Rédaction correcte ? (fonction régulière)

Bonjour
Je suis en train de faire un chapitre d'algèbre dans le Dunod de MP. Il y a un exercice pour lequel j'ai des doutes quant à ma rédaction. L'énoncé est le suivant.

Montrer que dans l'anneau des fonctions continues de R dans R, toute fonction polynomiale non nulle est régulière.

En pièce jointe, je propose une rédaction.
Après avoir regardé la correction, les auteurs utilisent la notion de densité d'un ensemble que je n'ai jamais vue (même si elle ne paraît pas sorcière !). J'aimerais donc savoir si ma rédaction est correcte ou non, et si vous aviez des conseils pour l'améliorer (je suis encore débutant).
Je pense avoir compris le fond du problème et de sa résolution, le tout est de savoir si j'arrive à la mettre en forme !
Merci d'avance !
Cordialement
arroyo

PS: j'ai utilisé un éditeur LaTex en ligne pour rédiger ce document, il ne prend malheureusement pas les accents sur les "e" et sur les "u", je m'en excuse.89022

Réponses

  • Tu as bien compris l'idée de la preuve et ce qui se passe. Il te manque seulement un détail de rédaction (que la correction que tu as vue passe sous le tapis de la densité): pourquoi $g(x) \to h(y_k)$ ? A priori $g(x) \neq h(x)$ pour certaines valeurs de $x\leq y_k$ (les autres $y_i$).

    Evidemment on peut régler ce problème mais si tu n'utilises pas la notion de densité il faudrait sûrement expliciter comment le faire.
  • Le premier « Donc » m’étonne et je mettrais plutôt un « Alors ».
    Je dirais plutôt :
    1)
    soient g et h ... soit f une fonction poly... telle que : gf = hf.
    Soit x non racine de f : alors f(x) non nul donc g=h.

    2)
    Soit y une racine de f.
    -pourquoi supposer que g(y) n’est pas égal à h(y) ? je ne dis pas que c’est une erreur.
    (au passage ce n’est pas tout à fait « par l’absurde »)
    Attention : je ne comprends pas pourquoi tu affirmes ces égalités de limites.
    Peux-tu détailler ?

    Remarque : tu tiens la preuve je pense.

    Édit : je n’avais pas envoyé semble-t-il et je n’avais pas vu le message de Maxtimax. Je propose les mêmes grandes lignes.
  • Merci de ta réponse mais j'avoue ne pas trop comprendre le problème. J'imagine qu'il y a une histoire de n+1ème racine ou de racines infinies qui rendrait le polynôme nul? Mais c'est encore flou.. peux-tu poser cette question autrement s'il te plaît?
    Merci encore!
  • Merci de ta réponse, d'accord je comprends pourquoi le 1) est plus clair que ce que j'ai fait. Pour les égalités de limites, j'ai montré en premier que pour tout $x$ qui n'est pas une racine, on a égalité entre $g$ et $h$. Donc lorsqu'on se rapproche de $y_{k}$ tout va bien (même infiniment proche, si j'ai le droit d'utiliser ce terme?) mais lorsqu'on "touche" à $y_{k}$, rien ne va plus! D'où la discontinuité en un point.
    J'espère être assez clair, je trouve ça assez difficile de mettre en forme ce que je pense..
    EDIT: aussi je ne comprend pas pourquoi ce n'est pas de l'absurde?
  • Mettons en forme : choisissons une suite qui tend vers $y$ ($y$ étant une racine, j’oublie l’indice).
    Peut-on choisir cette suite pour « enlever les problèmes » ?
    Par exemple la suite constante égale à $y$ n’est pas très judicieuse.
  • Le problème est le suivant : imagine un instant (ce n'est pas possible, mais il faut le prouver) que tu aies des racines de $f$ très très très proches de $y_k$ : pour toutes ces racines là a priori on ne sait pas que $g(x)= h(x)$; il faut donc expliquer pourquoi tu n'as pas de problème dans ta limite

    En clair : si tu avais écrit que l'ensemble des racines de $f$ était $S$ sans préciser qu'il était fini, tu aurais pu écrire le même raisonnement avec les mêmes justifications, pourtant ce n'est pas vrai pour toute fonction $f$ : qu'est-ce qui fait que tu as une différence ici ?
  • Maxtimax, je vois bien que ce qui fait la différence ici c'est que $f$ est polynomiale, donc si elle est nulle sur un segment, elle a une infinité de racines donc elle est nulle.
    Dom, je suis désolé mais je ne vois vraiment pas où cela me mène..
    J'ai du mal à comprendre le problème, je referai une rédaction demain en esperant y voir plus clair.. Merci à vous deux!
  • Ok. D’ailleurs j’interfère dans la discussion.
    Je laisse Maxtimax puisqu’il a entamé le dialogue.
    Je vais suivre la discussion en sous-marin.
  • Bonjour !

    Voilà la nouvelle rédaction que je propose. Elle me paraît plus clair, mais ne corrige toujours pas le défaut que soulève Maxtimax..

    Considérons $g$ et $h$ deux fonctions continues de $\mathbb{R}$ dans $\mathbb{R}$.
    Soit $f$ une fonction polynomiale non nulle, elle possède donc un nombre fini de racines dont on note l'ensemble $S = \left \{ y_{1},...,y_{n} \right \}$
    $f$ est telle que $\forall x\in \mathbb{R}, f(x)g(x) = f(x)h(x)$.
    Montrons que $g(x) = h(x)$ :
    $\forall x\in \mathbb{R}\setminus S, f(x) \neq 0$ donc $f(x)g(x) = f(x)h(x) \Rightarrow g(x) = h(x)$
    Donc on sait que : $\forall x\in \mathbb{R}\setminus S, g(x) = h(x)$.
    Soit $k \in \left [ \left | 1,n \right | \right ]$
    Là je vois bien qu'il faut montrer que $y_{k}^{-}$ et $y_{k}^{+}$ ne sont pas dans $S$... mais comment faire?*
    On a: $g(x) \underset{x\rightarrow y_{k}^{-}}{\rightarrow} h(x)$ et $g(x) \underset{x\rightarrow y_{k}^{+}}{\rightarrow} h(x)$
    Et $g$ et $h$ sont continues, donc continues en chaque point de $\mathbb{R}$.
    Donc: $g(x) \underset{x\rightarrow y_{k}}{\rightarrow} h(x)$ et $\lim_{x\rightarrow y_{k}}g(x) = \lim_{x\rightarrow y_{k}}h(x) = g(y_{k}) = h(y_{k})$
    (Par définition de la continuité en un point.)
    Donc $\forall x \in \mathbb{R}, f(x)g(x) = f(x)h(x) \Rightarrow g(x) = h(x).$
    Donc $f$ est régulière.

    *Peut-on dire que $f$ serait alors nulle au voisinage de $y_{k}$ et donc nulle sur un segment? Elle aurait alors une infinité de racines? Mais c'est juste une idée, je ne sais pas trop comment la justifier..

    Merci encore,
    arroyo
  • (Je reviens, finalement)
    Qu’appelles-tu : $y_k^-$ et $y_k^+$ ?
  • Ok tu as bien repéré le souci. Il y a selon moi (si on ne veut pas parler de densité) au moins 2 solutions :

    - Ordonner tes racines $y_1<...<y_k$ et prouver par récurrence sur $i$ que $g(y_i) = h(y_i)$ (pourquoi l'ordre et la récurrence permettent d'éliminer le problème soulevé ?)

    - Expliquer pourquoi pour tout $i$, il existe $\epsilon>0$ tel que $]y_k-\epsilon, y_k[$ ne contient pas de racine de $f$ et utiliser cet $\epsilon$ pour mener à bout ton argument.
  • Dom, ce que j'appelle $y_{k}^{-}$ ou $y_{k}^{+}$ (je sais bien que cette notation est fausse écrite comme ça), c'est pour parler le la limite de $x \mapsto x$ à gauche (resp. à droite) lorsque $x$ tend vers $y_{k}$.

    Maxtimax, merci je comprends la première proposition ! Mais si je fais mon initialisation avec $y_{1}$, je sais que je n'aurais pas de soucis lorsque je regarde la limite à gauche (puisqu'il n'y a pas de racine inférieure) mais qu'en est-il de la limite à droite? Ou alors elle est inutile si je dis que $g$ et $h$ sont continues donc la limite à gauche est égale à la limite à droite? Par contre pour l'hérédité... je me sens un peu bête car le problème ne semble pourtant pas très difficile..
  • La limite à droite est inutile effectivement, ce qui importe c'est que la limite à gauche est égale à la valeur.
    Pour l'hérédité il vaut mieux faire une récurrence forte : tu supposes que la propriété est vraie pour tous les $i<j$ et tu le montres pour $j$.
  • Merci pour cette aide! Je n'ai fait que très peu de récurrences fortes cette année, donc j'espère qu'il n'y a pas d'erreur de raisonnement mais voilà ce que je propose (en reprenant les notations précédentes).
    On ordonne les racines de $f$ de la façon suivante: $y_{1} < ... < y_{n}$

    Montrons par récurrence forte: $P(k) : \forall k \in \left [ \left | 1,n \right | \right ], g(y_{k}) = h(y_{k}).$

    Initialisation: On sait que $\forall x \in \mathbb{R} \setminus S, g(x) = h(x).$
    $y_{1}$ étant la plus petite racine, on peut regarder la limite à gauche de $g$ et $h$ sans problème.
    $g$ et $h$ sont continues, on a donc: $\lim_{x\rightarrow y_{1}^{-}}g(x) = \lim_{x\rightarrow y_{1}^{-}}h(x) = g(y_{1}) = h(y_{1})$
    D'où $P(1).$

    Posons $j \in \left ] \left | 1,n \right | \right ]$ et supposons que: $\forall i \in \left [ \left | 1,j-1 \right | \right ], g(y_{i}) = h(y_{i}).$
    Montrons que : $g(y_{j}) = h(y_{j}).$

    Par hypothèse de récurrence, on a: $g(y_{j-1}) = h(y_{j-1})$. (On peut donc regarder la limite à gauche de $y_{j}$ sans problème.)
    On a finalement : $\lim_{x\rightarrow y_{j}^{-}}g(x) = \lim_{x\rightarrow y_{j}^{-}}h(x) = g(y_{j}) = h(y_{j})$ par continuité de $g$ et $h$.

    D'où $P(j).$

    Conclusion: par récurrence forte, on a montré que $\forall x \in S, g(x) = h(x)$.

    Voilà, le raisonnement et la rédaction sont ils corrects? Merci !
  • Le raisonnement est correct.
    En rédaction, plutôt que "on peut donc regarder la limite à gauche sans problème", j'écrirais "donc pour tout $x<y_j, g(x) = h(x)$, donc [écriture de la limite]"
  • En effet c'est mieux!
    Merci encore de m'avoir aidé!
  • Me revoilà.
    Je suis intrigué.
    J’ai l’impression de passer à côté de quelque chose.
    Les polynômes sont réguliers mais certainement aussi les fonctions trigonométriques ou encore le sens fonctions avec des zéros isolés, non ?

    Sur mon brouillon je n’ai pas eu à ordonner mes racines, ni à considérer des limites à gauche ou à droite.

    Je vais regarder de plus près car dans les détails, le diablotin peut se cacher...
  • Dom : non tu as bien raison, j'ai proposé d'ordonner les racines pour ne pas parler de densité.
    La preuve la plus efficace (mais avec des outils qu'arroyo n'a pas encore visiblement) est "$S$ est fini donc $\mathbb R\setminus S$ est dense et $\{x \mid g(x)=h(x)\}$ est fermé et le contient, c'est donc $\mathbb R$". Comme tu vois la seule chose nécessaire et que $\mathbb R\setminus \{x \mid f(x) = 0\}$ soit dense : cela fonctionnera pour les fonctions trigonométriques effectivement et plus généralement holomorphes et bien sûr des fonctions encore plus générales.
  • Les fonctions $f,g,h$ sont continues sur $R$ et à valeurs dans $R$.
    Soit $y$ un zéro isolé de $f$. On note $I$ un ensemble qui ne contient que $y$ comme zéro de $f$.
    Soit $(x_n)_n$ une suite d’éléments de $I\setminus \{y\}$ et telle que $x_n$ tend vers $y$.
    On a :
    pour tout $n$, $f(x_n)g(x_n)=f(x_n)h(x_n)$.
    Comme aucun $f(x_n)$ n’est nul, on a alors :
    pour tout $n$, $g(x_n)=h(x_n)$.
    La suite $(g(x_n)_n)$ est la (même) suite (que la suite) $(h(x_n)_n)$, en d’autres termes.

    Comme $g$ est continue (notamment en $y$), $g(x_n)$ tend vers $g(y)$.
    De même $h(x_n)$ tend vers $h(y)$.
    Par unicité de la limite : $g(y)=h(y)$.

    Non ?

    Édit : ok.
    Ma preuve ne semble pas souffrir du « problème » de la densité.
    J’utilise le terme « zéro isolé » pour faire savant mais ce n’est pas une notion difficile.
  • Je comprends ta preuve Dom, elle est bien moins bourrine que la mienne!
    EDIT: question bête enlevée
  • Dom : oui bien sûr, c'est la même chose sauf que tu ne parles pas de densité - j'avais d'ailleurs mentionné un argument similaire dans ma "deuxième solution" plus haut, mais comme arroyo ne l'a pas suivi, j'ai préféré ne pas parler de densité ou de choses associées.
  • Ça marche.
    C’était simplement pour clarifier.
    C’est d’ailleurs pour ça que j’ai attendu l’épilogue avant de poster. En effet ça part dans plusieurs directions et ça n’aide plus personne.

    Au plaisir.
  • Bonjour
    Excusez-moi, j'ai l'impression que je vais poser une question bête mais voilà.

    On veut montrer que toute fonction polynomiale non nulle est régulière dans l'anneau $C(\mathbb{R},\mathbb{R} )$.
    Me viennent alors deux questions :
      [1] L'anneau $C(\mathbb{R},\mathbb{R} )$ est-il muni de la loi de composition ou de la multiplication ? [2] Que signifie être régulière ?
    Je perçois le terme "fonction régulière" comme synonyme de fonction $\C^\infty$, apparemment dans un anneau cela a un autre sens, que je n'ai pas trouvé sur le moteur de recherche.
    Il semble évident pour vous que pour démontrer que $f$ polynomiale est régulière dans l'anneau considéré, il suffit de montrer que :
    (*) $\forall d \in C(\mathbb{R},\mathbb{R} ),\ f.d=0 \Rightarrow d=0 $.
    (J'utilise la lettre $d$, pour la différence $ g-h $.)

    Est-ce que (*) implique lisse ? Ou alors est-ce que fonction régulière dans un anneau de fonctions a un sens particulier ?
    J'espère que l'un d'entre vous pourra m'éclairer.
  • En effet la confusion est possible.

    Ici, c’est régulier dans le sens des structures (groupe, anneau...).
    Théorème : dans un groupe, tout élément est régulier.

    C’est une manière de dire « qu’on peut le simplifier ».

    Dans notre cadre : pour tout polynôme P, pour tout g et h dans l’anneau (le produit n’est pas la composition ici mais la multiplication) : Pf=Pg => f=g.

    Remarque : on a « simplifié par P ».


    En effet on parle parfois de fonctions régulières dans le sens que tu dis, continue, dérivable, C1, etc.

    Édit : un pdf avec la définition tout en bas de la première page http://delcourt.u-cergy.fr/StrucAlg/chap_4.pdf
  • Bonjour.

    Rien à voir avec le fait que ce sont des fonctions, seule la structure d'anneau est en cause.
    Voir ce fil de discussion.

    Cordialement.
  • Par ailleurs pour 1, il s'agit de la multiplication de fonction : $(fg)(x) := f(x)g(x)$
  • Merci beaucoup !
  • Oui, et en effet, si je cherche fonction régulière d'un anneau, le moteur ne comprend pas que je cherche un élément régulier d'un anneau... 8-) Merci encore !
  • Je n'ai pas très bien suivi la discussion, mais voici comme je présenterais les choses.

    Soit $\mathcal{Z}\subset \mathbb{R}$. Un $x_{0}\in \mathcal{Z}$ est isolé dans $\mathcal{Z}$ si : $\exists \delta >0,]x_{0}-\delta ,x_{0}+\delta \lbrack \cap \mathcal{Z}=\{x_{0}\}$. Comme dans tout espace métrique, ou topologique.

    Soit $\mathcal{C}$ l'anneau des fonctions continues $\mathbb{R}\rightarrow \mathbb{R}$, addition et multiplication étant définies « image par image ». Soit $f\in \mathcal{C}$. Soit $\mathcal{Z}=f^{-1}(0)$ l'ensemble des zéros de $f$. Un $x_{0}\in \mathcal{Z}$ est isolé ssi il existe $\delta >0$ tel que pour $x\in]x_{0}-\delta ,x_{0}[\cup ]x_{0},x_{0}+\delta \lbrack $ on a : $f(x)\neq 0$.

    Soit $f\in \mathcal{C}$ dont tous les zéros sont isolés et soit $g\in \mathcal{C}$ telle que $fg=0$ (fonction nulle).
    Soit $x_{0}\in \mathbb{R}$. Si $f(x_{0})\neq 0$ alors $g(x_{0})=0$
    Si $f(x_{0})=0$ alors il existe $\delta >0$ tel que pour $x\in ]x_{0}-\delta ,x_{0}[\cup ]x_{0},x_{0}+\delta \lbrack $ on a : $f(x)\neq 0$. Alors, pour $x\in ]x_{0}-\delta ,x_{0}[\cup ]x_{0},x_{0}+\delta \lbrack $ on a : $g(x)=0$. Comme $g$ est continue, il en résulte : $g(x_{0})=0$.
    Ce qui prouve : $g=0$. La fonction $f$ est donc un élément régulier de l'anneau $\mathcal{C}$.

    Si la fonction $f$ est une fonction-polynôme, elle n'a qu'un nombre fini de zéros, qui sont donc isolés. C'est donc un élément régulier de l'anneau $\mathcal{C}$.

    Bonne soirée.
    07/08/2019
    [small]Bonne fête nationale à tous les Ivoiriens.[/small]
  • Il existe dans l'anneau $\mathcal C$ des fonctions qui ont des zéros non isolés et qui pourtant sont régulières, par exemple $f(x)=x \sin \frac 1x$.
    Il existe dans cet anneau des éléments non réguliers, les fonctions dont l'ensemble des zéros est d'intérieur non vide.
    Les éléments réguliers sont-ils exactement les fonctions dont l'ensemble des zéros est d'intérieur vide ? Dis-le moi et je te le dirai, disait ma tante Jeanne (RIP).
    Bonne journée.
    Fr. Ch.
  • Bonjour Chaurien
    J’ai pensé la même chose ($\displaystyle x\mapsto x \sin (\frac{1}{x})$).
    En me servant de la démonstration que je propose plus haut. La même que la tienne en gros, mais avec les suites, j’ai pensé à caractériser les fonctions régulières (dans le sens « éléments réguliers ») de la manière suivante.

    Une fonction $f$ (continue) est régulière lorsque, pour tout zéro $a$ de $f$, et pour tout voisinage de $a$, il existe une suite $u$ qui tend vers $a$ et telle que $f(u)$ ne s’annule pas.

    Cordialement.
    Dom.
Connectez-vous ou Inscrivez-vous pour répondre.