Générateurs de Z/nZ

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Réponses

  • Christophe C a écrit:
    Il existe un doute à mon avis (ce n'est pas définitif) sur le fait que Oshine est passionné par les maths.

    Oui c'est un doute entendable. Les gens qui ne sont pas passionnés par ce qu'ils font, et qui n'ont aucun stimulus extérieur pour continuer à faire ce qu'ils font, finissent par se lasser et abandonnent. On verra ce qu'il en sera pour OS.
    Par ailleurs, je ne suis pas sûr que tous les gens qui travaillent l'agrégation de mathématiques sont passionnés par les mathématiques. C'est leur affaire, ils ne font de mal à personne si ce n'est éventuellement à eux-mêmes.
  • Ah mais je ne reprochais rien bien sûr que c'est son droit et qu'il ne fait de mal à personne. Je voulais suggérer juste que quand les gens se connaissent ils finissent par sentir les choses et donc ça peut gêner la qualité d'échange.

    Pour revenir à mon analogie, si OShine côtoie des garagistes mais "en rajoute" en passant devant chaque moteur en réparation alors qu'il est juste venu chercher une pince et un bidon d'huile, ça induit des explications HS mais aussi éventuellement des amertumes.

    Je l'encourage à se confier plus. Ça n'enelevera pas la qualité des aides. Au contraire.
    Aide les autres comme toi-même car ils sont toi, ils sont vraiment toi
  • Il y a des jours où j'aime les maths et d'autres où je les hais.

    C'est un peu étrange.

    @Ronan
    Je ne suis pas sûr d'avoir compris la question.
    Mais $3 \times \bar{2}= \bar{2}+\bar{2}+\bar{2}=\bar{6}$

    Dans $\Z / 6 \Z$ ça vaut $\bar{0}$ et dans $\Z / 5 \Z$ ça vaut $\bar{1}$
  • Bonjour
    @Os Pour comprendre il faut prendre des exemples simples: exemple n=7.

    $27=7\times 3 + 6 $ (autrement dit le reste de la division euclidienne de 27 par 7 est égal à 5.)

    $48=7\times 6 + 6 $ ....

    La classe de 6 dans $\Z/7\Z$ est l'ensemble des entiers relatifs qui ont pour reste 6 dans la division par 7.

    Il y donc 7 classes 0, 1,..6.


    Comment (et pourquoi) peut -on ajouter 2 classes?

    Par exemple 4+6=?

    Pour cela faire l'exercice suivant:

    1. Prendre un entier a qui est dans la classe de 4 et un entier b qui est dans la classe de 6.

    Ensuite déterminer dans quelle classe est l'entier a+b.

    2. Le résultat dépend-il du choix de a et b?

    3. ..... on verra ensuite

    Bon déjà si tu bloques ici, c'est normal qu'on ne comprenne pas ce que tu ne comprends pas.
     
  • ce n'est pas ne question, je te montre un exemple qui illustre l'encadré que tu ne comprends pas, et un contre exemple.
    désolé toujours pour le (manque de) latex:
    en classes sur z/5z, 3 x bar 2 = bar 1, ton l est donc 3, et il existe un entier a = 1 tel que 3 x 2 = 1 + 1x5.
  • @Ronan
    Ok

    @Bd2017

    $\bar{4}+\bar{6}=\bar{10}=\bar{3}$ pour $n=7$
    Il ne dépend pas de $a$ et $b$.

    Le problème est que je n'ai pas compris la démonstration de $\overline{x+y}=\bar{x}+\bar{y}$. Voici ce que j'ai dans mon livre.

    J'ai bien compris que le résultat ne dépend pas du représentant.116048
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  • OS:

    C'est la philosophie des quotients.

    Si $H$ est un sous-groupe de $G$ alors il y a une partition "naturelle"* de $G$.
    Une partition est une collection de sous-ensembles de $G$ qui vérifie:
    1) Tous les sous-ensembles sont non vides.
    2) Deux à deux leur intersection est vide.
    3) Chaque élément de $G$ est dans un (unique) sous-ensemble de cette collection.

    Maintenant on voudrait munir cette collection (qui est un ensemble de classes comme on dit) d'une loi de groupe dérivée de celle de $G$. de la façon suivante:

    Je note cl(a) la classe de $a$ un élément de $G$ (il n'y aucune ambiguïté dans cette définition puisque tout élément de $G$ appartient à une seule classe).

    On voudrait définir $cl(a).cl(b):=cl(a.b)$
    A gauche le point désigne la loi de groupe dont on voudrait munir l'ensemble des classes, et à droite de l'égalité, le point désigne la loi sur $G$.
    Cette définition est ambigüe car j'ai pris deux éléments particuliers dans chacune des deux classes.
    Rien ne garantit que si je prends un autre élément $a'$de la classe de $a$ et un autre élément $b'$ de la classe de $b$
    $a'b'$ sera dans la même classe que $ab$.

    Pour que la définition ne soit plus ambigüe il faudrait que si $a'$ appartient à $cl(a)$ et $b'$ appartient à $cl(b)$ on ait que $cl(a'.b')=cl(a.b)$ c'est à dire que $a.b$ et $b.b'$, qui sont deux éléments de $G$, soient dans la même classe.

    On peut obtenir une telle loi de groupe sur l'ensemble des classes de la partition liée à un sous-groupe $H$ de $G$ à condition que $H$ ne soit pas n'importe quel sous-groupe. Il faut que ce soit un sous-groupe distingué de $G$.

    *: deux éléments $a,b$ de $G$ sont dans la même classe si et seulement si $a^{-1}b\in H$
  • Os a écrit:
    Le problème est que je n'ai pas compris la démonstration
    de $\bar{x+y}=\bar{x}+\bar{y}$. Voici ce que j'ai dans mon livre.


    Justement il n'y rien à démontrer:
    C'est une définition !!!!

    et c'est justement ce que j'essaye de te faire comprendre sur exemple.
    Cette définition a bien un sens car $\bar{x+y}=\bar{x'+y'}$
    lorsque $\bar{x}=\bar{x'}$ et $\bar{y}=\bar{y'}.$

    P.S évidemment il faut aussi comprendre les explications de FDP
     
  • Merci je viens de comprendre !

    On définit la relation et il faut juste vérifier que l'égalité ne dépend pas du choix des représentants.
  • OS:

    Les points que je n'ai pas détaillés sont:

    Pourquoi le sous-groupe $H$ doit être distingué pour que cela puisse marcher (c'est à dire que c'est une condition nécessaire)?
    Pourquoi si le sous-groupe $H$ est distingué cela marche (c'est à dire: c'est une condition suffisante)?

    PS:
    Qu'on se comprenne bien: on peut toujours associer à n'importe quel sous-groupe de $H$ de $G$ une partition de $G$.
    Mais si ce sous-groupe n'est pas distingué on ne parviendra pas à munir l'ensemble des classes d'équivalence d'une loi de groupe comme on voudrait le faire.

    PS2:
    On peut munir n'importe quel ensemble à $n$ éléments d'une structure de groupe mais la structure de groupe dont il est question ici n'est pas n'importe quoi. Elle est compatible avec la loi de groupe de $G$.
  • @OShine, il faut reconnaitre que sur ce point livres et cours déconnent TOTALEMENT. Donc, comme tu as le nez sur le guidon et que tu cherches des définitions formelles peut-être, je te donne la définition de $+$ dans $\Z/n\Z$ car tu ne la trouveras nulle part. Généralement, les livres à la place mettent une espèce de tartine philosopheuse indigeste ou poétique, enfin bref.

    Je la note $p$ exprès (pour plus) et j'abrège en posant $E:=\Z/n\Z$.

    $$p:=\{((a,b),c) \in (E\times E)\times E \mid \exists ((x,y),z)\in (a\times b)\times c: x+y=z\}$$

    Il t'appartient de prouver (ou de te laisser faire quand on te le prouve) que c'est bien une fonction, etc, mais bref, en tout cas, c'est un objet mathématique parfaitement défini et banal.
    Aide les autres comme toi-même car ils sont toi, ils sont vraiment toi
  • Je ne comprends rien à ta définition Christophe. C'est encore pire que quand je lis une épreuve d'ENS.
  • cc a écrit:
    Donc, comme tu as le nez sur le guidon et que tu cherches des définitions formelles...

    $p:=\{((a,b),c) \in (E\times E)\times E \mid \exists ((x,y),z)\in (a\times b)\times c: x+y=z\}$

    C'est effectivement très formel.


    PS. Dire que je me suis souvent dit que le principal problème d'OShine (ou un de ses problèmes) est qu'il s'accroche trop au formalisme mathématique sans comprendre le véritable sens des objets qu'il manipule... là il est servi. 8-)
    OShine a écrit:
    On définit la relation et il faut juste vérifier que l'égalité ne dépend pas du choix des représentants.

    (tu)
  • De mon téléphone : Oshine. Je savais que tu allais dire ça. Mais au moins ça te met directement ton problème devant les yeux au lieu de tourner autour du pot.

    Rien ne t'oblige à la "vaincre" ce soir mais sache que tu tournes en rond depuis le début du fil pour essayer de la dire, sans la dire, tout en la disant.

    Cela te permet d'être donc face à TA LIGNE plutôt qu'à 5000 lignes de poésie flirtante avec ça.

    Rappelle-toi que elle fait une ligne. C'est à mettre en concurrence avec ses autres inconvénients.

    D'autre part ne te méprends pas: les autres la comprennent sans difficulté. Donc le fait de vouloir te l'épargne n'est pas une initiative anodine, elle est emprunte de paris psychologiques orientés.

    De mon téléphone
    Aide les autres comme toi-même car ils sont toi, ils sont vraiment toi
  • Christophe je la relirai à tête reposée demain, j'ai un peu trop réfléchi pour aujourd'hui avec ces morphismes d'algèbres et ces espaces quotients.
  • @Raoul: oui il considère que c'est sécurisant peut être. Je ne sais pas. Mais l'expérience m'a montré que 97% des questions posées, malgré leur formulation souvent opportunistes sont en fait destinées à dissiper DES AMBIGUÏTÉS.

    Évidemment, élèves et étudiants ne le disent pas car s'ils pouvaient en même temps gratter un algorithme, ils trafiquent leur expression de demande.

    Mais bon OSHINE ne manifeste pas de côtés faignants.
    Aide les autres comme toi-même car ils sont toi, ils sont vraiment toi
  • Oshine: la psychanalyse se fait dans le temps long.
    Aide les autres comme toi-même car ils sont toi, ils sont vraiment toi
  • Prends ton temps. J'ai répondu à ton post avant modification.
    Aide les autres comme toi-même car ils sont toi, ils sont vraiment toi
  • cc,
    Je pense qu’il vaudrait mieux préciser à OShine(si j’ai bien compris ce qui te fait dire que ta définition est « LA » définition...) que la définition « traditionnelle » des bouquins ($p((x+n\Z),(y+n\Z)):=(x+y)+n\Z$ en gardant ta notation) n’en est pas une tant qu’on n’a pas prouvé que l’application est bien définie(justement...) tandis que ton écriture nous affranchit de cette tâche par une définition extensive de l’addition(en tant que partie d’un ensemble donc). La dernière remarque entre parenthèses rend peut-être les choses compliquées pour OShine...
  • OS a écrit:
    Je ne comprends rien à ta définition Christophe.

    Moi non plus. :-D
  • 1)On suppose que la loi de groupe sur les classes de la relation d'équivalence induite par un sous-groupe $H$ de $G$ est bien définie par $cl(a).cl(b):=cl(a.b)$.
    C'est à dire que si $a,a'$ sont dans la même classe d'équivalence (une classe d'équivalence est un élément de la partition) et $b,b'$ dans la même classe d'équivalence alors cl(a.b)=cl(a'.b')

    En prenant $a,a',b,b'$ bien choisis montrer que cela implique que $H$ est distingué dans $G$.

    2)Montrer la réciproque, c'est à dire que si $H$ est distingué dans $G$ et si, $cl(a)=cl(a')$, $cl(b)=cl(b')$ alors $cl(a.b)=cl(a'.b')$.
  • @Ibni (tu) (tu)

    Tu l'as fait à ma place. Merci.
    Aide les autres comme toi-même car ils sont toi, ils sont vraiment toi
  • Je ne vois pas en quoi la définition traditionnellement énoncée dans les livres est un verbiage romantique...
  • @Fin de Partie

    Je n'étudie pas les sous-groupes distingués pour l'instant. C'est bien au delà de mon niveau.
    J'essaie de digérer tout ce que j'ai vu : anneaux, morphismes d'anneaux, algèbres, morphisme d'algèbre, groupes monogènes, groupes cycliques, ordre d'un élément dans un groupe.
  • Les algèbres tu peux laisser de côté pour le moment
  • Pourquoi ?
  • L'existence d'un sous-groupe $H$ distingué permet de récupérer un ersatz de commutativité:

    Si $H$ est un sous-groupe distingué de $G$, $h\in H$ et $g\in G$ il existe $h'$ de $H$ tel que $hg=gh'$
  • Bonsoir,
    Oshine:
    Les problèmes récurrents que tu rencontres, ne viennent pas de la difficulté ou non de ce que tu étudies maintenant mais ils sont dus à une mauvaise maîtrise des outils de base que tout matheux doit savoir manier sans problèmes.
    Crois-moi, si tu prends ne serait-ce qu'un mois à travailler les outils de base (sans rien d'autre):
    1) La logique: les différents raisonnements, les contre-exemples ...
    2) Les ensembles:
    -différentes définitions.
    -égalité et différentes façons de la démontrer.
    -visualisation: diagramme de Venn .
    -exercices classiques et résultats classiques simples.
    3) Les applications:
    -visualisation
    -définitions .....
    crois-moi tu verras les choses sous un autre angle. Sinon tu ne feras que tourner en rond.
    Bien cordialement.
  • @RLC :lis le post de ibni.
    Aide les autres comme toi-même car ils sont toi, ils sont vraiment toi
  • Nahar j'ai longuement travaillé les ensembles et applications l'année dernière. Je pense en maîtriser les bases.

    Là ou j'ai des lacunes c'est sur les classes d'équivalence, représentant de classe, ensemble quotient.
    Si vous avez des exercices à me donner sur ce sujet je suis preneur.
    Mais pas au delà des notions de MPSI-Mp.
  • OShine a écrit:
    La ou j'ai des les lacunes c'est sur les classes d'équivalence, représentant de classe, ensemble quotient.

    @OShine si tu arrives à comprendre qu'une relation d'équivalence sur un ensemble n'est rien d'autre qu'une partition de cet ensemble exprimée différemment tu as compris la majeure partie du truc.

    Est-ce que tu vois comment passer d'une relation d'équivalence à une partition et réciproquement ?
  • Voici un exercice sur les classes d'équivalence : Edit : j'ai transféré sur un autre fil http://www.les-mathematiques.net/phorum/read.php?3,2166866,2166866#msg-2166866

    Soit $E$ l'ensemble des fonctions de $\R$ dans $\R$. On définit la relation :

    $f\sim g$ si $\exists\epsilon>0\;\forall x\in ]-\epsilon,\epsilon[,\;f(x)=g(x)$.

    1) Montrer que c'est une relation d'équivalence.
    2) Trouver $f\ne 0$ telle que $f\sim 0$.
    3) Montrer que si $f$ est un polynôme tel que $f\sim 0$ alors $f=0$.
    4) Montrer que si $f_1\sim f_2$ et $g_1\sim g_2$ alors $f_1+g_1\sim f_2+g_2$.
    5) En déduire qu'il existe une structure de groupe sur $E/\sim$ telle que l'application quotient $(E,+)\to E/\sim$ soit un morphisme de groupe.
  • Le mot quotient dans le contexte n'est pas là juste pour faire joli et tromper l'honnête étudiant. B-)-

    Quand on divise $12$ par $3$ cela revient à se demander si on a $12$ pommes et qu'on veut les conditionner par paquets de $3$ combien aura-t-on de paquets? A partir de $12$ objets on obtient $4$ paquets de $3$ et chacun de ces paquets devient un seul objet et sera recevra l'attention du consommateur si ces paquets sont vendus séparément dans le commerce.

    On a bien réalisé une partition de l'ensemble des $12$ pommes:
    1) il n'y a aucun paquet vide.
    2) Aucune pomme n'est dans deux paquets différents.
    3) Chaque pomme est dans un des paquets.

    Quand on partitionne un groupe $G$ fini suivant un de ces sous-groupes $H$ on se retrouve avec $[G:H]=\dfrac{|G|}{|H|}$ paquets d'éléments de $G$. En quelque sorte tous les éléments d'un de ces paquets deviennent indiscernables et on considère que tous ces éléments deviennent un seul élément. (une classe d'équivalence)
  • Les bons bouquins se chargent de la tâche ou soulèvent le problème. Dans tous les cas ça n'a aucun rapport avec le fait de produire un verbiage pseudo-littéraire indigeste.
  • @RLC: débat sans fin, ça ne correspond pas à ce que j'ai croisé, mais je n'ai pas tout lu. Le fait est qu'une définition est une abréviation et ne doit pas donner l'impression qu'avant d'être posée, elle dépend de la réalité du monde qui nous entoure. (En maths).
    Aide les autres comme toi-même car ils sont toi, ils sont vraiment toi
  • Les classes d'équivalence forment une partition de $E$.

    Un truc que j'ai du mal à comprendre c'est quand on définit $\bar{x}+\bar{y}=\overline{x+y}$ pourquoi on doit vérifier que le résultat ne dépend pas du représentant choisi ?

    Fin de Partie l'a peut être expliqué mais je ne suis pas sûr d'avoir compris.

    J'ai le même souci quand je prends l'application :

    $f : \Z / (nm) \Z \longrightarrow \Z / n \Z \times \Z / m \Z \\ [k]_{nm} \longrightarrow ([k]_n,[k]_m)$ avec $PGCD(m,n)=1$

    Je sais faire la vérification mais je ne comprends pas pourquoi on la fait.
  • @JLT

    Merci, serait-il possible de mettre l'exercice sur un autre sujet s'il vous plait ?

    @Fin de Partie
    L'exemple est pas mal. Dans chaque classe on met ensemble les éléments qui ont des ressemblances. Et on partitionne l'ensemble en classes.
  • O Shine.

    On crée une partition de $\mathbb N$ en prenant {0},{1},P (ensemble des entiers naturels qui ont deux diviseurs - les premiers}, P3 (ensemble des entiers naturels qui ont trois diviseurs), P4 (ensemble des entiers naturels qui ont quatre diviseurs), etc. On définit une "addition" par la règle simple $\bar{x}+\bar{y}=\overline{x+y}$. Combien vaut $\bar{5}+\bar{4}$ ?
  • Prend $\mathbb{Z}$ et dessus la relation d'équivalence, notée $\equiv$ définie par $0 \equiv 1$, $2 \equiv 3$ et c'est tout.
    T'as l'impression que si on défini l'addition sur les classes pour cette loi par $cl(a)+cl(b) := cl(a+b)$ on obtient un truc de bien défini?
  • :-D Je ne suis pas télépathe, mais je ne pensais que tu viendrais confirmer ce que je répondais à RLC aussi vite.

    1/ D'une part cette définition est INCORRECTE*** mathématiquement

    2/ Je t'ai donné la bonne.

    3/ Quand tu prétends utiliser une fonction, il faut prouver que c'en est une (juste au titre qu'une fonction ça a des propriétés de fonctions puissantes, que tu vas naturellement utiliser en prétendant que Machin est une fonction, donc tu dois les prouver. Du coup prouver une bonne fois pour toute que Machin est une fonction est une bonne idée).

    *** Regarde ce qu'il se passe si je définis $\phi(\{x\mid x^2 = y\}) := x$.

    Msieur-dames, hip, $1 = \phi(\{x\mid 1^2 = x\}) = \phi(\{x\mid (-1)^2 = x\}) = (-1)$, donc $1 = -1$.


    OShine écrivait:

    > Un truc que j'ai du mal à comprendre c'est quand
    > on définit $\bar{x}+\bar{y}=\overline{x+y}$
    > pourquoi on doit vérifier que le résultat ne
    > dépend pas du représentant choisi ?
    Aide les autres comme toi-même car ils sont toi, ils sont vraiment toi
  • OS a écrit:
    Si vous avez des exercices à me donner sur ce sujet je suis preneur.

    Je te donne un exercice de quelques lignes qui résume ton propre présent interminable fil.

    1/ Soit $n>1$ un entier.

    2/ Soit la relation $R:=\{(p,q)\in \Z^2\mid n$ diviseur de $(p-q)\}$

    3/ Prouver que c'est une relation d'équivalence. On note $E$ l'ensemble des classes d'équivalence de $R$

    4/ Soit $G$ l'ensemble des couples $((x,y),z)$ tels que $x,y,z$ sont tous 3 dans $E$ et $\exists (u,v)\in \Z^2: u\in x$ et $v\in y$ et $u+v\in z$

    5/ Prouver que $G$ est une fonction définie sur $E^2$ à valeurs dans $E$

    6/ Prouver que $(E,G)$ est une groupe.

    7/ Soit $H$ un sous-groupe de $G$. Prouver que $H=G$ si et seulement si $\{x\in \Z \mid (x,1)\in R\}\in H$

    Voilà, c'est ton fil en dur, sans blabla, ni imprécision.
    Aide les autres comme toi-même car ils sont toi, ils sont vraiment toi
  • Je n'ai jamais étudié dans un livre qui prenait l'exemple du groupe cyclique en particulier pour définir la loi quotient, peut-être que ceci explique cela.
  • De toute façon, je pense que face à des gens divers et variés, il ne faut pas trop compter sur une familiarité qu'on impose aux gens.

    "Ne dépend pas de" est une expression que les matheux aiment bien mais qui ne peut que post-exister à un parcours préalable d'adaptation de l'étudiant. Sinon, c'est de l'esbrouffe, le prof se fait plaisir et les étudiants écoutent un ésotérique.

    Sur le fond (indépendamment du fait que l'étudiant n'écoute pas 100% tout religieusement, mais envoie des sms, est parfois fatigué ou distrait), il y a aussi la chose que je t'ai dite: les maths étant formelles (enfin s'appuyant sur l'infaillibilité du formel), faire dépendre une abréviation de la valeur des objets est un non sens. Une abréviation, c'est de la forme Toto:= GrosTrucLong, indépendamment de leur sens.
    Aide les autres comme toi-même car ils sont toi, ils sont vraiment toi
  • Notre Oshine adoré à d'aillleurs bien illustré syntaxiquement le truc avec sa question:

    je ne comprends pas pourquoi je dois justifier des choses après avoir écrit $f(NouveauMot(x)):=AncienMot(x)$ comme définition.
    Aide les autres comme toi-même car ils sont toi, ils sont vraiment toi
  • @OShine : j'ai transféré l'exercice sur un autre fil.
  • @Christophe
    Je ne comprends pas la fonction $\varphi$.
    Pour l'exercice je ne comprends pas la fonction $G$.
    Vos exercices sont trop difficiles pour moi je ne comprends même pas l'énoncé.
    Je ne suis pas un spécialiste de logique :-X

    @Noname
    Je ne comprends pas ce que signifie quelque chose de bien défini pour des classes d'équivalence c'est ça mon problème.

    @Gerard0
    Je ne vois pas comment trouver tous les entiers qui ont $4$ diviseurs et $5$ diviseurs.

    Il y a que l'exercice de JLT que je comprends. Je suis en train de le chercher.
  • cc a écrit:
    les maths étant formelles (enfin s'appuyant sur l'infaillibilité du formel), faire dépendre une abréviation de la valeur des objets est un non sens. Une abréviation, c'est de la forme Toto:= GrosTrucLong, indépendamment de leur sens.

    Plus généralement tu penses évidemment à tous les endroits où on pose une définition et qu'on demande ensuite de montrer que "c'est bien défini".

    À priori ce n'est peut être pas "élégant" mais on ne peut pas dire que ce n'est pas rigoureux et surtout c'est plus facile à comprendre.

    Enfin il y a des exceptions à la règle comme OShine qui demande encore pourquoi il faut vérifier que c'est indépendant du représentant... mais dans ce cas il a de toute façon plus de chances de comprendre avec la définition standard que tu exècres plutôt qu'avec ça $p:=\{((a,b),c) \in (E\times E)\times E \mid \exists ((x,y),z)\in (a\times b)\times c: x+y=z\}$.

    De deux maux il faut choisir le moindre...
  • Christophe m'a perdu, ses messages sont bien plus compliquées et difficiles à comprendre que le livre de MP/MP* que j'étudie.
  • Bonjour

    Je réponds à
    Je ne comprends pas ce que signifie quelque chose de bien défini pour des classes d'équivalence c'est ça mon problème.

    Sur $\Z\setminus \{0\} $ je prends la relation d'équivalence qui a deux classes: $\Z^-=\{n|n<0\}$ et $\Z^+=\{n|n > 0\}$ et je définis la loi
    $x\oplus y= x-y$. Peut-on définir sur le quotient $cl(x)\oplus cl(y)$ par $cl(x\oplus y)$?
  • Le truc du représentant, c'est que, si on travaille par exemple dans Z/5Z, avant de "raisonner modulo", en restant au niveau des classes d'équivalence :

    Normalement tu as compris qu'il y a cinq classes : les entiers qui ont un reste de 0, 1, 2, 3, ou 4 dans la division par 5.
    Bon, comment choisir une de ces classes en pratique ? On dit simplement que ces classes sont "5Z", "1 + 5Z", ..., "4 + 5Z". C'est vraiment très utile en pratique d'avoir ce point de vue que de rester cantonné à "x et y sont dans la même classe si x-y est divisible par 5".

    Sauf que, choisir un élément comme ça, ce n'est pas canonique, dans le sens où il y a un choix. Le fait de nommer ainsi les classes d'équivalence pour la commodité de la compréhension fait qu'on s'accroche au choix d'un entier pour choisir une classe. Et le problème, c'est que 1 + 5Z = 6 + 5Z.

    Si on veut définir une loi sur les classes, il faudrait dire "classe A+ classe B= quelque chose". C'est ce qu'on fait, en nomment "classe A" et B "3 + 5Z" et "7 + 5Z".

    Le problème c'est que :
    -La classe ne DOIT PAS dépendre du nom qu'on lui donne (donc de l'entier devant "5Z") : si on définit une opération entre deux objets, on doit bien la définir de manière unique peu importe le nom qu'on donne à ces objets
    -Le résultat de l'opération qu'on a définie dépend par contre du choix des entiers qu'on a choisis pour nommer nos classes a priori
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