Présentation de Nathané : 0/0

Bonjour,
je m'inscrit sur ce forum dans le but de pouvoir approfondir certaines questions et, peut-être, y développer certaines thèses sur les mathématiques.
Mon travail est d'abord philosophique et littéraire. Mon approche est peu académique.
Philosophiquement je m'appuis entre autre sur les travaux de Wittgenstein, qui, si dans le Tractatus a développé des thèses reprises par la logique moderne, a ensuite dérivé vers une critique de la notion de règles et autres idées à la base de la pratique mathématique académique.
Au niveau littéraire un livre comme Odile de Raymond Queneau est une de mes références. L'écriture à contraintes comme Georges Perec est aussi une source d'inspiration. Certaines idées mathématiques hérétiques le sont aussi. Par exemple j'ai un projet littéraire reposant sur un essai de calcul de 0/0.

Actuellement je travaille à un projet de roman de science-fiction. Dans un futur proche un Bug dans le système internet paralyse le réseau et je serai chargé, avec d'autres, de le réparer. Je suis en train d'explorer les travaux mathématiques, informatiques et physiques autour de cette question. Les ordinateurs quantiques auront un rôle important. J'essaye aussi de comprendre ce qu'est un oracle.

Veuillez m'excuser à l'avance si mes messages ne sont pas rigoureux. Je sais faire la différence entre ce qui est rigoureux d'un point de vue académique, ce qui est spéculatif et ce qui est hérétique. Si j'accorde une grande valeur à l'académisme (raison pour laquelle aussi je vais sur ce forum à la recherche d'informations solides) il est avant tout un appui pour mes délires poético-mathématiques. Délires qui ont une valeur esthétiques, mais aussi, je crois, philosophique.


Nathané


P.S
J'ai appris que Jean-Pierre Kahane est mort le 21 juin dernier.
J'ai fait des études de physique à Orsay Paris XI et il était mon professeur de mathématiques. J'aimais beaucoup son style.
Paix à son âme.
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Réponses

  • Bonjour Nathané, bienvenue sur le forum.
    Je fais juste remarquer qu'en maths il n'y a pas d'hérésies, simplement des raisonnements fondés ou infondés. Si tu parviens par exemple (pour reprendre celui que tu donnes) à donner un sens à $0/0$, ce ne sera pas une hérésie, simplement ce sera un sens différent de celui sur lequel les mathématiciens se rejoignent aujourd'hui.
  • Bienvenue de la part d'un autre ancien étudiant en physique et écrivain de science-fiction à ses heures...
  • Maxtimax écrivait http://www.les-mathematiques.net/phorum/read.php?32,1492270,1492302#msg-1492302
    [Inutile de recopier l'avant dernier message. Un lien suffit. AD]

    J'ai eu l'idée de 0/0 au lycée, puis en ai développé l'idée dans un roman. Je conçois d'abord 0/0 sur un mode infinitésimal, puis fait un passage idéal au zéro parfait. Je développe donc ce nombre dans une approche des mathématiques où l'expérience (représentation sensible des réalités mathématiques) prime sur le travail conceptuel pur.
    La caractéristique première de 0/0 est l'indétermination totale, puisqu'il a toutes les valeurs de l'infiniment petit à l'infiniment grand. C'est une sorte de graal mathématique. Et, en terme d'expérience sensible, il peut symboliser l'omniscience ou encore la fusion de la conscience individuelle avec la conscience universelle, des expériences de conscience psychédéliques etc. Zéro-sur-zéro est au-delà des règles (il est défini, des propriétés en découlent, mais ensuite l'indétermination fait passer les règles au second plan). La seule légitimation devient l'expérience mathématique "fantastique" que ce concept permet.
    J'ai découvert plus tard qu'Aleister Crowley, qui était un occultiste anglais, avait développé certaines analyses sur 0/0 proches des miennes. La différence entre lui et moi c'est qu'il s'est réellement servi de ce symbole et des propriétés qu'il possédait pour appuyer ses pratiques méditatives, tandis que pour moi c'était littéraire.

    Littéraire et philosophique. Zéro-sur-zéro me permet de mettre en avant l'idée d'un noyau originaire de l'expérience (Descartes, Husserl), et la critique de la notion de règle (Wittgenstein).

    Concernant l'emploi du mot hérésie, le mot "fantastique" serait mieux adapté.
    J'utilise ce genre de termes volontairement. L'idéologie est aussi présente dans les mathématiques, mais plus difficile à cerner car il y a une vérité en mathématiques absente des idéologies politiques. L'idéologie en math. relève donc plus de l'attitude de chacun quant à la vérité.
  • Bienvenue sur le forum.

    0/0 ne peut pas avoir de sens cohérent avec l'idée d'une division.

    Il n'y a aucun nombre dont la multiplication par $0$ a pour résultat $1$.

    $\frac{1}{3}$ est l'unique nombre réel dont la multiplication par le nombre $3$ a pour résultat le nombre $1$.

    Tout est affaire de cohérence.

    PS:
    Ce type de discussion me fait penser à une autre, où on prétend que $1+2+3+....$ vaut $-\frac{1}{12}$.
  • fin de partie a écrit:
    Tout est affaire de cohérence.

    Mouais bof. Tout est affaire de définition je dirais. Si un bidule n'a pas encore été défini tu peux bien le définir kom comme tu veux.
    Si tu considères "0/0" en tant que trois symboles, "0", "/" et "0" alors non ça n'a pas de sens vu que par définition de "/", il ne peut pas être suivi de "0".
    Mais tu peux aussi considérer "0/0" comme un seul symbole non décomposable en éléments porteurs de sens plus petits.
  • Shah d'Ock Anonyme:

    Si tu utilises le symbole de la division et que tu ne fais pas de division tu entourloupes le lecteur, non?
    Si tu écris une suite de symboles au hasard il faut que le résultat obtenu pour qu'il ait un sens soit cohérent avec les définitions des symboles utilisés non? 0/0 comme suite de symboles est incohérente.
  • Si c'est bien clair dès le débit que "0/0" est un symbole à part entière et que tu n'essaies pas de lui appliquer des règles qui n'ont pas cours (genre simplifier par 0) je pense pas qu'il y ait de problème.
  • @ Fin de Partie

    Une petite remarque. Il est bien clair qu'on ne peut raisonnablement donner aucune signification à $\frac {0}{0}$, ceci ne mérite pas même qu'on réponde.

    Par contre je serais plus circonspect avant de condamner la somme $1+2+3...= -\frac {1}{12}$. Il y a depuis longtemps des théories de sommation de séries divergentes, qui ne sont pas le fait de zozos, mais à quoi ont contribué des esprits aussi éminents que Hardy ou Borel. Il s'agit de procédés de sommation différents du procédé habituel, pour lesquels des séries qui sont divergentes avec la définition courante peuvent se voir raisonnablement affecter une somme. Voir par exemple les journées X-UPS de 1991 : http://www.math.polytechnique.fr/xups/vol91.html

    Bonne journée dans l'inondation climatique.
    Fr. Ch.
  • Chaurien:

    Mon propos est, ce type d'affirmation repose sur la redéfinition, sans le dire clairement, de symboles.

    Quand tu écris que $1+2+3+...$ est un nombre réel, tu signifies que la suite des nombres $1+2$,$1+2+3$,$1+2+3+4$,... tend vers un nombre réel. Ce que nous savons être faux. L'utilisation des signes + dans l'expression $1+2+3+...$ est une escroquerie intellectuelle. Avec ce genre d'entourloupe tout devient égal à n'importe quoi.
  • fin de Partie a écrit:
    Ce que nous savons être faux.
    Bah non. "Tendre vers quelque chose" ça sous-entend une topologie, tout le bazar... Pourquoi utiliser la topologie "usuelle" sur $\mathbb R$ serait-il privilégié d'office par rapport aux procédés évoqués par Chaurien? Ou même par rapport à la topologie $p$-adique, pour laquelle $1+p+p^2+p^3+...$ converge ($p$ étant un nombre premier fixé).
  • Shah d'Ock Anonyme:

    Par défaut, sans autre précision, quand on prétend qu'une série a pour valeur un réel, cela a le sens donné ci-dessus. Tu ne peux pas supposer que le lecteur va deviner, sans aucune précision, quel sens tu pourrais donner à une telle expression si ce n'est pas ce sens-là.
  • Pas d'accord. "Par défaut" ça n'a pas de sens ou si c'en a un c'est suite à un regrettable concours de circonstances.
  • "En mathématiques il n'y a que des raisonnements fondés ou infondés. D'où que "0/0 en tant que nombre réel" n'ait pas de sens.
    OK. Au début 0/0 était un nombre fantastique pas un réel, un nombre fictif, même si je le construisais en partant des règles de l'arithmétique. En donnant existence à ce symbole, les règles mêmes de l'arithmétiques semblaient s'écrouler. L'hubris de 0/0, ayant la puissance de prendre toutes les valeurs, en fait le noyau, le centre producteur de tous les nombres.
    Mais je pense avoir trouvé un cadre où 0/0 puisse avoir un sens rationnel : le corps des nombres surréels de Conway. Possibilité de construire ce symbole dans ce cadre théorique, tout en en conservant sa puissance singulière.
  • @Nathané : Une petite question : Est-ce qu'on crée ou découvre les mathématiques ?

    Si tu es un créateur de mathématiques alors fais de $(R^3,+,\times)$ un corps, et pourquoi ne pas inventer l'inverse de $0$ ...

    Bref tu n'as pas encore compris comment les mathématiques se développent.
  • Non non, c'est pas parce qu'ils s'apellent "surréels" qu'ils abritent toutes les créations surréalistes. Dans aucun contexte raisonnable $0$ ne peut avoir d'inverse (or diviser par $0$ c'est multiplier par $1/0$), car alors en notant $x$ l'inverse de zéro on a: $x=x \times 1 = x \times (0+1)=1+x$ d'où $0=x-x=(1+x)-x=1$...
  • Les mathématiques sont à la fois une création et une réalité objective que l'on peut chercher à découvrir. Il y a différents degrés de réalité pour les objets et relations mathématiques, selon qu'elles découlent simplement ou pas de la source originaire des mathématiques (c'est ma position philosophique).
    Le problème en cherchant à construire 0/0 en posant un inverse de 0 sur le corps des réels, c'est que l'hubris de 0/0, lorsque construit 'empiriquement' , risque de disparaître. Dans ma construction l'idée de base est la vitesse d'approche vers le zéro au numérateur et au dénominateur, pas une notion algébrique d'inverse.
  • Shah d'Ock ;"Non non, c'est pas parce qu'ils s'apellent "surréels" qu'ils abritent toutes les créations surréalistes."
    :-) Bien vu ! Les nombres surréels me permettent de construire plus finement l'idée du 0/0, mais la construction conserve un caractère qui excède le cadre formel des nombres surréels.
    Surréalisme -> l'oeuvre exprime l'esprit de l'ouvrier.
    Les maths expriment elles aussi l'esprit des mathématiciens, mais avec des contraintes objectives bien plus fortes.
  • Les mathématiques se découvrent par besoin et pas par philosophie.
  • Ah bon ça sort d'où ça? Des Tables de la Loi des Mathématiques selon L2M?
  • J'ai l'impression que @Shah d'ock Anonyme est @Nathané.
  • Moi j'ai l'impression que Shah d'Ock Anonyme est Shah d'Ock ;-)
  • Oui je suis Shah d'Ock parce qu'il y a un bug sur mon compte Shah d'Ock. De cela je ne m'en cache pas. Que je soie aussi Nathanaé... J'ai ri.
  • "Les mathématiques se découvrent par besoin et pas par philosophie."

    Contradiction L2M. Tu énonce ici une position philosophique. Tu gagnerai à travailler ta philosophie pour prendre de la hauteur face à ce qu'on t'as appris. Si c'est pour être étudiant ou prof tu peux en rester à ton approche spontanée et scolaire. Conseil de connaisseur.
  • Nathané : tu n'as pas repondu à ma question. Est-ce que les lois mathématiques existent depuis la création de l'univers comme les lois physiques ou est-ce que c'est une création humaine ?
  • Bien malin qui saurait le dire.
  • En tout cas la multiplication, les dérivées, existait avec le principe fondamentale de la mécanique, les intégrale avec les lois de Maxwel, la géométrie de Rieman avec la gravité...
  • Ça veut dire quoi "exister"?
  • Les mathématiques existaient avant l'Homme. C'est juste une opinion, ce n'est pas une affirmation.
  • Mais au moins, a-elle un sens, ton opinion (d'ailleurs les croissants aux pignons c'est délicieux)?
  • Où cours-je ? Dans quel état j'erre ?
  • Il faut boire combien de litres de vin pour comprendre ce que dit Nathné???:)o
  • @Shah d'Ock Anonyme : prenons l'exemple de la vitesse constante de la lumière qui est une notion mathématique (dérivée), est ce que cette vitesse existait avant ou après l'Homme ?
  • Le fil a dévié...
    Mais je suis d'accord sur le fait que l'Homme découvre davantage les mathématiques qu'il ne les invente.

    Il invente un langage, évidemment.

    Les nombres existent déjà du temps des dinosaures, par exemple.

    Bon, c'est peut-être philosophique...
  • L2M:
    et d'une: tu n'as pas répondu à ma question: ce n'est pas en prenant un cas particulier que tu donneras plus de sens au mot "exister".
    et de deux: les lois de Maxwell, la mécanique quantique, les différentes théories de la gravitation ne sont, autant qu'on le sache (et qu'on puisse le savoir), que des approximation ayant pour but de décrire au mieux des phénomènes qui n'ont, en soi, aucune raison de se laisser exprimer en langage mathématique (ni en tout autre langage).
  • Ok. Peux tu exprimer le mouvement par un nouveau langage autre que la vitesse et accélération. Là je serai d'accord avec toi @ChDo.

    Je ne suis pas d'accord avec le mot approximation. La vitesse c'est la vitesse.

    @Dom: le fil n'a pas dévié. Nathané est entrain de chercher qqch qui n'existe pas.
    Quand on cherche une nouvelle chose on se base sur des données logiques comme pour le boson de Higgs.
  • Je ne m'appelle pas Achdo. Je t'ai dit que selon moi le monde ne se laisse probablement décrire par aucun langage, et tu me demande de décrire "le mouvement" par un autre langage alors je ne comprends pas très bien.
    "La vitesse c'est la vitesse". Trop bien, et la vérité c'est la vérité, la logique c'est la logique, exister c'est exister... plus besoin de se poser de questions.
    Mais tous ces concepts (mouvements, vitesse, accélération...) ne sont que des interprétations la réalité. En outre, nous sommes en position d'exiger que la physique décrive les résultats de toutes nos observations, mais pas plus (en particulier, pas "la réalité" - sauf si l'on postule que celle-ci est précisément toutes les observations possibles). Donc tous ces concepts, toutes ces interprétations de la réalité, n'existent a priori pas "dans la nature".

    Enfin, à supposer même que l'Univers est une variété munie d'une métrique Riemannienne blabla, et est muni de lois, il n'en reste pas moins que l'on peut expérimantalement vérifier que la relativité générale est une trés bonne approximation de ces lois, mais on n'a aucun moyen de vérifier que ces lois sont exactement celle de la relativité générale.
  • @Shah d'Ock : désolé. J'écris du portable.

    Je veux dire que la vitesse comme phénomène existant avant l'Homme est exactement la dérivée de la position par rapport au temps, car on ne peut pas l'exprimer autrement.

    Je peux avoir tort mais j'attendrai l'avis d'un physicien si c'est possible.
  • Enfin, à supposer même que l'Univers est une variété munie d'une métrique Riemannienne blabla, et est muni de lois, il n'en reste pas moins que l'on peut expérimantalement vérifier que la relativité générale est une trés bonne approximation de ces lois, mais on n'a aucun moyen de vérifier que ces lois sont exactement celle de la relativité générale.

    Tu mets en doute la puissance et l'exactitude des mathématiques dans la physique et dans la réalité. Ta position est minoritaire et provoque beaucoup d'ennemis.
  • La somme des forces est nulle veut dire que la vitesse est constante. Tu crois que c'est une estimation ou approximation ?!

    Newton et Einstein ont tous raison.
  • "Ma position est minoritaire": j'en doute fortement. Tous les physiciens savent bien qu'on ne peut pas faire de mesures arbitrairement précises. Ce que je mets en doute c'est le fait qu'on puisse trouver les bons axiomes décrivant la réalité (démarche purement empirique).

    Imaginons un instant, juste pour rigoler, que l'Univers soit une action de groupe du groupe de Galois absolu de $\mathbb Q$ sur $L^2(S)$ où $S$ est une surface hyperbolique compacte. Dans ce contexte, ça veut dire quoi "vitesse", "accélération"? Ah bon, ça n'a pas de sens? Mais alors quand tu dis que la vitesse comme dérivée par rapport au temps existe dans la réalité, tu supposes bien que la réalité a une structure qui permet de donner un sens à tes propos. Et qu'est-ce qui te permet de supposer ça? Ton expèrience quotidienne? Mais ton expèrience quotidienne est l'analyse par ton cerveau de signaux nerveux émis par tes organes sensoriels en réponse à des stimuli provenant du monde macroscopique. Soit autant de phénomènes émergeants qui n'ont sans doute aucun lien avec la structure fondamentale de l'Univers.
  • Les mesures ne sont pas exactes, oui, mais les lois le sont.

    Et pourquoi les physiciens se rejuissent à decouvrire de nouvelles équations qui permettent de comprendre le monde réel.

    Et si on parle de lois mathematiques est ce qu'ils sont exactes au moins.
  • Ton dernier message est assez incompréhensible, surtout la fin
    Cependant remarque bien que la seule et unique raison que l'on ait de croire aux lois de la physique, c'est qu'elles sont logiquement déduites d'axiomes tirés selon une démarche non-logique de mesures qui comme tu l'admets toi-même, ne sont pas exacte. Donc on n'a logiquement aucune raison de penser que ces lois décrivent exactement la réalité.
    Elles sont, si tu veux, "exactes" en tant que théories mathématiques, mais outre que je ne vois pas trop ce que ça peut vouloir dire, ça n'est pas l'objet du débat.
  • Bon retour @Shah d'Ock :-).

    Les grands savants, leur intuition est digne d'un raisonnement mathématique pur.
  • Merci. Le bug sur mon compte originel est parti, je l'ai donc récupéré (merci à la modération, au passage).

    Ton dernier argument me parait hors-sujet et sujet à controverse.
  • Oui je sais, car la seule preuve en physique est l'observation (expérience ). Mais, comment explique tu l'intuition d'Einstein sur la RG avant qu'on l'accepte par les mesures et l'observation. Ne dis pas que c'est un coup de chance.
    Et comment Riemann a-t-il osé proposer son hypothése avant la révolution informatique, sans oublier tous les autres ...

    Je ne suis pas spécialiste, mais j'essaye de résister à ta position.

    Je suis convaincu que les mathématiques est l'unique reflet de l'existence.
  • Dans le vie, je pense, il ne faut pas être convaincu d'une chose sans la remettre constamment en question.
  • Pour répondre à L2M, l'univers ayant été crée d'une manière réglée, l'univers physique manifeste des lois mathématiques. Donc oui, certaines lois mathématiques existent depuis la création de l'univers.
    L'expansion de l'univers (temps de Planck, rayonnement à 3K,...) induit une évolution des lois physiques, d'où aussi une évolution des lois mathématiques que l'univers manifeste.
    C'est ainsi que l'on peut avoir l'idée qu'il y a certains principes mathématiques plus originaires que d'autres. Par exemple 0/0 (j'y reviens !) peut être une expression des lois physiques avant le temps de Planck.

    Si les lois mathématiques régissent l'univers alors, à la manière d'un artisan qui utilise les lois physiques pour transformer le monde, un mathématicien peut aussi transformer les maths.
  • Nathané : a écrit:
    l'univers ayant été crée d'une manière réglée,

    Postulerais-tu l'existence d'un créateur de l'univers ?
    L'expansion de l'univers (temps de Planck, rayonnement à 3K,...) induit une évolution des lois physiques

    Bizarre, les lois physiques ne concernent pas le temps qui n'intervient dans leur expression mathématiques qu'à titre de paramètre, d'où certains physiciens pensent que, jusqu'à nouvel ordre, les lois de la physique ne varient pas en fonction du temps.

    Bruno
  • @Shah d'Ock : Je dirais plutôt : Dans le vie, je pense, il ne faut pas être convaincu d'une chose sans penser à la rendre plus générale et complete.


    @Nathané : mon point de vue est simple, si le 0/0 que tu cherche existe alors tu as une chance de le découvrir un jour. Mais je pense que non.
  • Bruno :
    Postulerais-tu l'existence d'un créateur de l'univers ? 

    Postulerais-tu le contraire ? 
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