Générateurs de Z/nZ

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Réponses

  • L'avenir dira :-D
    Aide les autres comme toi-même car ils sont toi, ils sont vraiment toi
  • @Magnolia
    Je n'ai pas compris l'exercice.
  • Magnolia : ne serait-il pas judicieux d'ajouter la classe de 0 à part ?

    Oshine : tu n'essaies même pas de simplement traduire mécaniquement les termes mathématiques sur une feuille pour traduire ce qu'on te demande !
  • OShine a écrit:
    @Gerard0
    Je ne vois pas comment trouver tous les entiers qui ont $4$ diviseurs et $5$ diviseurs.

    A priori, tu n'as pas besoin de tous les trouver. Il suffit d'en trouver quelques-uns et de regarder ce qu'il se passe pour voir où gerard0 veut en venir.

    Je t'en donne deux pour que tu essaies : $6$ possède quatre diviseurs (positifs) et $16$ en possède cinq.

    (cela étant dit, tu devrais connaître le résultat (ou savoir le retrouver) qui lie le nombre de diviseurs d'un nombre entier naturel et (les exposants dans) sa décomposition en produit de facteurs premiers).
  • Bonjour tout le monde,

    J'espère que vous avez toutes et tous lu ceci.

    Bien cordialement,

    Titi
    Le chat ouvrit les yeux, le soleil y entra. Le chat ferma les yeux, le soleil y resta. Voilà pourquoi le soir, quand le chat se réveille, j'aperçois dans le noir deux morceaux de soleil. (Maurice Carême).
  • Je ne comprends aucun exercice ou question posée utilise les classes et les ensembles quotients, j'ai l'impression de lire du chinois.
    Aussi, les exercices ne fournissent pas la relation d'équivalence ça me perturbe.

    Riemann
    Je ne comprends même pas ce qu'il faut faire, je ne comprends pas les questions.

    Je n'ai pas compris le "-Le résultat de l'opération qu'on a définie dépend par contre du choix des entiers qu'on a choisi pour nommer nos classes a priori"

    Michael
    Je sais trouver le nombre de diviseurs si j'ai la décomposition en facteurs premiers mais ici c'est la réciproque.
  • Je n'avais pas vu ta réponse! As-tu essayé?
  • Lol, tu comprends pas qqun dit "l'équipe de rugby de Toulouse porte un maillot rouge"?
    Une équipe ne porte pas de maillot hein. Par contre sur l'ensemble des joueurs du top 14, il y a une relation d'équivalence, dont les classes s'appellent les "équipes", et quand on dit que l'equipe de toulouse porte un maillot rouge, ca veut dire qu'on peut bien définir la "couleur" de l'équipe car elle ne dépend pas du représentant choisi.
  • Voici un exo qu'il ne faut ABSOLUMENT PAS faire. Il faut le regarder, se rendre compte que c'est absolument évident, et réaliser que la notion de quotient n'est que ca.

    Se donner une application d'un quotient $E/\sim$ où $\sim$ est une relation d'équivalence sur $E$ dans un ensemble $X$, c'est exactement la même chose que se donner une application $f: E\to X$ qui soit constante sur les classes d'équivalence.

    Ici c'est exactement ca, on veut se donner une fonction $h: Z/n\times Z/n\to Z/n$ bah, on construit une fonction $H:Z\times Z\to Z/n$ et on vérifie qu'elle est constante sur les classes d'équivalence, i.e que si $a=b mod n$ et $u=v mod n$ alors $H(a,u)=H(b, v)$.

    C'est ce qu'on appelle vérifier que l'application est "bien définie".

    Se donner une application couleur de l'ensemble des équipes du top 14 dans l'ensemble des couleurs, c'est se donner une application couleur de l'ensemble des joueurs du top 14 dans l'ensemble des couleurs, qui soit constante au sein de l'équipe i.e que les joueurs d'une même équipe portent la même couleur.

    Comprends (ne fais pas l'exo, y a rien à faire de tte façon, comprends le) réellement la propriété plus haut et tu n'auras plus jamais de difficulté avec un quotient. Même quand tu quotienteras un truc plus structuré.
  • Oshine: (et les autres). Vous aurez beau creuser, l'expérience m'a montré qu'en fait les gens "passent parfois par le monde entier pour ACCEPTER (et non pas comprendre)" la définition froide qu'ils ont sous les yeux.

    OShine: j'ai fait exprès de tout formuler de manière neutre et froide, sans espérer que tu t'y attaques tout de suite, mais conserve-le vu que c'est court.

    Comme on a changé de page, je ne peux pas revenir en arrière pour citer les bonnes personnes, je réponds à des trucs que j'ai lus:

    1/ "on pose une définition et on montre ensuite que c'est bien défini". Bin si ça ne l'était pas, inutile de "poser une définition"***. J'invite à ne pas s'illusionner sur ce genre de mécanisme qui n'informent que... ceux qui savent déjà.

    2/ Il faut se mettre à la place des gens sans espérer être remercié et non pas "trouver un truc facile parce qu'on est habitué, et croire que l'auditeur va aussi le trouver facile". Les réseaux de neurones qui facilitent les choses ont souvent été construit sur la durée pour s'adapter ... à quelque qu'ils ne comprenaient pas. Il est donc malsain d'entendre un "j'ai compris" qui veut la plupart du temps sanctionner une arnaque.

    3/ La facilité des maths réside dans sa non ambiguité, pas dans ses algorithmes.

    4.1/ En primaire, il est infiniement mieux de dire que $\forall a,b: a\times b=b\times a$, que de dire $ a\times b=b\times a$. La plupart des gens "fuient" le premier parce qu'il est non démago et exacte et pensent gagner quelque chose dans l'amour renvoyé face aux deuxième alors que c'est une arnaque. Ce qui compte n'est pas de comprendre (grâce à quelqu'un), mais de ne pas comprendre. Car alors la personne repart avec quelque chose "qu'il y aura à comprendre seul".

    4.2/ Même principe avec Oshine: il est rusé, il sait se rendre attachant, donc consomme à tours de bras des algos qu'il happe en passant lors de ses questions, mais chaque fois, il en oublie l'ambiguité qu'il voulait dissiper. Il repart avec un pck encore plus obscurci qui loge dans les mêmes octets de son cerveau octets et précisions de questions.

    5/ Si on veut faire du pédago** avec $\Z/n\Z$, ce n'est vraiment pas dur, autant y aller franco de port et sortir franchement des maths. Le mélange est peu efficace.

    *** Dans 99%, si ce n'est 100% des cas, on définit un ensemble tout à fait formellement et on demande de prouver que c'est une fonction (y compris de domaine $1$ parfois, peu importe). C'est du "mot à mot", remplacer "c'est bien défini" par "c'est une fonction" et "on définit truc" (sous forme fonctoinnel) par "on définit truc" (sous forme ensemble.

    ** $\Z/6\Z$, c'est moralement : 0 1 2 3 4 5 0 1 2 3 4 5 0 1 2 3 ... La somme des trucs rouge est le vert
    Aide les autres comme toi-même car ils sont toi, ils sont vraiment toi
  • @NoName: tu auras beau te casser la tête, Oshine fait semblant de ne pas comprendre, mais il a compris ça. Ce qu'il veut (et qui n'existe pas), c'est un "truc" qui pèse peu dans son réseau de neurones (son cerveau) qui lui permette de traiter des passage formels en ne s'appuyant QUE sur cet informel confortable.

    Et donc chaque fois il geint car il prend conscience que ce n'est pas possible: si tu as fait l'impasse sur la mer à traverser en prenant l'avion de Brest à New York, tu ne peux pas arriver à New York avec des poissons péchés durant le voyage.

    Vous lui construisez un avion de plus en plus confortable et il s'énerve de plus en plus de ne pas y trouver de poissons du milieu de l'Atlantique :-D
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  • @OS: bon, je me déconnecte, mais garde dans un coin le rafiot de pèche que je t'ai laissé.
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  • @Magnolia
    Je ne comprends même pas ce qu'il faut faire dans votre exercice, c'est quoi la relation d'équivalence ?

    @NoName
    L'analogie avec l'équipe de rugby j'ai bien compris.

    J'ai compris que l'application doit être constante sur les classes d'équivalences donc si on prend 2 représentants, l'image doit rester la même.
    Je pense avoir compris l'exercice.

    Je pense que le passage le plus important est le suivant :

    Se donner une application d'un quotient $E / \sim$ où $\sim$ est une relation d'équivalence sur $E$ dans un ensemble $X$, c'est exactement la même chose que se donner une application $f : E \longrightarrow X$ qui soit constante sur les classes d'équivalence.
  • Je pense aussi, sauf que ... tu le savais depuis longtemps.
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  • @Christophe
    Pas si sûr.
    Je regarderai ton exercice après pour l'instant il me fait peur.
  • Je crois que ce qu'il manque c'est surtout le manque de courage pour lâcher prise. On dirait en effet un manque d'amour.
  • OS a écrit:
    @Gerard0
    Je ne vois pas comment trouver tous les entiers qui ont 4 diviseurs et 5 diviseurs.
    1) il n'y a pas besoin de les trouver tous pour faire l'exercice.
    2) pour tout entier premier p, $p^3$ a 4 diviseurs.
    3) dans la résolution de cet exercice, on se moque de connaître P4.
  • OShine a écrit:
    Michael
    Je sais trouver le nombre de diviseurs si j'ai la décomposition en facteurs premiers mais ici c'est la réciproque.

    Si on te donne un nombre de diviseurs pas trop dégueulasse (ici, on parle de $4$ et $5$...), tu devrais pouvoir trouver des décompositions en facteurs premiers qui fonctionnent (on ne te les demande pas toutes).
    As-tu essayé de répondre à la question de gerard0 avec les deux nombres que je t'ai donnés ?
  • Michael,

    Pas besoin de ces nombres, dans $\bar{5}+\bar{4},\ \bar{5}$ est donné par 5 et d'autres nombres qui ont le même nombre de diviseurs que 5, et $\bar{4}$ est de même la classe de 4 et de tous les entiers qui ont le même nombre de diviseurs. C'est tout simple ...

    Mais OS n'a pas lu l'énoncé, il s'est arrêté avant la question !

    Cordialement.

    Rappel : C'était à la suite d'un questionnement sur "pourquoi vérifier que c'est bien défini".
  • @quelques uns qui ont abordé l'expression "ne dépend pas de"

    Voici un exemple: http://www.les-mathematiques.net/phorum/read.php?3,2166840,2167068#msg-2167068

    où entre matheux on a discuté en utilisant cet argot (il était question que la dim d'un espace ne dépendent QUE des dims de certaines opérandes).

    OShine, je t'invite à archiver et à faire l'exercice (reposant devrait-il être) d'énoncer rigoureusement ces histoires (je ne parle ni de les prouver ni d'en faire quelque chose, juste de les énoncer sans l'utilisation de l'expression "ne dépend pas de / dépend de".
    Aide les autres comme toi-même car ils sont toi, ils sont vraiment toi
  • Au temps pour moi, gerard0, je n'avais pas lu ton message jusqu'au bout (ou, plutôt, je l'ai lu sans faire attention, voyant très bien tu voulais amener OShine).
    J'avais répondu à la question d'OShine ("Je ne vois pas comment trouver tous les entiers qui ont 4 diviseurs et 5 diviseurs") sans faire attention qu'il n'avait pas compris ta demande ("Combien vaut $\bar{5}+\bar{4}$"). Et je suis resté là-dessus par la suite.
  • Pas de souci !

    mais ça montre bien qu'il ne faut pas suivre OS.

    Cordialement.
  • Gerard0

    Je ne comprends pas votre exercice comme je ne comprends pas celui de Magnolia. Je ne comprends ce que vient faire le $\oplus$ mélangé avec les classes.
    Je ne comprends pas ce qu'il faut faire.

    Pareil pour l'exercice de NoName

    "Prend $\Z$ et dessus la relation d'équivalence, notée $\equiv$ définie par $0 \equiv 1, 2 \equiv 3$ et c'est tout.
    T'as l'impression que si on défini l'addition sur les classes pour cette loi par $cl(a)+cl(b):=cl(a+b)$ on obtient un truc de bien défini?"

    Je ne comprends pas l'exercice.
  • Argh du coup va falloir reprendre de zéro :-o

    Autant les questions de cc sont pas toujours claires autant là c'est juste un petit test de compréhension
  • x congru à y modulo n si et seulement si ...
  • Je pense avoir enfin résolu le mini exercice de NoName.

    On a $cl(0)=cl(1)$ et $cl(2)=cl(3)$

    Donc $cl(0)+cl(2)=cl(2)$ et $cl(1)+cl(3)=cl(4)$

    La relation n'est pas définie car $2$ n'est pas en relation avec $4$ et $cl(2) \ne cl(4)$
  • OS a écrit:
    Je ne comprends pas votre exercice
    Il n'y a rien à comprendre, on te donne un calcul avec le moyen de le faire, fais-le !!

    Tu passes ton temps à demander des explications jusqu'à ce que quelqu'un fasse le travail à ta place !! Même sur des calculs élémentaires comme ici !

    En fait, tu ne veux pas le faire parce que tu as peur de comprendre, peur de décider par toi-même ... comment peux-tu enseigner ?? Comment oses-tu enseigner ?

    Rappel : la question de l'exercice était :
    "On définit une "addition" par la règle simple $\bar{x}+\bar{y}=\overline{x+y}$. Combien vaut $\bar{5}+\bar{4}$ ? "
  • Il y a tellement d'intervenants avec autant de propositions d'exercices, qu'il est vraiment difficile de s'y retrouver et, partant, de savoir ce que OS ne comprend vraiment pas. Cependant, cet exercice me semble celui qui pose problème. Il n'est pas trivial.

    PS : si l'on y regarde d'un peu plus près, il est clair que $2\in\Z\setminus\{0\}$, avec $2\oplus2=\cdots$. $\left(\Z\setminus\{0\},\,\oplus\right)$ n'est visiblement pas un magma.
    Le chat ouvrit les yeux, le soleil y entra. Le chat ferma les yeux, le soleil y resta. Voilà pourquoi le soir, quand le chat se réveille, j'aperçois dans le noir deux morceaux de soleil. (Maurice Carême).
  • Titi a écrit:
    Cependant, cet exercice me semble celui qui pose problème. Il n'est pas trivial.

    Normal, ce n'est pas un exercice de maths, puisqu'il est énoncé en argot.
    Aide les autres comme toi-même car ils sont toi, ils sont vraiment toi
  • OS:
    Je réponds à ton message http://www.les-mathematiques.net/phorum/read.php?3,2164890,2166826#msg-2166826

    S'il est toujours d'actualité.

    Dans le processus de fabriquer un groupe quotient comme déjà décrit.(ce processus est facilité quand on travaille dans un groupe commutatif car tous les sous-groupes sont distingués) on identifie tous les éléments d'une même classe d'équivalence comme si c'était le même élément en quelque sorte.

    Quand on écrit quelque chose comme $\overline{a}+\overline{b}=\overline{a+b}$ il faut bien prendre conscience que les deux + ne sont pas les mêmes. Dans le membre de gauche on additionne deux classes d'équivalence, dans le membre de droite sous la barre il y a une addition de deux éléments du groupe considéré.

    L'addition du membre de gauche n'a de sens que si, lorsqu'on remplace $a$ par un élément de la même classe $a'$, et si on remplace $b$ par un élément de la même classe $b'$, on doit avoir $\overline{a'+b'}=\overline{a+b}$ c'est à dire que les éléments $a+b$ et $a'+b'$ sont dans la même classe d'équivalence.
    Autrement le résultat de l'addition de deux classes dépendrait des représentants (élément d'une classe d'équivalence) choisis et donc l'addition ne donnerait pas toujours le même résultat.

    En fait, on peut prendre comme définition que $\overline{a}+\overline{b}$ est égal à la classe de $a+b$, c'est à dire $\overline{a+b}$. Je suppose ici que le contexte est un groupe commutatif $G$ et qu'on considère les classes d'équivalences obtenues à partir de la relation d'équivalence issue d'un sous-groupe de $G$.

    (mais attention si le sous-groupe considéré $H$ n'est pas distingué dans $G$ on ne pourra pas définir une loi de groupe de cette façon: $\overline{a}.\overline{b}:=\overline{a.b}$.

    Une autre façon de voir les choses:
    On peut toujours considérer l'application qui à un élément $g$ d'un groupe $G$ associe sa classe d'équivalence (suivant un sous-groupe $H$ de $G$) c'est à dire $a\rightarrow \overline{a}$.
    C'est à priori une bête application entre deux ensembles.
    Si $H$ est un sous-groupe distingué de $G$ (si $G$ est un groupe commutatif tous ses sous-groupes sont distingués)
    on peut munir l'ensemble des classes d'équivalence d'une loi de groupe et telle que l'application ci-dessus est un homomorphisme de groupes.


    PS:
    La loi de groupe qu'on considère sur l'ensemble des classes d'équivalence (suivant un sous-groupe distingué d'un groupe $G$) ci-dessus n'est pas n'importe quoi, elle est compatible avec la loi de groupe de $G$ ce qui signifie que l'application ci-dessus est un homomorphisme de groupes.

    Mais s'il s'agit de munir un ensemble $E$ à $n>0$ éléments d'une loi de groupe on peut toujours le faire de cette façon:
    On considère une bijection toute bête $\varphi$ entre cet ensemble $E$ et l'ensemble $\mathbb{Z}/n\mathbb{Z}$.
    La loi de groupe $\star$ qu'on va mettre sur $E$ est définie par: Pour tout $x,y\in E,x\star y:=\varphi^{-1}\left(\varphi^{-1}(x)+\varphi^{-1}(y)\right)$. En procédant de la sorte $\varphi$ devient un isomorphisme de groupes entre $(E,\star)$ et $\left(\mathbb{Z}/n\mathbb{Z},+\right)$.
    (on dit parfois qu'on a transporté la structure de groupe $\left(\mathbb{Z}/n\mathbb{Z},+\right)$ sur $E$ )
  • C'était la clé de la 1ere question de la 2eme partie de l'épreuve d'algèbre de l'agrégation interne cette année.
  • Ronan:

    Tu parles de ça j'imagine:116108
  • @OSHINE: je t'ai répondu plutôt dans le fil http://www.les-mathematiques.net/phorum/read.php?16,2003520,2167532,page=12#msg-2167532 pourne pas trop engorger celui-ci.
    Aide les autres comme toi-même car ils sont toi, ils sont vraiment toi
  • J'espère que tu as compris maintenant, FdP a fait un post que je trouve très clair et pédagogique.
  • @FDP
    Oui. J'ai bloqué sur ce point délicat, montrer en quoi la notion de sous-groupe distingué définissait bien la loi interne, et je l'ai précisé dans ma rédaction.
  • Je vous invite tous à remonter le moral d'OSHINE qui se TROMPE sur son inspection (je suis un vieux routier, je sais repérer un non-évènement), qui a l'air d'avoir été plus ou moins banale (ni excellente, ni particulièrement mauvaise).

    http://www.les-mathematiques.net/phorum/read.php?16,2003520,2167596#msg-2167596
    Aide les autres comme toi-même car ils sont toi, ils sont vraiment toi
  • Ronan:

    Cela revient à montrer ce que j'ai déjà écrit plus haut:
    Si $a$ et $a'$ sont dans la même classe d'équivalence d'une part, et d'autre part, $b$ et $b'$ sont dans la même classe d'équivalence alors $a.b$ et $a'.b'$ sont dans la même classe d'équivalence.

    On revient à la définition de ce que veut dire que deux éléments de $G$ sont dans la même classe d'équivalence.
    Il faut donc montrer que $(a.b)^{-1}.(a'.b')$ est dans $H$ (j'espère que je reprends les mêmes notations que le texte copié-collé ci-dessus ). On a un tas d'informations qui permettent d'y parvenir.

    PS:
    Le texte du problème d'agrégation montre, me semble-t-il, que la condition $H$ est distingué dans $G$ permet de définir une loi de groupe sur $G/H$ compatible avec la loi de $G$ est une condition suffisante mais il n'est pas demandé pourquoi c'est nécessaire que $H$ soit distingué dans $G$ pour y parvenir . B-)-
  • Oui, c'est une question assez classique, mais je me suis bêtement énervé et ça m'a braqué pour le reste de cette partie qui était à ma portée.
    Je suis déçu par ma prestation mais ça a largement suffit
  • C'est du presque par coeur cette question. Je crois que si j'avais dû y répondre il y a quelques années je me serais énervé et j'aurais perdu du temps à obtenir une réponses satisfaisante.
  • @OShine, je te propose une suggestion. Si ton intention première était de comprendre la démonstration de la proposition 38 de ton premier message, tu peux oublier provisoirement tes difficultés avec la notion de groupe quotient, et puisque Z/nZ est un groupe cyclique d'ordre n et qu'ils sont tous isomprphes, tu peux démontrer le théorème utile suivant :

    (en notation multiplicative) Si < a > est un groupe cyclique d'ordre n et p un entier naturel inférieur à n, a p est d'ordre n / pgcd(n, p).
    Un corollaire immédiat est que le nombre de générateurs de < a > est phi(n).
  • @GG
    Cet exercice était présent dans mon livre, j'ai trouvé la première question mais pas la 2. Mais le corrigé explique bien.116194
    1.png 37.9K
  • Si on sait que $u$ est premier avec $n$ alors, si $a$ est un générateur du groupe d'ordre $n$, $<a>$ on a que $a^u$ est aussi un générateur. Il y a plus qu'à se demander quel est l'ordre du sous-groupe engendré par $b^v$ où $b$ est un générateur de $<a>$ et $v$ un entier qui divise $n$ pour résoudre la question 2).
  • Fais des essais avec a d’ordre 12, par exemple.
    Algebraic symbols are used when you do not know what you are talking about.
            -- Schnoebelen, Philippe
  • Pour la question de l'agrégation interne. Voici ma proposition de réponse.

    @Ronan la partie groupe tu as trouvé quand même ? Il ne me semble pas que cette question soit si délicate. (A voir si je n'ai pas écrit des bêtises)

    Montrons que la loi est bien définie.

    Soient $g_1,g_2, k_1,k_2 \in G$.
    Supposons que $g_1 H=k_1 H$ et $g_2 H=k_2 H$. Montrons que $(k_1 H) \star (k_2 H)= g_1 g_2 H$

    Il existe $h_1,h_2 \in H$ tels que $k_1=g_1 h_1$ et $k_2=g_2 h_2$

    Donc $(k_1 H) \star (k_2 H)=g_1 h_1 g_2 h_2 H$. Mais $H \triangleleft G$ donc :$h_1 g_2 =g_2 h_1$

    On en déduit $(k_1 H) \star (k_2 H)=(g_1 g_2) (h_1 h_2) H$/ Or $h_1 h_2 \in H$ car $H$ est un sous-groupe de $G$ donc $(k_1 H) \star (k_2 H)=g_1 g_2 H$

    La loi est bien définie.

    La loi est interne car $\forall g_1, g_2 \in G$ on a $g_1 g_2 \in G$ car $G$ est un groupe il est donc stable par produit.

    Associativité :

    Soient $g_1,g_2,g_3 \in H$. Alors $( g_1 H \star g_2 H) \star g_3 H=g_1 g_2 H \star g_3 H=g_1 g_2 g_3 H$
    On a aussi $g_1 H \star (g_2 H \star g_3 H )=g_1 H \star g_2 g_3 H=g_1 g_2 g_3 H$
    La loi est bien associative.

    Existence d'un élément neutre :

    Soit $g \in G$. On a $H \star g H = gH \star H=g 1_G H=gH$

    Il existe bien un élément neutre qui est $H$

    Tout élément admet un inverse :

    Soit $g \in G$. On a $gH \star g^{-1} H =g^{-1} H \star g H= g g^{-1} H=1_G H =H$.

    Tout élément $gH$ a pour symétrique $g^{-1} H$.
  • Fin de Partie

    On pose $d=PGCD(k,n)$ qui divise bien $k$ et on applique la question $1$.

    En effet, $<a^d>=<a^k>$ on le montre par double inclusion.

    Du coup l'ordre de $a^k$ est $\dfrac{n}{PGCD(k,n)}$
  • Fin de Partie merci pour l'explication.
  • OS:

    Cette ligne-là: $h_1 g_2 =g_2 h_1$ me semble hautement suspecte. dans ton raisonnement ci-dessus.
    Je te conseille de bien observer ce qu'il faudrait faire pour obtenir ce qu'on veut à partir de $g_1 h_1 g_2 h_2 H$
    On veut montrer que c'est égal à $g_1g_2H$ si je n'ai pas perdu le fil.

    (cela tient un peu du jeu de Mikado en quelque sorte)



    PS:
    L'existence d'un groupe distingué permet de rétablir une forme "dégénérée" de commutativité en quelque sorte.

    PS2:
    Commence déjà par simplifier $g_1 h_1 g_2 h_2 H$, il y a un truc à faire qui ne mange pas de pain.
  • Je ne comprends pas pourquoi cette ligne est fausse.

    On a $Hg = gH$
  • OShine:

    Ce n'est pas ce que tu as écrit plus haut.
  • $Hg=gH$ est correct (si $H$ est distingué dans $G$ bien sûr) mais cela ne veut pas dire qu'il existe nécessairement $h\in H$ tel que $hg=gh$.

    PS: c'est pour cela que je n'aime pas manipuler ces quantités "$gH$" on raconte vite n'importe quoi si on n'y prend pas gare.
    On finit par ne plus faire attention au fait que $H$ n'est pas un élément de $H$ mais $H$ tout entier et cela change tout !
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