Votre plus grande bêtise

Je ne pense pas que le sujet soit "très sensible" et ne vois pas de raison de le fermer pour l'instant. Il n'y a rien de sensible, ceux qui ne veulent pas intervenir n'interviennent tout simplement pas.

Je ne me souviens pas de ma plus grande erreur ici, mais je me souviens qu'il y en a eu quelques unes. Après il y a aussi les quelques questions triviales que j'ai posées sans faire exprès. Et enfin, j'ai déjà répondu à une question triviale en sortant un bazooka, là aussi sans faire exprès :-P

Une erreur récente. Ici j'ai eu un doute incompréhensible, je n'étais plus sûr qu'une fonction est mesurable dans la tribu produit si et seulement si ses composantes sont mesurables.

Après mes plus grosses erreurs viennent plutôt des devoirs surveillés que j'ai pu faire à l'époque, car contrainte de temps pour faire le sujet, etc. Par exemple une fois j'ai déduit la convergence d'une série parce qu'évidemment le terme général était un $O(\frac{1}{n})$. Mais bon ce sont des erreurs pardonnables, après 4 heures de concentration on est fatigué. En l’occurrence je me souviens avoir décroché les points à la question. En effet, j'avais bien répondu à tout ce qu'il y avait avant dans le sujet, et le correcteur (mon prof) s'est fait embobiner comme moi-même je me suis embobiné par mon argument foireux. Je vous rassure, ce n'est pas arrivé souvent, mais tout de même il est important d'inspirer la confiance du correcteur dès le début du sujet. Cela ne permet pas d'écrire des trucs faux après (même si là j'ai eu de la chance), mais cela permet d'aller plus vite et de le convaincre qu'on sait ce qu'on fait sur certains détails techniques qu'on ne développe pas trop une fois avancée dans le sujet.

Il est toujours difficile de faire un choix entre ses propres enfants, même lorsqu'on a du mal à les pousser sous la douche.

Allez, un bon exemple[/u], histoire de faire des jaloux.

Mais je suis capable de bien pire.

e.v.

Bah moi, je ne les comptes plus... Impossible de dire quelle est la plus grosse.
La plus récente est sans doute quand j'ai voulu étudier des fonctions mesurables de $\R\rightarrow\R$ en mettant la tribu de Lebesgue à l'arrivée.

Mais j'ai certainement fait encore pire dans le passé ; Je ne préfère pas chercher, ça va me démoraliser. Déjà que celle ci-dessus, j'ai eu honte pendant un petit moment...

Pour fabriquer un exercice, à l'époque où les intégrales multiples étaient encore au programme en prépa, je cherchais le centre de gravité d'un domaine plan, borné ou non, et je voulais à toute force prouver que ce centre de gravité appartenait à ce domaine, ce qui n'apparaissait pas. Et je refaisais les calculs et encore et encore, et mon centre n'y était toujours pas ... Avant de m'apercevoir que, comme ce domaine n'était pas convexe, le centre de gravité n'était pas forcément dedans.

L'ensemble de mes bêtises n'a pas de borne supérieure...
Jean-Louis.

Moi, ma plus belle erreur est je crois d'avoir dit à un oral de concours "une matrice est diagonalisable si et seulement si ses valeurs propres sont simples".

En plus, j'avais besoin de la bonne implication. Persuadé que le jury voulait me piéger, lorsqu'il me demanda "vous êtes sûr de vous ?", je répondis du tac au tac "absolument" :-D

Heureusement pour moi, je n'ai pas dû faire trop de grosses bêtises lors de cet oral (à part celle-ci), ma note a été tout à fait convenable ...

Bonjour,

Croire qu'on m'enseignait les mathématiques à l'école.

YvesM c'est pas de ta faute ça, c'est ce qu'on t'a fait croire :-D

@YvesM
D'après ce que j'ai compris, tu es plutôt physicien de formation que mathématicien (pour parler rapidement).
N'est-ce pas lié à cela, et au cliché, certainement faux, qui consiste à dire qu'en Physique "tout va bien" et on ne soucie pas des hypothèses.
J'ai subi cela en DEUG (L1-L2). Je ne comprenais rien à la Physique et dès qu'il y avait des Mathématiques, on se foutait des hypothèses, tout était toujours dérivable autant de fois que désiré, on pouvait toujours échanger les symboles somme/intégrale etc. Et moi, je cherchais les infos dans le texte...
Attention : c'est ma lecture en tant qu'étudiant et je ne dis pas que c'est une réalité objective.
Je n'affectionnais pas, et toujours pas d'ailleurs, cette discipline et j'ai fini par délaisser tout cela.
Les Mathématiques, par contre, m'avaient bien semblé être des "vraies" maths.
C'était à Paris 6 (UPMC) autour des années 2000.
Quant à l'École, autre débat, dirais-je.