les classes du programme précédent s'appellaient-elles déjà Terminales C ?
3 - Ceux qui étaient en terminale à cette période se rappelent-ils du nom du bouquin qu'ils utilisaient alors ? Je voudrais notamment savoir si on y parlais déjà de la notion de groupes.
Merci d'avance pour vos réponses,
Bonne soirée,
Nico.
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Réponses
J'étais pas en terminal à l'époque, j'ai juste vu des bouquins de terminal C des années 80-90.
Les anciens du forum le confirmeront je suis sûr : on faisait les espaces vectoriels (et donc les groupes) en seconde, et en terminal on construisait Z et Q, pas IR (quand même pas !) et le corps des complexes à partir des matrices 2x2 antisymétriques (dans le bouquin que j'ai vu) ....
En 1994 c'était la dernière année de la terminal C. Aucune notion d'algèbre n'était au programme, donc pas de groupe.
Cordialement
TV
Je sais qu'en 1994, c'était la derniere année de Terminale C puisque j'y étais ! Ce que je voudrais savoir, c'est avant ?
Merci tµtµ pour ta réponse : Sais-tu jusqu'à quand les espaces vectoriels et structures ont été traités en Terminale ?
En juin 81, les ev étaient encore au programme ; ils ont dû disparaître l'année suivante mais je ne trouve plus les annales de 82 et après.
Mathématiquement votre
G²
Il y a eu ensuite quelques changements mineurs
(87, 91 je crois) avant le nouveau changement important avec le bac S.
Merci à Glag, RAJ et GLaG pour leurs réponses.
A part le Lebossé Hémery, auriez-vous d'autres références de bouquins traitant de ces programmes ? Eventuellement, sauriez-vous si on peut s'en procurer d'occasion ?
Merci d'avance,
Nico.
lolo
Mes livres furent les trois tomes de Terminales CDE (le tome 1 n'était destiné qu'aux terminales C et E) de la "Nouvelle Collection Durande", chez Technique et Vulgarisation (cela correspondait au programme 1971).
A titre d'exemple, voici le sommaire du tome 3 :
{\bf Première partie}.
Généralités sur les structures. EV sur $\R$.
Applications linéaires. Matrices.
Exemples d'endomorphismes d'un EV.
Espaces affines. Barycentres.
Applications affines d'un espace affine.
Exemples d'applications affines.
Isométries vectorielles.
Isométries d'un EV euclidien de dimension $3$.
Angles.
Produit vectoriel.
Isométries ponctuelles.
Isométries d'un espace affine de dimension $3$.
{\bf Deuxième partie}.
Similitudes planes.
Etude générale des coniques.
Coniques définies par foyer et directrice.
Borde.
J'ai sous les yeux un livre mentionnant le programme de 83 (AUDIRAC de chez Magnad) : il y avait encore de l'algèbre linéaire (est même mentionné le théorème de la base incomplète). Je vois aussi de notions sur les applications affines. J'y vois encore des notions de développements limités. Bref, que des choses que je n'ai découvertes qu'en sup.
Merci pour ta réponses précise.
Par hasard, te rappelerais-tu des auteurs de ces trois tomes ?
Merci encore,
Nico.
j'ai passé le bac C en 1976.
Notre bouquin de classe était le traité en deux volumes de M. Monge et MC Audoin-Egoroff chez Belin (en noir et blanc !), mais il y avait aussi la célèbre collection des "Aleph" par Gautier-Thiercé-Warusfel et autres, à laquelle on se reportait de temps à autre.
En terminale, la notion de groupe nous était connue (car on nous l'enseignait..) ainsi que celle d'anneau et de corps.
Pour l'algèbre linéaire, les notions d'ev et sev étaient vues en 2nde, et je me rappelle qu'en terminale nous maîtrisions certains aspects du calcul matriiciel et le déterminant (en dimensions 2 ou 3, et pas de diagonalisation).
Figure-toi en plus qu'en ce temps-là, mon prof de maths animait un "club de maths" (sic) dans lesquels certains élèves volontaires (dont j'étais) venaient travailler en plus de l'horaire officiel (en général en faisant des exposés et en résolvant des problèmes) sur des sujets largement hors-programme (quaternions, séries numériques et séries entières, et j'en passe..).
Dans ce "club", on utilisait exclusivement de petits bouquins à couverture noire, très bon marché, et publiés aux éditions Mir (à Moscou)...
Bon, j'arrête là car j'en ai la larme à l'oeil...
Quelques points qui m'ont marqué (suite à une lecture en diagonale rapide) :
- l'horaire de 9h en terminale scientifique a été constamment maintenu de 1905 à 1995, avant de passer brusquement à 5h30 ou 7h (spé maths).
- mais l'enseignement de la géométrie "classique" majoritaire avant guerre se perd progressivement. Un arrêt brutal avec les "maths modernes" en 1972, et un retour depuis la fin des années 80.
- les logarithmes et exponentielles n'apparaissent au programme qu'en 1962 (Log comme primitive de la fonction 1/x. et exp comme réciproque).
Avant seul le logarithme était vu rapidement comme un outil de calcul, non défini précisément ("pour ce qui est des logarithmes, on se proposera uniquement de familiariser les élèves avec l'usage des tables" - programme de 1905).
- les notions de limites et de dérivées n'ont pas non plus toujours été enseignées proprement...loin de là ("le professeur laissera de côté toutes les questions subtiles [...] il aura en vue les applications et ne craindra pas de faire appel à l'intuition" en 1905).
On retrouve ces articles sur <http://www.univ-lille1.fr/irem/>
"pour définir une intégrale, nous prenons toutes sortes de précautions ; nous distinguons les fonctions continues et celles qui sont discontinues, celles qui ont des dérivées et celles qui n'en ont pas. Tout cela est à sa place dans l'enseignement des Facultés ; tout cela serait détestable dans les lycées".
Les auteurs de ces livres étaient Thuizat, Girault et Aspeele.
Pour info : j'avais la collection Aleph 1 en seconde, collection évoquée par Aleg plus haut.
Borde.
Il y a un pays où l'on enseigne, de nos jours, l'algèbre linéaire dans le secondaire, et c'est la Belgique !
Il faut dire, je ne sais pas si ceci est la conséquence de cela, que le niveau en mathématiques dans les universités belges est beaucoup plus élevé que dans les universités françaises.
Par exemple, à Ulg, on voit l'intégrale de Lebesgues dès la première année, et la licence belge vaut largement le DEA français.
J'ai comparé le programme de Deug MIAS 1ère année aux programmes de la dernière année du secondaire belge (filière math), et à mon grand étonnement les belges voyaient beaucoup plus de choses et ... d'une manière beaucoup plus approfondie que les français.
Comme quoi...
Bonne journée
Alex.
Laisse-moi rire. HA HA !
Cordialement.
Plus généralement : Il ne faut pas confondre les intitulés des programmes et le niveau de maths enseigné. Pour avoir enseigné les espaces vectoriels en seconde, je sais bien que les élèves ne comprenaient pas le centième de ce que comprend un étudiant de fac ou de prépa. Mes étudiants qui ont passé un bac pro ont eu un enseignement sur la dérivée, mais ne savent presque rien sur l'idée de la dérivée, sa définition (ils n'ont aucune connaissance de la notion de limite) et à peine sur son usage.
Cordialement
Argumente au lieu de rigoler....
Nous voyons des explications mais la bienséance nous interdit de le dire
à cette heure de la journée ;-)
Kuku
[Toto, calme-toi et admets que tout le monde n'ait pas le même avis que toi. AD]
Un théorème rencontra Toto le zéro
Que pensez vous qu'il arriva
[*** modéré *** La charte 3.2.3, 3.3.7 ...
Même sur le ton de la plaisanterie, il est inutile de provoquer. AD]
Je suis cependant d'accord avec toi sur le fait que je n'ai pas à me prendre pour le justicier pour autant et de modérer un peu mes propos, et j'adresse donc mes excuses pour les mots que j'ai dits.
j'ai passé le bac C en 90 (l'une des dernières années où les coniques étaient encore au programme).
On ne faisait plus d'arithmétique (que pour ma part j'avais vue - enfin definition PGCD et PPCM et écriture de ces derniers en produit de premiers au CE2).
Il y avait les bouquins "Transmaths" et les "Terracher" de sinistre mémoire (infaisables ou faux)
On ne voyait pas les groupes, mais dans les années 80 il y avait aussi la 2de C et les cours de terminale (trois tomes) étaitent autrement plus barraqués en algèbre avec groupes, algebre linéaire en dim finie , theoreme fondamental de la geometrie affine, ensembles quotient et de la logique plus l'usage de la règle à calcul: on pourrait presque réviser le CAPES externe avec ces seuls cours là (perso c'est ce que j'ai fait ...)
P.S: je n'ai pas pris le temps de lire les mails précedents donc excusez les éventuelles redondances.
Je me suis mis à douter de ma mémoire quand j'ai découvert que la plupart de mes camarages de lycée ignorait ces notions, mais le témoignage de ludo me laisse imaginer que c'était peut-être bien en classe que je les ai rencontrées...
J'ai enseigné les espaces vectoriels en seconde T (lycée technique); ça passait à peu près, sauf... que la plupart des élèves se contentaient de faire comme l'exercice précédent. Ceux qui passaient en E (devenue S option sciences de l'ingénieur, à l'époque C déclassée) finissaient par prendre des significations, mais sans aucune intuition géométrique (Une rotation c'est une matrice! ça aide à comprendre, non ?).
Cordialement
Il me semble que soit vos mémoires vous jouent des tours, soit vous étiez dans des classes de CM2 exceptionnelles. J'ai croisé ces notions en cinquième {Avec le grand théorème de Fermat expliqué par un prof de quatrième, mais il ne l'a pas démontré !}. Dans une classe de CM normale, on commençait à voir des fractions, éventuellement en les simplifiant par les tables de multiplication. Mais ce n'était pas très développé. Le coeur du travail était probablement la division et les problèmes.
Mais les programmes ont tellement souvent changé !
Cordialement
Puis les vecteurs par relations d'équivalence en 3eme...Personne n'y comprenait rien dans la classe.
Alex.
Alex.
La question est : les facs belges sont-elles meilleures que les prépas françaises ?
J'étais en CM1 en 76 je crois, et je me souviens très bien avoir fait les pgcd et ppcm (je ne me souviens plus de ce que j'ai fait en CE2...)
Sinon, j'ai passé le bac en 86, et j'avais le meme bouquin que Borde. Bouquin que j'ai toujours et que j'ai beaucoup utilisé pour le capes pour préparer les leçons (celui d'analyse est moins interessant).
Pareil pour les soustractions.
Aujourd'hui les candidats au CRPE ( professeur de écoles ) s'arrachent les cheveux sur ce genre de choses.
Pour moi aussi pgcd et ppcm à l'école primaire( bac en 92).
Mon premiers cours de 6eme commençait sur les differents types de nombres et leurs notations.
C'est parce qu'à 24 ans, on n'ose pas s'acheter des cubes et les grouper en "barres de 5" puis "plaques de 5" et "cubes de 5" :-)
Alex.
Bijection, surjection, injection
passer de la base 2 à la base 10 et inversement.
Mais bon sorti de ça je ne suis pas sûr d'avoir fait beaucoup plus de choses que ce qu'on fait actuellement.
(mais je me souviens très bien d'avoir vu ces histoires de surjection avec des patates et des éléments, et notamment je me souviens bien de ne pas m'être demandé pourquoi j'apprenais ça, tout content de faire des choses qui me plaisait enfin ... Ces questions de structures ou de relations me paraissaient bien plus belles que tout le reste, y compris les recherches de problèmes)
Le reste de ma scolarité en collège lycée m'a paru relativement soporifique (non pas que je maitrisais comme une bête, mais bon)
Je n'ai développé aucun rapport vrai avec la matière pendant ce temps là.
Le summum étant atteint en terminale, l'aspect de bachotage m'a vite conduit vers des annales et j'ai pu y apprendre par coeur le sujet que j'aurai au bac 89.
Sujet pas plus dur que ce qui est fait maintenant à mon avis.
Ensuite ouf la prépa et surtout la fac, de l'ouverture.
Bulletin Officiel du 24 Juin 1971
par M. Monge, M.-C. audouim -Egoriff F. Lemaire-Body
LIBRAIRIE BELIN, 1974 -4
ISBN 2-7011-0224-3
Tome 1:
Chapitre 1: Structures Algebriques
1. Groupes-Anneaux -Corps
2. Homomorphisms
3. Espaces vectoriels
4. Applications linéaires et matrices
Chapitre 2: Les bombers complexes
Chapitre 3: sous espaces vectoriels d'un espace vectoriel réel
Chapitre 4: Espace affines et sous-espace affines
Chapitre 5: Application linéaires
Chapitre 6: Application affines
Chapitre 7: Transformation orthogonales
1. Orthoganalité dans un espace vectoriel
2. Endomomorphismes orthogonaux
3. Transformations orthogonales de E2
4. Transformations orthogonales de E3
5. Orientation d'un espace vectoriel
Chapitre 8: Angles. Product vectoriel
Chapitre 9: Isométrie affines
Chapitre 10: Similitudes
Chapitre11: Coniques
Chapitre 12: Geometrie descriptive
TOME 2: Arithmétique, Analyse ET Probabilités
Programs (B.O. du 24.6.1971 et du 19.7.1973)
Chapitre 1: Entiers naturels. Numération.
1. Ensembles ordonnés
2. Ensemble N des Entiers naturels
3. Numeration
Chapitre 2: Entiers rationnels. Entiers modulo n.
1. Construction de l'ensemble Z
2. Sous-groupes de (Z,+)
3. Congruences dans Z
Chapitre 3: PGCD PPCM Nombres premiers.
Chapitre 4: Nombres réels. Suites
Chapitre 5: Continuité. Limites
1. Continuité en un point
2. Continuité sur un intervalle
3. Limites
Chapitre 6: Fonction réciproque d'une fonction continue
strictement monotone
Chapitre 7: Dérivation
Chapitre 8: Pratique de l'étude d'une fonction
Chapitre 9: Fonction vectorielle d'une variable réelle
Chapitre 10: Calcul intégral
Chapitre 11: Fonction logarithmiques. Fonction exponentielles
Chapitre 12: Probabilités sur un ensemble fini
Annexé: Équations différentielles
1. Équations: y'= ay
2. Équations: y'' + ω²y = 0
Tome 1: Algèbre et Géométrie
Chapitre 2: Les nombres complexes
Si vous avec besoins plus de détails de chaque chapitre de ces 2 Tomes, je pourrait les typer sur cet forum.
Oui, la nostalgie de Terminale C...
Ça me fait déjà 30 ans aprés à relire ces 2 bons livres:)
Le BAC 83 a été le dernier des programmes 1972 (Google est votre ami pour les textes du programme)
Ensuite la réforme Haby, pas forcément idiote, mais simplement jamais mise en place (en fait depuis cette date, toutes les réformes proposent des allègement d'horaire pour redéployer les heures récupérées en direction de élèves les plus faibles (soutien, aide individuelle, parcours transversaux, modules, projets, aide personnalisée)
Et systématiquement les heures sont bien enlevées, mais pas remises (tant pis pour les plus faibles). Ce qui permet d'économiser des heures et des heures de profs.
Les bouquins (Belin (déjà cité), Aleph (déjà cité), Revuz également (j'ai oublié le nom des autres auteurs, un petit google devrait vous aider) sont dans la plupart des B.U., mais plutôt au rayon pédagogie, dans les réserves (ou sinon dans les IREMs).
Ceux qui aiment rigoler regarderont également les bouquins de Collège de cette époque, ainsi que les bouquins de LEP (lycée d'enseignement professionnel) dans lesquels les élèves de BEP (il n'y avait pas de Bac Pro) utilisaient les nombres complexes, et avaient dans leur formulaire (à SAVOIR et pas à AVOIR) entre autre la dérivée des fonctions homographiques. De mémoire, en quatrième, une caractérisation de $\mathbb{R}$ par la propriété des segments emboités, pour introduire l'écriture décimale. Ceux qui n'ont pas vu les groupes au programme du lycée, c'est parce qu'ils étaient au collège.
Cependant on ne ne savait RIEN sur ces notions. On connaissait les mots de morphisme, iso, endo, etc et on savait que ça faisait un "transport de structure" mais on ne savait rien. Noyau inconnu, pas mentionnné que l'image était un sous-groupe, sauf peut être en exemple, lorsqu'on parlait de la notion de sous groupe. Bien sur pas de sous-groupe distigué, et il fallait attendre la seconde pour voir une loi non commutative (la multiplication des matrices 2X2).
En fait on se tapait tout le boulot après le bac, mais avec des notions qui nous étaient familières, plutôt que de passer à fond sur les relation d'ordre, d'équivalences, les classes et les quotients, groupe anneaux et corps, etc.
Et juste pour rire, les bouquins de CE1 et CE2 dans lesquels on voyait en effet la numération en différentes bases, les relations d'équivalences et plein d'autres choses qui nous paraissaient marrantes comme tout.
Après les oraux de l'interne, j'irais voir si je peux vous scanner les couvertures et les tables des matières. Etant de la dernière année avant la réforme, je n'ai pu revendre AUCUN de mes livres de classes (et en plus l'année d'après, on prétait les livres, au lieu de devoir les acheter) Du coup ma bibliothèque est assez fournie (je ne parle même pas des Lagarde et Michard, ou des Baudifrier Gason Thomas) .
Cela dit les logarithmes et les tables trigo en troisième c'était plutôt nécessaire : pas de calculettes, et la règle à calcul jusqu'en 1980. J'y ai échappé de justesse : j'ai apris à m'en servir, mais j'avais droit à la calculatrice aux examens.
Et avant 1930 on introduisait les logarithmes de façon assez plaisante : on considre une suite arithmétique 1, 2, 3, 4 etc. et une suite géométrique 10, 100, 1000, etc.
les termes correspondent, la somme de deux termes de l'une est encore un terme de l'une, le produite de deux termes de l'autre est encore un terme de l'autre.
Du coup on a la correspondance addition/multiplication
on sait rajouter des termes intermédiaires à gauche (des fractions de la raison) comme à droite (des racines nièmes de la raison)
Et on appelle système de logarithme, la donnée de deux suites, l'une arithmétique, l'autre géométrique, qui se correspondent de façon à pouvoir transformer une somme en produit et inversement.
Bon assez blagassé,
Amicalement
Volny
il est aussi intéressant de lire les manuels de première F (maintenant STI) où le produit scalaire est introduit comme une forme bilinéaire définie positive !
Cordialement.
@ gerard0: même pas symétrique ... Ils généralisaient sec à cette époque !
L'été dernier, j'ai acheté dans des vide-greniers quelques livres de la "belle époque". Les centaines de pages sur les espaces affines et le classement de leurs isométries m'ont donné froid dans le dos ... Avec tout ça on doit faire un malheur à l'agrèg. J'en passe et des meilleures (et les angles, ô p..... ! et l'orientation ...).
Moi qui pensais que les mathématiques dites modernes se limitaient à quelques quantificateurs et diagrammes de Venn ...
A côté de "aleph" et quelques autres, Dieudonné, avec son cours de géométrie était un pur démagogue ! Un cours tout juste bon pour les quartiers où la police n'entrait pas.
Bien cordialement.
j'ai oublié symétrique.
Mais c'est vrai que quelqu'un qui maîtrise le contenu de mon vieux Durrande première F a toutes ses chances au Capes. A l'époque, un titulaire du capes suait sang et eau pour préparer des cours de première CD : C'était plus pointu que le concours !! Et un inspecteur général délirant pouvait se permettre d'engueuler un prof de première pour n'avoir pas parlé des bases de filtres ("comment voulez-vous qu'ensuite ils réussissent Polytechnique").
Cordialement.