Questions sur les représentations des groupes

J'ai appris, et je me réapprends quand j'ai le temps, les bases de la théorie des représentations des groupes finis.

La première question que j'aurai pour les connaisseurs, c'est : pouvez-vous me donner des applications intéressantes de cette théorie ? Dans mes cours, et dans le bouquin de Serre, les exercices concernent l'étude de représentations "pour elles-mêmes", et à chaque fois, je me dis... et après, j'en fais quoi ? Quand on étudie des groupes, ou des actions de groupes, on peut trouver des résultats en combinatoire, en arithmétique, en géométrie, en algèbre générale... et j'aimerais voir des applications concrètes de la théorie des représentations des groupes finis. Ça peut être dans n'importe quel domaine des maths, je verrai ce qui m'intéresse le plus parmi ce que vous me direz.

Pour l'instant, le résultat le plus fun que j'ai trouvé dans le Serre (certainement pas dans mes cours...) c'est que si un groupe fini admet une représentation irréductible fidèle, alors son centre est cyclique.

Réponses

  • Pour, moi les groupes finis, c'est un bon début pour les groupes compacts, puis localement compacts.

    Au bout du compte, les groupes localement compacts incluent les groupes de Lie et après c'est l'analyse harmonique et la transformation de Fourier (Pontryagin).

    Je n'y connais rien, mais il me semble que les groupes finis, c'est le "toy-model" (maquette) pour les groupes vraiment intéressants.
  • Je peux dire des bêtises, n'hésitez pas à me corriger.

    Un premier exemple frappant. Le calcul des modes de vibrations de la molécule C60 demandait au départ le calcul du spectre par ordinateur d'une matrice symétrique de taille $180\times 180$ ! En 1994, ce calcul a pu être fait à la main ! en utilisant des représentations de groupes finis !

    https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0021869384712130?fbclid=IwAR0nxdx7zQ-yyVbgkVXa5R3ulrpP2iwL1U20cCWevzrhxxRG35otyVgiREo

    Comme le dit Marsup, les représentations des groupes finis entrent dans le cadre plus large des représentations des groupes compacts, localement compacts, des algèbres de Lie, des algèbres associatives, etc. ...

    Historiquement les applications ont été d'abord en physique (représentations des groupes et algèbres de Lie) et en théorie analytique des nombres (caractères de Dirichlet). Pour ma part je distingue à mon humble niveau au moins trois grandes classes d'applications :

    1) En physique ; soit en mécanique classique (c'est de là que vient la théorie dite de Lie), ou en mécanique quantique (groupes de symétrie des équations et/ou groupes de symétrie des théories de jauges qui donnent lieu à la classification des particules élémentaires).

    2) En théorie des formes automorphes (par exemple des formes modulaires). L'approche moderne de Langlands et al. permet de voir une forme automorphe comme un vecteur de représentation.

    3) En géométrie arithmétique. On peut associer à certaines variétés "arithmétiques" des représentations de groupes de Galois, grâce aux théories cohomologiques développées par Grothendieck et ses élèves (et conjecturées auparavant par Weil).

    Il y a certainement plein d'autres choses que je ne connais pas ou mal.

    C'est malgré tout le thème 1 qui est techniquement le plus accessible, si l'on n'est pas fâché avec la physique. L'idée bête est que si l'équation différentielle qui décrit l'évolution d'un système physique possède un groupe de symétrie $G$, alors l'espace de toutes les solutions possibles est une représentations de $G$. Par exemple les représentations irréductibles du groupe orthogonal $O(3)$ permettent de définir des nombres quantiques de l'atome d'hydrogène.

    Un exercice amusant consiste à considérer le problème à trois corps suivant. On considère trois masses ponctuelles identiques $m$ reliées deux à deux par des ressorts de même raideur $k$ et se déplaçant dans un plan fixe. On écrit l'équation de la dynamique du système en faisant une approximation linéaire. Alors le groupe $S_3$ agit sur l'espace des solutions. Celui-ci est de dimension finie (correspondant aux vitesses et positions initiales). La décomposition de cet espace en représentations irréductibles permet de simplifier la recherche des différentes modes de vibrations.
  • Et je ne sais pas si c'était ironique mais :
    Pour l'instant, le résultat le plus fun que j'ai trouvé dans le Serre (certainement pas dans mes cours...) c'est que si un groupe fini admet une représentation irréductible fidèle, alors son centre est cyclique.

    pour le commun des mortels, ce n'est pas vraiment passionnant. (je ne me rappelle pas m'être demandé à quelle condition un groupe fini avait son centre cyclique, et si on me donne comme critère suffisant qu'il admette une représentation irréductible fidèle, ça me fera une belle jambe !)
  • J'aime bien la physique, j'ai fait une prépa physique et ingénierie avant de faire des maths. Du coup ça peut être fun, et j'ai vu plusieurs fois des cours dédiés aux représentations de certains groupes pour la physique (de mémoire, $O(3)$, $SU(2)$ et encore un autre, je crois).

    Dans le bouquin de Serre, il y a un chapitre "extension aux groupes compacts", et en parallèle de la lecture de ce chapitre, j'avais bossé un poly sur l'existence et la construction de mesures de Haar pour les groupes localement compacts (écrit par un jeune chercheur américain malheureusement décédé récemment).

    Je n'ai pas encore cherché explicitement un cours sur les représentations de groupes localement compacts, mais j'ai un bouquin sur les groupes et algèbres de Lie (qui parle beaucoup de leurs représentations, il fait entre autres la classification des algèbres de Lie complexes avec les diagrammes). Concernant l'analyse harmonique et la TDF sur des groupes "abstraits", qu'est-ce qu'on fait avec ?
  • C'était à moitié ironique, en effet :-D

    D'un côté, c'est un résultat que j'aime bien parce qu'on déduit une propriété du groupe à partir d'une propriété d'une de ses représentations... c'est un peu ça que j'attendais de cette théorie, à la base.

    Mais d'un autre côté, effectivement, l'information n'est peut-être pas la plus utile...
  • Gabriel Peyré nous fait lire la transformée de Fourier sur des groupes abéliens finis comme un roman et il n'oublie pas les applications : réciprocité quadratique, analyse et compression d'images, etc.

    Pour les groupes non abéliens, il faut chercher un peu plus loin. D'après le théorème de Burnside, tout groupe fini dont l'ordre a au plus deux facteurs premiers ($p^\alpha q^\beta$) est résoluble. L'hypothèse est de nature « géométrique » (la géométrie avec des ensembles finis, ça revient à compter) et la conclusion, algébrique (structure). Étonnamment, la démonstration de Burnside utilise les représentations de façon cruciale – le point clé, si je me rappelle bien, c'est que les valeurs des caractères, en tant que sommes de racines de l'unité, sont des entiers algébriques.

    On se doute alors bien que les représentations ont un rôle décisif dans le théorème de Feit-Thompson, qui affirme que tout groupe d'ordre impair est résoluble. Ce théorème est le premier résultat qui a fait croire que la classification des groupes finis simples était possible : prenez un groupe simple, il vous donne un élément d'ordre $2$ – c'est la version groupes de « donnez-moi un point d'appui et je soulève le monde ». Dans cette classification – dit-on – les représentations ont encore un rôle majeur. Ce n'est pas étonnant : un groupe c'est fait pour agir mais si l'action est linéaire, c'est quand même plus facile (par principe, tout ce qui est linéaire est plus facile, c'est pour ça qu'on linéarise, qu'on dérive, qu'on différencie, etc.).

    Par exemple, avant de construire le Monstre, le plus gros des 26 groupes finis simples qui ne rentrent pas dans une famille infinie, les spécialistes avaient construits sa table de caractères. Ils ont alors cherché un groupe de matrices qui vivait en dimension $196\,883$...
  • Un petit exercice amusant : quel est le nombre minimal de transpositions qui engendrent $\mathfrak S_n$ ?
    Il y a une solution qui utilise la représentation standard de $\mathfrak S_n$ (indication : étudier $\ker( s-id)$ pour $s$ une transposition)
    Cet exercice n'est pas ultra ultra intéressant en soi (enfin moi il m'amuse) mais je pense qu'il montre un peu en quoi l'algèbre linéaire peut être une grande aide pour l'étude de groupes. (Les autres ont donné des exemples plus intéressants de vraies applications :-D )
  • La classification des groupes finis simples, je suis sûr que c'est mathématiquement passionnant, mais (alors que j'aime bien les groupes), ça me laisse plutôt froid.

    Les histoires d'analyse harmonique par contre, ça a l'air fun.

    Pour autant que je sache, la difficulté c'est de sortir du cadre "abélien fini" et de trouver des résultats.
  • Max : c'est possible qu'on ait fait cet exo quand j'étais en M1, mais si on l'a fait, il faudra sûrement corriger le corrigé de ce qu'on avait écrit... moi j'aime bien ce genre de résultats, par contre. Je ne vois pas pourquoi ça ne serait pas intéressant.
  • Historiquement les groupes finis et leurs représentations ce sont les groupes de Galois des extensions algébriques de $\Q$ qui apparaissent tout le temps en arithmétique et en algèbre, les représentations ont un rôle important pour comprendre les anneaux d'entiers de ces "corps de nombres".

    Concrètement le but c'est de comprendre les liens et les différences entre les anneaux $\Z,\Z[{i}],\Z[\zeta_8],\Z[\zeta_8,2^{1/4}]$.

    (je ne parle pas seulement de Galois qui introduit la notion de groupe comme truc qui permute les racines de $x^3-2$ mais aussi de Artin et Brauer qui développent les représentations des groupes finis et l'induction de caractère pour décomposer $\zeta_K(s)=\prod_{\rho \ Irr} L(s,\rho)^{e_\rho}= \prod_j L(s,\psi_j)^{n_j}$)
  • Tu peux jeter un coup d’œil à cette discussion sur mathoverflow : Fun applications of representations of finite groups. Je n'ai regardé si cette application y est mentionnée, mais il est possible de dire des choses sur la probabilité que deux éléments commutent, je trouve ça amusant : Representation theory of finite groups and commutative degree. Il y a également ce survol écrit pour l'ICM 2018 : Representations of finite groups and applications.
  • Le truc sur le degré de commutativité est sympa, je trouve :-)

    De manière générale, j'ai l'impression que la théorie de Lie est ce qui m'attire le plus.
  • Le grand truc de la théorie de Lie, c'est de transformer des problèmes algébriques ou géométriques sur le groupe ou l'algèbre de Lie en problèmes combinatoires sur le groupe de Weyl. Pour le groupe $\mathrm{GL}_n$, par exemple, tout le jeu consiste à traduire les choses en questions sur le groupe symétrique $\mathfrak{S}_n$.
  • Ah, parce que le groupe symétrique est plus facile à étudier que $GL_n$ directement ? Parce que moi, j'ai surtout entendu le contraire :-D . Mais effectivement ils parlent du groupe de Weyl dans mon bouquin, avec les "root systems" etc.

    Un truc que je trouve intéressant avec les représentations des groupes, c'est qu'à force on finit par mélanger à peu près tout ce que j'ai appris en Master (sauf les probas, heureusement :-D). Avec les groupes de Lie, il y a tout le côté géo-diff qui intervient (contrairement aux groupes finis), les choses que j'ai vues en analyse fonctionnelle (espaces de Hilbert, transformation de Fourier), ça mélange vraiment plein de choses, mais c'est aussi ça qui me fait presque un peu peur. Un peu comme si les choses devenaient tellement compliquées tellement vite que je n'ose pas pleinement me jeter dedans.
  • Ah oui ? Étonnant. Par exemple, on connaît les représentations des groupes symétriques depuis le tournant du XXe siècle et elles ont été utilisées par Weyl via la dualité de Schur-Weyl pour classer les représentations des groupes linéaires – lesquels portent souvent le nom de modules de Weyl.

    L'archétype de cette réduction du groupe de Lie au groupe de Weyl, ce sont les conjectures de Kazhdan-Lusztig (énoncées en 1979, démontrées un ou deux ans après). On a deux types de représentations d'une algèbre de Lie, les modules de Verma d'une part, les modules simples d'autre part, et on veut connaître les multiplicités des seconds dans les premiers. La réponse utilise un objet délicat, les polynômes de Kazhdan-Lusztig, qui ont une définition combinatoire en termes du groupe de Weyl (ou plus précisément de son algèbre de Hecke) et une interprétation géométrique qui permet (via un long chemin) de les relier aux multiplicités voulues.

    Plus récemment (2007), les représentations du groupe de Lie réel $E_8$ ont été décrites à l'aide de « polynômes de Kazhdan-Lusztig-Vogan » par une équipe internationale basée au MIT. L'idée était la même : traduire des questions sur les groupes de Lie réels en questions combinatoires (sur leurs groupes de Weyl). En VO :
    The most important thing that we've done is written an algorithm which converts some very difficult abstract mathematics, the representation theory of real groups, into combinatorics which can be computed. This is a substantial accomplishment.

    Amusant : à travers la théorie de Deligne-Lusztig, pour les représentations des groupes finis de type de Lie – archétype : groupe linéaire sur un corps fini – c'est encore le groupe de Weyl qui sert fondamentalement à tout, paramétrer les objets et calculer les caractères.
  • Tant qu'on est là à parler de ça.

    Le livre que j'ai (Carter-Seagal-Macdonald) commence par les algèbres de Lie (sur $\mathbb{C}$) et classifie celles qui sont simples, après il y a la partie sur les groupes de Lie, et en dernier, il y a une partie sur les "groupes algébriques linéaires"... j'ai essayé de m'initier à la géométrie algébrique mais le côté "la première définition c'est déjà un truc horrible où il faut maîtriser les catégories" m'a un peu rebuté. Est-ce que les groupes algébriques sont plus simples à comprendre quand on a déjà une aisance avec la théorie de Lie ? Je ne vois pas tout à fait le rapport entre les deux, mais s'ils sont dans le même bouquin, il doit y en avoir un.
  • Une algèbre de Lie, c'est un objet « infinitésimal » obtenu en dérivant. Pour cela, deux façons de faire : soit la géométrie différentielle, mais elle ne marche pas sur un corps de caractéristique $p$, soit la géométrie algébrique, mais il y a un prix à payer pour entrer dans le formalisme.
  • Ce n'est pas par hostilité envers l'analyse et ses objets infinitésimaux, mais je préfère, pour ma part, rester dans le formalisme de l'algèbre.
    Un aspect fascinant de la théorie des représentations est son versant "modulaire" largement développé à l'origine par Richard Brauer pour obtenir des informations sur les caractères irréductibles des groupes finis.
    Une représentation d'un groupe fini $G$ sur un corps $K$ est "modulaire" lorsque $K$ est de caractéristique $p>0$.
    Sans la théorie des représentations modulaires des groupes finis il n'y aurait jamais eu de classification des groupes finis simples. Encore aujourd'hui, et pour longtemps semble-t-il, elle est à l'origine de très nombreux problèmes ouverts liés aux concepts de "blocs" et de "groupe de défaut d'un bloc" ($\textbf{defect group of a block}$).
    La compréhension de ces concepts (au moins dans leur philosophie la plus générale) est à elle seule une véritable gageure, chacun d'eux s'appuyant sur une myriades de définitions tout aussi opaques. Et pour ne rien arranger, la littérature francophone est dans ce domaine quasi-inexistante. Il y a bien les travaux de Michel Broué mais ils sont "teintés" de théorie des catégories et franchement, c'est bien plus qu'un intellect moyen ne peut en supporter.

    • Existe-t-il un critère simple pour décider, à partir de la table de caractères d'un groupe fini simple, si ses $p$-sous-groupes de Sylow sont abéliens ?

    • Quand le $p$-sous-groupe d'un groupe fini $G$ est-il un groupe de défaut pour un certain $p$-bloc de $G$ ?

    • Pour un $p$-bloc $B$ de $G$, de défaut $d$ et $k(B)$ le nombre de caractères ordinaires irréductibles dans $B$, on conjecture la borne suivante:
    $\textbf{Conjecture $k(B)$ de Brauer}$:

    \begin{equation}
    \displaystyle k(B) \leq p^{d} \: \: \text{ pour tout bloc}\: B \: \: \text{de tout groupe fini} \: G.
    \end{equation}

    Ci-dessous: un court article des "Bulletin de l'AMS" sur les représentations modulaires.

    ...
  • Je ne connais pas du tout cette histoire de blocs... mais la question sur les $p$-Sylows est intéressante. En principe, si l'on peut trouver des informations sur un groupe (ou sur une action d'un groupe sur un ensemble) à partir de certaines de ses représentations (typiquement, à partir d'une table de caractères), je trouve ça intéressant.
  • Ah si on se met à parler de représentations modulaires je vais ramener ma fraise : si la caractéristique du corps divise l'ordre du groupe (ou plus généralement si on se met sur un anneau dans lequel $|G|$ n'est pas inversible), on a des phénomènes (co)homologiques intéressants qui apparaissent, et ils sont d'autant plus intéressants qu'ils mêlent algèbre (la théorie des représentations modulaires) et topologie.
    Le lien se fait notamment au niveau de la (co)homologie de groupes, qui permet d'interpréter des phénomènes algébriques (foncteur dérivé, non exactitude des points fixes, ...) en termes topologiques ((co)homologie de $BG$ à coefficients dans $\mathbb F_p$, qui s'observe notamment dans les actions de $G$ sur différents espaces). Il y aurait beaucoup à dire là-dessus...
  • Une approche amusante : les variétés de support, qui consistent à faire de la géométrie algébrique avec (la partie paire de) l'algèbre de cohomologie. Voir par exemple cet exposé.
  • Beaucoup de choses dont vous parlez sont loin de mon niveau, je trouve.

    Les histoires de théorie de Galois par contre, ce que racontait reuns, ça pourrait se rapprocher doucement de mon niveau, et ça peut être fun. Il y a les théorèmes d'Artin et de Brauer dans le Serre, ça m'avait l'air assez moche mais ça me donnera peut-être une raison d'essayer de lire ça, tiens.
  • @Homo Topi : il me semble que tu avais posé à peu près la même question il y a quelques temps, et que je t'avais apporté une réponse justifiant l'utilisation de la théorie des représentations des groupes finis en théorie des nombres. J'ai la flemme de donner des détails actuellement, mais c'est au cœur des notions de fonctions $L$ d'Artin, qui permettent notamment de démontrer le théorème de Chebotarev.
  • Oui, le premier fil que j'avais ouvert ne m'avait pas satisfait, mais je me souviens de ça :-)
  • Je ne me souviens plus des détails mais il est possible d'étudier la théorie de Hodge en utilisant les représentations de certains groupes algébriques. Voir ici : https://www.math.ru.nl/~bmoonen/Lecturenotes/MTGps.pdf
  • Concernant les fonctions L d'Artin, les représentations linéaires et la démonstration du théorème de Chebotarev.
    ...
  • Ça a l'air intéressant mais très compliqué.
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