démo Wedderburn

Bonjour à tous, comme le titre l'indique j'ai un petit souci avec la démo du théorème de Wedderburn (le théorème stipulant que tout corps fini est commutatif)

Je fais un rapide résumé de où j'en suis : on se donne un corps $k$ fini qu'on suppose par l'absurde non commutatif.
On considère son centre $Z$ qui est un sous-corps de $k$ de cardinal $q$ et on remarque que $K$ est un $Z$ _espace vectoriel donc $|k|=q^n$

En considérant pour $x \in k^*$ le sous corps de $k$ $k_x=\{y \in k|yx=xy}$, on remarque que ce truc est aussi un $Z$ _espace vectoriel et donc $k_x=q^d$

{\bf De plus $d\mid n$} et c'est là que j'ai un problème, problème vite réglé si on accepte de regarder $k$ comme $k_x$ _espace vectoriel mais là j'ai un souci : $k_x$ n'est pas nécessairement commutatif à ce stade de la démo. Bon, je sais qu'il existe un truc plus évolué que les espaces vectoriels, à savoir les modules mais là encore l'anneau de base est supposé commutatif il me semble (en tout cas pour les versions douces des modules). Le fait que le $k_x$ ne soit pas commutatif ne doit pas être trop genant pour des trucs sur le cardinal mais ça fait pas propre je trouve. Donc si quelqu'un pouvait me convaincre que tout ca se fait sans mal, ca m'arrangerait bien


Sinon, le problème est réglé si on montre que $q^d-1\mid q^n-1$ implique $d\mid n$, c'est vrai mais pas si facile je trouve (il faut supposer $q>1$ mais c'est bon pour ce que je veux faire)

Donc merci d'avance à qui me résout ça d'une facon ou d'une autre

Réponses

  • Pour ta dernière question, à savoir $(q^d - 1) \mid (q^n - 1) \Longrightarrow d \mid n$, tu peux procéder de la sorte :

    Soit $n = md + r$ avec $0 \leqslant r < d$ la division euclidienne de $n$ par $d$ ($m$ est le quotient). Ainsi : $$q^n - 1 = q^{md+r} - q^{md} + q^{md} - 1 = q^{md}(q^r-1) + (q^d)^m - 1,$$ et comme $q^d - 1$ divise $q^{md} - 1$, on a l'implication : $$(q^d - 1) \mid (q^n - 1) \Longrightarrow (q^d - 1) \mid (q^{md}(q^r-1)),$$ et comme $\mbox {pgcd} (q^d-1, \, q^{md}) = 1$, le théorème de Gauss entraîne que $(q^d - 1) \mid (q^r - 1)$ ce qui implique que $r=0$.

    Borde.
  • Comment ça pas facile ?

    Si q^n est congru à 1 modulo q^d-1, n est un multiple de l'ordre de q dans Z/(q^d-1), mais ce dernier est clairement d ! (sauf erreur)

    J'avais préparé Wedderburn pour l'agrégation et je démontrais ce lemme. Je ne pense pas qu'il y ait plus direct...
  • $k^*$ est un groupe multiplicatif d'ordre $q^n-1$
    $(k_x)^*$ est un groupe multiplicatif d'ordre $q^d-1$
    $(k_x)^*$ est un sous-groupe de $k^*$, donc $q^d-1$ divise $q^n-1$ (th. de Lagrange).
    On divise alors $n$ par $d$ : $n = pd + r$ avec $0 \leq r < d$.
    Alors $q^n-1 = q^r[(q^{dp} - 1] + q^r -1 = \ledt[q^r\sum\limits_{n=0}^{p-1} q^{dk}\right](q^d-1) + (q^r -1)$ avec $0 \leq q^r -1 < q^d-1$ est la division euclidienne de $q^n-1$ par $q^d-1$, donc $q^r-1 = 0$, soit $r = 0$ et $d$ divise $n$.
  • une autre démonstration utilise les polynomes cyclotomiques mais en regardant Perrin, je vois que ta preuve sort de celui-ci...Pour le pb de $d|n$, Warusfel dans
    {\it Structures algébriques finies} (introuvable sauf en BU...) dit que:
    si K est un sur-corps de H, alors le cardinal de K est une puisance du cardinal de H, ce qui correspond à la question posée:

    il écrit: $|H| = p^m $ si $p$ est la caractéristique de $|H|$
    de là, $|H^*| = p^m -1 $ (le cardinal du groupe multiplicatif des unités de H) divise le cardinal de $|K^*|$ qu'on note $q-1$.
    Soit:
    $$p^m -1 | q-1$$
    avec $q = p^n - 1$, on a:

    $$p^m -1 | p^{am+b}-1$$
    si on écrit $n=am+b$ (division euclidienne)
    $$p^m -1 | p^{am+b}-1= (p^{am}-1)p^b+ (p^b-1)$$
    car $p^m -1 | p^{am}-1$
    donc:
    $$p^m -1 |p^b-1 < p^m -1$$
    soit $b=0$
    d'où le résultat.
    A demon  wind propelled me east of the sun
  • Merci à vous deux.
    En fait borde, ta solution est celle que j'avais bricolé après moults ratures et c'est pour ca que je disais que c'était pas si facile. Au moins je vois que je sais faire de l'arithmétique élémentaire (que je trouve finalement plus dure que celle où on utilise des gros outils)

    Je vais surement retenir la solution du barbu rasé (pour une question de temps, c'est aussi pour un développement d'oral) mais il y a juste un détail qui me chagrine : quand tu dis que "ce dernier est clairement d", moi j'aurais dit "ce dernier divise d", non? (ca ne change absolument rien, on peut conclure à partir de ca)
  • Il ya aussi le résultat bien connu (qui se démontre élémentairement comme indiqué par Borde):

    $$\mathrm{pgcd}(q^n-1, q^m-1)=q^{\mathrm{pgcd}(n,m)}-1$$
  • désolé je viens seulement de voir les deux autres réponses. En survolant vos démos il me semble que ca ressemble fortement à ce que dit borde (en tout cas, la division euclidienne en est la base), l'argument du barbu rasé semble donc etre le plus court.
    Et effectivement, je suis avec attention Perrin mais il considère ce point comme évident.

    En tout cas, merci a tous
  • {\it Je vais surement retenir la solution du barbu rasé (pour une question de temps, c'est aussi pour un développement d'oral) mais il y a juste un détail qui me chagrine : quand tu dis que "ce dernier est clairement d", moi j'aurais dit "ce dernier divise d", non? (ca ne change absolument rien, on peut conclure à partir de ca)}

    Ohlà, si, ça change tout!
    Un multiple d'un diviseur de d n'est pas forcément un multiple de d !!!

    Mais ici, pas de problème : $\{q,q^2,...,q^{d-1}\}$ sont tous clairement strictements compris entre $1$ et $q^d-1$ (bicose $d>1$), donc leur classe dans $\Z/(q^d-1)$ est différente de $1$...
  • bonjour, je suis troisième au temps (mais c'était l'heure de la galette) mais premier ex-aequo au niveau des modifs...:)
    A demon  wind propelled me east of the sun
  • j'arrive pas à suivre le rythme X:-(

    Le barbu rasé : je me suis loupé effectivement (j'avais écrit d divise ordre(q) au lieu de l'inverse)
    Cette fois, je suis d'accord sauf sur 1 point : on n'a pas forcément $d>1$ à priori mais bon si $d=1$ c'est évident mais la c'est vraiment etre pénible
  • J'ai merdé, je voulais écrire $q>1$ (je n'édite pas pour préserver la lisibilité du fil).

    Il n'y a pas lieu de différencier des cas sur d.
  • {\it je suis avec attention Perrin mais il considère ce point comme évident.}

    Bien sûr! Avec le résulat élémentaire que j'ai rappelé plus haut, c'est effectivement évident ! N'oubliez pas que pour deux entiers positifs $a$ et $b$, dire que $a$ divise $b$ signifie que $\mathrm{pgcd}(a,b)=a$.
  • Oui le d ne change rien effectivement (j'étais betement parti la-dessus), c'est le q qui doit etre >1

    Bon cette fois j'ai compris, il n'y a plus de souci et j'ai meme pas eu besoin d'espaces vectoriels sur des corps non commutatifs qui était le premier truc qui me justifait ma divisiblité : impeccable!
  • retro : bien sur que c'est évident mais maintenant, cad une fois que j'ai compris comment ca marchait mais au moment ou j'ai posé la question ca me paraissait beaucoup moins évident..

    En tout cas, je te remercie de t'etre interessé a mon problème
  • C'est un vrai dialogue de sourds ce fil, encore un...
  • bonsoir(!) car le temps passe comme dit le poête.

    En ce qui concerne Perrin, le trou dans sa démonstration est connu depuis longtemps du jury...et il est bien de s'être penché sur cette démo.
    A demon  wind propelled me east of the sun
  • "C'est un vrai dialogue de sourds ce fil, encore un..."

    Oups, j'ai répondu trop vite! avec toutes mes excuses!
  • rebonsoir, ayant feuilleté pour une autre raison le livre de Ziegler et Aigner: {\it Raisonnements divins}, j'y trouve aussi une preuve de Wedderburn qui suit le Perrin...mais qui est complète.
    Bon courage.
    A demon  wind propelled me east of the sun
  • Pour un document synthétique sur les preuves de Wedderburn, en mode "agregatif way of life", il y a aussi http://www.math.uqam.ca/_bouchard/autres/Wedderburn.pdf
  • Dans cette liste de preuves du théorème de Wedderburn, il devrait y en avoir une à base de cohomologie. On a par exemple le résultat suivant :

    Notations :

    - pour tout corps commutatif $K$, on note $Br(K)$ l'ensemble des classes d'isomorphie de corps (non nécessairement commutatifs) de centre $K$ et de dimension finie sur $K$. Par exemple, $Br(\mathbf R)=\{\mathbf R,\mathbf H\}$ (il n'y a pas $\bf C$ car son centre n'est pas $\bf R$).

    - on montre que si $E$ est un corps de centre $K$ et de dimension finie sur $K$, alors il existe une extension fini $L/K$ (corps commutatifs) telle que $L$ neutralise $E$, c'est-à-dire telle que la $L$-algèbre $E_{(L)}$ obtenue par extension des scalaires soit isomorphe à une algèbre de matrices $\mathcal M_n(L)$. Pour toute extension $L/K$, on note $Br(L/K)$ le sous-ensemble de $Br(K)$ formé des éléments neutralisés par $L$. On a donc $Br(K)=\bigcup_L Br(L/K)$ où $L$ parcourt les extensions finies de $K$. Par exemple $Br(\mathbf R)=Br(\mathbf C/\mathbf R)$ car $C$ est essentiellement la seule extension finie de $\bf R$.

    Résultat : si $K/L$ est une extension cyclique, alors $Br(L/K)$ est en bijection avec $K^\times/N(L^\times)$ où $N$ est la norme.

    Exemple 1 : $\mathbf C/\mathbf R$ est cyclique donc $Br(\mathbf C/\mathbf R)$ est en bijection avec $\mathbf R^\times/N(\mathbf C^\times)$ où $N$ est le module au carré. Donc $Br(\mathbf C/\mathbf R)$ est un ensemble à deux éléments : on retrouve le théorème de Frobenius.

    Exemple 2 : si $L/K$ est une extension finies de corps finis commutatifs, alors on sait qu'elle est cyclique. Donc $Br(L/K)=K^\times/N(L^\times)$. On montre (facilement je crois) que tout élément de $K^\times$ est la norme d'un élément de $L^\times$. Donc $Br(L/K)$ est réduit à un élément : la classe de $K$. Et donc $Br(K)$ est réduit à un élément : tous les corps finis sont commutatifs.

    Il y a tout ça (et le rapport avec la cohomologie) dans le "Corps Locaux" de J.P. Serre.
  • Super, cher barbu rasé, ton document sur les différentes preuves du théorème de Wedderburn.
    Merci.
  • Hello,

    Il y a aussi une preuve 'fancy' du theoreme de Wedderburn, avec un peu de cohomologie galoisienne. Soit $D/k$ un corps gauche de dimension finie $n^2$ sur le corps fini $k$, dont le centre est $k$. Il faut montrer que $n=1$. On sait que, si l'on etend les scalaires a une cloture algebrique $\bar k$ de $k$, $D$ devient isomorphe a une algebre de matrices $M_n$ (Skolem-Noether). Or le groupe d'automorphismes d'une telle algebre est $PGL_n$. Autrement dit, $D$ s'interprete comme un $PGL_n$-torseur, i.e. un element de l'ensemble de cohomologie $H^1(k,PGL_n)$. Or $PGL_n$ est un groupe connexe, donc par le theoreme de Lang ($k$ etant fini) on a $H^1(k,PGL_n)=0$. Par suite, $D$ est une algebre de matrices. Cela n'est possible que si $n=1$.

    a+

    AG.
  • Juste comme çà pour éviter tout problème et lemme en trop il n'y a qu'à faire la démonstration par récurrence sur le card du corps et là on a directement d|n par l'argument espace vectoriel ...
  • Tu peux détailler ptitloup ?
  • Je cite et continue

    messagedémo Wedderburn
    Envoyé par: ryo (---.w83-197.abo.wanadoo.fr)
    Date: dim 21 janvier 2007 16:06:54

    Bonjour à tous, comme le titre l'indique j'ai un petit souci avec la démo du théorème de Wedderburn (le théorème stipulant que tout corps fini est commutatif)

    Je fais un rapide résumé de où j'en suis : on se donne un corps $ k$ fini qu'on suppose par l'absurde non commutatif.
    On considère son centre $ Z$ qui est un sous-corps de $ k$ de cardinal $ q$ et on remarque que $ K$ est un $ Z$ _espace vectoriel donc $ \vert k\vert=q^n$

    En considérant pour $ x \in k^*$ le sous corps de $ k$ $ k_x=\{y \in k\vert yx=xy$, on remarque que ce truc est aussi un $ Z$ _espace vectoriel et donc $ k_x=q^d$

    De plus $ d\mid n$ et c'est là que j'ai un problème, problème vite réglé si on accepte de regarder $ k$ comme $ k_x$ _espace vectoriel mais là j'ai un souci : $ k_x$ n'est pas nécessairement commutatif à ce stade de la démo.

    ben rendons le commutatif : si $ k_x=q^n$ pas de pb sinon ben on fait par réccurence en supposant que tout corps de cardinal strictement plus petit que $q^n$ est commutatif (quoi en fait on fait la récurrence dès le début mais c'était pour montrer que voilà le problème s'effaçait... ) et on montre que donc au final que le corps de card $q^n$ est commutatif
  • Tu vas me trouver très lourd, mais je ne comprends toujours pas :'(

    J'ai un soucis dès la première phrase :
    {\it si $ k_x=q^n$ pas de pb}
    Ne veux-tu pas plutôt dire : "Si $|k_x|=q$ pas de problème" ?

    Ensuite, je ne vois pas du tout comment dérouler l'étape de récurrence...

    Bref, peux-tu détailler davantage ?
  • Op me revoilà désolé d'avoir fait attendre...

    Et ben tu fais par récurrence, suppose que tu sais le faire pour tous les corps de cardinal plus petit strictement que le cardinal de $k$ alors là tu prends le début de la démonstration de Ryo et là où il y a le problème pour montrer que le card de $k_x$ divise celui de $k$ ben il n'y a plus de problème car soit $k_x$ est égal à $k$ et donc c'est bon, soit il est inclus strictement et dans ce cas d'après l'hypothèse de récurrence il est commutatif et donc l'argument des sous espaces vectoriel marche : donc le card de $k_x$ divise bien celui de $k$ c'est à dire avec les notations de ryo : $d\mid n$ et tu finis comme lui ...

    PS : ( oui je voulai dire "Si $ \vert k_x\vert=q^n $ pas de problème" )

    [Ne pas oublier la case $\LaTeX$. AD]
  • Mais ça n'existe pas un espace vectoriel sur un groupe, c'est quoi ce truc???????
  • ptitloupfouchou Écrivait:
    > soit $k_x$ est égal à k et donc c'est
    > bon, soit il est inclus strictement et dans ce cas
    > d'après l'hypothèse de récurrence il est
    > commutatif et donc l'argument des sous espaces
    > vectoriel marche : donc le card de $k_x$ divise
    > bien celui de $k$ c'est à dire avec les notations
    > de ryo : d|n et tu finis comme lui ...


    Je ne comprends pas pourquoi si $k_x = k$ c'est "bon" puisqu'on ne sait pas que $k_x$ est commutatif...

    L'argument des sous-espaces vectoriels prouve plutôt que le $\textrm{card}(k)$ est une puissance de $\textrm{card}(k_x)$, ce qui n'est pas la même chose que $\textrm{card}(k_x)$ divise $\textrm{card}(k)$...
  • Oups $\color{red}{dsl}$ [désolé] oui $\color{red}{ct}$ [c'était] puissance excuse je me suis emmêlé entre d divise n et le card divise le card $\color{red}{dsl}$ [désolé] .. $\color{red}{ct}$ [c'était] bien "le $ \textrm{card}(k)$ est une puissance de $ \textrm{card}(k_x)$" :\$ mais bon quoi j'avais la bonne fin : "$\color{red}{t}$ [c'est] à dire avec les notations de ryo : $ d\mid n$ et tu finis comme lui ..." ^\,^

    Et puis hum je crois que vous cherchez une astuce dans la récurrence ... La récurrence intervient pour montrer que d divise n ... si $k_x$ est égal à $k$ alors tu as bien que $d$ divise $n$ et ça sans utiliser la récurrence... SINON alors l'argument de considérer $k$ comme un $k_x$ expace vectoriel marche vu que $k_x$ sera strictement inclus dans $k$ et donc de card strict plus petit donc COMMUTATIF PAR ReCURRENCE et ensuite tu finis comme tu veux la démo ... $\color{red}{ct}$ [C'était] juste pour répondre à Ryo qui avait en fait un faux problème vu sous cet angle. Ca va mieux comme ça ?

    SXB rassure toi ça n'existe pas ;) mais là on fait des espaces vectoriels sur des corps ... bon à part le fait surprenant que l'espace vectoriel est un corps lui même [il n']y a pas grand chose de $\color{red}{new}$ [nouveau] mais $\color{red}{c}$ [c'est] un outil tellement puissant


    [J'ai corrigé, la prochaine fois écris tes mots en entier. Merci. AD]
  • OK ptitloup, j'ai compris.

    Tout corps fini est commutatif : montrons-le par récurrence sur son cardinal c (c'est à dire, montrons que pout tout c, un corps de cardinal c est nécessairement commutatif).

    Si c=2, pas de problème.

    Supposons le résultat acquis pour tout m<c et supposons par l'absurde qu'il existe un corps $k$ de cardinal c non commutatif.
    [blablabla, on définit $Z$ et $k_x$, on introduit les lettres q, n et d]
    Si $k_x=k$ alors $d=n$ et donc $d|n$.
    Sinon, par hypothèse de récurrence, $k_x$ est commutatif et $k$ forme un ev sur $k_x$ donc son cardinal est une puissance du cardinal de $k_x$ donc $d|n$
    [On continue la démo maintenant qu'on a d|n]

    Pas con du tout, même si j'ai une légère préférence pour ma méthode.
  • ptitloupfouchou : il me semble que Gourdon la fait ainsi, c'est vrai que ca évite de se casser la tete mais vas savoir pourquoi, j'aime pas trop les démos par récurrence (meme si la ca ne complique absolument pas les notations ni rien mais bon)

    PB : ta preuve a l'air très joli..mais je n'y comprends rien du tout ;) (en fait si : jusqu'a la fin du premier tiret) mais ca a l'air joli quand meme

    AG : alors la, je n'y comprends absolument rien du tout
    Bon, de toute facon, je me doute bien que vos preuves ne sont pas déstinées à l'agreg mais merci quand meme

    Et le barbu rasé je vais encore faire le lourd mais le groupe que tu utilises pour avoir le droit à Lagrange, c'est $\Z/(q^d-1)\Z$ avec l'addition? Mais dans ce cas la, la définition de l'ordre d'un élément colle pas avec la notation en puissance? (je pense que ca doit pas etre trop genant et j'avais trouvé un truc qui éffacait ce détail mais j'arrive pas à le retrouver, ca devait pas etre un super argument)
  • {\it le groupe que tu utilises pour avoir le droit à Lagrange, c'est $\Z/(q^d-1)\Z$ avec l'addition? }

    Je me place dans l'anneau $\Z/(q^d-1)\Z$ donc le groupe que j'utilise est celui des inversibles de $\Z/(q^d-1)\Z$, donc ${(\Z/(q^d-1)\Z)}^\times$ avec la multiplication.

    Peu importe la caractérisation de ces inversibles, les puissances de $q$ sont strictement comprises entre $1$ et $q^d$ pour un exposant strictement inférieur à $d$, donc leur classe ne peut pas faire $\overline{1}$ dans l'anneau $\Z/(q^d-1)\Z$.

    Par contre, je n'utilise pas Lagrange, mais simplement le fait que si $\overline{q}^n=\overline{1}$, alors l'ordre de $\overline{q}$ divise $n$ (ce qui provient d'une simple division euclidienne, qui est bien connu et dont la preuve doit être passée sous silence - bien que parfaitement maitrisée! - lors d'un développement d'agreg).
  • D'accord cette fois ca y est, je te remercie de ta patience.
    En fait, elle est bien con ma question, je vois pas comment je comptais m'en sortir avec Lagrange, je vais mettre tout ca sur papier, ca ira mieux après
Connectez-vous ou Inscrivez-vous pour répondre.