morphisme

Bonjour,

Je cherche un R-homomorphisme de C (C corps des complexes,R ensemble réel)

j'ai pris i=R-->C et j:C-->C des extensions
pour le R-homomrphisme: h:C-->C tel que h(z)=z
h est un morphisme d'anneau mais comment montrer que H restreit à R est l'identité?

merci

Réponses

  • Tu auras du mal à montrer cela car le morphisme nul convient aussi... car tu n'as pas précisé s'il s'agit d'un morphisme de groupes, d'anneaux, ou d'anneaux unitaires...

    S'il n'est pas nul, tu peux montrer qu'il est affine sur Q, puis positif sur R^+, puis croissant sur R, et enfin que c'est l'identité sur R.
    En considérant enfin les images possibles de i, tu en déduis toutes les possibilités.
  • je cherche un R morphisme de corps dans C
  • Bonjour.

    Pour ma culture personnelle, qu'appelles-tu un $\mathbb R$-homomorphisme de corps de $\mathbb C$ ?
    Je connais des $\mathbb R$-homomorphismes d'espace vectoriel de $\mathbb C$, c'est à dire des endomorphismes du $\mathbb R$-espace vectoriel $\mathbb C$, et des homomorphismes de corps de $\mathbb R$, ou de $\mathbb C$, mais pas ce que tu dis.

    Cordialement.
  • un R morphisme est un morphisme d'anneau qui conserve les éléments de R
  • Tu parlais de " R morphisme de corps", pas de morphisme d'anneau !!
  • personne ne connaitrait un R-morphisme dans C?
  • Si...toi aussi, j'en suis sûr. Quelles sont les "opérations" que l'on peut faire sur les complexes ?
  • Si j'ai bien compris, on demande les applications $f$ de $\C$ dans $\C$, telles que :
    (i) $\forall z\in \C,\forall z^{\prime }\in \C,f(z+z^{\prime })=f(z)+f(z^{\prime })$ et $f(zz^{\prime })=f(z)f(z^{\prime })$ ;
    (ii) $\forall z\in \R, f(z) \in \R$.
    ........................................................................................................
    Par double restriction, on a une application $f$ de $\R$ dans $\R$, telle que :
    $\forall x\in \R,\forall y \in \R,f(x+y)=f(x)+f(y)$ et $f(xy)=f(x)f(y)$.
    Il est bien connu (non ?) qu'une telle application $f$ de $\R$ dans $\R$ est : ou bien $\forall x\in \R, f(x)=x$, ou bien $\forall x\in \R, f(x)=0$.

    Par ailleurs, on a de plus : $f(i)^{2}=f(i^{2})=f(-1)$.

    $\bullet $ Premier cas. Si $\forall x\in \R, f(x)=x$, alors $f(i)^{2}=-1$, d'où $f(i)=i$ ou bien $f(i)=-i$.
    On en déduit : $\forall z\in \C, f(z)=z$, ou bien : $\forall z\in \C, f(z)=\overline{z}$ .

    $\bullet $ Second cas. Si $\forall x\in \R, f(x)=0$, alors $f(i)^{2}=0$, d'où $f(i)=0$. On en déduit : $\forall z\in \C, f(z)=0$.

    On trouve les trois applications : $f(z)=0$, $f(z)=z$, $f(z)=\overline{z}$.
    Ce sont : l'application nulle, et les deux automorphismes du corps $\C$ qui stabilisent $\R$.
    .......................................................................................................
    L'exigence de stabiliser $\R$ est très forte, elle restreint drastiquement les solutions. Si on l'abandonne, on peut avoir des automorphismes du corps $\C$ très discontinus, ce qui ne se trouve pas dans le corps $\R$.

    Bonne soirée.
    RC
    01/11/2013

    .
  • Devant l'absence de réaction (ni merci ni rien), il me vient l'idée de (me) demander quelle hypothèse supplémentaire ajouter à : $\forall z\in \C,\forall z^{\prime }\in \C,f(z+z^{\prime })=f(z)+f(z^{\prime })$ et $f(zz^{\prime })=f(z)f(z^{\prime })$
    pour que l'on obtienne seulement les trois applications qui viennent à l'idée : $f(z)=0$, $f(z)=z$, $f(z)=\overline{z}$.
    On a vu ici que $f( \R)\subset \R$ est une telle hypothèse, mais on peut aussi prendre : $f$ continue, $f$ continue en $0$, $f$ continue en un point, $f$ bornée sur le disque-unité, $f$ bornée sur un disque, $f$ bornée sur le cercle-unité, $f$ bornée sur un cercle, $f$ bornée sur un segment de $\R$, $f$ bornée sur un segment de droite du plan complexe, ou ... quoi encore ?
    Bonne soirée.
    RC
    02/11/2013
  • @Raymond Cordier : on demande en général à un morphisme de corps de vérifier $f(1)=1$, donc le cas $f$ identiquement nulle n'apparaît pas vraiment.
  • @ Siméon
    Je sais bien que la condition $f(1)=1$ fait partie de la définition d'un morphisme de corps, et même d'un morphisme d'anneau. Pour un anneau intègre, cette condition $f(1)=1$ est équivalente à : $f$ non identiquement nulle.
    J'ai préféré trouver toutes les applications $f$ conservant les deux lois, pour rester (un peu) plus général, sans imposer une condition algébrique de plus, qiui se révèle inutile dans le raisonnement. On trouve évidemment l'application nulle, et les autres sont bien sûr des morphismes d'anneau ... et de corps.
    Bonne soirée.
    RC
    02/11/2013
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