Nombre de monômes des multiples d'un polynôme
dans Algèbre
Bonjour,
Ce fil m'a aiguillé vers la question suivante.
Étant donné un polynôme $P$ en $n$ indéterminées qui est somme de $m$ monômes, quel est le nombre minimal $j(P)$ de monômes d'un multiple non nul de $P$ ?
Par exemple, dans le fil évoqué ci-dessus, on a $m=2^n$ et $j(P)=m$. Dans le cas $n=1$ et $P$ un polynôme cyclotomique on a $j(P)=2$ puisque $P$ divise un certain $X^d-1$.
En général, y a-t-il des choses intéressantes à dire ?
Ce fil m'a aiguillé vers la question suivante.
Étant donné un polynôme $P$ en $n$ indéterminées qui est somme de $m$ monômes, quel est le nombre minimal $j(P)$ de monômes d'un multiple non nul de $P$ ?
Par exemple, dans le fil évoqué ci-dessus, on a $m=2^n$ et $j(P)=m$. Dans le cas $n=1$ et $P$ un polynôme cyclotomique on a $j(P)=2$ puisque $P$ divise un certain $X^d-1$.
En général, y a-t-il des choses intéressantes à dire ?
Réponses
-
Y a-t-il quelqu'un que cette question intéresse?
-
Il faut voir un polynôme à $n$ variables comme une mesure sur $\mathbb{N}^n$ et donc les puissances du polynôme comme associées à des puissances de convolution de cette mesure. Il y a alors une chose épatante qui est un cas particulier du théorème de Titéchmarch Lions de 1948 sur les convolutions des distributions de Schwartz à support compact. . Bien que la mesure ne soit pas nécessairement positive, on prend l'enveloppe convexe $C(P)$ de son support et alors $C(PQ)=C(P)+C(Q)$ (somme, pas union, et egal, et pas inclus). Donc $C(P^k)=C(P)+\cdots+C(P)$ $k$ fois.
Il me semble que cela devrait Être la clef de ton intéressant problème.
$C(PQ)=C(P)+C(Q)$ se démontre à la main et je me souviens de l'avoir montré en deuxième année d'université, par récurrence sur $n$ sans doute. -
Hum, je parlais des multiples, pas seulement des puissances. Ensuite, ton argument donne l'enveloppe convexe du support mais pas son cardinal ! En particulier dans le cas $n=1$ tu dis juste que $\deg(PQ)=\deg(P)+\deg(Q)$ et $val_X(PQ)=val_X(P)+val_X(Q)$...
-
Hello
Moi je trouve la question posée intéressante. Appelons $m(P)$ le nombre de monômes d'un polynôme.
Pour un polynôme $P$ donné, que peut-on dire sur $r(P)=j(P)/m(P)$ (à part que $r(P)\in ]0,1]\}$). On pourrait se poser la même question pour une famille de polynômes $P_1,\ldots,P_t$ en définissant $j(I)=\min_{Q\in I} (m(Q))$, $I$ étant l'idéal engendré par cette famille de polynômes et $m(P_1,\ldots ,P_t)=\min(m(P_1),\ldots ,m(P_t))$ et $r(P_1,\ldots ,P_t)=j(I)/m(P_1,\ldots ,P_t)$.
Par exemple, je pense avoir montré que $r(\phi_n)=1$, $\phi_n$ étant la famille de polynômes $(\phi_{\{i_1,\ldots ,i_n\}}(X_1,\ldots ,X_{m\geq n})=\sum_{e\in \{0,1\}^n} X_{i_1}^{e_1}...X_{i_n}^{e_n})_{\{i_1,\ldots ,i_n\}\subseteq\{1,\ldots ,m\}}$.
Pour un idéal $I$ donné, existe-t-il (toujours, sinon à quelle condition ?) une famille de polynômes $P_1,\ldots ,P_t$ telle que $r(P_1,\ldots ,P_t)=1$ ?
Qu'en pensez-vous ?
Connectez-vous ou Inscrivez-vous pour répondre.
Bonjour!
Catégories
- 163.2K Toutes les catégories
- 9 Collège/Lycée
- 21.9K Algèbre
- 37.1K Analyse
- 6.2K Arithmétique
- 53 Catégories et structures
- 1K Combinatoire et Graphes
- 11 Sciences des données
- 5K Concours et Examens
- 11 CultureMath
- 47 Enseignement à distance
- 2.9K Fondements et Logique
- 10.3K Géométrie
- 65 Géométrie différentielle
- 1.1K Histoire des Mathématiques
- 69 Informatique théorique
- 3.8K LaTeX
- 39K Les-mathématiques
- 3.5K Livres, articles, revues, (...)
- 2.7K Logiciels pour les mathématiques
- 24 Mathématiques et finance
- 314 Mathématiques et Physique
- 4.9K Mathématiques et Société
- 3.3K Pédagogie, enseignement, orientation
- 10K Probabilités, théorie de la mesure
- 773 Shtam
- 4.2K Statistiques
- 3.7K Topologie
- 1.4K Vie du Forum et de ses membres
In this Discussion
Qui est en ligne 3
3 Invités