$\sqrt{I}$ est-il un idéal ?

Bonjour à tous et bon dimanche au passage.
J'ai un problème avec l'utilisation du binôme de Newton pour prouver qu'un ensemble est un idéal.

Soit (A,+, .) un anneau commutatif et I un idéal de (A,+,.) on pose:
R(I)={x élément de A tel qu'il existe un entier n non nul, xn élément de I}.
On me demande de montrer que R(I) est un idéal de (A,+,.).

Je sais que je dois passer pas le binôme de Newton pour prouver que c'est un sous-groupe mais je n'arrive pas l'utiliser.

Merci d'avance.

Réponses

  • Bonjour

    Si $x\in R(I)$ il existe $m$ tel que $x^m\in I$. Si $y\in R(I)$, il existe $n$ tel que $y^n\in I$. Soit $p=\sup(m,n)$; calcule $(x+y)^p$.
  • @Magnolia :
    $$ (x+y)^2 = x^2+2xy+y^2$$
  • Oui, je suis au courant, et alors?
  • Je pense que ça ne va pas de prendre le sup.
  • As-tu un contrexemple?
  • Magnolia le sup ne va-t-il pas encore corser les choses ???

    Effectivement comme tu l'as dit si on se prend deux éléments de R(I) tels que x élément de A avec xn et y élément de A avec ym on aura

    (x+y)n+m et je bloque quand j'utilise le binôme.
  • Bonjour,

    Dans le développement de \((x+y)^{m+n}\); tu repères toutes les puissances de \(x\) qui sont nulles, puis toutes les puissance de \(y\), et tu fais le compte de ce qui te restes.
  • Oui, j'ai dit une bêtise! C'est bien $m+n$ qu'il faut prendre! Quand tu écris les termes donnés par le binôme, tu as des monômes du genre $x^ky^{m+n-k}$. Regarde bien...
  • L'exposant \(m+n-1\) est même suffisant…
  • Peut être que $(\Z/9\Z)[x] / x^2$ avec $I =\{0\}$, on a : $3^2 = 0$ et $x^2=0$ et $(x+3)^2 = 6x$ faut garantir que $6x \ne 0$.
  • Je n'arrive pas à faire le symbole de sigma, pour expliciter ce que je fais
  • \sum_{i+j = n+m} 
    
    $$\sum_{i+j = n+m} $$
  • $\displaystyle \sum_{k=0}^{m+n}\binom {m+n}{k} x^{m+n-k}y^{k}$.
    Ici la seule manière d'avoir une puissance de $x$ nulle c'est de faire varier $k$ à $m+n$ et ensuite je bloque.
  • Si tu as $x^2 \in I$ et $y^3 \in I$ est-ce que tu vois que $(x+y)^5 \in I$ ?
    Une remarque : pour la formule du binôme tu peux l'écrire
    $$
    (x+y) ^{n+m} = \sum_{(i,j) \in \N \, \mid \, i+j =n+m} {m+n \choose i} x^i y ^j
    $$
    c'est peut-être plus simple.
    7
    Edit j'ai oublié le ${m+n \choose i}$
  • Steph_ntic a écrit:
    $\sum_{k=0 à m+n}$(m+nk)xm+n-k yk

    Pour \(k\geq n\), le terme \(y^k\) est nul : tu peux restreindre la somme pour \(k\) variant de \(0\) à \(n-1\).
    Quelles sont les puissance de \(x\) dans la somme restante ?
  • Modulop je n'arrive pas à les faire varier parce qu'au final je sais qu'on doit trouver un résultat du genre xna+ymb et dire que xn est un élément de I et vue que I est un absorbant alors axn est un élément de I pareil pour y.
    Mais je n'arrive pas vraiment à faire ressortir cette forme.
  • @Steph_ntic : je vais te faire un cas particulier. Je vais prendre $A$, $I$ l'idéal $\{0\}$ et $x$ et $y$ tel que $x^2, y^3 \in I$. Vu ma définition de $I$ ça veux dire que $x^2=0$ et $y^3 =0$. Là on forme,
    $$
    (x+y)^5 =x^{5} + 5 x^{4} y + 10 x^{3} y^{2} + 10 x^{2} y^{3} + 5 x y^{4} + y^{5} \qquad (\star)
    $$
    Est-ce que tu vois que ça fait $0$ ?
    Maintenant, je revient à un cas un peu plus général, je ne suppose plus que $I = \{0\}$ mais toujours $x^2, y^3 \in I$.
    Est-ce que tu vois que $(\star)$ te donne que $(x+y)^5 \in I$ ?

    Ton but c'est de faire pareil en toute généralité.
  • Oui je vois * ça vient offert en fait de la définition de R(I).
    Je commence à comprendre je vais essayer de réfléchir plus sur vos astuces.

    Merci infiniment @Gp, @Modulop et @Magnolia
  • J'ai vu des trucs un peu partout sur internet et j'ai vu un truc comme ça
    \begin{align*}
    (x+y)^{n+m} &= \sum_{k=0}^{m}\binom {m+n}{k} x^{m+n-k}y^{k} + \sum_{k=m+1}^{m+n}\binom {m+n}{k} x^{m+n-k}y^{k} \\
    &=x^n \sum_{k=0}^{m}\binom {m+n}{k} x^{m-k}y^{k} +y^m \sum_{k=m+1}^{m+n}\binom {m+n}{k} x^{m+n-k}
    \end{align*}
    Bon de là ils ont conclu.
  • Soit $n$ et $m$ deux entiers positifs, soit $x$ et $y$ tel que $x^n \in I$ et $y^m \in I$. Soit $i$ et $j$ deux entiers positifs vérifiant $i+j = n+m$ alors soit $i \geq n$ ou soit $j \geq m$. Donc sous l'hypothèse $i+j = m+n$, on a : $x^iy^j \in \langle x^n, y^m \rangle \subset I$. Par suite,
    $$
    (x+y)^{n+m} = \sum_{(i,j) \in \N \, \mid \, i+j =n+m} {m+n \choose i } x^i y^j \in \langle x^n, y^m \rangle \subset I
    $$

    Edit : j'avais oublié le ${m+n \choose i}$
  • Sorry j'avais oublié un symbole ! C'est bon pour toi ?
  • Quoi la démonstration???
  • Oui, c'est ok pour toi tu as compris ?
  • Non pas vraiment c'est pour ça je l'ai exposé ici, je ne sais pas comment la terminer.
  • On me dit je suis un Robot quand je veux poster, décidément ce soir rien ne me va
  • Merci modulop
  • Juste un truc, si tu n'as pas trop peur des anneaux quotients on peut utiliser ça dans la preuve. En fait, $x \in I$ est équivalent à dire que $x = 0 \pmod{I}$.

    Ici ça permet de dire que, sans perte de généralité, on peut supposer que $I = \{0 \}$, en travaillant dans $(A/I, \{ 0\})$ à la place de $(A,I)$ et ce que l'on te demande se traduit en : soit $x$ et $y$ tel que $x^n =0$ et $y^m=0$ montrer que $(x+y)^{n+m}=0$ et tu sors la formule du binôme et tu fais des additions de $0$ au lieu d'addition d'éléments de $I$.

    Bon en vrai, ça ne change pas grand chose, c'était juste pour faire un modulo :-D
  • Coucou Steph_ntic (pas facile à prononcer) et moduloP. Je passe par là 2 minutes.

    Peut-être que le plus important est l'appartenance $x^iy^j \in \langle x^n, y^m\rangle$ pour $i+j=n+m-1$, non ? A noter le $n+m-1$ (déjà signalé par gb) versus $n+m$ dans les posts précédents.

    En effet, si $i+j = n+m-1$, alors ou bien $i \ge n$ ou bien $j \ge m$ (le contraire i.e. $i \le n-1$ et $j \le m-1$ ferait que $i+j \le n+m-2$). On a quand même l'impression que c'est là, une des clefs. Qui permet d'écrire :
    $$
    \begin {array} {c}
    \hbox {si $i \ge n$ alors $x^i \in \langle x^n\rangle \subset \langle x^n, y^m \rangle$} \\
    \hbox {si $j \ge n$ alors $y^j \in \langle y^m\rangle \subset \langle x^n, y^m \rangle$} \\
    \end {array}
    \qquad
    \hbox {si bien que dans tous les cas, on a } \qquad x^i y^j \in \langle x^n, y^m \rangle
    $$
    Et bien sûr, $(x+y)^{n+m-1} = \sum_{i+j=n+m-1} a_{ij} x^i y^j$ avec des $a_{ij}$ sans importance.

    Tout cela déjà dit ? Oui, probablement.

    PS : à propos du dernier post de moduloP. Normal qu'il veuille faire du modulo un idéal vu son nom. Bof.
  • @moduloP
    Le bof du post s'adressait à moi-même, à ma tentative de vanne (moduloP versus modulo), pas à toi. Bien sûr, que tu as raison : en présence d'une tentative de preuve de type $ z\in I$, on a souvent intérêt à ``faire $I = 0$''. Il y a des exemples montrant que cela simplifie grandement la preuve.
  • :-D
    D'ailleurs Claude une question basique : si je prends l'anneau $A := k[X,Y]/ (X^2,Y^2)=: k[x,y]$, on a bien $x^2=0$ et $y^2=0$. Et comme contre exemple pour magnolia je voulais prouver que $(x+y)^2 \ne 0$, ça revient à dire que $2xy \ne 0$ et bien sûr je vais supposer que ($2 \ne 0$ dans $k$). Je suis convaincu que $2xy \ne 0$ mais je n'arrive pas a le voir rapidement ! Tu t'y prends comment pour répondre a ce genre de question de manière efficace ?

    D'ailleurs, j'avais pris un autre exemple avec $\Z/ 9\Z [X]/(X^2)$. $x^2=0$ et $3^2 =0$. Et j'ai également cherché des contres exemples avec des anneaux $\Z/nZ$ i.e trouver $x,y \in \Z/nZ$ tel que $x^2 =0$ et $y^2=0$ et $(x+y)^2 \ne 0$.
  • $A := k[X,Y]/ (X^2,Y^2)=: k[x,y]$ est un $k$-module libre de base $(1,x,y,xy)$ pour tout anneau commutatif $k$. (On peut si on veut voir ça en deux temps : $A=\left(k[X]/(X^2)\right)[Y]/(Y^2)$.)
  • @moduloP
    Comme c'est toi qui choisit l'exemple, autant le prendre de manière à ce qu'il soit simple à vérifier. Et donc en un premier temps, je me fais petit joueur en supposant 2 inversible dans $k$ (versus toi qui a supposé $2 \ne 0$ dans $k$, je ne sais pas ce que $k$ désigne chez toi, un corps ?).

    Je peux donc virer le 2. Il faut vérifier que $XY \notin \langle X^2, Y^2\rangle$. Mais l'idéal qui intervient est monomial et donc c'est réglé. Je veux dire par là qu'une fois dans sa vie, pour un anneau de polynômes quelconque $A[X_1, X_2, \cdots, X_n]$ sur un anneau quelconque $A$, il est important de vérifier qu'une appartenance $X^\beta \in \langle X^\alpha, \alpha \in L\rangle$ entraîne l'existence d'un $\alpha \in L$ tel que $X^\alpha \mid X^\beta$. Au fait, $L$ est une partie de $\N^n$.

    La totale. Comme je n'aime pas les négations, il faut montrer que $2XY \in \langle X^2, Y^2\rangle$ dans $A[X,Y]$, $A$ anneau quelconque, entraine $2 = 0$ dans $A$. On écrit $2XY = U(X,Y) X^2 + V(X,Y) Y^2$ et en prenant la composante homogène de degré $2$, on obtient $2XY = aX^2 + bY^2$ avec $a,b \in A$. Les monômes de $A[X,Y]$ formant une $A$-base, on a $2=a=b=0$.

    Principe : pas de négation.
  • @GBZM : Alors j'ai envie de dire $A = k[x,y] = k[x] \otimes_{k} k[y] \simeq k[x,y]$ et le produit tensoriel de deux $k$-modules libres est un $k$-module libre et la base est le produit des bases. Je vais relire mon cours sur les produits tensoriels. Merci.

    @Claude : merci pour la propriété a démontrer une fois dans sa vie, c'est le genre de chose qui me manque.

    Par contre, pour $\Z/n\Z$, on a : $x^2=0$ et $y^2=0$ entraîne que $(x+y)^2 =0$.

    En effet, soit $x$ et $y$ dans $\Z$ tel que $n \mid x^2$ et $n \mid y^2$. On utilise la caractérisation en terme de divisibilité par les nombres premiers. Par hypothèse, $v_p(n) \leq 2 v_p(x)$ et $v_p(n) \leq 2 v_p(y)$ et en additionnant et en divisant par $2$, on obtient $v_p(n) \leq v_p(x)+v_p(y) =v_p(xy)$. Et on conclu que $n \mid xy$.
  • $\def\fp{\mathfrak p}$@moduloP
    Ta propriété sur $\Z/n\Z$ peut-être déduite d'une propriété de $\Z$ : $xy \in \langle x^2, y^2\rangle$. Exercice : prouver cette propriété sur $\Z$ (c'est pratiquement ce que tu as fait) et en déduire le truc sur $\Z/n\Z$.

    Allez je me lâche avec un peu d'algèbre commutative pour signaler une classe d'anneaux dans lesquels on a $xy \in \langle x^2, y^2\rangle$. On a dit $\Z$ mais également n'importe quel anneau principal (exercice). Plus dur : tout anneau de Dedekind (exercice). Et également un anneau de valuation général (général = on ne demande pas intègre), de valuation signifiant qu'un des deux éléments est multiple de l'autre : ainsi si $x$ est multiple de $y$, alors $xy$ est multiple de $y^2$.

    Mais où est ce que l'on va avec cette histoire d'anneau de valuation général ? Local-globaL Disons qu'un anneau $A$ est arithmétique si pour tout idéal premier $\fp$, le localisé $A_\fp$ est un anneau de valuation général. Les matheux constructifs s'empressent de remplacer cela par une définition équivalente mais sans idéaux premiers : pour tous $x,y$, il existe $s, t$ tels que :
    $$
    s + t = 1, \qquad sx \in \langle y\rangle, \qquad ty \in \langle x\rangle
    $$
    Il faut comprendre que dans le localisé $A_s$, $x$ est multiple de $y$ et dans le localisé $A_t$, $y$ est multiple de $x$. Et qu'ainsi, on ``recouvre l'anneau car $s+t = 1$'' (pense au schéma défini par $A$ réunion des deux ouverts définis par $s \ne 0$ et $t \ne 0$).

    Exercice : ces deux définitions sont équivalentes (celle avec idéaux premiers, l'autre avec $s,t$).

    Dans un anneau arithmétique, on a $xy \in \langle x^2, y^2\rangle$. En effet, on utilise $s, t$. On a $sx \in \langle y\rangle$ donc $sxy \in \langle y^2\rangle \subset \langle x^2,y^2\rangle$. Idem, on a $txy \in \langle x^2, y^2\rangle$. En additionnant et en utilisant $s+t = 1$, il vient $xy \in \langle x^2, y^2\rangle$.

    La classe des anneaux arithmétiques n'est pas négligeable : les anneaux de Dedekind le sont par exemple.

    Sorry, je me suis lâché. Je ne le referais plus, promis, juré.
  • Bonjour Steph,

    je me permets quelques remarques, que j'ai du mal à garder pour moi.


    1) L'expression "binôme de Newton" est trompeuse à deux titres:

    (a) le fait de développer comme on apprend en quatrième de collège ne me parait pas devoir s'appeler "en utilisant le binôme de Newton".

    (b) On peut aller plus loin en te signalant que ton résultat est vrai dans les anneaux non commutatifs alors qu'il n'y pas de binôme de Newton


    2) Un correcteur humain acceptera l'argument que le développement de $(a+b)^k$ ne comportera que des termes où l'un des $x,y$ est élevé à une puissance dépassant $n$, dès lors qu'on a choisi $k$ assez grand par rapport à $n$ (précisément $k>2n-2$). Mais peut-être serait-il une bonne idée pour toi de prouver ton résultat en imaginant que tu es corrigé par un ordinateur?

    Bon courage.
  • jacqueline mercier (hum hum) écrivait:

    > (b) On peut aller plus loin en te signalant que
    > ton résultat est vrai dans les anneaux non
    > commutatifs alors qu'il n'y pas de binôme de
    > Newton

    Réfléchis un peu avant d'écrire des bêtises :
    $x=\pmatrix{0&1\\0&0}$ et $y=\pmatrix{0&0\\1&0}$ sont tous deux nilpotents. Et leur somme ?

    Et pour ton 2 ?
  • Ouuuuups: merci d'avoir ma grosse faute mais ET SURTOUT de PROUVER que c'en est une. Ça aurait une faute de ma part même sans contre exemple (je dis ça à toutes fins utiles pour les lecteurs). Pour le (2) et le 1.(a) je preciserai si steph trouve les consignes ambiguës car là je ne suis pas bien installée.
    Par exemple pour le sport chercher à construire étape par étape une preuve (éventuellement par récurrence) peut peut-être l'aider?
  • Bonjour à vous tous qui avez fait l'effort de me répondre et surtout de m'apprendre assez.

    Par contre il y a tellement de notions qui me paraissent abstraites que je m'abstenais de répondre à vos différentes réponses.
    C'est agréable de voir toutes ces notions mais c'est bien plus mieux de les COMPRENDRE.

    Je suis en première année et j'ai un bac ES donc c'est un peu difficile for me pour moi de comprendre certaine notions que vous avez énumérées.

    MERCI encore et BONNE JOURNÉE (tu)
  • @Claude : Merci pour l'algèbre commutative. J'ai vérifié a peu près tout, ça fonctionne bien. Mais il me reste l'équivalence des deux définitions à prouver (c'est le point clef) : je n'y ai pas réfléchi pour l'instant.

    @Steph : laisse tombé les derniers messages ... enfin je parle des miens, ça ne concerne pas vraiment ton exercice.
  • Bonjour Steph,
    steph a écrit:
    Je suis en première année et j'ai un bac ES

    waou, je te dis ce que je sous-entendais et te laisse avec juste les trous à combler que tu peux voir comme un genre de pierre du film (enfin de la vieille série "kung fu")

    Soit $A$ un anneau commutatif unitaire, $J$ un idéal de $A$ et $E:=\{x\in A \mid \exists n\in \N: x^n\in J\}$. Tu veux prouver que $E$ est un idéal et le seul truc "pas évident" est que $\forall x,y: $ si $x\in E$ alors si $y\in E$ alors $x+y\in E$.

    Dire "en développant $(x+y)^{(BigNombre)}$, on obtient une somme de termes qui tous ont ... " est du français qui n'apparait pas implémenté dans les logiciels arbitres de preuves , tout du moins les plus rudimentaires.

    Je te propose d'essayer le cheminement (moins élégant et atomique certes) suivant:

    1) on définit la suite $Z$ telle que $Z_0=J$ et $\forall n\in \N: Z_{n+1} = \{x\mid x^2\in Z_n\}$

    2) On prouve que si $x,y$ sont dans $Z_n$ alors $x+y$ est dans $Z_{n+1}$

    3) On déduit finalement que $F:=\{x\mid \exists n\in \N: x\in Z_n \}$ est un idéal

    4) On termine en prouvant que $\forall n\in \N: Z_n\subseteq E$ puis que $E\subseteq F$.

    Attends un peu que aucun autres collègues qui lisent le fil ne signalent une faute de ma part, considère que c'est un exercice à archiver dans tes papiers et à faire un jour, si tu es en L1 de maths et viens de ES.
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