histoire de salaires...

commençant à me poser des questions sur mon avenir... j'aimerais savoir si être prof ou chercheur rapporte par rapport à un métier d'ingénieur...
donc si qq'un connaît les salaires :
d'un prof de prépa.
d'un prof de fac
d'un chercheur/prof
d'un chercheur pur style cnrs
...si c'est pas un secret indiscret... (ça sonne bien ça), ce serait sympa que qq'un me réponde !

Réponses

  • Chercheur pur au CNRS (extrait du site du CNRS) :

    Le salaire brut mensuel d'un chargé de recherche de 2e classe est compris entre 1 967 € et 2 519 €.
    Le salaire brut mensuel d'un chargé de recherche de 1e classe est compris entre 2 063 € et 3 669 €.
    Le salaire brut mensuel des directeurs de recherche est compris entre 2 724 € et 5 902 €.

    À ces traitements de base s'ajoute une prime annuelle de recherche.


    Pour les ingénieurs, ça dépend de l'école, mais en général les salaires sont supérieurs voire très nettement supérieurs.
  • Salaire net mensuel d'un prof agrégé :
    1ere année enseignement 1551 à 1602 € selon zones
    vers 40 ans : 2436 à 2516
    maxi fin de carrière (vers 58 ans ) :3440 à 3556
    + indemnité suivi orientation : 284 € par trimestre.
    Et voilà !
  • Salaire chercheur de maths haut niveau dans le public:
    -1000 euros par mois, avec une prime de 100 euro par théorème trouvé en maths :p
  • J'ajouterai à Joel que tu peux espérer gagner un peu plus si tu colles en prépa : 50 euros par heure effectuée.

    Ckairement, si ta première motivation est l'argent (ce que je comprends parfaitement), intègre une bonne école d'ingé ... voire même une école de commerce :-))
  • et pour les enseignement chercheur a la fac ....

    oc,
  • Un Maître de conférence, c'est grosso modo comme un agrégé je crois...

    Un prof d'Université, jene sais pas...
  • Pour les enseignants chercheurs c'est à peu près la même grille que le CNRS, donc voir la réponse d'Arnaud (à part qu'il y a eu fusion des classes 1 et 2 des MCU).

    L'énorme avantage salarial d'un agrégé en prépa, c'est qu'il fait beaucoup d'heures sup obligatoires, et ça augmente pas mal la paye. L'énorme avantage d'un enseignant-chercheur, c'est qu'il peut refuser les heures sup et qu'il à une liberté d'organisation que les enseignants du secondaire n'ont pas.

    En général, les enseignants-chercheurs ont des salaires décents (qui permettent de vivre) mais qui ne sont pas au niveau de ce qui se fait dans le privé. Mais c'est un métier où l'on est à peu près sûr de passer sa vie à faire ce pourquoi l'on a été formé (un ingénieur, quelque soit sa formation arrive assez vite à ne faire presque que du management d'équipe et de la gestion). Ce sont donc des orientations assez différentes, à choisir suivant les goûts personnels. Il faut cependant bien garder en tête que les diplômes requis (doctorat) pour être MCU ne garantissent en rien d'avoir un poste, et que le recrutement est particulièrement difficile (le candidat n'a presque aucune marge de manoeuvre et son recrutement, essentiellement, ne dépend pas de lui).
  • Entre un ingénieur et un prof il y a une différence à l'embauche de 25 à 50%, et en fin de carrière ca peut vraiment grimper, le salaire de l'ingénieur pouvant être trois fois supérieur à celui d'un prof (prof : 20000 francs par mois, ingénieur 60000, désolé je parle par mois et en franc...)

    Mes chiffres sont très approximatif, c juste un ordre d'idée.
    Qqun intéressé uniquement par l'argent ferait bien d'éviter l'enseignement dans le public !!!

    Je suis personnellement ingénieur mais je m'oriente vers une carrière de prof... Je sais pertinemment que je vais gagner bien moins que ce que je pourrais gagner en exercant un metier d'ingénieur...
    Mais bon, c mon choix ! :)
  • En bref, à propos du privé (je n'ai jamais travaillé dans la fonction publique) :

    * Ingénieur reste une formation -potentiellement- largement plus rémunératrice. Je pense que les formations purement scientifiques ne peuvent rivaliser que dans des niches bien spécifiques (modélisation un peu sophistiquée, etc.) où il faut une réelle culture mathématique.

    * En tant qu'ingénieur, bien souvent, plus tu montes dans la hiérarchie, moins tu fais de technique, si tu n'aimes pas cela, attention ! Gestion de projet, surveillance du respect des délais, distribution du travail, etc...

    * Bien évidement, dans le privé, la dispersion des salaires est considérable, même à compétences équivalentes.

    * Les formations d'ingénieurs semblent avoir fortement la cote. Est-ce que cela entraînera à long terme une banalisation du métier et donc une dévalorisation relative des salaires ? Difficile à dire, ça n'est pas si simple...


    <MODE_15_EME_DEGRÉ=ON>

    Malgré mon amour fiévreux pour les Mathématiques, je crois qu'il faut savoir regarder les choses en face :

    LA SCIENCE NE PAIE PAS SON HOMME !

    Je te recommande donc chaudement la STARAC. Tu pourras rapidement, certainement, et à peu de frais t'épanouir en trouvant ta place dans notre belle société ! :)))
  • lol anonyme ! 15ème degré au moins ! :p

    Ceci dit, à propos de la banalisation du métier d'ingénieur je suis d'accord... Les salaires sont en chute par rapport à avant !
  • il faudrait peut-être plus parler du taux horaire qui représente mieux les divers aspects d'un métier....

    un PDG peut se faire plus de 50000 euros par mois mais il bossera plus de 60h par semaine et se cantonnera à des congés payés (pas forcément en grd nombre)...

    un prof de prépa ne faisant que des cours en spé et des colles se tapera bcp moin d'heures de présence (moi je préferre très nettement travailler chez moi) et aura de très longues vacances pour profiter de son argent....

    moi aussi g envie de gagner de la maille, de la caillasse, de la thune bref d'avoir un bon niveau de vie mais je veux surtout en profiter....

    il ne faut donc pas négliger le nbre d'heures et l'organisation du tps de travail...

    si quelqu'un à des infos sur les divers taux horaires attribués et les plages de travail correspondantes ça m'intéresse grandement....

    t-mouss
  • merci pour vos réponses !
    ya pas une math'academy bientôt à la télé ?
    je suis assez d'accord avec t-mouss c'est pour ça que je me pose encore des questions, mais bon j'ai encore un an pour y penser !
    encore merci
    @+
    riri
  • Je ne sais pas où tu tires tes salaires
    Agregé 11 échelon avec suive sans HS : 2916 euros
    Si hors classe (mais ce n'est pas automatique), 3500 environ en fin de carrière (echelon A3)
    La hors classe n'est atteint que par 30 % de la classe normale.
    Par comparaison, adjoint au chef de service de la sécurité et de la formation à la direction générale de l'aviation civile (polytechique + enac après 23 ans de carrière, echelon B2 (qui n'existe pas dans l'éducation nationale) : 7000 euros dont 50 % de primes ne comptant pas pour la retraite. Et ce n'est pas la fin de carrière. Il y a des fonctionnaires bien payés.
    JL
  • Gari, est-ce facile de passer du métier d'ingénieur (en quoi?, c'est relativement vaste) au métier de professeur (de maths?)?

    Et ton expérience conseillerai-t-elle un début de carrière en tant qu'ingénieur, et une suite en tant que professeur?

    Il me reste moi aussi 1 an pour me décider mais bon mieux vaut être informé...

    Merci d'avance

    P.S: je pose la question à Gari, mais je ne suis pas contre les réponses d'autres personnes...
  • Faire une école d'ingénieur et se recycler en tant que prof de Math c'est faisable. C'est rare sans l'être. Je ne connais en revanche personne qui ait fait un début de carrière en tant qu'ingénieur (3 à 4 ans après l'obtention du diplôme) et qui soit ensuite retourné à l'enseignement des Math.
  • J'ai un diplome d'ingénieur et j'enseigne depuis dix ans, j'ai même fini par avoir l'agreg donc c'est faisable. Etant donné que je fais pas mal d'heure de colle en prépa, j'ai un salaire comparable avec celui de mes camarades de promo (puisque c'est comme cela qu'on les appelle) et je travaille beaucoup moins qu'eux ... mais mon cas est très loin d'être partagé par l'ensemble des profs ...

    Encore une fois, si c'est l'argent qui t'intéresse (ce que je comprends parfaitement), vise une bonne école d'ingé, ou (encore mieux ?) une école de commerce.
  • Pour Eric : avec ton boulot de prof (en collège, si je me souviens bien ?) et tes nombreuses heures de kholle, je suis pas persuadé que tu travailles beaucoup moins que tes ex-collègues de promo. Peut-être que sur le papier tu fais moins d'heures qu'eux, je veux bien le concevoir, mais as-tu pris en compte le paramètre zepri de tetê ? Eux, quand ils rentrent au bercail le vendredi soir ils ont plus plus que leur chat et éventuellement leur femme à s'occuper, toi tu as encore le cerveau dans tes copies et dans tes préparations... et pis alors quelle saloperie de squattage de neurones que le métier de kholleur ! Pour l'avoir pratiqué quelques années je puis témoigner que c'est loin d'être une sinécure. Encore pour le mec qui enseigne en prépa d'accord, mais alors quand tu es prof dans le secondaire et que tu dois t'investir à donf pour quelques heures de kholle par semaine quelle horreur ! Je veux bien que ça soit bien payé mais alors dans le genre boulot alimentaire on ne fait pas mieux... bon, d'accord, à une exception près, lol.
  • Enfin, j'espère au moins que tu rencontres de belles petites nanas, dans tes kholles...
    (C'était pour faire le parallèle avec le topic propositions indécentes machin-chouette, lol).
  • lol Martial.
    Eric colle hélas dans un lycée qui n'est pas mixte...
  • Je déconne :)
  • Les colles, c'est un tiers de mon temps devant élèves. A ce niveau là, c'est le collège qui est un bouffage de neurones :-)) Car, il faut reconnaître qu'en ajoutant le paramètre prise de tête comme tu dis, ça représente pas mal de temps. Mais je dois aussi avouer que j'ai appris à ne plus me prendre la tête avec les élèves qui n'en valent pas la peine. Cette année par exemple, j'ai une classe qui ne m'occupe que le temps pendant lequel je la vois. Et je refuse que cela représente plus (d'ailleurs, je n'en parlerai pas plus ...)
    J'ai aussi la chance de n'avoir que deux niveaux (4ème et 3ème), ce qui limite le travail, mais il faut reconnaître que le collège ne nécessite pas tant de boulot que ça, surtout après quelques années de ce régime.

    Et sinon, non je n'ai jamais eu de proposition indécente en colle :-((
  • lol Eric, tu devrais coller en HEC alors! :)
  • Pour Eric : plus sérieusement, tu ne songes pas à demander une mutation en lycée ?
  • L'inspectrice m'a posé la même question l'année dernière ... je lui ai répondu que pour avoir une mut en lycée sur Paris, il fallait être fossilisé :-))

    Donc, je demande, mais avant que je l'ai, j'aurai déjà eu une mut en prépa à l'usure :-))
  • Ben dis don, yen a qu'ont le moral.
    Chapeau !
    Au fait, et ton inspectrice elle est fossilisée, lol ?
  • Sa réponse a été que de la place allait se libérer avec les départ à la retraite.
    De toute façon, je verrai bien le résultat fin juin ...
  • Bon, ben bonne chance, alors...
  • <!--latex-->Bonsoir.
    <BR>En complément des intéressantes informations rapportées ci-dessus, j'ajoute que, à défaut de "pouvoir" se décider entre les 2 "principaux" profils évoqués de carrière (ingénieur versus enseignant et/ou chercheur), on peut également envisager une voie intermédiaire alliant une carrière d'ingénieur à celle d'un enseignant. Cela se pratique aussi bien dans le privé (école d'ingénieurs sous statut privé) que dans le public (poste d'enseignant associé à temps plein ou à mi-temps). Pour ce dernier cas, on pourra se référer notamment à la page Web du ministère : <a href=" http://www.education.gouv.fr/personnel/enseignant_superieur/non_permanent/associes.htm"&gt; http://www.education.gouv.fr/personnel/enseignant_superieur/non_permanent/associes.htm</a>.
    <BR>A noter que ce type de poste ne me semble pas courant pour un ingénieur-colleur en prépas (pour lesquelles l'agrégation est quasi "indispensable" ? que les témoins veuillent bien s'exprimer... ;-) ) mais plutôt pour un ingénieur-MCF associé... Je précise enfin que, lorsque j'écris "ingénieur", je parle d'un professionnel exerçant dans cette position (donc issu ou non d'une école d'ingénieurs -remarque prolongée par le fait que des titulaires de maîtrise ou de DESS/DEA [masters 1ère et 2nde année dans la nouvelle nomenclature] se retrouvent couramment à des postes d'ingénieurs).
    <BR>Cela dit, pour être "complet", je dirais que les enseignants associés sont très souvent titulaires d'un doctorat. Cela "facilite" leur qualification en MCF à temps plein.
    <BR>Cordialement.<BR><BR><BR>
  • J'ai du mal me faire comprendre : je n'ai pas l'intention de devenir prof de math, mais enseignant-chercheur dans les sciences de l'informatique (programmation C, algorithmie, réseaux informatiques, programmation multitache, interfacage, et toute variante du genre).
    Je pourrais devenir prof de math, mais en collège-lycée... Je n'ai absolument pas le niveau pour enseigner les maths dans le supérieur ! (comme le savent déjà certaines personnes de ce forum je pense... :p).

    En parallèle de ma dernière année à l'école d'ingénieur, je fais un DEA (c'est assez chaud à gérer, puisque je dois aller dans deux écoles à la fois...).
    J'aurais donc un double diplome à la fin de l'année scolaire : un diplome d'ingénieur et un DEA.
    Le DEA me permet d'embrayer sur une thèse, qui ouvre les portes pour devenir enseignant-chercheur.

    L'envie de "donner" et "transmettre" mon savoir est l'une des raisons de mon choix, mais il y a aussi le fait que je préfère le principe de la recherche dans le public (quand on trouve qqchose on s'empresse de le publier, donc de le dire à tous) alors que dans le privé on s'empresse d'empecher les autres de l'utiliser (brevet, etc.).
    Finalement, il y a le fait que je choisis un compromis travail/rémunération qui me convient. Je connais des ingénieurs qui gagnent 60000frcs par mois mais qui n'ont pas de vie de famille, ils passent leur temps à l'étranger et à bosser comme des malades. Je préfère être moins payé et avoir la possibilité d'avoir une vie en dehors de la vie professionnelle.
  • Je connais des ingénieurs à 40000 frs par mois qui sont devenus profs à 10000. Et qui n'en sont pas plus malheureux...
  • C'est vrai car pouvoir gérer son temps est inestimable.
    Quand je vois des ingénieurs la tête dans le guidon, je ne les envie pas (et je ne parle pas de leurs familles). Il serait intéressant de faire une étude sociologique sur leur vie..
    JL
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