Faisceau structurel

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Réponses

  • Eh bien, le petit calcul que j'ai fait, c'est un bête changement de cartes entre deux ouverts affines habituels de l'espace projectif mais en montant la chose au dessus de $R[\varepsilon]$.
  • Claude

    Je ne comprends pas ! Je n'arrive pas à comprendre ce que sont $x$ et $h$ dans l'histoire de carte !
  • Goleon
    Tu fais bien de m'en parler. Parce que moi pareil (je ne comprends plus). Et si si on en profitait pour se reposer ?
  • Yep, merci en tout cas ; je vais faire un peu de montagne pour changer :-D
  • $\def\A{\mathbb A}\def\P{\mathbb P}\def\cO{\mathcal{O}}\def\cOPn{\cO_{\P^n}(-1)}\def\GL{\text{GL}}$Goleon,
    Tu as de la chance : ici pas de montagne. Mais se reposer ne signifie pas capituler. Ici, dans la série ``faire des petites choses simples'', je te dis quelques mots sur le fibré tautologique de $\P^n$, the so called $\cOPn$. Il me semble il n'y a pas si longtemps que tu m'avais posé la question. Peux tu me surveiller ? Merci.

    Pour faciliter ma tâche, j'attache un extrait de nos conventions pour les transitions. Ainsi que 2 pages de Cox an co (Toric Varieties) car d'une part les conventions sont les mêmes et d'autre part, et surtout, parce que c'est extrêmement clair (on ne peut pas en dire autant de tous les auteurs). Evidemment, je ne vais pas faire du coupé-collé.

    Dans la suite : $p$ désignera un point de $\P^n$ et $h$ un vecteur de $\A^{n+1}$. Il m'arrivera d'écrire $p = [x] = (x_0 : \cdots : x_n)$ où $x$ est donc unimodulaire. En faisant attention à la non dépendance en $x$. Mais dans certains endroits, $p$ n'a pas à être une droite unimodulaire (par exemple dans la définition que tu vas t'empresser de mettre en foncteur des points)

    $\bullet$ 1. Définition de $\big(\cOPn, \pi)$ où $\pi : \cOPn \to \P^n$
    $$
    \cOPn = \{ (p,h) \in \P^n \times \A^{n+1} \mid h \in p\} \quad \subset\quad \P^n \times \A^{n+1} \qquad\qquad
    \pi = \text { première projection}
    $$La fibre du point $p$ est $\{ p\} \times p$, clairement munie d'une structure de module sur l'anneau de base.
    $\bullet$ 2. Equations : mineurs d'ordre 2 de la matrice à gauche qui traduisent $x \wedge h = 0$ correspondant à $h$ appartient à la droite $p = [x]$
    $$
    \left[ \matrix {x_0 & \cdots & x_n\cr h_0 & \cdots & h_n}\right] \qquad\qquad
    \left| \matrix {x_i & x_j\cr h_i & h_j}\right| = 0 \qquad x_i h_j = x_j h_i
    $$Bien sûr, c'est homogène en $x$ (on peut y remplacer $x$ par $ux$ où $u$ est un inversible).

    $\bullet$ 3. Sections globales. Il n'y en a pas i.e. seulement la section nulle. Cela peut se voir de la manière suivante : soit $s$ une section globale. En la composant avec la deuxième projection, on tombe sur un morphisme partout défini $\P^n \to \A^{n+1}$. Qui doit donc être constant. Notons $h_0 \in \A^{n+1}$ cette constante de sorte que $s(p) = (p, h_0)$. Mais on doit avoir $h_0 \in p$ pour tout $p \in \P^n$. Donc $h_0 = 0$ et $s$ est la section nulle.

    $\bullet$ 4. Trivialisation au dessus de $U_i$. Avec nos conventions
    $$
    \varphi_i : \pi^{-1}(U_i) \quad \buildrel {\simeq} \over \longmapsto\quad U_i \times \A \qquad \text{ défini par } \quad (p,h) \mapsto (p, h_i)
    $$En effet, $p = [x]$ et $h_i$ déterminent $h$ puisque $h = (h_i/x_i).x = h_i.(x/x_i)$ (je l'écris de deux manières pour y appuyer que $x/x_i$ ne dépend pas du représentant $x$).

    $\bullet$ 5. Transitions. Regarder Cox. Un peu plus lourdingue ici. Au dessus de $U_i \cap U_j$, on regarde $\varphi_i \circ \varphi_j^{-1} : (U_i \cap U_j) \times \A \to (U_i \cap U_j) \times \A$
    $$
    \varphi_j^{-1}([x], \lambda) = ([x], \lambda x/x_j) \qquad
    \varphi_i ([x], \lambda x/x_j) = ([x], \lambda x_i/x_j) \qquad\qquad
    \fbox {$C_{ij}([x]) = \displaystyle {x_i \over x_j} $}
    $$Note : en principe, pour un fibré vectoriel de rang constant $r$, $C_{i,j} : U_i \cap U_j \to \GL_r$. Et comme ici $r=1$, j'ai simplement mentionné le multiplicateur (qui est bien sûr un inversible au dessus de $U_i \cap U_j$ et qui ne dépend pas du représentant $x$).

    $\bullet$ L'encadré, c'est peut-être préférable de l'écrire ainsi :
    $$
    \cOPn : \fbox {$C_{ij}([x]) = \displaystyle {\left( {x_j \over x_i} \right)^{-1}} $}
    \qquad\qquad \qquad \text{plus tard} \qquad
    \cO_{\P^n}(m) : \fbox {$C_{ij}([x]) = \displaystyle {\left( {x_j \over x_i} \right)^{m}} $}
    $$Mais rappel : cela n'a aucun sens si on ne précise pas sa couleur sur les $C_{i,j}$.Rien à voir. Et peut-être déjà dit. Je sais que tu l'as perdu. Mais pourrais tu m'expliquer, dans Hartshorne, pourquoi le truc si important pour moi, à savoir que les sous-schémas fermés de $\P^n_R$ sont en correspondance biunivoque avec les idéaux homogènes SATURES de $R[X_0, \cdots, X_n]$, vient seulement en exercice (exercice 5.10, p. 125). Après d'aiileurs l'exercice 5.9 beaucoup plus compliqué consacré à $M \mapsto \widetilde M$ de Serre.96022
  • Coucou Claude,

    Merci, je vais regarder. Mais bonne nouvelle SGA III c'est parfait :-D96044
  • $\def\Palg{\mathbb{P}^n-\text{Alg}}$
    Claude,

    Soit $\mathcal{C}$ la catégorie suivante (c'est pas compliqué) : les objets sont des couples $(R,p)$ où $R$ est un anneau (tu connais) et $p$ est un $R$-point de $\mathbb{P}^n$ (tu connais) et un morphisme entre deux couples $(R,p)$ et $(R',p')$ c'est un morphisme d'anneau (tu connais) qui vérifie $\mathbb{P}^n(\phi)(p) = p'$.

    Par exemple pour la dernière condition : $n=2$, $R = \Z$ et $R' = \Z/2\Z$. Je prends $p = [ 1 : 2 : 3 ] \in \mathbb{P}^2(\Z)$ et $p' = [1,0,1] \in \mathbb{P}^2(\Z/2\Z)$ et bien si on note $\pi$ la réduction modulo $2$, on a bien $\phi$ est un morphisme $(R,p) \to (R',p')$, oui si je réduit modulo $2$ le point $p$ et bien ça donne le point $p'$.

    Au lieu de noter $\mathcal{C}$ cette catégorie je vais là noter $\Palg$. J'explique pourquoi cette notation : La construction que j'ai donné s'applique à tout foncteur $X : \text{Ring} \to \text{Ens}$ et donc en particulier à $\mathbb{P}^n$ mais aussi à $X = \text{Hom}(A,\bullet)$ où $A$ est un anneau. J'explicite dans ce dernier cas, un objet de $\text{Hom}(A,\bullet)-\text{Alg}$ est un couple $(R,\phi)$ où $R$ est un anneau et $\phi \in \text{Hom}(A,R)$ i.e $\phi : A \to R$ un morphisme d'anneau, bon et bien c'est bien la donné d'une $A$-algèbre $R$. D'où la notation !

    Là on fait un truc c'est qu'on considère la catégorie $\widehat{\mathbb{P}^n-\text{Alg}}$ des foncteurs covariant (y'a un double op dans les histoire) de $\Palg$ dans les ensembles. Pas de panique je donne deux exemples de foncteurs (y'a moyen d'en construire plein et tu en connais plein) !

    1. Comme foncteur je prend $\mathbf{O} : (R,p) \mapsto R$ et bien comme tu vois comme $R$ est un anneau et dit que $\mathbf{O}$ est un anneau et pour faire beau on va dire que c'est un $\mathbb{P}^n$-anneau. Mais des $\mathbb{P}^n$-anneaux tu en connais $5000000000000$ milliards de milliards :-D par exemple $\mathbf{O}[\varepsilon] : (R,p) \to R[\varepsilon]$, bon en plus j'ai un morphisme d'anneau $\mathbf{O} \to \mathbf{O}[\varepsilon]$, ah bin on a envie de dire que c'est une $\mathbf{O}$-algèbre !

    2. Un autre foncteur $\mathbf{F} : (R,p) \mapsto p$, niveau imagination j'ai fait fort, le premier exemple j'ai pris la premier composante et le second j'ai pris la seconde :-D

    Du coup, je suis d'accord avec ton message ici !96046
  • Claude,

    J'ai corrigé le sens des transitions :
    sage: Z = PolynomialRing(QQ,'x',6)
    sage: X =Z.gens()
    sage: Z = Z.fraction_field()
    sage: AA = VectorSpace(Z,6)
    sage: B = AA.basis()
    sage: F = lambda i : AA.subspace_with_basis([b for b in B if (b != B[ i])])
    sage: def C(i,j):
    ....:     def g(h):
    ....:         return X[j]/X[ i]^2 * (X[ i]*h-vector(X)*h[ i])
    ....:     return linear_transformation(F(j),F(i),g).matrix().transpose()
    sage: C(1,2)
    [        x2/x1 (-x0*x2)/x1^2             0             0             0]
    [            0  (-x2^2)/x1^2             0             0             0]
    [            0 (-x2*x3)/x1^2         x2/x1             0             0]
    [            0 (-x2*x4)/x1^2             0         x2/x1             0]
    [            0 (-x2*x5)/x1^2             0             0         x2/x1]
    sage: C(1,2)*C(2,3) == C(1,3)
    True
    

    Ensuite pour les sections, pour éviter des histoires de matrice j'ai fait une autre fonction $c$ c'est pareil que $C$ mais niveau application linéaire pas matrices !
    sage: def section(M):
    ....:     V = vector(X)
    ....:     def s(i):
    ....:         y = M*V/V[ i]
    ....:         Fi = F(i)
    ....:         return Fi(y-y[ i]*V/V[ i])
    ....:     return s
    sage: M = random_matrix(ZZ,6,6)
    sage: s(1) == c(1,2)(s(2))
    True
    

    Voili Voilou !
  • $\def\A{\mathbb A}\def\P{\mathbb P}\def\cO{\mathcal{O}}\def\cOPn{\cO_{\P^n}}\def\GL{\text{GL}}$Salut Goleon

    $\bullet$ 1. J'ai bien vu ton post avec des extraits de SGA III (je suppose). J'ai tiré, lu une fois, une deuxième fois. Qu'en dire pour l'instant ? Rien. Sauf que j'ai un peu la trouille d'une certaine personne qui fait monter la mer pour mettre le bateau à quai (ou quelque chose dans ce goût là). Si tu veux que j'accroche, il va probablement falloir que tu fasses des efforts, beaucoup d'efforts et probablement que tu en fais déjà.

    Par ailleurs, ce jour, je n'ai pas fait grand chose. Et comme on avait écrit un peu n'importe quoi dans nos pdf, je me suis dit que cela serait une bonne chose de procéder différemmment : ordre, méthode, en prenant le temps qu'il faudra ...etc... Qu'en dis tu ? J'attache un extrait d'un vague objectif.

    $\bullet$ 2. J'ai vu que tu avais bien voulu suivre mes conventions qui sont celles de Cox & co. Je t'en remercie. J'en rajoute une couche en attachant un extrait d'Arrondo http://www.mat.ucm.es/~arrondo/projvar.pdf où il décrit le système de transitions du fibré tautologique de $\P^n$. Ce n'est pas notre convention, il est impératif de le savoir. Pour comprendre, il faut lire le bas de la page p. 125 (et les pages 126, 127).

    Pour te montrer la difficulté à lire de l'information, peux me dire où est décrit un truc aussi insignifiant que $\cOPn(r)$ dans dans les 700 pages de Vakil http://math.stanford.edu/~vakil/216blog/FOAGjun1113public.pdf (750 pages). Et comment ?

    Au fait, tu n'as pas perdu tes deux Shafarevich ?

    $\bullet$ 3. Tiens un point de vue fonctoriel in http://citeseerx.ist.psu.edu/viewdoc/download?doi=10.1.1.542.2519&rep=rep1&type=pdf (Section 4.2 The tangent Bundle to a Scheme). Cela pourrait être bien cette section. On y apprend quoi de tangible ?

    $\bullet$ 4. De la lecture (un vieux truc à moi). En quoi un $S$-module gradué (pas quelconque) $M$ fournit le système de transitions du fibré défini par $\widetilde M$. Et d'autre part fournit les sections globales de $\widetilde M$ : c'est la composante homogène $M_0$ QUAND $M$ est extra-bon.

    Peut-être beaucoup de lecture. Juste pour te freiner.96092
    96096
  • Coucou Claude,

    Tu sais bien que je ne veux pas te faire perdre du temps ni t'embrouiller, ni te convertir, pour moi c'est important ! Un autre truc c'est que tu as du remarquer que je me pose toujours des questions à la con, je suis chiant sur certain truc mais c'est pas de ma faute !

    Est-ce que l'on peut prendre $2$ ou $3$ jours (pas plus) à faire des trucs évidents, sans vouloir faire absolument de la géométrie algébrique ? Juste étudier des petites choses faciles sur la construction $X \mapsto \mathcal{T}X$ ? Juste croire que ça marche, étudier les choses évidentes ? D'un autre côté, peut être que l'image que j'ai mise dans ce message, je dis bien peut-être que je comprends que $\underline{\text{Hom}}$ ce n'est rien d'autre que ce que Jantzen appel $\mathcal{Mor}$ (page $19$), et peut être si on remplace $S$ par $\text{Spec}(\Z)$ et $\mathcal{M}$ par $\mathcal{O}_X$ et que l'on regarde les définitions et bien ce que Grothendieck appel algèbre des nombres duaux(page 52, définition 2.1) sur $\text{Spec}(\Z)$ ce n'est rien d'autre que $\Z[\varepsilon]$ et peut être bien que si on regarde SGA III page 7.
    $$
    \underline{\text{Hom}}(\text{Spec}(\Z[\varepsilon], \mathbb{P}^n)(R) = \text{Hom}(\text{Spec}(R) \times_\Z \text{Spec}(\Z[\varepsilon]), \mathbb{P}^n) = \text{Hom}(\text{Spec}(R \otimes \Z[\varepsilon]),\mathbb{P}^n) = \text{Hom}(\text{Spec}(R[\varepsilon],\mathbb{P}^n) = \mathbb{P}^n(R[\varepsilon])
    $$
    Et peut être qu'intuitivement cette histoire ce traduit par la chose évidente que si tu envoie un point $\bullet_2 := \text{Hom}(\Z[\varepsilon],\bullet)$ se balader sur un schéma et bien il voit le fibré tangent ? Tu parles d'intuition, bah oui j'ai des intuitions à la con :-D (niveau maths je suis NUL, mais le seul truc que j'ai c'est les intuitions)

    Par exemple, est-ce que tu peux regarder la chose suivante peu importe si ma question n'est pas légitime, c'est juste pour manipuler les définitions !

    On note $\Omega$ le foncteur :
    $$
    \begin{array}{l|rcll}
    \Omega : & \text{Ring} & \longmapsto & \text{Ens}\\
    & R & \longmapsto & \text{ ensemble des Idéaux de $R$} \\
    \end{array}
    $$
    pour un morphisme d'anneaux $\phi : R \to R'$, et un idéal $I$ de $R$, $\Omega(\phi)(I) = \langle \phi(I) \rangle$.

    Nous noterons $\mathbf{1}$ le sous-foncteur de $\Omega$ donné par $R \mapsto \{R\}$, c'est-à-dire pour tout anneau $R$ on choisit le sous-ensemble de $\Omega(R)$ qui contient uniquement l'idéal plein de $R$.

    Par exemple : l'idéal $7 \Z$ de $\Z$ appartient à $\Omega(\Z)$ mais n'appartient pas à $\mathbf{1}(\Z)$, oui $\mathbf{1}(\Z) = \{ \Z\}$.

    Je sais ce n'est pas de la géométrie algébrique, mais ça parle quand même d'anneaux et d'idéaux !

    Donc la question que je pose est la suivante. Je note $\mathcal{T}X$ pour le foncteur que l'on a défini avec $\varepsilon$. Une remarque évidente si $X \subset Y$ alors $\mathcal{T}X \subset \mathcal{T}Y$.

    Donc la question est : est-ce que $\mathcal{T}\mathbf{1}$ est ouvert dans $\mathcal{T}\Omega$ ? Remarque $\mathbf{1}$ est ouvert dans $\Omega$.

    Est-ce que tu peux me dire ce que ça signifie ?
  • $\def\Hom{\text{Hom}}\def\A{\mathbb A}\def\P{\mathbb P}\def\cO{\mathcal{O}}\def\cOPn{\cO_{\P^n}}\def\GL{\text{GL}}\def\cT{\mathcal{T}}\def\bfun{\mathbb 1}\def\Spec{\text{Spec}}\def\vp{\varepsilon}$Coucou Goleon

    $\bullet$ 0. Première chose : tu es à l'aise avec les foncteurs, les morphismes de foncteurs ...etc.. Est ce que tu peux comprendre que ce n'est pas le cas de tout le monde, en particulier (et surtout) de mézigue ?

    Autre chose : je constate que tu ne réponds pas trop à mes questions. Par exemple, aller chercher telle information dans Vakil, ce n'est pas faire des maths, c'est simplement essayer d'aller trouver de l'information. Idem pour Shavarevitch ou la la section 4.2 (The Tangent Bundle to a Scheme) de Piercey in http://citeseerx.ist.psu.edu/viewdoc/download?doi=10.1.1.542.2519&rep=rep1&type=pdf

    Je dis cela (= chercher une information bien nette) car, à propos d'une construction que tout le monde a compris en 2 secondes (sauf moi) , j'ai mis un certain temps pour pouvoir raconter quelque chose de simple (j'espère) concernant $\cOPn(-1)$. Note : à ce propos, je viens de mettre plus d'une demi-heure à retrouver des billes dans Vakil.

    En passant : je me suis mal exprimé en mentionnant ``Géométrie algébrique''. Cela peut-être également ``Algèbre Commutative'' ou autre. Et surtout le plus important pour moi, c'est de faire des petites choses simples qui permettent d'asseoir des bases. Dit autrement, mon seul objectif est de bien comprendre les bases.

    $\bullet$ 1 J'en viens à ta question du dernier post. Eh bien figure toi que je ne vais pas pouvoir y répondre. Et je t'assure que j'y ai passé du temps (je n'ose pas dire combien de temps). Je vais essayer d'expliquer pourquoi je ne n'ai pas pu y répondre (à part le fait que je suis un gros naze).

    D'abord, tu parles de la construction $X \mapsto \cT X$ où $X$ est un foncteur. Elle est où cette construction ? Dans les posts précédents ? Dans certains documents pointés ? Pourquoi ne pas rappeler que $\cT X = \Hom(\Spec\, \Z[\vp], X)$, même si de ton côté, tu as l'impression que cela a été dit 15 fois. C'est bien cela $\cT X$ ?

    Et du coup $\cT\Omega$ cela doit être le foncteur qui à un anneau $R$ associe l'ensemble des idéaux de $R$ de carré nul. C'est bien cela ?

    Ensuite vient une remarque : $\bfun$ est ouvert dans $\Omega$. En passant, voulant illustrer le foncteur $\bfun$ versus $\Omega$, tu prends comme exemple que $7\Z$ est un idéal de $\Z$, avec la précision que $7\Z$ n'est pas égal à $\Z$. Est ce que cela éclairement vraiment ?

    Revenons à $\bfun$ ouvert dans $\Omega$. Cela dit quoi ?
    Le gentil (?) garçon que je suis consulte évidemment Jantzen 1.7 p. 11 : $Y \subset X$ est ouvert dans $X$ si pour tout schéma affine $X'$ et tout morphisme $f : X' \to X$, il existe un idéal $I \subset \Z[X']$ tel que $f^{-1}(Y) = D(I)$. Je pense (!) avoir recopié la définition de Jantzen en remplaçant son $k$ par $\Z$.

    Une avalanche de pour tout ...etc.. ce qui fait que j'ai capitulé, gros naze que je suis. Alors que je suis persuadé que c'est une trivialité. Donc impossible pour moi d'avancer si je ne sais pas faire le tri, dans la chose fonctorielle, entre trivialités et non trivialités

    Of course, quant à $\cT\bfun$ ouvert dans $\cT\Omega$, pour l'instant, je mets cela de côté.

    Et il me reste quoi de ce que j'ai essayé de comprendre pendant $x$ heures ? Que dalle. Peux tu comprendre cela ?
  • Goleon, suite.
    Je t'attache où j'en suis : au point $0$ voire $-1$. Et tu vois bien que je suis de bonne foi (foncteur des points).

    Et je te raconte une anecdote pour te montrer que je me méfie de CERTAINS auteurs, enfin de ce qu'ils ne disent PAS. Pourquoi ils ne disent pas ceci ou cela ? Je n'en sais rien.

    $\bullet$ Un contexte simple : la divisibilité dans $\Z$. A un moment donné ou un autre, pour $a, b \in \Z$, il faut montrer que $I := a\Z + b\Z$ est engendré par un élément $d$ : $I = d\Z$. Il faut également le faire pour tout idéal $I$ de $\Z$.

    Pour $I = a\Z + b\Z$, comme tu sais, il y a un algorithme, dit algorithme d'Euclide, qui s'appuie sur la division euclidienne dans $\Z$ et qui te fournit $d, u,v, a', b'$ avec $1= ua' + vb'$, $a = da'$, $b = db'$, donc tout ce qu'il faut pour obtenir $a\Z + b\Z = d\Z$. Note : il y a encore des personnes qui pensent que pour déterminer $u,v$, il faut remonter dans les divisions euclidiennes en partant de la dernière, ce qui est absolument erroné (il suffit de faire ce qu'il faut à chaque division euclidienne). Mais ce n'est pas l'objet du débat.

    $\bullet$ Revenons à l'algorithme d'Euclide dans $\Z$. Mais c'est absolument dégueulasse, ce truc. Il faut indexer les divisions euclidiennes et tout et tout. Cela pue vraiment l'analyse numérique, pas loin de la fosse à purin (comme dit Goode dans son exposé à Bourbaki à propos de la logique in http://www.numdam.org/article/SB_1995-1996__38__179_0.pdf). Bref, ce n'est pas digne de la mathématique pure.

    $\bullet$ Mathématique pure. On veut donc montrer, pour un idéal $I$ de $\Z$, l'existence d'un $d \in \Z$ tel que $I = d\Z$. Si $I =0$, c'est plié. On suppose donc $I \ne 0$ et on considère le plus petit élément $d > 0$ de $I$. Vérifiant évidemment $d\Z \subset I$. Pour l'inclusion opposée, soit $n \in I$. Quitte à remplacer $n$ par $-n$, on peut supposer $n \ge 0$. Si $0 \le n < d$, par petitesse de $d$, c'est que $n=0$ et c'est plié. Si $n \ge d$, on considère $n -d$ qui est dans $I$, et qui vérifie $0 \le n-d < n$. Par récurrence sur $n$ (officiellement, j'aurais dû annoncer le truc avant), on a $n-d \in I$ donc $n = (n-d) + d \in I$.

    Cela a quand même, pour $I = a\Z + b\Z$, une autre tenue que l'algorithme d'Euclide, non ?

    $\bullet$ Le rapport avec la choucroute ? Tu sais qu'il y a une construction dite de Serre, $M \mapsto \widetilde M$, qui prend au départ un $S$-module gradué $M$ où $S$ est, disons, l'anneau des coordonnées projectives d'un sous-schéma fermé $X$ d'un espace projectif. Et qui produit quelque chose que toi et moi on essaie de comprendre (alors que visiblement tous les autres ont compris).

    Eh bien figure toi, que de manière analogue à l'algorithme d'Euclide et la divisibilité dans $\Z$, il y a des cocos qui mettent en avant la théorie des résolutions libres (graduées) de $M$ ainsi que la théorie de la profondeur de $S_+$ sur $M$. Et de nouveau, c'est absolument dégueulasse, la fosse à purin ... etc.. Cela sent assez mauvais : ``Computing with sheaves and Sheaf cohomology'' (Stillman, Decker, logiciel Macaulay, Eisenbud, Grayson, l'école allemande : Barakat, Lange-Hegermann .... et j'en passe).

    Sauf que, dans cette manière de procéder, apparaît une notion ``régularité de Castelnuovo-Mumford''. Et que ces deux là, je les classais plutôt en Géométrie Algébrique et pas en Analyse numérique.

    $\bullet$ Je termine par une devinette : l'embryon de ... il est où ? Embryon de quoi ? Dans $\Z$, on voit bien que le coup de $n \mapsto n-d$, c'est en quelque sorte, l'amorce d'une division euclidienne.
    Et en ce qui concerne $M \mapsto \widetilde {M}$, chez tel auteur, où voit-on l'amorce (non avouée) d'une résolution (graduée) libre minimale de $M$ ?

    PS. Précision : je suis à jeun.96140
  • $\def\Hom{\text{Hom}}\def\A{\mathbb A}\def\P{\mathbb P}\def\cO{\mathcal{O}}\def\cOPn{\cO_{\P^n}}\def\GL{\text{GL}}\def\cT{\mathcal{T}}\def\bfun{\mathbb 1}\def\Spec{\text{Spec}}\def\vp{\varepsilon}\def\cU{\mathcal{U}}$Salut Goleon

    Je n'ai pas lâché et même que j'ai tout repris à partir de 0. J'attache. 4 petites pages. Quelques mots. D'abord, j'ai fait passer à la fin les choses fonctorielles qui auraient pu me bloquer. Et j'ai fait reposer tout le truc sur de la petite algèbre linéaire de bébé.

    Il nous manquait au moins 2 choses.

    $\bullet$ La première, c'est qu'il ne suffit pas de dire que $L_R(p, R^{n+1}/p)$ est le tangent en $p$ au foncteur $\P^n$ : il faut préciser en quoi tout habitant $\varphi \in L_R(p, R^{n+1}/p)$ s'interprète comme un point $p_\varphi$ de $\P^n(R[\vp])$ au dessus de $p$. Et réciproquement. C'est évidemment fait dans le chapitre X de l'ouvrage que tu connais, ne serait ce que pour montrer que $L_R(p, R^{n+1}/p)$ est le tangent en $p$ au foncteur $\P^n$.

    $\bullet$ La deuxième chose : c'est que tous les points $p \in \cU_i(R)$, par définition $1 \in e_i^*(p)$, possèdent un supplémentaire commun dans $R^{n+1}$, à savoir $\ker e_i^*$. Qui est évidemment libre de base les $(e_j)_{j \ne i}$. Et qui va permettre de rassembler tous les tangents dans un seul sac : $\cU_i \times \ker e_i^*$.
    Un jour, tu m'avais demandé si le quotient $R^{n+1}/p$ est libre lorsque $p$ est une droite unimodulaire et je t'avais répondu que non. Mais ici, on a bien plus que $p$ unimodulaire : on a l'existence d'un $x \in p$ tel que $x_i = 1$, ce qui est une propriété trés très forte.

    En passant, je n'ai pas eu à parler du faux $\P^n$ ou du vrai $\P^n$, vu que sur $\cU_i$, c'est du vrai : de l'ultra-unimodulaire si j'ose m'exprimer ainsi.

    Bref, voilà le truc. J'ai couché le système de transitions mais je n'ai pas mentionné les sections globales pour l'instant. J'ai prévu de le faire mais je me repose.

    En fait, ce que j'ai fait s'inscrit comme une suite de ce qui est écrit dans le chapitre X. A ce propos, j'ai retrouvé mes notes de 2006 qui ont contribué à la section ad-hoc du chap. X et dans ces notes, je mentionnais que $\P^n(R[\vp])$ pourrait peut-être servir à élaborer le fiibré tangent à $\P^n$ !!

    Pour moi, c'est devenu élémentaire. Mais ce n'est peut-être pas ce que tu cherchais. Note : j'ai fini par comprendre que les exposés que tu pointais (Demazure) étaient en liaison avec une réédition de SGA III. Je me suis toujours demandé à qui cela s'adressait.
  • Coucou Claude,

    Goleon est très faible en ce moment, le con il a perdu son ordi et tout !

    $\bullet$ OK avec les foncteurs et tout, je sais mais c'est vraiment juste des choses de bases, pas d'équivalence de catégorie et tout (je suis autant poule mouillé que toi, a ce niveau là) ! Hum, c'est des trucs que tu connais mais sous un autre nom ! Grrr !

    Hum un truc ici !

    $\bullet$ Y'a un truc $\mathcal{T}X = \text{Hom}(\Z[\varepsilon], X)$ … ce n'est pas ça ! C'est un peu plus violent, c'est le $\underline{\text{Hom}}$ de SGA III ou le $\mathcal{Mor}$ de Jantzen ! En faisant simple, $\mathcal{T}X$ c'est un foncteur qui pour tout anneau $R$ donne $\mathcal{T}X(R) := \text{Hom}(R[\varepsilon], X)$, la différence entre $\text{Hom}$ et $\underline{\text{Hom}}$ c'est $\Z$ versus $R$ ! Avec le $\underline{\text{Hom}}$ ça varie bien en fonction de $R$ ! La construction $\underline{\text{Hom}}$ est ultra violente i.e c'est rapidement non descriptible même en prenant des petits trucs ! Je peux expliquer la construction de Raynaud avec $\underline{\text{Hom}}$, si tu veux ? Mais pour faire simple prenons juste $R \mapsto X(R[\varepsilon])$ comme construction, je suis ultra convaincu du truc, d'ailleurs si on regarde SGA III un peu plus loin il y a une condition $(E)$ qui apparait et qui ressemble beaucoup à " X respecte les produits fibré " (condition non étudiée en profondeur par Grothendieck, il y a juste dit que les schéma respecte la condition mais rien de plus ) !

    $\bullet$ Pour $\mathcal{T}\Omega$ a mon avis c'est un objet ultra compliqué ! Deux petits trucs :

    La question que je pose c'est $\mathcal{T}\mathbf{1}$ est ouvert dans$\mathcal{T}\Omega$ ça veut dire la chose suivante (déluge de quantificateur) ! Pour tout anneau $R$, pour tout idéal $I$ de $R[\varepsilon]$ (point de $\mathcal{T}\Omega(R)$), il existe (?) un idéal $J$ de $R$ tel que pour tout anneau $R'$ et tout morphisme $\phi : R \to R'$, on a :
    $$
    \mathcal{T}\Omega(\phi)(I) \in \mathcal{T}\mathbf{1}(R') \qquad \text{ si et seulement si } \qquad \phi(J) \quad \text{engendre l'idéal plein de $R'$}
    $$
    Et bien on prend $J := I_0$ qui est l'idéal engendré par l'image de $I$ dans $R$ via le morphisme $\pi : R[\varepsilon] \to R$. Le truc qu'il faut vérifié est le suivant :

    $$
    \phi_{\varepsilon}(I) \text{engendre $R'[\varepsilon]$} \qquad \text{ si et seulement si } \qquad \phi(I_0) \text{engendre l'idéal plein de $R'$}
    $$

    Normalement c'est exactement le message ici

    Prise de tête !!!!!!!!!!!!!!!!!

    $\bullet$ Pourquoi ce truc à la con avec tous ses quantificateurs ! Et bien c'est juste que $\Omega$ c'est un truc ultra célèbre, Classificateur de sous objet !

    Hum, j'attache trois brouillon (vraiment brouillon dans le sens où c'est illisible certainement sauf pour moi et y'a surement des fautes et tout ) !

    PS : je répond (enfin j'essayes) au autre messages plus tard !
  • $\def\Hom{\text{Hom}}\def\A{\mathbb A}\def\P{\mathbb P}\def\cO{\mathcal{O}}\def\cOPn{\cO_{\P^n}}\def\GL{\text{GL}}\def\cT{\mathcal{T}}\def\bfun{\mathbb 1}\def\Spec{\text{Spec}}\def\vp{\varepsilon}\def\cU{\mathcal{U}}$Salut Goleon/FlipFlop

    D'abord, probablement le plus important, bien content d'avoir des tes nouvelles même si tu as changé de nom ...etc... Je n'ai pas bien compris ce qui t'était arrivé mais peu importe (du moins pour l'instant).

    Essayons de causer maths. Je vois que tu es parti dans SGA III. Tu as beau dire ``c'est vraiment des choses de base ...etc...'' (hum, Mor, Functors of morphisms, c'est la dernière section 1.15 de Jantzen) je trouve que c'est (pour l'instant) mettre la barre un peu haut pour mézigue : on pataugeait sur le fibré tangent à $\P^n$ et tu n'hésites plus maintenant à considérer le fibré tangent $\cT X$ à un foncteur $X$.

    Est ce que cela ne serait pas une bonne chose pédagogique (oh, le gros mot) d'asseoir bien comme il faut le fibré tangent $\cT\P^n$, ce qui pourrait ME servir d'exemple pour que la totale $\cT X$ passe mieux ?

    En tout cas, pour l'instant, je ne me suis pas barré en courant. La preuve : j'ai tiré toutes tes notes ainsi que le post. Des questions et ou des remarques.

    $\bullet$ 1. Donc $\cT X$ : il s'agit bien de $R \mapsto X(R[\vp])$, même si on peut en donner un autre point de vue plus structurel. Et surtout pas $\Hom(\Z[\vp], X)$ comme j'avais écrit (pour dire vrai, je ne comprenais rien à ce $\Hom$ que j'avais écrit, c'était juste pour faire mon intéressant).

    $\bullet$ 2. Je n'ai pas encore lu tes affaires (cela ne se lit pas comme du petit lait au café le matin). But des maths ? Comprendre, ce qui est déjà pas si mal. Mais pas suffisant. Doit être accompagné d'un autre but : se faire comprendre. Et donc aller à l'encontre de ``où c'est illisible certainement sauf pour moi''. Je prends un tout petit exemple : je mets en attaché juste l'énoncé de ta proposition 0.12 Tu pourrais doubler la chose en disant :
    $$
    ([x], h) \mapsto [x/x_i + \vp h] \qquad \text{ou bien} \qquad
    ([x]_R, h) \mapsto [x/x_i + \vp h]_{R[\vp]} \qquad \text{ou bien} \qquad
    (R.x, h) \mapsto R[\vp]. (x/x_i + \vp h)
    $$car c'est bien cela dont il s'agit, n'est ce pas ?

    $\bullet$ 3. J'attache un extrait de ma note en surlignant des choses en rouge. Tu vois bien que nous avons des choses en commun ? Bien content d'avoir aperçu dans une de tes notes que l'idéal $I$ (fonctoriel en ...) est un témoin de l'ouverture d'un foncteur. Et je comprends encore mieux cela si je pense à l'exemple $p \mapsto e_i^*(p)$ de $\P^n(R)$ dans l'ensemble des idéaux de $R$.

    $\bullet$ 4. Important pour moi : est ce que la famille $(\cU_i)_{0 \le i \le n}$ forme un recouvrement (ouvert) du vrai $\P^n$ ? Le sais tu ? Car je trouve compliqué de faire intervenir le faux $\P^n$ des droites unimodulaires (que tu notes en gras).

    $\bullet$ 5. J'ai continué sur mes affaires avec mon point de vue de bébé. Par exemple, sur les sections. Ainsi, la section $s_A$ associée à une matrice $(n+1) \times (n+1)$ n'est autre, sur les droites unimodulaires, que $[x] \mapsto [x + \vp Ax]$, si tu vois ce que je veux dire par là.

    $\bullet$ 6. Comment continuer ? Je n'en sais rien. Ah j'oubliais : un AUTRE but en maths (pour moi), c'est de pouvoir parler à plus de monde possible. Assez bavardé : je lis tes affaires.

    Rien à voir. Une règle (je suis chi.nt) : ne pas mettre d'accent dans les noms de fichiers ni de &. Pourquoi ? Parce que je te le demande. Imagine que si tu reçoives d'un correspondant étranger un fichier dont le nom utilise l'alphabet cyrillique, que va-t-il se passer ? Réponse : ça dépend ...96344
    96346
  • Claude,

    J'ai lu une première fois ton pdf :" PnTangentBundle2020.pdf " , je m'y retrouve avec des trucs en plus donc c'est plutôt cool.

    Pour $\bullet_4$ ! oui, c'est aussi un recouvrement de $\mathbb{P}^n$. Si on a un projecteur $P$ de rang $1$, donc une matrice $(n+1) \times (n+1)$ sur un anneau $R$. En notant $(p_{ij})$ les coefficients de la matrice, on a : $P_{p_{ii}} \in \mathcal{U}_i(R_{p_{ii}})$ !

    Ca rejoint ce que tu dis ici : " ultra-modulaire " !

    Pour le $\bullet_5$, j'ai la même formule, donc c'est cool !

    Pour $\bullet_2$, Je suis lourd de chez lourd avec les notations, en gros le truc que je veux expliquer c'est que si tu as un foncteur $X$ qui s'obtient comme recollement de certain foncteur $U_i$ avec des isomorphismes de transition $U_{ij} \to U_{ji}$ et bien le $\mathcal{T}X$ s'obtient comme recollement des $\mathcal{T}U_i$ avec les mêmes morphismes de transition appliqué à $R[\varepsilon]$ ! Le problème c'est que même si c'est facile à dire, c'est pas si simple à écrire proprement cette histoire :-D

    Pour $\bullet_1$ C'est juste que $\underline{\text{Hom}}$ a plein de propriété, ça permet juste un petit contrôle de le savoir ! Disons que ça e rassure !

    Je dois me reposer quelques jours, comme j'ai dis c'est des brouillons (dans faisceau-module la fin est totalement farfelu pour ne pas dire n'importe quoi :-D)
  • $\def\Hom{\text{Hom}}\def\A{\mathbb A}\def\P{\mathbb P}\def\cO{\mathcal{O}}\def\cOPn{\cO_{\P^n}}\def\GL{\text{GL}}\def\cT{\mathcal{T}}\def\bfun{\mathbb 1}\def\Spec{\text{Spec}}\def\vp{\varepsilon}\def\cU{\mathcal{U}}$Salut Goleon/FlipFlop

    Un point technique : bien content que tu confirmes que la famille $(\cU_i)_{0 \le i \le n}$ forme un recouvrement (ouvert) du vrai $\P^n$. Et surtout que cela corresponde au fait qu'un $R$-point $p$ de $\P^n$, donc un sous-module $p \subset R^{n+1}$ facteur direct de rang 1, soit réalisable par un projecteur $P$ de rang 1 (un vrai i.e. de trace 1). Ce n'est pas une évidence quand tu débutes.

    Ce n'est pas la même chose que la libération comaximale générale des modules projectifs de type fini. Par exemple utilisée par Jantzen, chap 5, page 80 aux lignes 8-10 (la référence [B2] est Algèbre Commutative de Bourbaki, la totale).

    Do you see what I mean ?

    Autre chose. Je mets $\Omega$ de côté pour l'instant. Trop haut dans le ciel pour moi. J'ai commencé à relire ton fibre_tangent_P_n.pdf.
    Il va falloir y faire quelque chose.
  • Hello Claude,

    Je viens de refaire une deuxième lecture de ton pdf : bien vu le coup des $e_i^\star(p)$ pour les histoires d'ouverts ! Je dois encore relire.

    Y'a un truc à la page $2$. Tu dis en guise de résumé : notons $\mathcal{TU}$ etc ! En fait, c'est justifié par le lemme 1.12 du pdf " fibré tangent brouillon _& " peut être que ça traduit ce que tu as voulu dire à la fin : $\mathcal{TU}_i(R) = \mathcal{U}_i(R[\varepsilon])$ ?
  • Claude,

    Juste avant de mettre de côté $\Omega$, avec ta construction $e_i^\star$ et bien ça donne un morphisme $\chi_i : \mathbb{P}^n \to \Omega$ via $p \mapsto e_i^\star(p)$ (faut vérifier que c'est une transformation naturel mais bon) . Comment on récupère $\mathcal{U}_i$ via $\chi_i$ et bien c'est l'image réciproque $\chi_i^{-1}$ du sous -foncteur $\mathbf{1}$ de $\Omega$ ! Et bien c'est exactement la définition de $\mathcal{U}_i$ que tu as donné page $1$ de ton pdf !

    C'est juste du langage, en gros ça relie le point de vu de David Madore et celui de Jantzen sur les ouverts !
  • $\def\Hom{\text{Hom}}\def\A{\mathbb A}\def\P{\mathbb P}\def\cO{\mathcal{O}}\def\cOPn{\cO_{\P^n}}\def\GL{\text{GL}}\def\cT{\mathcal{T}}\def\bfun{\mathbb 1}\def\Spec{\text{Spec}}\def\vp{\varepsilon}\def\cU{\mathcal{U}}$FlipFlop

    $\bullet$ Dans mon PnTangentBundle2020.pdf, il y a des trucs pas clairs pour la bonne raison que je n'étais pas clair. Donc ne pas trop chercher la petite bête pour l'instant.

    $\bullet$ Je crois quand même avoir compris que $p \mapsto e_i^*(p)$ est un ``machin fonctoriel en $R$ (anneau que l'on ne voit pas dans la notation et c'est tant mieux) et en $p$''. Cela me paraît tellement évident que j'ai à peine envie de le mentionner.
    En tout cas, cela m'a permis de mieux comprendre cette histoire d'idéal $I$ qui intervient dans la notion de foncteur $Y$ ouvert dans $X$ de Jantzen. J'ai d'ailleurs compris cela via ta manière de raconter ``foncteur ouvert''. Pour moi, c'est la donnée de $I_\xi(R)$ qui définit $Y$ à condition d'être clair sur la fonctorialité du binz $(R, \xi) \mapsto I_\xi(R)$.

    En passant : si je ne me trompe pas, $\cU_0 \cup \cU_1$ ce n'est surtout pas $1 \in e_0^*(p)$ ou $1 \in e_1^*(p)$ mais $1 \in e_0^*(p) + e_1^*(p)$, ce qui est un truc plus subtil.

    $\bullet$ $\Omega$ : je mets de côté sans mettre de côté. Ce qui m'a gonflé c'est quand je me suis aperçu que $\bfun$ ouvert dans $\Omega$, c'était une lapalissade.

    $\bullet$ Il va falloir parler de ton fibre_tangent_P_n.pdf. Que dis tu d'abord de le débarrasser de TOUTES les coquilles ? Exemple : dans la proposition 0.6, il y a dans l'énoncé un mélange entre $i$ et $j$ : en clair, il s'agit de $t_j = 1$ et $t_i$ inversible (ce n'est pas ce qui est marqué). Idem dans la preuve dans laquelle il faut diviser par $x_j$ et pas par $x_i$. Comme il y a tout un patacaisse entre $i$ et $j$, ce n'est pas la peine d'en rajouter.
    Qu'en dis tu (de le débarrasser de toute coquille) ?

    Ensuite, il faudra réfléchir pourquoi introduire deux machins $U_i$ et $\cU_i$ qui sont pareils sans être pareils. Cela m'a longtemps perturbé. Cela vient peut-être du fait que dans $\P^n(R)$, il n'y a rien à recoller car cela a déjà été fait. Pas facile à faire passer et je ne suis même pas sûr de comprendre ce que je dis ! Un peu dans le style $[x] \mapsto [x_i/x_j.x]$, pas besoin car c'est l'identité !! Mais quand même besoin de quelque chose. Clair comme du jus de boudin ce que j'écris.

    Mais d'abord, virer toutes les coquilles.
  • Hello Claude,

    Je vais corriger les coquilles, j'en ai détectée une autre $i$ versus $j$.

    Pour l'union, oui je pense que c'est bon, d'ailleurs Jantzen dit que l'union n'est pas l'union naïve et donc oui surtout pas le $1 \in e_0^\star(p)$ ou $1 \in e_1^\star(p)$, ça perd le caractère foncteur local !

    Pour le dernier paragraphe : si si je comprends ce que tu dis car je me suis posé la même question ! En fait, je pense que ce que je veux dire c'est en lien avec la construction des schémas par recollement, et en quelque sorte il faut faire comme si $\mathbb{P}^n$ était décollé et ne pas prendre la version recollée !
  • $\def\Hom{\text{Hom}}\def\A{\mathbb A}\def\P{\mathbb P}\def\cO{\mathcal{O}}\def\cOPn{\cO_{\P^n}}\def\GL{\text{GL}}\def\cT{\mathcal{T}}\def\bfun{\mathbb 1}\def\Spec{\text{Spec}}\def\vp{\varepsilon}\def\cU{\mathcal{U}}$Salut FlipFlop

    $\bullet$ Je vais être lourd : il faut que tu prennes le temps de mettre à jour ta note fibre_tangent_P_n.pdf (j'en veux un exemplaire plus mieux !!). Par exemple, la proposition 0.13 est en désaccord avec la proposition 0.7 (qui est d'ailleurs mentionnée Définition 0.7). I.e. dans la 0.13, il faut diviser par la composante d'indice $i$ et pas par celle d'indice $j$. Ce qui va avoir une influence sur ce qui suit à mon avis (regarde bien la 0.14 et la 0.16)

    Il y a un mélange ensuite entre $A$ et $M$ dans le coup de la section $s_A$. La proposition 0.15 doit être virée car elle a déjà été donnée auparavant.

    Utiliser $\psi_j(\cU_i \cap \cU_j)$ est d'une lourdeur éléphantesque. Tu aurais intérêt à poser $U_{ij} = \psi_j(\cU_i \cap \cU_j)$, ce qui signifie $x_j = 1$ et $x_i$ inversible (sauf erreur de ma part car il y a tant d'erreurs $i$ versus $j$ dans ta note qu'on finit par ne plus savoir ..). On a donc $U_{ij} \subset U_j$, dans ce sens. Et bien sûr, $U_{ij}$ ce n'est pas $U_{ji}$. Cette famille $(U_{ij})$ avec les isomorphismes que tu as notés $s_{ij}$, c'est elle qui permet de voir $\P^n$ comme le recollé des $U_i$ ...etc...

    Est ce que c'est une bonne idée de noter $s_{ij}$, qui n'a rien à voir avec des sections ? ...etc... Je suis ch.ant ? Oui car j'ai besoin d'un truc propre sur lequel m'appuyer, ce qui n'est pas le cas en ce moment.

    Bref, il faut prendre le temps. Je veux bien lire et relire. Et je ne compte pas te lâcher.

    $\bullet$ Je pense avoir compris le coup du $\chi : X \to \Omega$ qui définit un sous-foncteur ouvert $Y$ de $X$. Du coup, j'aime bien car cela met en avant $\chi$ par rapport à $Y$.

    $\bullet$ N'oublie pas aussi le coup de Serre : $\cT\P^n = \widetilde T$ où $T$ est le $S$-module gradué $S(1)^{n+1} /\langle x\rangle$ où $x = \sum_i x_i e_i$ et $S(1)$ est le 1-twist de $S = k[x_0, \cdots, x_n]$. Cela te donne automatiquement que la dimension des sections globales est $(n+1)^2 - 1$. Car le $k$-module des sections globales de $\widetilde T$ est, ICI, canoniquement isomorphe à $T_0$. Je pense que tu n'as pas eu le temps de regarder la note PnModuleVersusGradedModule.tex

    $\bullet$ Dans les années 2000, il y a eu un chamboulement : ``Sheaf Algorithms Using the Exterior Algebra''. Jargon : BGG (Bernstein-Gel'fand-Gel'fand correspondence). On est à la ramasse.
  • Claude,

    Oui, mais c'est trop compliqué pour l'instant et je ne trouve pas manière a dire les choses simplement ! A mon avis le truc qui rend les choses complexes c'est que au lieu de prendre $A_i = \Z[X_0,\dots,X_n] / ( X_i -1 )$ et bien j'aurais du prendre $A_i = \Z[X_0,\dots,X_n][X_i^{-1}]_{(0)}$ du coup ça crée un binz et une lourdeur éléphantesque (comme tu dis :-D) !

    Mais je vais d'abord corriger les $i$ et les $j$ et ensuite réfléchir disons que je galère un peu beaucoup pour l'instant !!!

    $\bullet$ Pour les histoires de $\Omega$, en fait c'est une histoire d'analogie avec l'ensemble $\{0,1\}$, si tu as un sous-ensemble $Y \subset X$ et bien tu peux parler de la fonction caractéristique $\chi_Y : X \to \{0,1\}$ et tu récupères $Y$ comme les éléments $x$ de $X$ qui s'envoie sur $1$ par $\chi_{Y}$.
  • $\def\Hom{\text{Hom}}\def\A{\mathbb A}\def\P{\mathbb P}\def\cO{\mathcal{O}}\def\cOPn{\cO_{\P^n}}\def\GL{\text{GL}}\def\cT{\mathcal{T}}\def\bfun{\mathbb 1}\def\Spec{\text{Spec}}\def\vp{\varepsilon}\def\cU{\mathcal{U}}$Je parlais juste d'une notation SIMPLE $U_{ij}$ ($x_j = 1$ et $x_i$ inversible). De manière à ce que l'on voit que c'est contenu dans du $U$ (dans $U_j$ exactement) et pas dans du $\cU$.

    Pas question d'en faire plus. Ce que tu racontes sur le choix des $A_i$ : description de $\P^n$ via recollement versus $\text{Proj}$. Et comme on a également une définition fonctorielle de $\P^n$, cela FERAIT 3 descriptions de $\P^n$. Pas question de faire la totale. On veut quelque chose de SIMPLE (bis).
  • Coucou Claude,

    Je ne suis pas satisfait mais vraiment pas du tout mais pour l'instant je ne sais comment faire plus mieux !

    Pourquoi je suis obligé de faire trois pages de baratin alors que le seul truc que je veux dire c'est l'avant dernière ligne de calcul ?
  • Coucou Claude,

    J'ai regardé un peu le pdf " PnModuleVersusGradedModule.pdf " ! Je n'y comprends pas grand chose, disons que le $\mathbf{S}$-module que tu considères $T := \frac{\mathbf{S}(1)^{n+1}}{\langle x \rangle}$, je veux bien croire qu'il sert à l'élaboration de $\mathcal{T}$ (le fibré tangent), mais comment ?

    Je fais un petit calcul sans trop savoir si c'est ce qu'il faut voir ?!?

    Je prends $n=2$ comme toi, et $R = \Z/5\Z$ et $p = [1 : 2 : 3]$ pas comme toi car je n'ai pas envie de prendre les points génériques (même si je vais quand même le faire :-D

    Pour nous l'espace tangent en $p$ c'est l'ensemble $\mathcal{T}_p$ des points de $P \in \mathbb{P}^2(R[\varepsilon])$ au dessus de $p$. Donc j'ai une application $R^3 \to \mathcal{T}_p$ qui est donnée par $\phi : (h_0,h_1,h_2) \mapsto [1+\varepsilon h_0 : 2+\varepsilon h_1 : 3+\varepsilon h_2 ]$ ! Et là le truc c'est de se demander à qu'elle condition $\phi$ donne le point $p$ : bien sûr $\phi(0,0,0) = p$ mais pas que puisque tout élément $(h_0,h_1,h_2) = \lambda (1,2,3)$ donne également le point $p$ beh oui :
    $$
    (1+\varepsilon, 2+2\varepsilon, 3+3\varepsilon) = (1+\varepsilon)(1,2,3)
    $$
    Bon et donc on voit un $R^3$ et un quotient par module engendré par $(1,2,3)$ … ça ressemble un peu à $T$, je ne sais pas si on doit être content de mon petit calcul :-D

    Ensuite, mon point $p$ et bien (par chance !) il est dans les trois $\mathcal{U}_i$ pour $i \in \{0,1,2\}$ !

    $\bullet_0$ je normalise en divisant par la premier coordonnée :
    $$
    \frac{(1+\varepsilon h_0 ,2+\varepsilon h_1, 3+\varepsilon h_2)}{1+\varepsilon h_0} = (1, 2+ \varepsilon( -2h_0 + h_1) ,3+\varepsilon( -3h_0 + h_2) )
    $$
    Bon et là on restreint les choses aux triplets de la forme $(0,h_1,h_2)$ pour obtenir une bijection en gros on voit la base $(x_0 \varepsilon_1,x_0 \varepsilon_2)$. Disons que ça donne un sous-module de $R^3$ qu'on note $F_0$ !

    $\bullet_1$ Je normalise par rapport à la seconde coordonnée :
    $$
    \frac{(1+\varepsilon h_0 ,2+\varepsilon h_1, 3+\varepsilon h_2)}{2+\varepsilon h_1} = (3+(-2h_0 + h_1)\varepsilon , 1, (-2h_1 - 2h_2)\varepsilon - 1)
    $$
    Et donc là je fais comme toi je restreint les choses sur la base $(x_1 \varepsilon_0, x_1 \varepsilon_2)$, ca veut dire prendre les $(h_0,h_1,h_2)$ de la forme $(2h_0,0,2h_2)$ ! Et ça donne un module qu'on note $F_2$ !

    $\bullet_{0,1}$ Dans là j'ai deux processus pour construire des vecteurs tangents, soit à partir de $F_1$ ou soit à partir de $F_0$ ! Mais le truc, c'est que y'a des constructions issus de $F_1$ et de$F_0$ qui vont donner le même vecteur ! On va juste essayé de voir ça (c'est déjà pas mal comme objectif :-D)

    Donc je prends $(u,v)$ dans la base $(x_1 \varepsilon_0, x_1 \varepsilon_2)$ et je fais la construction $\bullet_1$ i.e je remplace $(h_1,h_2,h_3)$ par $ux_1 \varepsilon_0+v x_1 \varepsilon_2 = (4u,0,4v)$ ca me donne :
    $$
    (3+u\varepsilon , 1, + v\varepsilon - 1)
    $$

    Là je prends ta matrice de transition en fin de la page $1$, beh en fait j'ai juste a prendre ce que j'ai fabriqué :
    sage: sage: Z = PolynomialRing(GF(5),'x',3)
    ....: sage: X =Z.gens()
    ....: sage: Z = Z.fraction_field()
    ....: sage: AA = VectorSpace(Z,3)
    ....: sage: B = AA.basis()
    ....: sage: F = lambda i : AA.subspace_with_basis([b for b in B if (b != B[ i])]
    ....: )
    ....: sage: def C(i,j):
    ....: ....:     def g(h):
    ....: ....:         return X[j]/X[ i]^2 * (X[ i]*h-vector(X)*h[ i])
    ....: ....:     return linear_transformation(F(j),F(i),g).matrix().transpose()
    ....:
    sage: C(0,1)
    [ (-x1^2)/x0^2             0]
    [(-x1*x2)/x0^2         x1/x0]
    
    Bon c'est exactement la même matrice (ouf !)
    $$
    \left(\begin{array}{rr}
    \frac{-x_{1}^{2}}{x_{0}^{2}} & 0 \\
    \frac{-x_{1} x_{2}}{x_{0}^{2}} & \frac{x_{1}}{x_{0}}
    \end{array}\right)
    \qquad \qquad
    \left(\begin{array}{rr}
    1 & 0 \\
    4 & 2
    \end{array}\right)
    $$
    A droite j'ai substitué $(x_0,x_1,x_2)$ par $(1,2,3)$ ! Ensuite, je calcul $C(0,1) (u,v)) = (u,4u+v)$

    Et j'applique la construction $\bullet_0$ avec ce vecteur : i.e $(h_0,h_1,h_2) = (0,u,4u+2v)$
    $$
    (1, 2+ \varepsilon( -2h_0 + h_1) ,3+\varepsilon( -3h_0 + h_2) ) = (1, 2+ \varepsilon u ,3+\varepsilon(4u+2v) )
    $$
    Et donc on regarde :
    $$
    (1, 2+ \varepsilon u ,3+\varepsilon(4u+2v) ) \qquad \qquad (3+u\varepsilon , 1, v\varepsilon - 1)
    $$
    On divise le second vecteur par sa première composante :
    $$
    \frac{(3-u\varepsilon , 1, - v\varepsilon - 1)}{3+u\varepsilon} = (1, 2+u\varepsilon , 3 + \varepsilon (4u+2v)) \qquad \text{ Ohhhh mais c'est le point qui provient de $\bullet_0$}
    $$

    Hum hum, ca doit être ça qui faut voir !
  • $\def\Hom{\text{Hom}}\def\A{\mathbb A}\def\P{\mathbb P}\def\cO{\mathcal{O}}\def\cOPn{\cO_{\P^n}}\def\GL{\text{GL}}\def\cT{\mathcal{T}}\def\bfun{\mathbb 1}\def\Spec{\text{Spec}}\def\vp{\varepsilon}\def\cU{\mathcal{U}}$Hello FlipFlop

    En tout cas, cela tient debout. Souviens toi, il y a une semaine, on faisait moins les malins. Certes on peut s'interroger pourquoi avec presque rien tu arrives à faire quelque chose. Le presque rien concerne des choses du genre (j'exagère un tantinet) : si $x$ est un vecteur que je divise par sa composante $x_i$ d'indice $i$, j'obtiens le vecteur $x/x_i$ dont la composante d'indice $i$ vaut 1.

    Alors que de mon côté, je dois me fatiguer un tout petit peu pour voir que $R^{n+1} = p \oplus \ker e_i^*$ dans le contexte que tu sais. Une explication possible c'est que dans tes affaires, tu n'as même pas besoin de savoir que le tangent en $p$ est $L_R(p, R^{n+1}/p)$.
    Tu utilises uniquement la vision foncteur des points pour $\P^n(R)$ et $\P^n(R[\vp])$. MAIS ... cf plus bas.

    J'ai quand même trouvé des coquilles. Le calcul justement (dernières lignes de la page 3). A trois reprises, il y a un $xh$ qui n'a pas de sens : il s'agit de $xh_i$ (3 fois). J'ai vu aussi page 1 un vilain $k$ qui doit être remplacé par $\Z$ dans la définition 0.4 $\Z[x_0, \cdots, x_n]/\langle x_i-1\rangle$.

    J'ai jeté un oeil très très rapide sur les 2 autres notes. J'ai vu que tu te fatiguais à décortiquer recouvrement ouvert au sens des foncteurs avec une avalanche de quantificateurs. Du coup, je ne suis pas mécontent de mon $1 \in e_0^*(p) + \cdots + e_n^*(p)$ de ma note. Pour ne rien te cacher j'aime bien mes $e_i$ et $e^*_i$ car cela me fait des économies de lettres (par rapport à toi) : $1 \in e_i^*(p)$, $\ker e_i^*$.

    MAIS à mon avis, on ne va pas aller loin. Exemple : soit $A$ une matrice $(n+1) \times (n+1)$ à coefficients dans $R$. On peut lui associer la section $s_A$ comme tu sais dont l'expression est $[x] \mapsto [x + \vp A.x]$ sur les points unimodulaires. Sur un point quelconque $p$, l'expression est plus compliquée.
    On voit facilement que $s_A = s_B$ si et seulement si $A-B$ est multiple de l'identité. Mais je ne vois pas comment pouvoir démontrer que l'on obtient ainsi toutes les sections. Et même si on y arrive, on sera loin de l'efficacité de $\cT\P^n = \widetilde T$ de Serre. Ne fais pas celui qui n'a pas vu.

    PS : il y avait le vieux débat matrice $A$ à coefficients dans $R$ versus $A$ à coefficients dans $\Z$. Pour moi, il y a encore ici un binz fonctoriel : l'anneau des matrices est foncoriel en son anneau de base. Si tu vois ce que je veux dire par là (auquel cas tu as de la chance).

    Alors $M \mapsto \widetilde M$, tu vas bien finir par y passer, non ? Ce n'est qu'un mauvais petit moment, tu ne pourras pas toujours reculer. Tout le monde y passe, je t'assure.
  • $\def\Hom{\text{Hom}}\def\A{\mathbb A}\def\P{\mathbb P}\def\cO{\mathcal{O}}\def\cOPn{\cO_{\P^n}}\def\GL{\text{GL}}\def\cT{\mathcal{T}}\def\bfun{\mathbb 1}\def\Spec{\text{Spec}}\def\vp{\varepsilon}\def\cU{\mathcal{U}}\def\fp{\mathfrak p}$FlipFlop
    Dans mon post précédent, je parlais de ta note fibre_tangent_P_n.pdf

    Quant à $\widetilde T$ avec $T = S(1)^{n+1}/\langle x\rangle$, tu dis que tu n'y comprends rien mais ce n'est pas que de ma faute. N'oublie pas que $T$ est relié à $d^{(2)}$.

    Et $M \mapsto \widetilde M$, c'est écrit partout et il paraît que c'est bon pour ce que l'on a. Peux tu essayer de trouver des bonnes choses sur $M \mapsto \widetilde M$. Moi, j'ai juste constaté que dans certains cas particuliers, cela fabriquait un système de transitions. Un truc un peu débile : si tu remplaces $S(1)$ par $S(0)$, tu n'obtiens pas le même système de transitions.

    Rien à voir : un extrait de Eisenbud-Harris. Ils veulent expliquer aux manants que nous sommes ce qu'est $\text{Mor}(X, \P^n_\Z)$ pour un schéma quelconqe $X$. C'est le Th III-7 que l'on ne voit pas dans la page. Faut commencer par le cas affine, c'est la proposition III-40. Les arnaqueurs : avec tout leur fourbi, il n'obtiennent que ``localement facteur direct''. Et quand tu tournes la page, en exercice s'il vous plait pour le manant, montrer que l'on peut supprimer localement.

    Exercice : soit $E \subset R^n$. On suppose que $E$ est localement facteur direct dans $R^n$. I.e. pour tout premier $\fp$, $E_\fp$ est facteur direct dans $R_\fp^n$. Alors $E$ est facteur direct dans $R^n$. J'ai des doutes sur le degré de généralité. Faut que je retrouve quelque chose.96430
  • $\def\Hom{\text{Hom}}\def\A{\mathbb A}\def\P{\mathbb P}\def\cO{\mathcal{O}}\def\cOPn{\cO_{\P^n}}\def\GL{\text{GL}}\def\cT{\mathcal{T}}\def\bfun{\mathbb 1}\def\Spec{\text{Spec}}\def\vp{\varepsilon}\def\cU{\mathcal{U}}\def\fp{\mathfrak p}$FlipFlop
    Suite de la série : on explique aux manants les schémas. Le premier attachement c'est Eisenbud-Harris, la page d'avant celle de mon dernier post. Il s'agit d'expliquer aux apprenants le Th III- 37. Ils citent Bourbaki II-section 5. Je leur donne raison mais ....

    Personnellement, je n'ai jamais vu cette définition de ``localement libre'' dans un cadre aussi général. C'est accompagné de soit ``de présentation finie'' soit ``de type fini''. Deux attachements de Bourbaki (Alg. Comm. II, Localisation, première édition de 1961). A l'époque, cela ne rigolait pas. Accompagné d'un exercice montrant que, dans le théorème 1, si tu remplaces ``de présentation finie'' par de ``type fini'', le résultat est faux.

    En passant : il faut évidemment faire la différence, pour un $A$-module $M$, entre ``pour tout idéal premier $\fp$, le localisé $M_\fp$ a la propriété truc-muche'' (c'est du méchant) et la propriété ``pour tout idéal premier $\fp$, il existe $f \in A \setminus \fp$ tel que le localisé $M_f$ a la propriété truc-muche'' (c'est du gentil d'ouverture, rien à voir).

    En passant, toujours. Tu considères le $\Z$-module
    $$
    M = \sum_{p \text{ premier}} \kern -1pt {1 \over p}.\Z
    $$Alors pour tout idéal premier $\fp$ de $\Z$, le localisé $M_\fp$ est de type fini. Mais $M$ n'est pas de type fini.96432
    96434
    96438
  • $\def\Hom{\text{Hom}}\def\A{\mathbb A}\def\P{\mathbb P}\def\cO{\mathcal{O}}\def\cOPn{\cO_{\P^n}}\def\GL{\text{GL}}\def\cT{\mathcal{T}}\def\bfun{\mathbb 1}\def\Spec{\text{Spec}}\def\vp{\varepsilon}\def\cU{\mathcal{U}}\def\fp{\mathfrak p}$FlipFlop
    J'ai commencé à lire ton post http://www.les-mathematiques.net/phorum/read.php?3,1925434,1938176#msg-1938176 où tu prends un exemple et où figure du Sage. Pas si facile à suivre mais je compte bien m'accrocher.

    Note : il faut distinguer deux choses

    1) Le fait que le $S$-module gradué $T = S(1)^{n+1} / \langle x\rangle$ encode $\cT\P^n$ via $\widetilde T$.
    2) Il y a plein de $S$-modules gradués qui ont cette vertu. Mais $T$ est le seul à être extra-bon.

    Enfin, je ne comprends absolument pas pourquoi tu prends un exemple et tout et tout. Personne ne fait cela, je t'assure. Un peu de tenue quand même, on est sur un forum respectable. Tiens je t'attache quelques lignes de la littérature : tu vois bien que cela tient en une demi-page. Les exemples pertinents viennent après ? Devine.96442
  • Claude,

    Pour les modules, tu sais bien que j'ai peur de ces bestioles mais je fais des petits trucs de temps en temps, au lieu de prendre un corps je prend un anneau $R = \Z/15\Z$ (petit petit joueur puisque c'est juste $2$ corps) !

    Donc par exemple, le sous-module $M$ de $R^3$ donné par $M = \langle 5e_1+5e_2,e_3+5e_1\rangle$ un peu au hasard ! Donc là c'est un module projectif de rang non constant (disons que le premier vecteur devient nul) et du coup, je m'amuse un peu a trouver un projecteur et a calculer son polynôme rang histoire de voir un peu (hum, c'est plus pour faire joujou en fait, c'est un peu prise de tête les trucs formelles :-D) !

    Pour fabriquer un projecteur et bien je ne sais pas trop comment faire directement (pas assez réfléchi encore), du coup je vais faire localement et recoller !

    Donc sur $\mathbb{F}_3$ et bien le module c'est $\langle e_1+e_2,e_3-e_1 \rangle$ et je complète en une base avec $e_2$ et dans cette base la matrice de projection est simple puisque c'est :
    $$
    \begin{bmatrix} 1 & 0 &0 \\ 0& 1 & 0 \\ 0&0&0 \end{bmatrix}
    $$
    Et la matrice de la nouvelle base est :
    $$
    G = \begin{bmatrix} 1 & -1 &0 \\ 1 & 0 & 1 \\ 0& 1 & 0 \end{bmatrix} \qquad \qquad G^{-1} = \left(\begin{array}{rrr}
    1 & 0 & 1 \\
    0 & 0 & 1 \\
    2 & 1 & 2
    \end{array}\right)
    $$
    Et donc le projecteur est :
    $$
    G \begin{bmatrix} 1 & 0 &0 \\ 0& 1 & 0 \\ 0&0&0 \end{bmatrix} G^{-1} =
    \left(\begin{array}{rrr}
    1 & 0 & 0 \\
    1 & 0 & 1 \\
    0 & 0 & 1
    \end{array}\right)
    $$

    $\bullet$ sur $\mathbb{F}_5$ c'est simple $ M = \langle e_3 \rangle$ et donc directement la matrice de projection est :
    $$
    \begin{bmatrix} 0& 0&0 \\ 0&0&0 \\ 0&0&1 \end{bmatrix}
    $$

    $\bullet$ Et on recolle $ (u,v) \mapsto 6u-5v$ avec $(u,v) \in \mathbb{F}_5 \times \mathbb{F}_3$ … on trouve :
    $$
    \begin{bmatrix} 10 & 0 & 0 \\ 10 & 0 & 10 \\ 0 &0 & 1 \end{bmatrix}
    $$
    sage: rang_pol = lambda M: ((1-M)+x*M).det()
    sage: rang_pol(P)
    10*x^2 + 6*x
    
    Et donc on a bien une matrice de projection de rang non constant et un système d'idempotent orthogonaux $10$ et $6$ et localement sur $R_{10} \simeq \mathbb{F}_3$ de rang $2$ et sur $R_{(6)} \simeq \mathbb{F}_5$ de rang $1$ !

    Et je suis heureux de mon petit calcul, même si c'est con con :-D peut-être qu'un jour je fais prendre un module sur un anneau un peu plus compliqué mais j'ai peur des modules vraiment peur !
  • Merci pour les coquilles (rohhh) !
  • $\def\Hom{\text{Hom}}\def\A{\mathbb A}\def\P{\mathbb P}\def\cO{\mathcal{O}}\def\cOPn{\cO_{\P^n}}\def\GL{\text{GL}}\def\cT{\mathcal{T}}\def\bfun{\mathbb 1}\def\Spec{\text{Spec}}\def\vp{\varepsilon}\def\cU{\mathcal{U}}\def\fp{\mathfrak p}\def\Sym{\text{Sym}}$
    Eh bien, à nous deux on est des gros trouillards (toi des modules, moi de l'usage intensif-inconsidéré des foncteurs).

    Mais je viens de penser à un truc. Je crois que l'on a brûlé des étapes. Et je pense que cela va te plaire. Je veux dire que peut-être on aurait dû se frotter à (commencer par) de l'AFFINE avec ces histoires de fibrés. Et pas tout de suite au projectif.

    En deux mots.

    Soit $E$ un module projectif de type fini sur un anneau commutatif $A$. Pas peur : $E$ pareil qu'une matrice de projection. Et pense à $X = \Spec A$. Alors $E$ définit un fibré au dessus de $X$, disons $\widetilde X$ car je n'ai absolument pas réfléchi aux notations. Dont $E$ est le module des sections (approximatif, pas préparé mon coup).

    Mais $\widetilde X$ est affine : un brave anneau ou plutôt une $A$-algèbre. Laquelle ? $\Sym_A(E^*)$. Attention au dual. Je te laisse réfléchir à la projection $\pi : \widetilde X \to X$ et aux sections. C'est de l'affine.

    Et puis pourquoi prendre $E$ module projectif de type fini ? Pas peur d'un module $E$ de présentation finie (le conoyau d'une matrice) ?
  • Claude,

    Je ne connais pas l'algèbre symétrique mais est-ce que l'on a un truc du genre ? $\text{Hom}_A(\text{Sym}_A(E^\star), R) = E \otimes_A R$ pour toute $A$-algèbre $R$ !

    Je pense qu'il y a un texte de K. Conrad qui en parle (je vais regarder) !
  • $\def\vp{\varepsilon}$FlipFlop
    Ton post http://www.les-mathematiques.net/phorum/read.php?3,1925434,1938304#msg-1938304. Pour avoir moins peur des modules. Ton $M \subset R^3$, avec $R = \Z/15\Z$, tu commences par le présenter. Car les présentations, c'est un truc vachement important (dans la vie d'une part, et pour les modules d'autre part).

    C'est-à-dire que tu l'écris, puisqu'il est engendré par DEUX générateurs, comme quotient de $R^2$. I.e. tu considères $\pi : R^2 \twoheadrightarrow M \subset R^3$ :
    $$
    \pi(\vp_1) = g_1 = 5e_1 + 5e_2, \qquad \pi(\vp_2) = g_2 = e_3 + 5e_1
    $$Tu trouves le noyau de $\pi$. Comment je n'en sais rien. I.e. tu en trouves $m$ générateurs, avec $m$ petit, si possible. I.e. ces générateurs sont des relations entre des deux générateurs $g_1, g_2$.

    Et ainsi tu remplaces $M$ par le conoyau d'une matrice $A : R^m \to R^2$. Tu suis ? Et maintenant tu calcules les idéaux déterminantiels de cette matrice i.e. les idéaux engendrés par les mineurs d'ordre $r$ pour $r = 0$, $r = 1$, $r = 2$. Avec des inclusions comme tu le penses (pour $r = 0$, c'est l'anneau $R$ lui-même).

    Eh bien, si vraiment $M$ est vraiment projectif, ces idéaux déterminantiels sont engendrés par des idempotents.

    Chiche ?

    Présentation finie, c'est bon-bon : page 3 de https://perso.ens-lyon.fr/samuel.le_fourn/contenu/Reflexions_mathematiques/Raynaudgeoalg.pdf
  • $\def\Rang{\text{Rang}}$FlipFlop
    Pour ton module $M \subset R^3$ avec $R = \Z/15\Z$ engendré par $2$ générateurs $g_1, g_2$. La seule relation entre $g_1, g_2$ est $3g_1 = 0$. Donc pas vraiment utile de parler de matrice de présentation. Disons que l'on a :
    $$
    M \simeq R/3R \times R = R/eR \oplus R = (1-e)R \oplus R
    $$où $e$ est l'unique idempotent qui engendre $3R$ à savoir $e = 6$. Donc $M$ est isomorphe à l'image du projecteur diagonal $\left[ \matrix {1-e & 0\cr 0 & 1\cr}\right]$.

    On peut calculer le rang via la matrice ou bien en utilisant chap V th 8.4 point 4, en pensant que le rang c'est $X^{\dim}$
    $$
    \Rang(P \oplus Q) = \Rang(P).\Rang(Q)
    $$Du côté de l'idempotent $\Rang(R/eR) = (1-e)X + e$. Il faut penser au truc suivant : quand $e = 0$, $R/eR$ se libère en $R^1$ donc $X^1$, et quand $e = 1$, $R/eR$ se libère en $R^0$, donc $X^0$. Et ensuite, tu combines sans te tromper.

    Bilan pour $M$ :
    $$
    \Rang(M) = ((1-e)X + e)X = (1-e)X^2 + eX = -5X^2 + 6X \qquad\qquad \text{pareil que toi, of course}
    $$L'algèbre symétrique : oui, c'est cela le coup de ta propriété Hom. Si tu arrives à mettre la main sur Conrad. De mon côté, je vais essayer de retrouver une page.
  • Claude,

    Je ne sais pas si tu as réussi a comprendre mon message ici mais j'ai juste voulu spécialiser les calculs génériques i.e évaluer la matrice de transition, bon je ne sais pas trop si c'est pertinent ou pas et c'est pas bien grave ET c'est pas ultra-clean, roooohhhhh !

    Pour k. Conrad, il y a deux textes sur les produits tensoriels c'est de très long textes : dans le second texte ici il parle un peu de " tensor algebra " mais pas de "symmetric algebra", je vais quand même jeter un petit coup d'œil !

    Ok pour mon module, j'avais trouvé le noyau :-D

    Pour l'image ici, est-ce le fameux Hartshorne ?
  • $\def\Hom{\text{Hom}}\def\A{\mathbb A}\def\P{\mathbb P}\def\cO{\mathcal{O}}\def\cOPn{\cO_{\P^n}}\def\GL{\text{GL}}\def\cT{\mathcal{T}}\def\bfun{\mathbb 1}\def\Spec{\text{Spec}}\def\vp{\varepsilon}\def\cU{\mathcal{U}}\def\fp{\mathfrak p}\def\Sym{\text{Sym}}\def\cQ{\mathcal Q}$Salut FlipFlop

    Oui, j'ai relu une seconde fois ton post autour de $T = S(1)^{n+1} /\langle x\rangle$. Certes, on croit voir un quotient $R^{n+1}/p$ : est ce que ce n'est pas celui qui intervient dans $T_p = L_R(p, R^{n+1}/p)$ ? Pour l'instant, ce n'est pas net. Et il faut probablement que je m'y recolle.

    Peut-être que prendre le fibré tautologique quotient $\cQ\,\P^n$ serait plus simple ? Il s'agit de celui au dessus de $\P^n$ dont la fibre du point $p$ est $R^{n+1}/p$. Est ce que tu vois un peu ? Le module des sections globales doit être de dimension $n+1$ et un $S$-module gradué qui l'encode doit être $Q = S(0)^{n+1} /\langle x\rangle$. J'ai mis un 0-twist pour signifier qu'il n'y a pas de twist. On a $\dim_k Q_0 = n+1$, cette fois (trouillard, je mets $k$ pour que cela sente le corps). Note $Q_0$ est la composante homogène de degré $0$ du $S$-module gradué $Q$. Qu'en dis tu ?

    La vérité : c'est que cela fait des années que j'essaie de comprendre cette histoire de $M \mapsto \widetilde M$. Comprendre en mon sens. L'image vient de Perrin pas de Hartshorne. Mais tout le monde raconte le même genre de truc à cette occasion. Enfin peut-être pas (Arrondo par exemple).

    Je suis persuadé qu'il y a des choses à illustrer, cf le truc après le trait. Et il faudra que je te parle à un moment donné du logiciel Macaulay 2 avec des dates. C'est très important pour moi.

    Autre chose : j'attache la page suivante (j'en ai déjà attaché deux) d'Eisenbud-Harris (The Geometry Of Schemes). Eh bien, je n'arrive pas à faire l'exercice encadré en rouge. J'ai besoin de l'hypothèse que le module soit de type fini (il le sera de toutes manières à la fin car facteur direct dans $R^\bullet$). J'ai des doutes maintenant sur l'énoncé mais cette fois je ne vais pas écrire aux auteurs (qui répondent gentiment ``ah oui, on a oublié de mentionner l'hypothèse untel'', y'en a marre).

    Exemple : j'ai un petit papier (depuis longtemps) sous les yeux : CONSTRUCTION OF LOW RANK VECTOR BUNDLES ON $\P^4$ AND $\P^5$, Kumar, Peterson, Rao. Je n'arrive pas à mettre la main dessus ce matin sur le net. Soit parce qu'il est publié soit parce que mon navigateur est à la ramasse. Je m'étais toujours dit que l'on devrait comprendre car ce sont des exemples concrets. Les auteurs, dans l'introduction mentionnent ``very explicitly'', ``make easy to implement'' ...etc...96504
  • Coucou Claude,

    Oui ce n'est pas net ce que j'ai fait …

    Oui c'est un bonne idée le fibré tautologique quotient ! Hum c'est quoi l'histoire c'est que quand on écrit $1$ et bien il faut faire le produit tensoriel avec le dual de $p$ ? et quand on écrit $-1$ on fait le produit tensoriel avec $p$ ? et quand on écrit $0$ on ne fait rien (le produit tensoriel avec $R$) ! Est-ce que si on part de $T = S(1)^{n}$ on se retrouve avec $\mathcal{L}_R(p,R^{n})$ ?

    Ce que j'aimerai bien comprendre c'est comment je dois calculer pour partant de $T = S(1)^{n+1}/\langle x \rangle$ obtenir $\mathcal{L}_R(p,R^{n+1}/p)$ ?

    C'est amusant que tu parles de Macauley2, en fait j'ai réussi a installer le logiciel et je voulais bidouiller un peu car il gère ces choses concernant les faisceaux et je n'ai pas encore pris le temps de regarder en détails ! D'ailleurs Eisenbud à écrit un livre sur l'utilisation du logiciel !
  • Ah mais je suis con-con, en fait je viens de voir que Eisenbud participe a l'élaboration de Macaulay ce n'est pas seulement qu'il a écrit un livre :-D

    Je n'ai pas trouvé non plus la référence Construction of low vector bundle …
  • Claude,

    Je pense que j'ai compris :

    On va regarder le fibré $(R,p) \mapsto \mathcal{L}_R(p,R)$. Ce qui se passe, c'est que si tu prends $p \in \mathcal{U}_i$ et bien tu as d'abord un isomorphisme $p \simeq R$ et ensuite un isomorphisme $\mathcal{L}_R(p,R) \simeq R$ et du coup ce bidule ressemble localement à $R$ ! Sauf qu'ici il faut expliciter les $\simeq$ !

    Bien entendu j'ai mis des $\simeq$ pour rigoler, je fais plein de dessins !

    $\bullet$ Sur $\mathcal{U}_i$.

    $$\xymatrix{ R \ar@/^1pc/[r]^{\phi_i} & p \ar@/^1pc/[l]^{\psi_i} } \qquad \qquad \xymatrix{ r \ar@/^1pc/[r]^{\phi_i} & r\frac{x}{x_i} } \qquad \xymatrix{ x_i & x \ar@/^1pc/[l]^{\psi_i} }$$

    $\bullet$ sur $\mathcal{U}_{ij}$

    $$\xymatrix{ R \ar[dd] \ar[rd]^{\phi_j} & \\
    & p \ar[ld]^{\psi_i} \\
    R& }\qquad \qquad
    \xymatrix{ r \ar[dd] \ar[rd]^{\phi_j} & \\
    & r \frac{x}{x_j} \ar[ld]^{\psi_i} \\
    r \frac{x_i}{x_j}& }$$

    Bilan pour $(R,p) \mapsto p$ et bien ca donne $r \mapsto r \times \left( \frac{x_j}{x_i} \right)^{-1}$.

    Mais ici nous on veut $(R,p) \mapsto \mathcal{L}_R(p,R)$ et bien on fait pareil !

    $\bullet$ Sur $\mathcal{U}_i$.

    $$\xymatrix{ R \ar@/^2pc/[rr]^{\phi_i} & & \mathcal{L}_R(p,R) \ar@/^2pc/[ll]^{\psi_i} } \qquad \qquad \xymatrix{ r \ar@/^2pc/[rr]^{\phi_i} && \left[ x \mapsto e_i^\star(rx) \right] } \qquad \xymatrix{ \phi_r \left(\frac{x}{x_i} \right) && \phi_r \ar@/^2pc/[ll]^{\psi_i} }$$

    $\bullet$ sur $\mathcal{U}_{ij}$

    $$\xymatrix{ R \ar[dd] \ar[rd]^{\phi_j} & \\
    & \mathcal{L}_R(p,R) \ar[ld]^{\psi_i} \\
    R& }\qquad \qquad
    \xymatrix{ r \ar[dd] \ar[rd]^{\phi_j} & \\
    & \phi_j(r) \ar[ld]^{\psi_i} \\
    \phi_j(r) \left( \frac{x}{x_i} \right) & }$$
    Et y'a juste a faire un petit calcul (youppi) !
    $$
    \phi_j(r) \left( \frac{x}{x_i} \right) = e_j^\star \left( r \frac{x}{x_i} \right) = r \left(\frac{x_j}{x_i} \right)^{1}
    $$
  • $\def\Hom{\text{Hom}}\def\cO{\mathcal O}\def\cT{\mathcal T}\def\cS{\mathcal S}\def\cQ{\mathcal Q}\def\P{\mathbb P}$FlipFlop,
    Je crois que tu as encore bien joué même si je n'ai pas encore lu. Là je te fais un tout petit truc. Je note $S = k[x_0, \cdots, x_n]$ où $k$ est un corps, par exemple $k = \Z$. Tout ce qui suit est monté dessus, y compris $\P^n$.

    Notations : $\cS$ pour le sous-fibré tautologique de $\P^n$, $\cQ$ pour le fibré tautologique quotient et $\cT$ pour le tangent. J'ai fait une fois un post sur $\cS$, flemme de pointer mais je pense que tu le retrouveras. On a $\cS = \cO(-1)$ et un $S$-module gradué qui le Serre-encode est $S(-1)$. Quant aux autres :
    $$
    \cT = \Hom(\cS, \cQ) = \cS^\star \otimes \cQ = \cO(-1)^* \otimes \cQ = \cO(1) \otimes \cQ = \cQ(1)
    $$Note : pour $\cQ$, voici $n+1$ sections globales qui forment une base. Tu dois deviner ce qu'est $e_i$. Et $e_i \bmod p$ cela vit dans $R^{n+1}/p$ (la fibre du tautologique quotient)
    $$
    s_i(p) = (p, e_i \bmod p) \qquad 0 \le i \le n
    $$
    Je te le fais pour de vrai. Je monte un développeur en série entière pour mon plaisir car je veux voir des dimensions de sections globales
    [color=#000000]> PSR<t> := PowerSeriesRing(Z) where Z is IntegerRing() ;
    > 
    > k := RationalField() ;
    > n := 6 ;
    > S<x0,x1,x2,x3,x4,x5,x6> := PolynomialRing(k, n+1) ;
    > X := map < [0..n] -> S | i :-> S.(i+1) > ;
    > 
    > Pn := ProjectiveSpace(S) ;
    [/color]
    
    Je monte $S(-1)$ pour Serre-encoder $\cO(-1)$. Et je le compare à un truc tout fait. Attention pour $S(-1)$, le singleton base canonique est de degré $+1$ (venerable formula)
    [color=#000000]> // S(-1)
    > Sminus1 := Twist(GradedModule(S,1), -1) ;
    > Sminus1 ;
    Free Graded Module S^1 with grading [1]
    > Ominus1 := Sheaf(Sminus1, Pn) ;
    > assert IsIsomorphic(Ominus1, StructureSheaf(Pn,-1)) ;
    [/color]
    
    Maintenant je vais définir $E = S(0)^{n+1} = S^{n+1}$ pour encoder $\cQ$ en quotientant $E$ par $x = \sum_i x_i e_i$
    [color=#000000]> E := GradedModule(S, n+1) ;
    > e := map < [0..n] -> E | i :-> E.(i+1) > ;
    > x := &+[X(i)*e(i) : i in [0..n]] ;
    > x ;
    [x0, x1, x2, x3, x4, x5, x6]
    > 
    > // Tautological quotient bundle
    > Q := E / sub <E | x> ;
    > HQ<T> := HilbertSeries(Q) ;
    > HQ ;
    (T - 7)/(T^7 - 7*T^6 + 21*T^5 - 35*T^4 + 35*T^3 - 21*T^2 + 7*T - 1)
    > assert HQ eq (n+1 - T) / (1-T)^(n+1) ;
    > 
    > PSR ! HQ  + O(t^10) ;
    7 + 48*t + 189*t^2 + 560*t^3 + 1386*t^4 + 3024*t^5 + 6006*t^6 + 11088*t^7 + 19305*t^8 + 32032*t^9 + O(t^10)
    > // extra-bon
    > ProjectiveDimension(Q) ;
    1
    > 
    > SheafQ := Sheaf(Q, Pn) ;
    > DimensionOfGlobalSections(SheafQ) ;
    7
    > time [CohomologyDimension(SheafQ, 0, i) : i in [0..10]] ;
    [ 7, 48, 189, 560, 1386, 3024, 6006, 11088, 19305, 32032, 51051 ]
    Time: 0.010
    [/color]
    
    Y'a plein de choses à voir. Le 7 (dimension des sections globales) c'est $n+1$ car $n = 6$. Le module gradué $Q$ est extra-bon car de dimension projective 1 (on verra plus tard). Il restitue à lui tout seul les sections globales via ses composantes homogènes : $H^0(\cQ \otimes \cO(r)) \simeq Q_r$ . Grâce à un résultat de profondeur (plus tard).

    Je n'ai plus qu'à twister $\cQ$ de 1 pour obtenir le fibré tangent $\cT$
    [color=#000000]> // Tangent bundle via T = Q(1)
    > SheafT := Twist(SheafQ, 1) ;
    > DimensionOfGlobalSections(SheafT) ;
    48
    > (n+1)^2 - 1 ;
    48
    [/color]
    
    En principe, cette dimension $(n+1)^2 -1$, cela te cause : il s'agit des sections (globales) $s_A$ (du tangent) associées aux matrices $A$, format $(n+1) \times (n+1)$ modulo l'identité (d'où le $-1$).

    Je compare SheafT au tangent officiel TangentSheaf(Pn) de magma. Et je me permets même de le comparer à $\Hom(\cO(-1), \cQ)$ pour le fun.
    [color=#000000]> assert IsIsomorphic(SheafT, TangentSheaf(Pn)) ;
    > // via Hom(O(-1), Q) 
    > assert IsIsomorphic(SheafHoms(Ominus1, SheafQ), SheafT) ;
    [/color]
    
    Demain, je te cause de Macaulay 2 et de ``la bande à Eisenbud''. Un gars super super fortiche. Mais il a tant de choses à écrire que parfois cela manque de ... euh. Regarde sa liste de publications et le nombre d'ouvrages qu'il a écrit.
  • $\def\Hom{\text{Hom}}\def\cO{\mathcal O}\def\cT{\mathcal T}\def\cS{\mathcal S}\def\cQ{\mathcal Q}\def\P{\mathbb P}\newcommand\transpose[1] {{\,^{\rm t}\!#1}}$Hello FlipFlop,

    Le post où je parlais du sous-fibré tautologique $\cS$ de $\P^n$ est ici http://www.les-mathematiques.net/phorum/read.php?3,1925434,1932626#msg-1932626. J'ai lu ton dernier post avec les petits dessins. Ce que j'en ai compris c'est que tu déterminais en un premier temps le système de transitions du fibré $\cS$. En accord avec mon post (c'est bien d'avoir les mêmes conventions). Et en un deuxième temps que tu déterminais le système de transitions du dual.

    C'est cela ?

    Note : si $C_{ij}$ est le système de transitions d'un fibré, le système de transitions $\check C_{ij}$ du fibré dual est $\check C_{ij} = \transpose{\ C^{-1}_{ij}}$. Il faut prendre l'inverse et la transposée. Note : avec nos conventions, ce $\check C_{ij}$ vérifie la relation de Chasles (pareil que $C_{ij}$).
  • Hello,

    Oui c'est ça. Histoire de voir le $+1$ et le $-1$ ! Ah je vais réfléchir à $\check C_{ij}$
  • FlipFlop,
    Le net c'est mystérieux. J'ai mis la main sur le papier de Kumar, Peterson, Rao (Construction of low rank vector bundles ...) dont je t'ai parlé hier. In
    https://www.math.wustl.edu/~kumar/papers/KPRalggeom.pdf
  • FlipFlop,
    Pendant que j'y pense, est ce que tu arrives à accéder à cela (Claire Tête, La suite exacte de Mayer-Vietoris en cohomologie de Cech) in https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0021869314001185. Moi, je ne peux pas because mon navigateur est pourri. Je pourrais toujours attacher la chose.

    Si tu peux accéder : un jour que tu ne sauras pas quoi faire, peux tu juste lire l'introduction ? Peu importe si tu ne comprends pas (pour l'instant). Ce que je voudrais que tu comprennes, c'est qu'il faudra bien un jour où l'autre que tu te ``mettes à la cohomologie''. Laquelle ? Eh bien, c'est là le problème à cause du bourbier (bourrier ?) noethérien dans lequel CERTAINS auteurs ont voulu enfermer le truc.

    Tout ce qu'il y a de plus sérieux. A jeun à presque 10H.
  • Claude :

    Mes petits dessins, en fait ce que je veux expliquer c'est que c'est simple, c'est juste une histoire "de suivre les isomorphismes" hum on va dire que j'ai compris je pense ce que je voulais comprendre avec l'histoire de $1$ et $-1$, mais pas encore la construction de Serre enfin juste un peu : j'ai l'impression qu'il faut un peu plus qu'une demi-page, et que c'est très concret et extrêmement joli ! Faut continuer d'y réfléchir sans trop se bloquer ! Est-ce que tu as un exemple qui fait intervenir des twists d'ordre $2$ : peut être $\mathcal{L}_R(\mathcal{L}_R(p,R),R)$ je vais voir si j'arrive à expliciter les trucs !

    Ah non $\mathcal{L}_R(\mathcal{L}_R(p,R),R)$ c'est trivial. Donc prendre $\mathcal{L}_R(R,\mathcal{L}_R(p,R))$ ! Encore rater il faut $2$ $p$ et pas deux $R$ !!!

    Je vais lire un peu les histoires de Claire !

    PS / J'ai fais un peu joujou avec Macaulay2, normalement je peux utiliser ce logiciel directement depuis sage ("une interface") sauf que sous Windows ca ne fonctionne pas !
  • $\def\Hom{\text{Hom}}\def\cO{\mathcal O}\def\cT{\mathcal T}\def\cS{\mathcal S}\def\cQ{\mathcal Q}\def\P{\mathbb P}\def\A{\mathbb A}$Tu peux considérer $\cO_{\P^n}(-2)$. C'est un sous-fibré de $\P^n \times (\A^{n+1} \otimes \A^{n+1})$ défini comme suit :
    $$
    \cO_{\P^n}(-2) = \{ (p, h), \ p \in \P^n,\ h \in \A^{n+1} \otimes \A^{n+1} \mid h \in p \otimes p \} \qquad\qquad (\star)
    $$Tu fais celui qui n'a pas vu $-2$. I.e. tu pars de la définition de $(\star)$ à droite.

    Tu fais semblant de vérifier que c'est un sous-fibré (équations algébriques). Et avec tes petits dessins ou autre chose, tu essaies de tomber sur $-2$. Si tu tombes sur $+33$ au lieu de $-2$, c'est probablement que tu as forcé sur la chopine. Fais gaffe quand même : une migration vers shtam est si vite arrivée.

    Les histoires de Claire : seulement l'introduction. Pour voir le patacaisse entre cohomologie locale, cohomologie de Cech et cohomologie faisceautique. Des choses ``historiques'' à te dire.
  • Perfect Claude (c'est plus simple qu'avec mes $\mathcal{L}_R$ :-D

    $$\xymatrix{ R \ar[dd] \ar[rd]^{\phi_j} & \\

    & p \otimes p \ar[ld]^{\psi_i} \\

    R& }\qquad \qquad

    \xymatrix{ r \ar[dd] \ar[rd]^{\phi_j} & \\

    &r \frac{x}{x_j} \otimes \frac{x}{x_j} \ar[ld]^{\psi_i = e_i^\star \otimes e_i^\star} \\

    r \left( \frac{x_j}{x_i}\right)^{-2} & }$$
  • $\def\fU{\mathfrak U}\def\cO{\mathcal O}\def\cF{\mathcal F}\def\cA{\mathcal A}\def\cQ{\mathcal Q}\def\P{\mathbb P}\def\A{\mathbb A}$Salut FlipFlop. Bien content que tu aies trouvé $-2$ et pas $+33$.

    Encore trop tôt pour parler patacaisse cohomologique, Macaulay2, Eisenbud ...etc... Ici je te cause un peu du fameux FAC (Faisceaux algébriques cohérents) de Serre, 1956. Inutile de te barrer en courant (le patacaisse viendra plus tard). Version française http://www1.mat.uniroma1.it/people/arbarello/FAC.pdf ou traduction anglaise https://achinger.impan.pl/fac/fac.pdf (avec un pdf qui ``circule mieux'').

    Que contient FAC ? Bonne question. En passant : en connais tu un résumé accessible ? Ce que je peux te dire : environ 80 pages, 81 sections exactement (ce qui donne une idée de la taille des sections), pas totalement self-contained (en particulier beaucoup de références au Cartan-Eilenberg, Homological Algebra).

    J'attache la deuxième page de l'introduction. J'y ai surligné quelque chose : la détermination des $H^q(X, \cF)$ de manière algébrique à partir de $M$. Chez Serre, il y a une constance dans les lettres utilisées : $X$ c'est $\P^r$ et même $\P^r_K$, $S = K[t_0, \cdots, t_r]$ son algèbre des coordonnées projectives, $M$ un $S$-module gradué vérifiant la fameuse condition (TF) ce qui signifie $M_{\ge d_0}$ est un $S$-module gradué de type fini pour un certain $d_0$, $\cF$ c'est $\widetilde M$, noté aussi $\cA(M)$ dans le texte, cf l'autre attachement d'un résultat fondamental (ci $\cA(M)$ ce n'est pas la bonne fonte). Et enfin $\fU$ c'est le recouvrement habituel $(U_i)_{0 \le i \le r}$ de $\P^r$.

    Dans le corollaire, on voit que $H^q(M) \simeq H^q(\P^r, \cA(M))$ pour tout $q$ i.e., puisque $\widetilde M$ est devenu à la mode, $H^q(M) \simeq H^q(\P^r, \widetilde M)$ pour tout $q$. Mais si on cause de $H^q(M)$, c'est donc qu'il y a une théorie cohomologique au niveau des $S$-modules gradués vérifiant $(TF)$. Donc un complexe (montant) dans la catégorie des $S$-modules gradués. Est ce que tu vois où je veux en venir ? C'est que tout MOULINE sur cette catégorie. Est ce que tu en vois une trace dans ce que tu as lu concernant $M \mapsto \widetilde M$ ?

    Note : le complexe qui intervient chez Serre est une limite inductive de complexes de Koszul des suites $(t_0^k, \cdots, t_r^k)_{k \to \infty}$. Persuadé qu'on peu le remplacer par le complexe de Cech de la suite $(t_0, \cdots, t_r)$, c'est kif-kif.

    Enfin, je t'attache une page d'un coco nommé Lennan, document que l'on ne trouve plus sur le net car il en a fait un ouvrage (je crois). Ce gars là a entrepris en 2014 de comprendre FAC. Mais comme il lui manquait les bases, il a tout repris de A à Z. Par exemple, après une préface et introduction motivées, il commence par définir ce qu'est un anneau et un module !! Vrai, je t'assure. Il en résultera (en 2014) un pdf de 359 pages. La traduction réelle de FAC ne commence qu'à la page 245 (donc pages 245 -> 359).

    Voilà, voilà. Toujours là ?96598
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