rappel déontologique

J'ai parcouru un peu les sujets fermés du forum, en particulier celui sur Golbach. Je voudrais rappeler un règle déontologique simplissime des maths à tous ces gens qui "souffrent" de ne pas voir leur preuve reconnue (toutes les pratiques humaines n'ont pas cette chance de la simplicité):

Une argumentation mathématique n'est pas soumise à des règles subtiles d'acceptabilité: il suffit qu'une seule personne ne soit pas d'accord pour que la preuve ne soit pas valable. C'est une règle du jeu, donc je ne la justifie pas!!!

Les seuls recours sont:

1) la personne pas d'accord doit désigner un enchainement "atomique" de l'argumentation (autrement dit, dire "où" elle n'est pas convaincue): par exemple il est malhonnête de contester une argumentation de 5000 pages en ne disant pas à quelle page on doute (sur le plan des principes)

2) l'inférence (l'affirmation tacite) doutée peut être revendiquée comme une hypothèse et c'est tout! (En fait, la logique mathématique a découvert que {\bf toutes} les inférences sont douteuses, et donc des hypothèses tacites (appelées axiomes dans certains cas))

Les arguments du genre {\it ceci est incontestable} n'ont aucune valeur en maths, même s'ils sont brandis par une médaille field. A bon entendeur...

Précisons que le fait de sauter des étapes est un "cadeau" qu'accordent ou non les lecteurs de l'argumentation, et on les saute généralement en prévoyant de les expliciter sur demande ultérieure