Anneau Z[j]

Bonsoir,

Par curiosité, je me demandais avec mes modestes connaissances de niveau MPSI sur les groupes, anneaux, corps etc... ces premières questions de l'agrégation externe 2019 sont-elles faisables ?
Je ne souhaite pas essayer de traiter ce sujet je n'ai pas les connaissances pour, mais je me dis que ces premières questions sont peut être intéressantes pour moi.
D'ailleurs le jury pointe la faiblesse des candidats en ce qui concerne la première questio.97474

Réponses

  • Ce sont des questions très classiques. Si tu traites plusieurs sujets d'externe ou d'interne (épreuve 1 II de 2007) tu verras qu'elles reviennent de temps en temps.
  • A mon sens elles sont abordables en MPSI, oui. Les plus dures sont la fin de la 2.c et la 2.d ; pour cette dernière il faut un peu plus d'imagination, mais c'est accessible.
  • Y a peut-être un problème de définition (ici) algébrique, polynôme minimal c'est du vocabulaire qui n'est pas donné en mpsi … mais dans livre de mpsi il y a certainement un exercice du genre !
  • @Poli
    Je ne traite ni sujet d'externe ni d'interne. Je n'ai pas les bagages. Pour l'instant j'étudie le programme de MPSI et j'en suis au début de la partie algèbre.

    @Maxtimax
    Ok merci je vais chercher alors.
  • @flipflop

    Polynôme minimal j'ai vu ça à l'époque dans le chapitre sur les diagonalisations où j'étais en MP mais ça date de 10 ans je vais rechercher la définition.
    Élément algébrique est donné dans le sujet au départ.
  • Seules les questions 1) et 2)d) me semblent demander plus de réflexion.
    Le reste me semble être immédiat (ce n'est que mon avis sans avoir rédigé aucune question sérieusement)
  • Quelques questions

    2)a)

    $j$ vérifie l'équation $Z^3-1=0$

    2)b) $\mathbb{Z}[j]$ est l'ensemble des combinaisons linéaires à coefficients entiers de puissances de $j$.

    Soit $n$ un entier naturel non nul, il existe $d$ et $0\leq r<3$ tels que $n=3d+r$.

    $1=j^n=j^{3d+r}=(j^3)^dj^r=j^r$ avec $0\leq r\leq 2$

    Il est donc clair qu'en fait tout élément de $\mathbb{Z}[j]$ est de la forme $a+bj+cj^2$ avec $a,b,c$ des entiers.

    Or, $1+j+j^2=\dfrac{1-j^3}{1-j}=0$ donc $j^2=-1-j$

    Donc, $a+bj+cj^2=a+bj+c(-1-j)=a-c+(b-c)j$


    PS:

    2)c)
    $\overline{j}=\text{e}^{-\frac{i2\pi}{3}}$

    Si $z=a+bj$ avec $a,b$ des entiers.

    $\displaystyle z\overline{z}=\left(a+\text{e}^{\frac{i2\pi}{3}}\right)\left(a+\text{e}^{-\frac{i2\pi}{3}}\right)=a^2+2ab\cos\left(\frac{2\pi}{3}\right)+b^2$

    Or, $\cos\left(\frac{2\pi}{3}\right)=\frac{1}{2}$ donc, $\displaystyle z\overline{z}=a^2-ab+b^2$
    Or, $a^2-ab+b^2=\left(a-\frac{b}{2}\right)^2+\frac{3b^2}{4}>0$
    Donc, puisque $a,b$ sont des entiers, $a^2-ab+b^2$ est un entier strictement positif.

    Si $u,v$ sont des éléments de $\mathbb{Z}[j]$ on a:

    $N(u.v)=|uv|^2=|u|^2|v|^2=N(u)N(v)$.

    Si $z\in \mathbb{Z}[j]$ est inversible alors il existe $z'\in \mathbb{Z}[j]$ tel que $zz'=1$.
    et on a $N(zz')=|zz'|^2=1$.
    Ainsi, $N(z)N(z')=1$
    On vient de voir que puisque $z,z'$ sont des éléments de $\mathbb{Z}[j]$ alors $N(z),N(z')$ sont des entiers.
    Ainsi, $N(z)$ est un entier naturel qui divise $1$ il est donc égal à $1$.
  • @Fin de Partie
    Facile selon vous ne veut pas dire facile selon moi. Dommage que vous donniez les réponses je comptais chercher.

    Pour la 1 :
    Posons $B(X)=X^{n} + \displaystyle\sum_{k=0}^n b_k X^k$
    Posons $P(m)$ : Pour tout polynôme $A \in \Z[X]$ de degré inférieur ou égal à $m-1$ il existe $Q,R \in \Z[X]$ tel que $A=BQ+R$ avec $\deg (R) < n $ ou $\deg(R)=0$.
    Au rang $m=n$ il suffit de poser $Q=0$ et $R=A$.
    Supposons $P(m)$ vraie.
    Soit $A$ de degré inférieur ou égal à $m$ alors $A(X)=\displaystyle\sum_{k=0}^m a_k X^k$

    Je bloque à ce stade.
  • Juste une remarque : ta définition de $B$ (« posons... ») contient une légère erreur.
  • OShine a écrit:
    Je ne traite ni sujet d'externe ni d'interne. Je n'ai pas les bagages.

    Pardon, j'ai donc mal compris.
  • Pour terminer la question 2)c) il n'y a plus qu'à résoudre une équation diophantienne à deux variables. B-)-
  • Fin de partie, pour 2 b, c'est plus joli et c'est suggéré d'utiliser le polynôme minimal qui est de degré 2.
  • Poli:

    A quoi pensais-tu?

    Tu veux montrer que cet anneau est l'anneau $\mathbb{Z}[X]/(P)$, avec $P=X^3-1$?
  • Bonsoir,
    Fin de partie: j vérifie l'équation $Z^3-1=0$
    Est-ce le polynôme minimal?
  • Et puis pour la question 2)b) pourquoi ne pas utiliser le 1)?
  • Nahar:

    Ce que j'ai indiqué n'est pas une correction complète (je sais bien qu'il y a des trucs qui ne sont pas assez détaillés).
    J'étais en train de me poser cette question sur le polynôme minimum de $j$.

    On peut montrer que ce polynôme est le polynôme minimal en utilisant le critère d'Eiseinstein (truc standard sur les polynômes de la forme $x^p-1$ avec $p$ premier me semble-t-il)

    Ou on peut faire le boulot à la main. Si ce n'est pas le polynôme minimal celui-ci le divise.

    On devrait pouvoir écrire $X^3-1$ comme un produit d'un polynôme du second degré par un polynôme du second degré (tous à coefficients entiers) ou bien, comme une puissance d'un polynôme de degré $1$ mais tout ceci n'est pas possible.
  • $X^3-1$ annule j.
    L'idée est que $P=P_{annulateur} Q + R$. Du coup,
    $P(j) =P_{annulateur}(j) Q(j) + R(j) =R(j) $.

    Pour être en accord avec la question, le degré du polynôme minimal est 2. Il divise $X^3-1$.
  • Je ne sais pas pourquoi, mais malgré ce que j'avais sous les yeux, je me suis persuadé que le polynôme minimal est $x^3-1$ ce qui est une belle connerie. :-S
  • Fin de partie:Pourtant tu as écrit: Or, $1+j+j^2=\dfrac{1-j^3}{1-j}=0$
    ou alors quelque chose m'échappe.
  • Nahar:

    Il est 23h31 ici, à partir d'une certaine heure le taux de conneries que j'écris augmente exponentiellement . :-D
  • C'est la même chez moi aussi, je vais commencer à en écrire aussi.
    Bonne nuit.
  • Si ça peut aider, voici un énoncé que j'avais fait, à propos de l'anneau des entiers d'Eisenstein $\mathbf E=\Z[j]=\Z+\Z j$, en début d'année de prépa-HEC, donc sans connaissances requises sur groupes-anneaux-corps. À la fin on signale que la division euclidienne dans cet anneau peut avoir jusqu'à quatre résultats, et on pourra s'amuser à prouver pourquoi pas plus. Pour l'euclidianité, seule compte l'existence, et non l'unicité.

    Il reste un point obscur. Pour tout $z\in \mathbf{C}$, on pose naturellement : $d(z,\mathbf{E})=\underset{t\in \mathbf{E}}{\min }\left\vert z-t\right\vert $. L'important pour l'euclidianité est que $d(z,\mathbf{E})<1$ pour tout $z \in \C$, et dans le texte ci-joint on prouve : $d(z,\mathbf{E}) \le \frac{\sqrt{3}}{2}$, et c'est bon.
    Mais en fait une simple observation géométrique suffit à voir que $\underset{z\in \mathbf{C}}{\max }d(z,\mathbf{E})=\frac{\sqrt{3}}{3}$. Comment le prouver par le pur calcul, sans la figure ?

    Les petites élèves de prépa-HEC aimaient bien le beau portrait d'Eisenstein en jeune premier romantique...
    Bonne nuit.
    Fr. Ch.
  • Fin de Partie a écrit:
    Pardon, j'ai donc mal compris.

    En effet tu as mal compris :
    Oshine a écrit:
    Je ne souhaite pas essayer de traiter ce sujet je n'ai pas les connaissances pour, mais je me dis que ces premières questions sont peut être intéressantes pour moi.
    Oshine a écrit:
    Ok merci je vais chercher alors.
  • OShine:

    Je pense que dans ce type d'épreuves si on n'a pas une idée très précise, en quelques minutes, de comment faire une question il vaut mieux passer à la question suivante.
    La question 1) est ce que j'appelle "un marais", il est très facile de s'y enliser.

    Cet exercice est une sorte de clin d'oeil à ceux qui ont (un peu) de culture mathématique. J'ai l'impression que c'est souvent le cas pour ce concours.
    Si on a quelques connaissances on sait ce qu'il faut faire (au moins pour certaines questions) c'est du temps gagné.
    Les histoires de normes (au sens donné dans l'énoncé, c'est à dire le carré du module) dans les corps de nombres appartiennent à cette culture et le fait que $N(u.v)=N(u)N(v)$ est "bien" connu.

    PS:
    pour la question 1):
    On peut supposer que le degré de $A$ est supérieur au degré de $B$.
    Si $ax^n$ est le monôme de plus haut degré de $A$
    Si $x^m$ est le monôme de plus haut degré de $B$
    alors $A-ax^{n-m}B$ est un polynôme de degré strictement plus petit que celui de $A$
  • Pour la question 1)d)
    $x\in \mathbb{Z}[j],y\in \mathbb{Z}[j]-\{0\}$,

    $\displaystyle \dfrac{x}{y}=\dfrac{x\overline{y}}{y\overline{y}}=\dfrac{x\overline{y}}{N(y)}$

    $x\overline{y}\in \mathbb{Z}[j]$ donc il existe $a,b$ entiers tels que $x\overline{y}=a+bj$
    Par ailleurs, on sait que $N(y)$ est un entier naturel non nul.
    Il existe $u,v,r,r'$ entiers tels que:
    $a=N(y)u+r,b=N(y)v+r'$ avec $0\leq r<N(y),0\leq r'<N(y)$

    On a donc $0\leq \dfrac{r}{N(y)}<1$ et $0\leq \dfrac{r'}{N(y)}<1$
    Si $r=r'=0$ alors $\dfrac{x}{y}$ est un élément de $\mathbb{Z}[j]$ et le $q$ cherché est $\dfrac{x}{y}$.

    On suppose que $r$, ou $r'$ n'est pas nul.
    On a donc $0<\dfrac{r}{N(y)}<1$ ou $0< \dfrac{r'}{N(y)}<1$

    On pose $q=u+vj$ c'est bien un élément de $\mathbb{Z}[j]$.
    $\displaystyle \dfrac{x\overline{y}}{N(y)}-q=\dfrac{N(y)u+r}{N(y)}+\dfrac{N(y)v+r'}{N(y)}-(u+vj)=\dfrac{r}{N(y)}+\dfrac{r'}{N(y)}j$
    On a vu plus haut que si $z=x_0+y_0j$ avec $x_0,y_0$ réels on a $N(z)=x_0^2-x_0y_0+y_0^2$

    Pour $0 <y<1$, on considère la fonction $\varphi$ définie sur $[0;1]$ par $\varphi(x)=x^2-yx+y^2$.
    L'étude de cette fonction montre qu'elle prend sa plus grande valeur en $x=0$ ou en $x=1$.
    $\varphi(0)=y^2,\varphi(1)=1-y+y^2,\varphi(1)-\varphi(0)=1-y>0$ puisque $0< y<1$.
    Donc le maximum de $\varphi$ est atteint en $x=1$ et vaut $1-y+y^2$
    En étudiant la fonction $\psi$ définie sur $[0;1]$ par $\psi(y)=1-y+y^2$ on montre que cette fonction a un maximum, la valeur $1$, atteint en $y=0$ ou en $y=1$ et un minimum $\dfrac{3}{4}$, atteint en $y=\dfrac{1}{2}$ ce qui fait que:


    Si $y\in ]0;1[,0<1-y-y^2<1$ et donc,
    Si $(x_0,y_0)\in ]0,1[\times [0,1]$ ou $(x_0,y_0)\in [0,1]\times ]0,1[$ alors $N(x_0+y_0j)<1$


    Ainsi, puisque $r$ ou $r'$ n'est pas nul alors $N\left(\dfrac{r}{N(y)}+\dfrac{r'}{N(y)}j\right)<1$ et le $q$ plus haut est celui cherché.

    En espérant ne pas avoir écrit trop d'énormités.

    NB:
    Je n'ai pas sorti de ma tête cette rédaction (que j'espère correcte sur le fond) en quelques secondes, hélas !
  • @Chaurien
    Merci c'est plus adapté à mon niveau.

    Bon je vais abandonner l'agrégation ce n'est pas du tout adapté à mon niveau même les premières questions. Je suis incapable de faire la moindre question, si je passe l'externe j'aurai 0 pointé.

    Je vais me concentrer sur le programme de MPSI sinon ça va me décourager de ne rien comprendre.

    D'ailleurs je trouve ça honteux cette mise en page à l'agrégation, c'est très moche. Quand on voit les mises en page des concours Centrale et Mines qui sont magnifiques, ils sont sérieux les rédacteurs de l'agrégation ?
    Même mes contrôle niveau collège sont plus clairs niveau présentation et mise en page. J'utilise Word.
    C'est quasiment illisible leur sujet. Ça ne donne pas envie.
    En plus le corrigé du jury contrairement au CAPES est très très mal expliqué et très mal détaillé on n'y comprend rien.
  • Petite curiosité :

    Si $ax^n$ est le monôme de plus haut degré de $A$
    Si $x^m$ est le monôme de plus haut degré de $B$ alors $A-ax^{n-m}B$ est un polynôme de degré strictement plus petit que celui de $A$

    Je n'ai pas compris pourquoi (passage en rouge)
  • Ben ... tu supprime le terme de plus haut degré de A et tu en modifies éventuellement d'autres ...

    Essaie sur un exemple pour voir (tu aurais pu commencer par ça !!).

    Il faut quand même que l'on ait $m\le n$
  • OShine:

    Ma rédaction (que j'espère correcte) de quelques questions que tu as bien voulu partager ici ne fait appel à rien de compliqué, ni de trop élevé au niveau conceptuel.

    La récurrence suggérée dans la question 1) est aisément mise en place quand on sait généraliser le constat suivant:

    $A=2x^3+x^2+1,B=x^2+3,A-2xB=x^2-6x+1$ qui est un polynôme de degré inférieur à celui de $A$.
    On a donc $A=Q+2xB$, avec $Q$ un polynôme de degré strictement plus petit que $A$.

    Pour terminer la question 2)d):
    Soit $x\in \mathbb{Z}[j]$ et soit $y\in \mathbb{Z}[j]-\{0\}$
    On sait qu'il existe $q\in\mathbb{Z}[j]$ tel que $N\left(\dfrac{x}{y}-q\right)<1$
    $N\left(\dfrac{x}{y}-q\right)=N\left(\dfrac{x-qy}{y}\right)=\dfrac{N(x-qy)}{N(y)}$

    On sait que $N(y)>0$ quand $y$ est non nul donc: $N(x-qy)<N(y)$.

    On pose $r=x-qy$ on a donc montré que:
    Pour tout $x\in \mathbb{Z}[j]$ et pour tout $y\in \mathbb{Z}[j]-\{0\}$, il existe $q,r$ des éléments de $\mathbb{Z}[j]$
    tels que $x=qy+r$ avec $N(r)<N(y)$.

    Il me semble que cela permet de conclure que l'anneau $\mathbb{Z}[j]$ est euclidien.
  • Oshine:

    $B$ est un polynôme unitaire, cela permet de "tuer" le monôme de plus haut degré de $A$ en multipliant $B$ par un monôme à coefficient entier, et en soustrayant ce produit à $A$, comme je l'ai fait dans l'exemple figurant dans le message précédent.

    PS:
    Je suppose que cette question 1) est en relation avec le fait de montrer que l'anneau $\mathbb{Z}[J]$ est isomorphe comme anneau, au quotient de $\mathbb{Z}[X]$ par l'idéal de $\mathbb{Z}[X]$ engendré par le polynôme $X^2-X-1$.
  • Je crois que j'ai compris à quoi servait la question 1) dans l'esprit du sujet.
    (j'étais parti bille en tête sur une autre idée)

    Cela sert pour la question 2b)

    Soit $n$ un entier naturel non nul et $a_0,a_1,..,a_n$ des entiers.
    Il existe $u,v$ des entiers tels que: $\displaystyle \sum_{k=0}^n a_k \times j^k=u+vj$

    Démonstration:

    On considère le polynôme: $\displaystyle A(X)= \sum_{k=0}^n a_kX^k$ et le polynôme $B(X)=X^2-X+1$
    D'après la question 1) il existe $Q,R$ deux polynômes de $\mathbb{Z}[X]$ tels que $A=BQ+R$ avec $R$ de degré strictement plus petit que $B$ (qui est de degré $2$) ou $R=0$.

    Donc il existe $u,v$ entiers naturels tels que $A(X)=B(X)Q(X)+u+vX$
    Or, $B(j)=0$ donc $A(j)=u+vj$

    C'était ce que me suggérait Poli plus haut j'imagine.
  • J'ai parcouru le sujet d'agrégation dont le premier message contient un extrait.

    https://media.devenirenseignant.gouv.fr/file/agregation_externe/15/1/s2019_agreg_externe_math_1_1096151.pdf

    Dans le sujet est rappelé la définition du polynôme minimal d'un nombre algébrique.

    C'est un sujet que je trouve intéressant. Il traite de cas particuliers du grand théorème de Fermat.
  • Je ne capte rien je vais me concentrer sur des sujets de maths sup ou Capes externe.
  • Au lieu de dire que les sujets et les corrigés d'agrégation sont mal faits tu ferais mieux de te remettre en question, ainsi que ta méthode de travail !
  • C'est fait pour des étudiants de niveau M1-M2.

    Pour l'instant j'ai un niveau L1.

    Mais la rédaction des sujets est moche, ma mise en page moche, et les sujets sont moins intéressants que des sujets de Mines ou Centrale.
  • OShine:

    Il me semble qu'encore aujourd'hui on peut sûrement valider une première année de master sans jamais avoir entendu parler de théorie algébrique des nombres voire de théorie de Galois.

    Du moins, quand j'étais étudiant en maîtrise (ce qui correspond à la première année de master si on veut absolument faire une comparaison) c'était le cas.
    On pouvait faire des proba', des stats', des équations aux dérivées partielles, de la mécanique des milieux continus et je pense que si on validait tous ces modules on obtenait le diplôme de maîtrise.
  • J'ai fait une prépa MPSI/MP et je ne comprends rien aux sujet de l'agrégation externe. J'ai l'impression que c'est une autre langue.
  • Sur ce bout de sujet on voit bien se dessiner la philosophie de l'épreuve, à mon avis.
    Peu de connaissances type définition, mais des savoir-faire: des trucs qui apparaissent dans des développements classiques de certains sujets.
    Si on n'a pas cette culture présente à l'esprit on peut sûrement faire sans mais je doute qu'à la fin on produise la même quantité de réponses bien rédigées
    La question qui suit le bout que tu as copié en est un autre exemple.
    Il est demandé de démontrer que si $\Phi_n$ est le $n$-ième polynôme cyclotomique alors:
    $\displaystyle X^n-1=\prod_{d|n}\Phi_d(X)$
    Cette formule apparait dans tous les cours sur le sujet.
    Celui qui connait ce sujet (je crois qu'il y a une leçon sur ce sujet dans la liste des sujets d'oraux)
    il récite la démonstration dont il a pris soin d'apprendre le développement, là où celui qui a oublié ou ne sait pas va prendre le risque de s'enliser pour démontrer cette formule ou du moins va consacrer un temps certain qui ne sera pas consacré à autre chose.
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