Anneau $\Z/m\Z$

Bonjour,

Quand $m$ est un entier impair supérieur à $3$, tout élément non nul $a$ de $A=\mathbb{Z}/m\mathbb{Z}$ muni de la multiplication peut s'écrire comme le produit de deux éléments de $A$ différents de $a$.

Est-ce que cette caractéristique de$\mathbb{Z}/m\mathbb{Z}$ doté de la multiplication, pas forcément présente quand $m$ est pair, porte un nom ?

Merci.

Réponses

  • La non-trivialité de $\Z/m\Z^\times$ pour $m > 2$ (donc le seul cas où ça marche pas c'est $m=2$).
    Plus généralement le théorème chinois, c'est à dire la décomposition de l'anneau $\Z/m\Z$ en produit des $\prod \Z/p^k \Z$ qui donne la même décomposition pour les groupes et monoïdes multiplicatifs.
  • Bonjour, reuns, et merci.

    Une question quand même :
    Lorsque tu écris «donc le seul cas où ça marche pas c’est $m=2$», qu’entends-tu par «ça» ?
    (Je précise que ce que j’ai écrit dans mon message initial ne fonctionne pas non plus pour $m=3$.)
  • Oui pardon que $\Z/m\Z^\times$ contient plus que $2$ éléments (donc ça marche pas pour $m=2,3,4,6$)

    $\Z/m\Z^\times$ contient $1 \ne b\ne c$

    Si $a = b$ alors $a = (ac^{-1}) c$

    sinon $a = (ab^{-1}) b$
  • Cela ne marche pas non plus pour une infinité de valeurs paires de $m$ :
    Quand $p$ est premier, dans $\mathbb{Z}/2p\mathbb{Z}$ muni de la multiplication, il est impossible de rendre $p$ égal à un produit de deux éléments autres que $p$.
  • Oui effectivement
    • Si $a$ est inversible alors on devra trouver $a = (ab^{-1})b$, pour ça il faut et il suffit que $Z/mZ^\times$ ait 3 éléments donc $m \ne 2,3,4,6$ (dans ce cas le groupe contient $3$ éléments $1,b,b_2$, soit $a = (ab^{-1})b$ marche, soit il ne marche pas donc $a=b$ donc $a=(ab_2^{-1})b_2$ marche)
    • Si $a$ n'est pas inversible,

      Là soit on trouve $a=cd$ où l'un des deux est inversible donc en fait $a = (ab^{-1})b$, pour que $ab^{-1}\ne a$ il faut et il suffit que $Z/\frac{m}{\gcd(m,a)}Z^\times$ ne soit pas trivial donc $m\ne 2\gcd(m,a)$

      Soit ça n'a pas marché donc $m= 2\gcd(m,a)$ et on doit trouver $a=cd$ où ni $ c$ ni $d$ n'est inversible, si $ \gcd(a,m)=cd$ n'est pas premier donc $m \ne 2p$ alors c'est bon.
    • Si $m=2,3,4,6$ alors $a=-1$ ne trouve pas de solution et si $m=2p$ alors $a=p$ non plus.
    C'est bon là non ?
  • Ok, reuns, merci ! Je vais voir ça.
  • Une généralisation du cas où $m=2p$, avec $p$ premier (peut-être déjà envisagée par toi, mais d'une autre façon) :

    [Rectification : généralisation fautive]

    Dans $\mathbb{Z}/m\mathbb{Z}$ muni de la multiplication, avec $m$ entier pair strictement positif, si $m-2$ est divisible par $4$, alors l'élément $\frac{m}{2}$ ne peut pas s'écrire comme le produit de deux éléments différents de $\frac{m}{2}$. C’est d’ailleurs l’unique exception quand $m>6$.

    Finalement, c'est aussi intéressant de s'intéresser à tout élément $a$ de $\mathbb{Z}/m\mathbb{Z}$ qui ne peut pas s'écrire sous la forme d'un produit de deux éléments différents de $a$ que de s'intéresser à ceux qui le peuvent.
  • Si $m=2cd$ alors $m/2 =cd$ donc tu veux dire $m=2p$ ?

    Et donc pour ton problème de dénomination il faut réussir à unifier les 3 cas où $a = cd$ avec aucun inversible, l'un inversible et les deux inversibles, les 3 amenant à des contraintes différentes sur $a,m$, et j'ai du mal à voir une idée qui englobe les 3
  • Ma méthode est visiblement différente de la tienne. Le temps de la traduire en français et en LaTeX, et je reviens.

    Pardon si je m’absente un petit moment.
  • Ma généralisation, deux messages à moi plus haut http://www.les-mathematiques.net/phorum/read.php?3,1852430,1852906#msg-1852906 est fautive.
  • Bonjour,

    Serait-il possible que l'un ou l'une d'entre vous ait la gentillesse de jeter un oeil sur la démonstration suivante ?
    Merci d'avance pour vos remarques.

    Elle est un peu longue et s'étale sur deux messages, celui-ci et le suivant, mais j'ai fait mon possible pour la rendre facile à lire.
    (Cela dit, pour la facilité d'écriture, je n'ai surmonté aucun élément de $\mathbb{Z}/m\mathbb{Z}$ de la traditionnelle barre horizontale. Veuillez me pardonner.)

    Il s'agit de démontrer ceci :

    "Dans l'anneau $\mathbb{Z}/m\mathbb{Z}$ $(m>6)$, tout élément non nul $a$ peut s'écrire sous la forme d'un produit de deux éléments autres que $a$, sauf l'élément $a$ (premier, supérieur à $3$) dans l'anneau $\mathbb{Z}/2a\mathbb{Z}$ ."

    Ma démonstration repose sur le tableau suivant :

    $$
    \begin{array}{|c|c|c|c|c|}
    \hline
    a & = & b & \times & c \\
    \hline
    1 & = & -1 & \times & -1 \\
    \hline
    2 & = & -2 & \times & -1 \\
    \hline
    3 & = & -3 & \times & -1 \\
    \hline
    \vdots & & \vdots & & \vdots \\
    \hline
    -3 & = & 3 & \times & -1 \\
    \hline
    -2 & = & 2 & \times & -1 \\
    \hline
    -1 & = & 1 & \times & -1 \\
    \hline
    (1) & & (2) & & (3) \\
    \hline
    \end{array}
    $$

    Dans ce tableau :
    - la colonne verticale $(1)$ regroupe tous les éléments non nuls de $\mathbb{Z}/m\mathbb{Z}$.
    - tout élément $a$ de la colonne verticale $(1)$ se trouve (horizontalement) en relation avec un élément $b$ de la colonne verticale $(2)$ ainsi qu'avec un élément $c$ de la colonne verticale $(3)$, relation de la forme $a=b\times c$ (avec $a$, $b$, $c$ éléments non nuls de $\mathbb{Z}/m\mathbb{Z}$).

    Tout ce qui va suivre vise à démontrer que : "Pour toute relation de la forme $a=b\times c$ de chaque rangée horizontale du tableau, on a bien $a\neq b$ et $a\neq c$." (C'est ce que je vais appeler "la règle R".)

    Cette règle R vient à peine d'être énoncée que, dans la 2ème rangée en partant du bas du tableau, on remarque que l'on a $-1=(1)\times (-1)$ qui ne respecte pas cette règle. Heureusement, on peut remédier à ce problème comme ceci :

    a) Si $m$ est impair, et donc si $(m)-1$ est pair :
    alors $-1$ est de la forme $2q$ ($q=\frac{m-1}{2}$), ce qui permet d'écrire : $-1=(2)\times (q)$ où l'on a bien $(m)-1\neq 2$ puisque $m>6$, et $-1\neq q$ puisque $1<q<2q=(m)-1$.

    b) Si $m$ est pair, et donc si $m-1$ est impair :
    Puisque $m>6$, l'anneau $\mathbb{}Z/m\mathbb{Z}$ compte au moins 4 éléments inversibles (pour la multiplication), dont $1$ et $-1$ qui sont leur propre inverse. J'appelle $g$ un troisième inversible distinct des deux premiers et $g^{-1}$ son inverse. Puisque $0$ n'appartient pas à cette liste de 4 éléments inversibles ou plus, on a : $1<g,g^{-1}<-1$. Par définition, $g\times g^{-1}=1$, ce qui permet d'écrire :
    $-1=(-1\times g)\times (g^{-1})$, où l'on a bien :
    1) $-1\neq -g$. En effet $1<g<-1\Rightarrow -1>-g>1$.
    2) $-1\neq g^{-1}$ puisque $g^{-1}<-1$

    Il reste à vérifier que les autres rangées horizontales du tableau sont conformes à la règle R.

    D'abord, vérifions que, pour toute rangée horizontale du tableau autre que celle où $a=-1$, on n'ait pas $a=b\times c$, avec $a=c$ c'est-à-dire $a=-1$ :

    Pour tout élément $a$ de la colonne $(1)$ autre que $a=-1$, on peut écrire : $1\leq a\leq (m)-2<(m)-1$. On ne peut donc pas avoir $a=(m)-1$.

    En second, vérifions que, pour toute rangée horizontale du tableau, on n'ait pas $a=b\times c$, avec $a=b$ :

    Il se fait que, pour tout élément $a$ et tout élément $b$ d'une rangée, on a $a=1+k$ et $b=(m-1)-k$ $(k\in \mathbb{N})$.
    Si $a=b$, alors $1+k=(m-1)-k$ et donc $k=\frac{m-2}{2}$.
    Ainsi, quand $m$ est pair, dans une (unique) rangée du tableau on a $a=b$. Plus précisément, lorsque $a=\frac{m}{2}=b$.

    Si cet élément $a$ est un nombre composé, disons $a=xy$ $(x,y\neq 1)$, alors on peut écrire $a=(x)\times (y)$ avec $a\neq x$ et $a\neq y$ puisque $x,y<a$.
    En revanche, si $a$ est un nombre premier, cette solution n'est pas envisageable.

    Ainsi, dans l'anneau $\mathbb{Z}/m\mathbb{Z}$ $(m>6)$, la méthode développée ci-dessus permet d'écrire tout élément non nul $a$ sous la forme d'un produit de deux éléments autres que $a$, sauf l'élément $a=\frac{m}{2}$ avec $a$ premier supérieur à $3$, c'est-à-dire sauf l'élément $a$ (premier, supérieur à 3) de l'anneau $\mathbb{Z}/2a\mathbb{Z}$.


    Par une méthode différente de celle qui vient d'être détaillée, peut-on, dans l'anneau $\mathbb{Z}/2a\mathbb{Z}$, rendre l'élément $a$ (premier, supérieur à 3) égal au produit de deux éléments autres que $a$ ?

    D'après la démonstration écrite dans le message suivant, la réponse est "non".
  • (Suite et fin du message précédent.)

    Démonstration par les congruences modulo $2a$ de ce que, dans l'anneau $\mathbb{Z}/2a\mathbb{Z}$, l'élément $a$ (premier) n'est jamais égal au produit de deux éléments autres que $a$. A fortiori l'élément $a$ premier supérieur à $3$.

    Si $a$ premier est pair, c'est-à-dire si $a=2$, alors on vérifie facilement à la main cette affirmation.

    Si $a$ premier est impair :

    Tout entier $n$ congru à $a$ modulo $2a$ est de la forme $n=a+k\cdot 2a=(2k+1)a$ $(k\in \mathbb{Z})$.

    L'entier $(2k+1)$ étant impair, tous ses facteurs premiers $b_1, b_2, \cdots , b_z$ sont impairs aussi, tout comme l'est $a$.
    Remarque : si $(2k+1)$ est premier ou si $(2k+1)=1$, il est sa propre décomposition (impaire).

    Ceci étant dit, on peut écrire :
    $(2k+1)a=(b_1\times b_2\times \cdots \times b_z)\times (a)$

    Au choix, répartissons tous ces facteurs impairs dans deux ensembles distincts $D_1$ et $D_2$ qui devront chacun contenir au moins un élément et posons :
    1) $d_1=$ le produit des facteurs contenus dans $D_1$.
    2) $d_2=$ le produit des facteurs contenus dans $D_2$.
    3) Si $D_1$ (ou $D_2$) vient à ne contenir qu'un seul facteur $f$, alors $d_1$ (ou $d_2$) $=1\times f$.

    Ainsi, pour tout $n$ congru à $a$ modulo $2a$, on a : $a\equiv n\equiv (2k+1)a\equiv d_1\times d_2\pmod{2a}$.

    Quelle que soit la répartition effectuée, $a$ appartiendra à l'un des deux ensembles $D_1$ ou $D_2$. Et, que $a$ soit seul ou pas dans l'ensemble où il a été mis, le produit des facteurs contenus dans cet ensemble sera égal au produit de $a$ par un nombre impair : Si $a$ est seul, cela équivaudra à $1\times a$ ; Si $a$ est multiplié par un seul facteur, ce facteur sera impair ; Si $a$ est multiplié par deux facteurs ou plus, le produit de ces deux facteurs ou plus (impairs) sera impair).

    Or, le produit de $a$ par un nombre impair est congru à $a$ modulo $2a$ : $(2k+1)a\equiv 2ka+a\equiv a \pmod{2a}$.

    Donc, dans tous les cas, on a $d_1$ ou $d_2$ $\equiv a \pmod{2a}$, ce qui rend impossible l'écriture $a\equiv d_1\times d_2$ avec $a\not\equiv d_1$ et $a\not\equiv d_2$ $\pmod{2a}$.

    Encore une fois, merci d'avance à vous,
    Sneg.
  • La mienne est plus courte
  • @ reuns :

    C'était à prévoir que ma démonstration ne t'intéresserait pas. Mes démonstrations n'intéressent personne. C'est pourquoi je ne les exhibe plus qu'exceptionnellement, à la demande. Et encore.

    Mais cette fois, mon but est différent. Je souhaiterais savoir si ma démonstration est correcte.
    Pour ce faire, je l'avais expressément placée dans un nouveau fil afin de lui donner un peu plus de visibilité, mais elle a été déplacée vers cet ancien fil, le nouveau ayant été supprimé.
    Ce n'est pas la première fois que ce genre de désagrément m'arrive.

    Maintenant, avant que quelqu'un d'intéressé ne la lise, il coulera de l'eau sous les ponts.
  • @Sneg Désolé mais je crois que tu devras te satisfaire de mon avis.

    J'ai lu tes deux messages et je pense que :

    1) Dans le premier message j'ai l'impression que tu mélanges classes d'équivalences et représentants d'une façon qui rend la lecture difficile.

    2) Toujours dans le premier message au point b) tu écris : $-1\neq -g$. En effet $1<g<-1\Rightarrow -1>-g>1$.
    Donc en fait tu dis que $1<-1$, c'est moi qui ai mal compris ou c'est une coquille ? Peut-être voulais-tu écrire $1<g<m-1\Rightarrow -1>-g>-m+1$. De toute façon tu avais dis avant que $g$ était différent de $1$ $\pmod m$ donc il est évident que $-1\neq -g \pmod m$...

    3) Dans ton deuxième message je pense qu'il aurait été plus clair de dire : montrons que $a\equiv d_1\times d_2$ implique $d_1$ ou $d_2\equiv a \pmod{2a}$ etc.

    4) Dans le tableau du premier message pourquoi ne pas prendre $a$ compris entre $1$ et $m-1$ afin d'avoir un ensemble de représentants fixé une fois pour toutes ?

    Voilà, en espérant ne pas avoir écrit d'âneries. Quoique afin d'être sûr d'en avoir écrite au moins une :
    reuns a écrit:
    La mienne est plus courte.
    Don't worry de nos jours on peut corriger ce genre de petit problème... X:-(.
    Voilà, en espérant n'avoir écrit qu'une ânerie...
  • @ raoul.S :

    Un grand merci d'avoir lu mes deux longs messages et de les avoir commentés.

    Je suis d'accord avec les points 2) et 3) de ton message. C'est mieux écrit comme ça.

    A propos de ton point 1), j'aurais peut-être dû préciser bien plus clairement que j'ai construit tout mon raisonnement sur base du plus petit représentant positif de chacune des classes d'entiers modulo $m$, pensant que les résultats obtenus avec ces représentants étaient également valables pour les classes qu'ils représentent. Ai-je tort de penser comme cela ?

    Enfin, ton point 4) m'étonne un peu car c'est ce que je pensais avoir fait : la colonne $(1)$ du tableau de mon premier message comprend le plus petit représentant positif de chaque classe non nulle, depuis $1$ jusque $(m)-1$. Apparemment, l'explication que j'en ai donnée n'est pas suffisamment claire. Plutôt que d'écrire " La colonne verticale $(1)$ regroupe les éléments non nuls de $\mathbb{Z}/m\mathbb{Z}$", j'aurais peut-être dû écrire "La colonne verticale $(1)$ regroupe dans l'ordre croissant, de $1$ à $m-1$ le plus petit représentant positif de chacune des classes non nulles d'entiers modulo $m$. Et dans le même genre d'idée, j'aurais peut-être dû ajouter que la colonne verticale $(2)$ regroupe dans l'ordre décroissant, de $m-1$ à $1$, le plus petit représentant positif de chacune des classes non nulles d'entiers modulo $m$.
  • Sneg a écrit:
    A propos de ton point 1), j'aurais peut-être dû préciser bien plus clairement que j'ai construit tout mon raisonnement sur base du plus petit représentant positif de chacune des classes d'entiers modulo m...

    Je l'imaginais mais effectivement c'est mieux si c'est dit clairement dès le départ.
    Sneg a écrit:
    ...pensant que les résultats obtenus avec ces représentants étaient également valables pour les classes qu'ils représentent. Ai-je tort de penser comme cela ?

    Non non.
    Sneg a écrit:
    Enfin, ton point 4) m'étonne un peu car c'est ce que je pensais avoir fait :

    Ah ok j'ai compris, en fait ce sont les derniers termes négatifs (..., -3, -2, -1) qui me laissaient perplexe, je pensais que tu prenais les termes $1, 2, ..., m-1$ puis $-1,-2, ..., -m+1$ et donc je me demandais pourquoi tu prenais des doublons...mais là c'est clair.

    OK donc je n'ai pas trouvé d'erreur.
  • Salut,
    reuns a peut-être répondu un peu vite au départ, mais il a dit des trucs super importants, et je pense que ce serait une mauvaise idée de s'en passer. Je les reprends à mon compte (qu'il me pardonne), en cherchant au départ à prendre de la hauteur afin d'être en mesure de tirer quelques propriétés avant d'appliquer:

    On considère un monoïde $M$, commutatif vu ce qui nous intéresse, on nomme comme c'est l'usage $M^*$ le groupe des unités de $M$. Comme l'a précisé reuns: si $M^*$ est non trivial, on n'a pas à se faire de souci pour le cas des éléments non inversibles, puisque n'importe lequel d'entre eux peut notamment s'écrire sous la forme du produit de n'importe quel élément de sa classe modulo $M^*$ par l'unité bien assortie.

    Sachant ce qu'on sait sur l'indicatrice d'Euler, on sait que $M^*$ n'est jamais trivial (au delà de m=2) et on ne s'intéresse donc qu'à lui (je rappelle que c'est un groupe abélien)

    Donc: on doit mettre au clair les propriétés de $M^*$ pour qu'il ne soit pas possible de vérifier la propriété $\forall a\exists x,y[x\neq y\wedge x\neq a \wedge y\neq a\wedge a= xy]$. Il est pour cela nécessaire qu'il existe un élément qu'on nommera $v$ (comme vilain) tel que $\forall x\ [x\neq v \rightarrow (x^{-1}v=x \lor x^{-1}v=v]$ (le coup du $x^{-1}v=v$ n'est pas très intéressant, parce que dans un groupe, ça signifie juste que $x=1$, mais je m'en fous, je le mets quand même!).
    Alors, je vous passe la phase de recherche, disons qu'on fait autant que possible appel à la régularité des différents éléments on obtient qu'on peut avoir:

    - $v=1$ dans le cas où l'élément neutre ne peut s'écrire que sous la forme de carré (c'est à dire si les autres éléments sont tous d'ordre 2). Dans notre cas, ça veut dire $M^*$ est isomorphe à $(\mathbb{Z}/2\mathbb{Z})^k$ avec $k\in \mathbb{N}$
    - Il y a le cas $\mathbb{Z}/3\mathbb{Z}$ que je ne justifie que succinctement ci-dessous.
    - $v$ est différent de $1$ et tel que pour tout $x$ différent de $1$ ou $v$ $v/x=x$ (ou $v=x^2$. Par régularité, si l'ordre de $M^*$ est plus grand que 3, il est nécessairement unique, en outre, toujours dans ce cas, il est nécessairement d'ordre 2 (ça se montre par l'absurde il faut faire une disjonction entre le cas où l'ordre serait égal à 3 et les autres cas). De là, pour tout $x$ et $y$ tout deux différents de $v$ et $1$, on a $(xy)^2=x^2y^2=v^2=1$ si $y$ est différent de $x$, par régularité de ce dernier, $xy$ ne peut être égal à $v$, il ne peut pas non plus être égal à un élément d'ordre 2 différent de $v$ (ça n'existe pas). D'où la propriété si $x$ est différent $y$ tout deux différents de $1$ et $v$, alors $y=x^{-1}$. De là puisqu'on ne peux pas avoir plusieurs inverses dans un groupe, il n'y a plus qu'une solution $\mathbb{Z}/4\mathbb{Z}$.
    - On a traité tout les cas.

    Du coup, la propriété sera fausse si et seulement si $M^*$ est isomorphe à l'un des groupes suivants:
    - $\mathbb{Z}/4\mathbb{Z}$
    -$\mathbb{Z}/3\mathbb{Z}$
    - $(\mathbb{Z}/2\mathbb{Z})^k$ avec $k\in\mathbb{N}$.

    Du coup, ça donne l'impression que beaucoup d'anneaux $\mathbb{Z}/m\mathbb{Z}$ respectent la propriété voulue. Mais on va commencer à donner quelques propriétés un peu plus précises:
    - Si $m$ est premier son groupe des unité est cyclique et d'ordre $m-1$, je tiens à préciser que, outre les cas où $m$ égal à 2 ou 3, ça exclut $m=5$.
    - Pour le cas $m=\prod_i p_i$ avec tout les $p_i$ premiers et différents 2 à 2, par application, comme l'avait proposé reuns, du théorème chinois, on va avoir un groupe cyclique, et à part dans les cas 6 et 10 (puisque le groupe des unités dans le cas $m=2$ est trivial), la propriété est vérifiée.
    - Après, pour le moment, tout ce que je vois, c'est du cas par cas. Du coup:
    - le cas m=8, la propriété ne s'applique pas (groupe des unités isomorphes à $(\mathbb{Z}/2\mathbb{Z})^2$, de toute façon on savait que son ordre était 4, dans tout les cas, il était mal).
    -en revanche la propriété s'applique dans les cas $m=9$ (d'ordre 6, ça devrait suffire, je crois qu'il est cyclique) et dans le cas où $m=16$ (isomorphe à $\mathbb{Z}/4\mathbb{Z}\times \mathbb{Z}/2\mathbb{Z}$).

    Je ne sais pas le reste (mais on a déjà un bon gros critère de sélection portant sur le groupe des unités et je crois que c'est déjà pas mal).
  • Bonjour,

    Il y a un argument (de type "bidouillage cracra") pour montrer que le groupe des inversibles de $\mathbb{Z}/m\mathbb{Z}$ avec $m=p^k$ où $p$ n'est pas isomorphe à un groupe du type $(\mathbb{Z}/2\mathbb{Z})^j$ (avec $j$ un entier) ou à l'un des deux autres ($\mathbb{Z}/3\mathbb{Z}$ et $\mathbb{Z}/4\mathbb{Z}$ ) dans l'ensemble des cas non évoqué plus haut:
    On distingue 2 cas:

    - $m=p^k$ avec $p\geq 3$ et $k\geq 2$: On a alors $m\geq 9$, on sait que le groupe des inversibles contient au moins élément $\sigma$ d'ordre supérieur ou égal à 4 (c'est "2"), et deux autres éléments distincts entre eux et de chacun des éléments $\sigma$, $\sigma^2$, $\sigma^3$ (on peut prendre "1" et "3", on remplace le second par "5" si $p=3$.
    -$m=2^k$ avec $k\geq 4$, pareil avec $\sigma=3$.

    Par l'usage de ce résultat, de ce qui a été dit dans le message précédent et du théorème chinois, on déduit que si $m>6$ et $m$ différent de 8 ou 10 alors la propriété dont on ne connait toujours pas le nom est vérifiée par $\mathbb{Z}/m\mathbb{Z}$.
  • Encore merci, raoul.S.

    Merci aussi d'intervenir, Titi le curieux.
    Cela dit, je crains d'être passée à côté de quelque chose. Par exemple, dans ton dernier message, quand tu écris :
    "on déduit que si $m>6$ et $m$ différent de $8$ ou $10$ alors la propriété dont on ne connaît toujours pas le nom est vérifiée par $\mathbb{Z}/m\mathbb{Z}$", de quelle propriété parles-tu ?
  • Salut,
    C'est la propriété dont tu parles dans le premier message "pour tout élément $a$ de $A$ non absorbant, il existe $x$ et $y$ deux éléments de $A$ tel que $a$, $x$ et $y$ diffèrent deux à deux et $a=xy$". Tu demandes dans le message d'entrée si elle porte un nom. Je ne peux pas répondre à cette question, mais sauf erreur de raisonnement, je pense que la propriété est vraie pour tous les $\mathbb{Z}/m\mathbb{Z}$ sauf dans les 8 cas évoqués. Le plus gros du raisonnement est dans le premier message, le second est moins important et incompréhensible si le premier n'est pas lu.
  • D'accord, Titi le curieux. Merci.

    Là où nos routes divergent, c'est que pour toi $a$, $x$ et $y$ doivent être différents deux à deux, alors que pour moi, lorsque j'écris "$a$ peut s'écrire comme le produit de deux éléments différents de $a$", les deux éléments différents de $a$ peuvent être identiques. Je comprends mieux pourquoi j'avais du mal à te suivre.
  • Oups...
    Dans ce cas, en effet, je suis allé un peu loin (ça va, je ne regrette pas, c'était un challenge sympa :-D).
  • Je suis contente que tu le prennes ainsi.
  • @ Titi le curieux, si tu repasses par ici :

    Deux messages à toi plus haut, tu écris : "... je pense que la propriété est vraie pour tous les $\mathbb{Z}/m\mathbb{Z}$ sauf dans les 8 cas évoqués."

    Afin que je comprenne mieux, pourrais-tu me dire dans lequel de ces 8 cas il faut ranger $\mathbb{Z}/24\mathbb{Z}$ ?

    Merci d'avance.
  • Oups! Bien vu! J'avoue que j'ai été un peu vite sur la conclusion sans vérifier que parmi les "puissance de 2", il en restait des compatibles avec "3" (avec "5", on ne peut avoir que "10", parce qu'on a besoin de ne pas faire de produit cartésien avec un un groupe des inversibles plus gros que le groupe trivial). Tu as tout-à-fait raison, le groupe des inversible dans le cas 24 est donc de type $(\mathbb{Z}/2\mathbb{Z})^3$.
    Du coup, "12" m'avait aussi échappé (groupe des inversibles isomorphe à $(\mathbb{Z}/2\mathbb{Z})^2$).
    On tombe donc sur un total de 10 exceptions. Ce coup-là, je crois bien qu'on y est!

    Je fais la liste afin qu'on puisse vérifier qu'il n'y en a plus d'épargné.
    À gauche le $n$ problématique, à droite, le groupe isomorphe au sous-groupe des inversibles de $\mathbb{Z}/n\mathbb{Z}$. Je rappelle que $n$ est "problématique" si le groupe des inversibles de $\mathbb{Z}/n\mathbb{Z}$ est isomorphe au groupe trivial, à $\mathbb{Z}/3\mathbb{Z}$ (qui ne se présente jamais), $\mathbb{Z}/4\mathbb{Z}$ ou de type $(\mathbb{Z}/2\mathbb{Z})^n, \ n\in \mathbb{N}^*$

    - "1" -> trivial
    - "2" -> trivial
    - "3" -> $\mathbb{Z}/2\mathbb{Z}$
    - "4" -> $\mathbb{Z}/2\mathbb{Z}$
    - "5" -> $\mathbb{Z}/4\mathbb{Z}$
    - "6" -> $\mathbb{Z}/2\mathbb{Z}$
    - "8" -> $(\mathbb{Z}/2\mathbb{Z})^2$
    - "10" -> $\mathbb{Z}/4\mathbb{Z}$
    - "12" -> $(\mathbb{Z}/2\mathbb{Z})^2$
    - "24" -> $(\mathbb{Z}/2\mathbb{Z})^3$

    Remarque, je n'ai pas pris le cas $n=0$, parce que ce n'était pas le sujet, mais son groupe des inversibles est d'ordre 2 et il pourrait rentrer dans la liste ($\{1, -1\}$ sont les seuls inversibles par multiplication dans $\mathbb{Z}$).
  • Grand merci, Titi le curieux, de bien vouloir te replonger dans ce problème.

    Pardonne-moi d'avoir encore une dernière question : $\mathbb{Z}/2p\mathbb{Z}$ (avec $p$ premier) fait partie de quelle exception ?
  • Bonsoir,
    Je crains un petit quiproquo, même une bonne grosse incompréhension, mais je dois avouer que j'ai introduit pas mal de termes pas clair et peut-être mal utilisé certains. Donc je fais un gros récapitulatif:

    Ce que j'appelle une "exception" c'est un entier naturel $n$ tel que $\mathbb{Z}/n\mathbb{Z}$ présente la propriété suivante:
    Il existe un élément $a$ $\mathbb{Z}/n\mathbb{Z}$ tel que $\forall x,y\in \mathbb{Z}/n\mathbb{Z} \left[xy=a\rightarrow (x=y\lor x=a\lor y=a) \right]$
    Rappel: (parce que j'ai un style généralement chiant et souvent formel) le symbole $\lor$ et ce qu'on appelle le connecteur de disjonction, techniquement ça signifie "ou".

    L'idée pour trouver ces "exceptions" était celle-ci (c'était déjà ce que faisait reuns pour le cas de ta question de base): on sait qu'à 3 exceptions près (n=0, 1 ou 2), un anneau $\mathbb{Z}/n\mathbb{Z}$ n'aura jamais de groupe des inversibles trivial, dans ce cas, les éléments non inversibles ne peuvent présenter les propriété de "$a$" (car chacun possède une classe modulo le groupe des inversibles et dont le cardinal sera égal à l'ordre du groupe), il faut donc le chercher dans le groupe des inversibles.
    Pour rappel le groupe des inversibles (ou des unités), dans un anneau commutatif, c'est l'ensemble des éléments $x$ de l'anneau tel qu'il existe $y$ tel que $xy=1$.

    Là-dessus, j'ai déterminé la forme que devait avoir un groupe pour qu'il existe en son sein un élément $a$ possédant la propriété. Ça a donné des trucs isomorphes à $(\mathbb{Z}/3\mathbb{Z}, +)$ (qui ne s'est jamais présenté) ou $(\mathbb{Z}/4\mathbb{Z},+)$ ou $\left((\mathbb{Z}/2^n\mathbb{Z}), +\right), n\in \mathbb{N}$.
    De là il ne restait qu'à trouver les entiers $n$ tels que le groupe des inversibles de l'anneau $\mathbb{Z}/n\mathbb{Z}$ serait isomorphes à un de ces trucs, et en bidouillant un peu et en utilisant le théorème chinois, on a trouvé qu'il n'y avait probablement pas d'autre propriété que la dizaine présentée plus haut (ce sont eux qu'on appelle les "exceptions").

    L'élément $a$ en question correspondra généralement à $1$ (=0 dans le cas $n=1$, mais on ne va pas chipoter), sauf dans les cas $n=5$ et $n=10$ où $a$ sera l'élément d'ordre 2 du groupe des inversibles de $\mathbb{Z}/n\mathbb{Z}$ (ce groupe étant alors isomorphe à $(\mathbb{Z}/4\mathbb{Z}, +)$), c'est à dire $a=4$ dans le cas $n=5$ et $a=9$ dans le cas $n=10$.
  • @ Titi le curieux :

    Je suis d'accord avec toi sur la nature, en général, de $a$.
    Mais, lorsque $n=2p$ avec $p$ premier, il existe un élément $a=p\in \mathbb{Z}/n\mathbb{Z}$ tel que :
    $\forall x,y \in \mathbb{Z}/n\mathbb{Z}$ $ [xy=a\rightarrow (x=y\vee x=a \vee y=a)]$

    Donc, je m'attendrais à ce qu'on retrouve d'une façon ou d'une autre $n=2p$ dans la liste des exceptions. Non ?
  • Salut,
    Non, je ne crois pas.
    Si $n=2p$ avec $p$ un entier premier différent de 2, alors l'anneau $\mathbb{Z}/n\mathbb{Z}$ est isomorphe (théorème chinois) à $\mathbb{Z}/p\mathbb{Z}\times \mathbb{Z}/2\mathbb{Z}$, les diviseur de $(1,1)$ (l'élément neutre par multiplication) sont alors de forme $(x,1)$ avec $x\in(\mathbb{Z}/p\mathbb{Z})^*$.
    Le groupe des inversibles de $\mathbb{Z}/n\mathbb{Z}$ est donc isomorphe au groupe des inversibles de $\mathbb{Z}/p\mathbb{Z}$, que l'on sait isomorphe à $(\mathbb{Z}/(p-1)\mathbb{Z},+)$. Donc si j'ai bon sur le reste et que $p$ est différent de 3 ou 5, on ne trouvera pas un tel élément.
  • Pardonne-moi d'insister. Je ne suis pas sûre de comprendre ta dernière phrase.

    Par exemple, dans $\mathbb{Z}/14\mathbb{Z}$ ($p=7)$, il est impossible d'écrire $\overline{7}$ sous la forme d'un produit $\overline{7}=a\times b$ $(a,b \in \mathbb{Z}/14\mathbb{Z})$, avec $\overline{7}\ne a$, $\overline{7}\ne b$ et $a\ne b$.
  • Oups, ce coup-là, je me trouve face à un vrai problème...
    Tu as complétement raison (merci et pardon), j'ai merdé dés la première étape du raisonnement, je n'ai pas cherché à savoir ce qui se passait pour les éléments non inversibles et j'ai écrit que la classe d'un élément selon le groupe des inversibles était du cardinal du groupe des inversibles en faisant une grosse erreur de logique. Il est exact que si $x$ n'est pas inversible, $x$ n'est pas régulier par multiplication, du coup, cette affaire de cardinal peut se brosser et moi aussi à la même occasion, la seule chose qu'on peut déduire a priori c'est que la classe d'un élément modulo les inversibles est de cardinal inférieur ou égale à l'ordre du groupe des inversibles.

    Donc, oui, tu as raison, dans le cas, $n=2p$ avec $p$ premier on a un problème avec $p$, tous les autres non inversibles sont de forme $2k$ et leurs multiplication avec un quelconque autre élément ne peut donner $p$, sa classe ne contient donc que lui (en revanche, il est intéressant de constater que les autres non inversibles non nuls sont compose une autre classe modulo les inversibles et que celle-ci est bien de cardinal $p-1$).

    Je n'arrive pas à trouver un nouveau "crible", du coup, j'essaye de trouver des propriétés intéressantes, qui pourraient éventuellement servir, la dernière remarque entre parenthèse m'a permis de trouver une sorte de généralisation du théorème de Lagrange dans les monoïdes, ça peut peut-être servir (et puis même si elle ne sert pas, une généralisation du théorème de Lagrange, c'est toujours ça de pris!)
    Propriété: Soit $M$ un monoïde, on note $M^*$ son groupe des inversibles: la classe à gauche selon le groupe des inversible d'un élément $a$ divise le cardinal du groupe des inversibles.
    Démonstration de cette propriété
    Soit $b\in M\backslash M^*$ (ici $\backslash$ au sens de "privé de"), on nomme $S(b)$ l'ensemble des éléments de $M^*$ tel que $y\in S(b)\rightarrow yb=b$.
    On prouve que $S(b)$ est un sous-groupe de $M^*$:
    -il est évident qu'il est stable par composition et que l'élément neutre en est.
    - Pour les inverses: si $y\in S(b)$ comme $b=1b=(y^{-1}y)b=y^{-1}(yb)=y^{-1}b$, $y^{-1}$ en est.

    Soient $x$ et $y$, deux éléments de $M^*$, il y a équivalence entre les propositions suivantes: "$xb=yb$" et "$x$ et $y$ appartiennent à la même classe à gauche selon $S(b)$.
    Preuve: $ xb=yb$ $\leftrightarrow$ $(y^{-1}x) b= b$ $\leftrightarrow$ $y^{-1}x \in S(b)$ $\leftrightarrow$ $x\in yS(b)$ .

    De là, on voit sans problème la bijection entre $bM^*$ et $ M^*/S(b)$, donc
    $\text{card} \left( bM^*\right) =[ M^*: S(b)]$, c'est un diviseur de $|M^*|$.
    Est-ce que ça peut aider? Je n'en sais rien, il me semble que trouver un crible pour ne pas avoir de classe réduite à un singleton (hormis celle de 0), pourrait probablement faire le travail pour savoir si il y a encore d'autres "exceptions" (qui commencent à être plus que nombreuses) mais ce n'est probablement la technique la plus efficace.
    Je tente de plancher le problème demain en fin d'après-midi, en espérant que toi ou quelqu'un d'autre trouve un truc d'ici-là, parce que je suis bien paumé...
  • Merci, Titi le curieux, mais ne te sens obligé à rien.

    Voici mon point de vue :

    Dans $\mathbb{Z}/m\mathbb{Z}$ ($m$ entier supérieur à $1$), si on laisse de côté les éléments $\overline{0}$ et $\overline{p}$ ($\overline{p}$ quand $m=2p$, $p$ premier), qui sont deux cas faciles à traiter, les deux éléments qui peuvent poser un problème sont $\overline{1}$ et $\overline{-1}$. A leur sujet, on peut écrire ceci :

    Si $\mathbb{Z}/m\mathbb{Z}$ possède un élément inversible qui n'est pas son propre inverse, disons $g\ne g^{-1}$, avec $g+g^{-1}\ne 0$,
    alors tout élément $a$ de $\mathbb{Z}/m\mathbb{Z}$ est égal au produit de deux éléments de $\mathbb{Z}/m\mathbb{Z}$ différents de $a$, disons $a=b\times c$, avec $a,b,c$ différents deux à deux, puisque à propos des deux éléments potentiellement problématiques $\overline{1}$ et $\overline{-1}$ on peut écrire :

    Si $g\ne g^{-1}$ alors $g$ et $g^{-1}$$\ne 1$ et $-1$. Donc :
    $\overline{1}=(\overline{1}\times g)\times g^{-1}=g\times g^{-1}$ avec :
    $\overline{1}\ne g$
    $\overline{1}\ne g^{-1}$
    et $g\ne g^{-1}$.

    Et d'autre part :
    $\overline{-1}=(\overline{-1}\times g)\times g^{-1}=-g\times g^{-1}$ avec :
    $\overline{-1}\ne -g$ puisque $\overline{1}\ne g$
    $\overline{-1}\ne g^{-1}$
    et $-g\ne g^{-1}$ puisque $g+g^{-1}\ne 0$.

    Il reste à savoir pour quelles valeurs de $m$ l'anneau $\mathbb{Z}/m\mathbb{Z}$ possède un élément inversible qui n'est pas son propre inverse, disons $g\ne g^{-1}$, avec $g+g^{-1}\ne 0$.
  • Bonjour,

    Soit $m$, un entier supérieur à $1$.

    Mis à part le cas où $\phi(m)<4$, la théorie prévoit-elle d'autres cas où, dans un anneau quotient $\mathbb{Z}/m\mathbb{Z}$, tous les éléments inversibles sont leur propre inverse ?

    Merci d'avance.
  • Salut,
    Dans une autre conversation que tu as ouverte, on a fait une liste des anneaux $\mathbb{Z}/n\mathbb{Z}$ dont le groupe des éléments inversibles serait de forme $(\mathbb{Z}/2\mathbb{Z})^k, \ k\in\mathbb{Z}$. Si on met de côté $n=1$ (anneau trivial "$\overline{1}=\overline{0}$), on a trouvé que ça ne fonctionne que si $n$ prend les valeurs: 2, 3, 4, 6, 8, 12, 24. Je crois que ce sont les seules valeurs possibles.

    Edit: en fait ça fonctionne aussi dans le cas $n=0$
  • Salut,
    Pour les éléments inversibles, si ce que j'ai fait est correct, on a déjà fait le tour $\overline{1}$ ne peut s'écrire que sous forme de carré lorsque tout les élément du groupe des inversibles sont d'ordre 2 (la plupart des "exceptions" dont on a fait la liste), $\overline{-1}$ n'est un problème que lorsque le groupe des inversibles est cyclique d'ordre 4 (les deux exceptions: $n=5$ ou $n=10$), ou éventuellement trivial, ou cyclique d'ordre 2 ou 3, les deux premiers cas se présentent, mais $\overline{1}$ ($=\overline{-1}$ dans le premier cas) y est déjà un problème, le cas cyclique d'ordre 3 ne se présente jamais.

    En ce qui me concerne, il faut juste contrôler qu'on a pas de problème avec les non inversibles en dehors du cas $n=2p$ avec $p$ premier. Je crois que j'ai trouvé le truc, on notera qu'il y manquera un bout de démonstration, mais qui a l'air trivial. J'explique le raisonnement, mais d'abord, je propose de changer un peu les conventions, parce que ça devient à suant à écrire.

    Convention et remarque:
    -Désormais, on désignera le groupe des inversibles de $(\mathbb{Z}/n\mathbb{Z}, +,\cdot)$ par $(G_n,\cdot)$.
    -Dans le précédent message, j'ai fait une démonstration d'un truc que j'appelais un "Lagrange généralisé", techniquement ce n'est pas faux, mais quiconque garde un peu en tête ces histoires d'action par groupe se dira "oui... $card\left( Orb(x)\right)=[G:Stab(x)]$, c'est bien... pas de quoi fouetter un chat". Je plaide donc la fatigue 8-).
    - On notera l'orbite d'un élément $a$ de $\mathbb{Z}/n\mathbb{Z}$ par action de $G_n$ ainsi $o_n(a)$.

    Il reste à vérifier que les seules anneaux $\mathbb{Z}/n\mathbb{Z}$ qui ont des éléments non inversibles et non nuls tel $a$ qui vérifient $\forall b,c\in \mathbb{Z}/n\mathbb{Z} \ bc=a \rightarrow \left(a=b\lor a=c\lor b=c\right)$. Sont nécessairement des cas où $n$ est égal à $2$, $4$, ou $2p$ avec $p$ premier.
    Pour cela on va faire une disjonction de cas. Le cas où il existe deux entiers premiers entre eux $l$ et $m$ tel que $n=lm$ (et $l\geq 2$, et $m\geq 2$) et les cas $n=p^\alpha$ avec $\alpha\in \mathbb{N}^*$

    Début de la démonstration, attention, c'est long et chiant (si quelqu'un a plus élégant, il ne faut pas hésiter)

    On commence par les cas $n=p^\alpha$, $p$ premier, $\alpha\in \mathbb{N}^*$:
    Les éléments non inversibles et non nuls (on les notes $b$) y sont tous de forme: $b=p^\beta x$ avec $x\in G_n$ et $1\leq \beta < \alpha$. On notera que le cardinal de l'orbite d'un élément $b=p^\beta x$ par action de $G_n$ est égal à: $p^{\alpha-\beta}-1$. Et que donc à part dans les cas où il n'y a pas d'inversibles ($\alpha=1$) ou les cas de type $p=2$ et $\beta=\alpha-1$, l'orbite des non inversibles non nuls n'est pas un singleton. Parmi les cas $p=2$, finalement le seul cas où il y a un non inversible non nul qui vérifie la propriété est le cas $n=4$ (par exemple dans $\mathbb{Z}/8\mathbb{Z}$, $\overline{4}=\overline{2}\cdot \overline{6}$, avec $\alpha>3$ on prendra $\overline{p^{\alpha -1}}=\overline{p}\cdot\overline{p^{\alpha-2}}$).
    Cas $n=lm$ avec $l$ et $m$ deux entiers strictement supérieurs à 1 et premiers entre eux.

    On remarquera, car c'est important pour la conclusion, que les seuls cas sur $l$ où $0$ respecte la propriété: $\forall b,c\in \mathbb{Z}/l\mathbb{Z} \ bc=\overline{0} \rightarrow \left(b=\overline{0}\lor=\overline{0}\lor b=c\right)$ sont les cas: $l$ premiers ou $l=4$.

    Soit $l$ et $m$ deux entiers naturels supérieurs à 1 et premiers entre eux, on nomme $n=lm$ et par le théorème chinois, $\mathbb{Z}/n\mathbb{Z}$ est isomorphe à $\mathbb{Z}/l\mathbb{Z}\times \mathbb{Z}/m\mathbb{Z}$. On se demande à quel condition l'élément $a=(x,y)$ est non inversible et respectant les conditions.
    - il faut que $x$ ou $y$ soit non inversible dans l'anneau dans lequel on l'a défini.

    - Il faut que $x$ ou $y$ soit égal à $\overline{1}$ dans son anneau de définition et qu'en outre, le groupe des inversible de cet anneau de définition soit trivial... J'explique pourquoi:
    - Dans n'importe quel anneau $(\mathbb{Z}/l\mathbb{Z},+,\cdot)$, il ne peux y avoir qu'un seul élément $x$ tel que $\forall v, w\in \mathbb{Z}/l\mathbb{Z} \ vw=x\rightarrow x=w=v$, il s'agit forcément de l'élément neutre (car $x=\overline{1}v$, et le groupe des inversibles est alors forcément trivial (on ne peut pas écrire $\overline{1}=v^{-1}v$ avec $v\neq \overline{1}$). Donc, il ne nous reste qu'une solution $x=\overline{1}$ et $l=2$ (pas de groupe des inversibles non trivial pour $l> 2$).
    On utilise cette propriété: Soit $z=(x,y)\neq (\overline{0},\overline{0})$ un élément de $\mathbb{Z}/l\mathbb{Z}\times \mathbb{Z}/m\mathbb{Z}$ tel que $\forall \alpha, \beta \ \alpha\beta=z\rightarrow \left(\alpha=\beta\lor \alpha=z\lor \beta=z \right)$.
    - Supposons que $l\neq 2 $ ou $x\neq 1$, alors $x$ vérifie la propriété $\neg \left(\forall v, w\in \mathbb{Z}/l\mathbb{Z} \ vw=x\rightarrow x=w=v\right)$ qui implique (je zappe la partie logique), $\exists v,w \in \mathbb{Z}/l\mathbb{Z} \ uv=x\wedge\left( u\neq v \lor u\neq x \lor v\neq x\right)$.
    On vérifie qu'alors $m=2$ et $y=\overline{1}$, en effet:
    -Si $\exists u,v \in \mathbb{Z}/l\mathbb{Z} \ uv=x\wedge u\neq x$ alors $(u,y)\cdot (v,\overline{1})=z$ or $(u,y)\neq z$ donc $(u,y)=(v,\overline{1}) \lor (v,\overline{1})=z$, dans les deux cas $y=\overline{1}$. En outre, soit $\alpha$ et $\beta$ des éléments de $\mathbb{Z}/m\mathbb{Z}$ tel que $\alpha\beta=\overline{1}=y$, on a alors $(u,\alpha)\cdot (v,\beta)=(x,y)=z$ dont on conclue que $\alpha=\beta=y$ donc le sous-groupe des inversibles de $\mathbb{Z}/m\mathbb{Z}$ est trivial. Donc, $m=2$
    -Si $\exists u,v \in \mathbb{Z}/l\mathbb{Z} \ uv=x\wedge u\neq x$ : même type de raisonnement: $(u,y)\cdot (v,\overline{1})=(x,y)$ or $(u,y)\neq (x,y)$ dont on conclue par disjonction que $y=\overline{1}$ ...

    Au final $l\neq 2$ entraîne $m=2$. On en conclue que $n$ est nécessairement de forme $n=2p^\alpha$ avec $p$ un nombre premier supérieur à $2$ et $\alpha\geq 1$, on sait que pour ces conditions sur $p$ et $\alpha$ il existe un élément non inversible $x$ dans $\mathbb{Z}/p^\alpha\mathbb{Z}$ tel que $\forall u,v \in\mathbb{Z}/p^{\alpha}\mathbb{Z} \ uv=x\rightarrow \left(x=u\lor x=v \lor u=v\right)$ que dans le cas $\alpha=1$ (alors $x=\overline{0}$), c'était le sens de la remarque au début de cette partie.
    Donc les seuls cas de ce types sont les cas $n=2p$.



    C'était un raisonnement tout-à-fait affreux, mais je crois que c'est fini, pour $n\geq 2$, on aura un élément non inversible vérifiant la propriété qu'à condition que $n=2$ ou $n=4$ ou $n=2p$ avec $p$ premier différent de 2.
  • Bonjour, Titi le curieux,

    Si ce matin j'ai posé une nouvelle question dans un nouveau fil, c'est parce que cette nouvelle question n'avait à mes yeux aucun rapport avec la question initiale de ce fil-ci. Manifestement, les responsables du forum n'ont pas partagé mon avis ; et je devrais être habituée à cela car c'est la deuxième fois que de nouveaux messages à moi, qui auraient mérité de vivre leur propre vie, sont redirigés vers cet ancien fil. J'avais déjà marqué ma désapprobation la première fois.

    A cause de cela, j'ai bien peur que tu sois condamné - si tu le veux bien - à répondre seul à mes questions.
    Par exemple, que dois-je comprendre quand tu écris que le groupe des éléments inversibles de $\mathbb{Z}/24\mathbb{Z}$ est de forme $(\mathbb{Z}/2\mathbb{Z})^k (k\in \mathbb{Z})$ ?

    Merci pour ton dernier message que je vais lire attentivement.
  • L'ensemble des éléments qui possèdent un inverse par multiplications dans l'anneau $(\mathbb{Z}/24\mathbb{Z},+,\cdot)$ (il s'agit de $\{ \overline{1},\overline{5},\overline{7},\overline{11},\overline{13},\overline{17},\overline{19},\overline{23} \}$) est stable par multiplication. Cet ensemble, munie de la multiplication "héritée de l'anneau" est donc un monoïde où chaque élément possède un inverse, c'est donc un groupe, ce genre de truc est définissable dans n'importe quel anneau (au pire il n'y a que l'élément neutre et le groupe est trivial), ce groupe s'appelle "le groupe des inversibles" de l'anneau ou "le groupe des unités". Tu peux remarquer que dans le cas qui nous intéresse, ce groupe est d'ordre 8 et que chaque élément y est son propre inverse, on peut en déduire qu'il est isomorphe au groupe $\left( (\mathbb{Z}/2\mathbb{Z})^3, +\right)$, en fait il semblerait que je me sois embêté pour rien et qu'on a le droit de l'appeler $Z_2^3$... Il faut savoir que tout les groupe d'ordre fini dans lequel tous les éléments sont d'ordre 2 est isomorphe à un $Z_2^k,\ k\in\mathbb{N}$.
  • Merci, Titi le curieux, pour ces informations qui me seront utiles !
  • Bonjour
    Dans mes notes, j'écris ceci :

    Soit $a$, un élément de l'anneau quotient $\mathbb{Z}/m\mathbb{Z}$ (avec $m$, entier supérieur à $1$).
    Ecrire $a$ sous la forme d'un produit de deux éléments de l'anneau revient à écrire :
    $a=(\overline{1})\times (a)$,
    c'est-à-dire, pour $g$, un élément inversible de l'anneau et $g^{-1}$ son inverse :
    $a=(\overline{1})\times (a)=(g\times g^{-1}) \times (a)=(g\times a)\times (g^{-1})$ ou $(g)\times (a\times g^{-1})$.

    Ce n'est déjà pas complet pour $a=\overline{0}$.
    Serait-ce incomplet aussi pour $a\ne 0$ ?

    Merci d'avance.
  • Tu veux dire que dans un anneau quotient on peut écrire un même élément comme produit de plusieurs façons ?
    Ben oui dans Z/11Z, 10=1x10=2x5=3x7=4x8 par exemple.
    edit : bon je répondais seulement au dernier message qui avait l'air indépendant de la discussion, donc j'ai sûrement répondu à côté.
  • Pourquoi cette obsession avec les écritures d'éléments d'un anneau comme produit de deux éléments ?
  • Bonjour et merci à chacun d'intervenir.

    @ Crapul :
    Je vais reformuler ma question ci-dessous.

    @ Poirot :
    Pourquoi cette "obsession" ? (toute relative, à raison de quinze minutes de mathématiques par jour.)
    Par simple curiosité.

    Je reformule ma question :

    Comment démontrer la justesse - ou pas - de l'affirmation suivante ? :

    "Soit $a$, un élément non nul de l'anneau quotient $\mathbb{Z}/m\mathbb{Z}$ $(m>1)$.
    Ecrire $a$ sous la forme d'un produit de deux éléments de $\mathbb{Z}/m\mathbb{Z}$ revient toujours à écrire $a=\overline{1}\times a$."

    Cette affirmation paraît évidente.
    Mais en mathématiques, je me méfie des évidences. D'autant plus que cette affirmation est fausse pour $a=\overline{0}$. Mais, là, je sais pourquoi : parce qu'il y a un phénomène concernant la multiplication sur les $\mathbb{Z}/m\mathbb{Z}$ qui n'existe pas sur $\mathbb{Z}$, à savoir que le produit de deux éléments non nuls peut être nul.
    Au fond, j'ignore peut-être quelque chose qui rend fausse mon affirmation ci-dessus.
  • Bonjour.

    Ton affirmation est trop floue pour pouvoir dire oui ou non ("revient toujours" n'a pas de sens précis). Veux-tu dire qu'il suffit d'écrire $a=\overline{1}\times a$ pour avoir justifié que a est le produit de deux éléments de $\mathbb{Z}/m\mathbb{Z}$ ? Ou qu'on peut toujours écrire $a$ comme un produit grâce à cette formule ? Dans ces cas, c'est vrai (ça marche même pour $a=\bar 0$). Ou bien que c'est la seule façon d'écrire a comme un produit ? Là c'est faux, et tu as des contre exemples au dessus.

    Finalement, ton insistance vient surtout du fait qu'on ne répond pas à la question que tu as dans la tête, simplement parce que tu ne la poses pas clairement. En tout cas, tu saurais depuis longtemps si tu avais examiné des $\mathbb{Z}/m\mathbb{Z}$ pour quelques valeur simples de m, genre 3 et 4.

    Cordialement.
  • Bonjour Gerard0,

    Par "revient toujours à...", je faisais référence à ce que j'avais déjà écrit plus haut.
    Je le réécris pour toi :

    Ecrire l'élément non nul $a$ de l'anneau $\mathbb{Z}/m\mathbb{Z}$ $(m>1)$ sous la forme d'un produit de deux éléments de $\mathbb{Z}/m\mathbb{Z}$ ne peut se faire que sous la forme $a=\overline{1}\times a$, où $\overline{1}$ peut lui-même s'écrire comme le produit d'un élément inversible $g$ par son inverse $g^{-1}$.

    Ce qui donne comme seules possibilités, fondées comme on le voit sur $a=\overline{1}\times a$ :
    1) $a=(g\times g^{-1})\times (a)$
    2) $a=(g\times a)\times (g^{-1})$
    3) $a=(g)\times (a\times g^{-1})$
    sans autre possibilité supplémentaire (si on tient compte du caractère commutatif de la multiplication).

    Est-ce plus clair comme ça ?

    Je ne comprends pas ta dernière phrase.
  • On prend $a=\bar{12}$ dans $\mathbb Z/24\mathbb Z$. On a $a=\bar{3} \times \bar{4} = \bar{3} \times \bar{12}$, et pourtant $\bar 3$ n'est pas inversible donc ce dernier produit n'est pas de la forme $\bar{12} \times g \times g^{-1}$.
  • Merci, Poirot.
    Tu réponds ainsi à la question posée trois messages à moi plus haut. C'est gentil.
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