Anecdote

Hier, je relayais auprès de mes agrégatifs le voeu du jury de les voir un peu plus investir les forums, en particulier le présent forum.
Un étudiant m'a fait remarquer que sur le maths.net

1) parfois les poseurs de questions se faisaient engu...
2) parfois ça partait de manière stratosphérique dans des trucs beaucoup plus difficiles que la question initiale.

Je me permets de relayer ça, car souvent on fantasme sur ce que peuvent penser les jeunes qui arriveraient là; là c'est un témoignage direct IRL.

A méditer...
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Réponses

  • Bonjour Aléa.

    Je suis intervenu plusieurs fois sur ce sujet. Fréquentant plusieurs forums, j'ai remarqué le peu de présence de collégiens, lycéens et même étudiants avant le master, par rapport à d'autres. Les discussions de spécialistes à propos du contenu d'un sujet, voire de la façon dont il a été écrit (français, notations, logique, ...) sont souvent rebutantes (*).
    Pour les eng.. je plaide un peu coupable, j'ai tendance à dire franchement ce que je ressens, et pour beaucoup d'étudiants actuels, la vérité est blessante (je les plains, la vie est encore plus blessante). Mais il est vrai que certains se déchargent de la réflexion personnelle sur le forum ("expliquez-moi").
    Je crains de ne pas être le seul à être brutal. Je vais essayer de m'amender :-?

    Cordialement.


    (*) parfois même pour moi, j'ai presque renoncé à lire certains sous-forums.
  • Le premier point soulevé par les étudiants d'Aléa est clair et bien connu depuis quelques années. Je ne sais pas à quoi, ni à qui, c'est dû, mais c'est un fait. On peut penser à deux choses :

    1. La crainte, souvent légitime, de voir un élève vouloir faire faire son DM entièrement, sans qu'il prenne la peine de chercher ;

    2. Le manque criant de patience de certains habitués qui ont parfois du mal à comprendre que l'on ne puisse pas...les comprendre.

    Le vrai problème, pour moi qui fréquente ce site depuis assez longtemps (plus de 10 ans, sous différents pseudos), est de comprendre comment l'état d'esprit initial, généralement bon enfant (mais pas toujours : lire les posts anciens d'un certain "Gérôme"), s'est peu à peu dégradé. Ce climat a été parfois, également, la cause de départ de membres intéressants de ce forum (H, JugeTI, borde, bs, etc) que, personnellement, je regrette.

    En revanche, je suis un peu en désaccord avec le second point. Plus précisément, je trouve que :

    (i) partir d'une question posée à un certain niveau (disons Bac + 2 pour fixer les idées) par un étudiant ;

    (ii) obtenir une réponse au niveau adéquat d'un répondeur ;

    (iii) PUIS obtenir une extension de la question initiale, soit en la replaçant dans un contexte plus large, soit en développant les idées sous-jacentes ;

    ne peut qu'être une véritable source d'enrichissement, en particulier pour des étudiants se destinant à passer l'agrégation (et donc potentiellement à enrichir des leçons du concours).
  • Que le forum soit écrit en français ne doit pas être rebutant pour les étudiants francophones. Au contraire, c'est si tous les forums étaient anglophones que ça serait gênant.
    Par ailleurs, mais c'est très personnel, je trouve l'esthétique de ce forum bien moins rebutante que celle de pas mal d'autres.
  • J'aimerais être d'accord avec noix de totos sur le second point, malheureusement si ce n'est pas comme cela que le ressentent les étudiants (et c'est un fait, si on en croit l'anecdote aléatoire)... c'est qu'on doit mal s'y prendre.
  • Les échanges sur le forum sont souvent virils (et je parle bien de ce qui concerne à proprement parler les mathématiques). N'oubliez pas la maxime: Quand je vais à Rome je fais comme les romains...

    Par ailleurs, quelqu'un qui pose une question indique rarement dans quel enseignement s'inscrit sa question (quelle classe?) ce qui explique que parfois les réponses obtenues ne sont pas adaptées.
    Cela dit ceux qui répondent ont le droit aussi de se faire plaisir en approfondissant une réponse même si cela dépasse la compréhension immédiate du questionneur (qui n'est pas le seul lecteur de la file de messages initiée)

    En outre, il ne faut pas se mentir est-ce qu'on a tous envie de voir le forum "envahi" par des questions comme:
    Je n'arrive pas à résoudre 2x+3=0 pourriez-vous me dire comment faire ?
  • Par ailleurs, quelqu'un qui pose une question indique rarement dans quel enseignement s'inscrit sa question (quelle classe?) ce qui explique que parfois les réponses obtenues ne sont pas adaptées.

    Sur beaucoup d'autres forums, les sous-forums ne sont pas des branches des mathématiques mais des niveaux d'étude...
  • Ca me semble une piste intéressante.
    La charte dit bien que les questionneurs doivent dire d'où ils parlent, mais de fait ils ne le font jamais.
    C'est particulièrement problématique pour les probas.
  • Sur le second point soulevé par aléa je l'ai l'ai moi aussi déploré à plusieurs reprises.

    Sur le premier point j'ai l'impression que ne se font engueuler que ceux qui ne font aucun effort ou qui pensent que tout leur est dû.
  • J'avais pensé à ce que l'on puisse cocher des cases pour le niveau souhaité.
    Mais serait-ce une usine à gaz ? Et serait-ce respecté par les poseurs ?
  • Ça ne me paraît pas une mauvaise idée. Puisque la plupart ne se donne pas la peine de préciser son (leur?) niveau, si on ne fait rien de notre côté il n'y a aucune raison que ça change.
  • Vous êtes bien optimistes à penser que le forum puisse évoluer :-D
  • D'après les dire de noix, il a évolué, quoique dans le mauvais sens. Et puis il y a eu la création du shtam, le renommage de certaines rubriques...
  • Ou alors, le niveau d'étude pourrait être un champs facultatif du profil.
  • Rien à voir, le changement des noms des rubriques ou la création de rubriques est déjà codé dans l'interface administrateur.
  • Bonjour,

    Indiquer le niveau d'étude (et le rendre visible) pourrait me gêner. J'ai un doctorat en physique (ENS Lyon, master et doctorat) et un master (M2) en mathématique. Pourtant, mon niveau réel en mathématique, celui qui correspond au niveau dont je comprends le cours et dont je sais résoudre les exercices avec des démonstrations dignes de ce nom est sans doute le niveau L2 (et encore j'écris beaucoup de conneries). Ainsi, si mon niveau d'étude apparaît, je serai gêner de participer ou je pourrais tromper l'initiateur d'un fil qui supposerait que ce que j'écris est digne de mon niveau M2 : et ce n'est pas le cas dans 99% des cas.
  • C'est pourquoi j'ai proposé que cela soit facultatif.
  • Bonjour Aléa,

    Est-ce que tu as dit à tes étudiants que tu fréquentais ce forum ? Est-ce que tu as eu des retours sur d'autres forum/MSE/etc ?

    Pour ce qui est de la stratosphéricité je pense un peu pareil. Pour les oraux de l'agreg j'ai l'impression qu'on a très vite fait de taper un peu plus haut que ce que son niveau recommande. Mais c'est la même chose avec les livres, je vois souvent le Brezis et ou les Rudin (et pas le "baby Rudin") cités en références de plans, développements, etc mais avec ces livres on sort très vite du programme de l'agreg et souvent aussi, de sa propre zone de confort.
  • En tant que poseur de question, ça ne me dérange pas qu'une fois l'exercice résolu on me propose d'aller plus loin, au contraire.

    Mais dans mon cas, et je ne suis surement pas le seul, je suis étudiant en Licence de mathématiques et j'ai une certaine charge de travail, alors certes c'est bien d'approfondir mais je n'ai pas toujours le temps, j'ai un programme auquel je dois me tenir.

    Du coup en effet ce serait peut être bien que je précise mon niveau d'étude, je prend note ;-)
  • @mojojojo: oui, bien sûr, je leur ai dit. Je n'ai pas eu d'autres retours.

    [HS: quand tu vois en proposition de développement "complétude des espaces Lp" et en référence "Brezis", tu sais d'avance que ça va partir en cacahuète...]
  • Quand je parlais du niveau à cocher, j'entendais le niveau de la question. Le niveau qu'on ne dépasserait pas pour répondre.
    On se fiche du niveau du poseur, non ?

    Bien sûr les réponses "hors du niveau" sont toujours intéressantes. Il ne faudrait pas les bannir.
  • Ben a priori si le poseur comme tu l'appelles est en sixième, on sait qu'il ne faudra pas lui répondre avec le programme de M2...
  • Et réciproquement.
  • Merci d'avoir posté cette anecdote, car justement, en tant que non-initié, en lisant le document du jury posté il y a quelques semaines, je n'avais pas compris la mention "ranimer les forums?" sur la slide 10 http://agreg.org/agreg18_preparateurs.pdf

    Il s'agirait donc d'encourager la fréquentation de celui ici, mais probablement aussi de celui d'ilemaths.net https://www.ilemaths.net/forum_superieur.php (et de MSE pour les anglophones https://math.stackexchange.com/).

    Mais pourquoi le vocable "ranimer" ? Je crois me souvenir que la SMF avait pendant quelques années administré un forum, puis l'avait fermé : est-ce une allusion à cela? (Je l'ai cherché un peu sur archive.org sans le retrouver https://web.archive.org/web/20080901000000*/http://smf.emath.fr/ ) Ou bien y avait-il à une époque des intervenants qui étaient membres du jury ou des préparations (autre que toi, MC, et quelques autres qui sont manifestement toujours là), et qui auraient arrêté leur activité ?
  • Parfois le poseur, même M2, cherche une démo L1, par exemple.
  • Un vieil étang
    Une grenouille saute
    Des sons d’eau
  • bonsoir

    pour ce qui est de la première remarque d'Aléa (les poseurs de question se font souffler dans les bronches pour parler poliment)
    il revient à chacun d'entre nous, les intervenants de faire l'effort de répondre aimablement surtout s'il s'agit d'un étudiant étranger

    sur la seconde remarque il est naturel que chaque réponse soit originale et élève éventuellement le débat
    sans pour autant que l'intervenant révèle forcément son grade ou son diplôme
    (après tout les amateurs au sens noble du terme ont droit au chapitre des interventions)

    il serait souhaitable en conclusion que l'élève ou l'étudiant qui pose la question
    précise clairement la classe ou l'année d'étude qui est la sienne

    cordialement
  • Vu les réactions mon idée a peut-être été mal comprise. Je pensais que faire figurer le niveau d'étude pourrait être un moyen de situer celui qui pose la question (puisque pour l'instant ils ne le font pas d'eux-même), pas celui qui y répond.
  • Ceux qui veulent répondre peuvent aussi préalablement demander à quel niveau d'étude doit se conformer la réponse.
  • Bonsoir,

    Je suis un de ces amateurs que Jean mentionne avec bienveillance. Je me permets de donner mon avis : même s'il n'est pas question dans ce fil de leur modification, je me permets de dire que je trouve que la classification avec entrées par domaines de connaissance du forum très intéressante, sans aucune comparaison possible avec les entrées par niveau, comme sur l'île des maths (arguments : avantage du mélange des niveaux sur un même sujet, évitement de la problématique des changements de niveaux de sujets avec les programmes, avantage du décloisonnement général, avantage du rapprochement avec la définition d'un forum pour tous, de 7 à 77 ans pour reprendre la célèbre formule, ...).

    Ceci étant dit, maintenant, plus précisément en rapport avec ce fil : l'un des intérêts de cette classification est qu'elle demande déjà un premier travail a priori intéressant à l'apprenant (pas toujours, en particulier pour les questions à la limite de domaines, où il est plutôt malaisé de définir un unique domaine). Car en effet, il est un usage qui, je pense, manque un peu aux éudiants du secondaire : celui qui consiste à classer le contenu du programme qu'ils découvrent dans une case du domaine des connaissances mathématiques.
    La classification est, je le crois profondément (ou plutôt intimement - cette conviction ne demande qu'à être ébranlée), une grande partie du travail pour "s'y retrouver" dans les problèmes mathématiques.

    D'ailleurs, ne serait-ce pas là, aussi, une explication de la dichotomie [les-maths.net] supérieur <--> [ilemaths] secondaire. ? Ne serait-ce pas là un point sur lequel travailler dans les classes : travailler l'histoire des maths et une vocabulaire précis ("bon, là on fait un chapitre d'analyse réelle..." ou lieu de dire "bon, là on fait le chapitre sur la fonction hélène") ?

    Enfin, une question : l'idée de préciser le niveau de la question est bonne, peut-elle simplement, "doucement", être appliquée par jurisprudence ? Si, pendant un temps, les règles du forum suggèrent de préciser le niveau de la question, les apprenants, en parcourant les fils récents, verraient cette pratique généralisée, et assez naturellement, s'y astreindraient, j'imagine.

    Cordialement.
  • Bonjour,

    je n'ai aucun niveau officiel en mathématiques. Quand à mon niveau officieux, il est situé quelque part dans la "bande critique" mais ça reste une conjecture. Je ne suis qu'un amateur pas très éclairé mais plein de bonne volonté (ce qui n'est pas toujours suffisant, j'en conviens).
    Après le lycée, le CNAM (Conservatoire National des Arts et Métiers crée en 1794 pour promouvoir l'ingénierie) a bien voulu recueillir les naufragés des bacs non scientifiques qui voulaient faire des maths !
    J'y ai acquis un niveau correct en algèbre linéaire, en mathématiques pour l'informatique (algèbre de Boole, diagrammes de Karnaugh, prédicats) et en analyse, je suis même allé jusqu'aux intégrales curvilignes (Maths Générales B1). Merci les cours du soir ! Mais c'était il y a si longtemps. Les profs y étaient excellents et le niveau général très honorable même si il a dû un peu décliner depuis.
    ...
  • même si il a dû un peu décliner depuis...

    Depuis 1794 surement
  • Oh sans aller jusque là ! Une amplitude de 2, 3 ans suffit à constater des différences. Quand je me suis inscrit en A1 (la porte d'entrée pour les études du premier cycle) le théorème des valeurs intermédiaires et celui des accroissements finis étaient étudiés en détail. Ce qui est bien la moindre des choses quand on aborde un cours sérieux de calcul différentiel. Quelques années après, ces théorèmes avaient disparu des programmes et le travail des nouveaux inscrits se bornaient à des calculs mécaniques de dérivées sans chercher plus loin le pourquoi du comment.
    Je ne sais pas si cette tendance était générale. C'est ce que j'ai pu constater du moins. Mais ça reste une belle institution qui continue de rendre de grands services en marge du circuit universitaire officiel.
    ...
  • En fait, pour revenir aux deux éléments du message d'aléa de ce fil, je pense qu'ils sont liés :
    Le gars se fait engueuler parce qu'il a mal posé sa question sur la continuité en L1 et en plus le résultat demandé « est évident » en considérant le théorème de Brouwer.

    Bon, comme déjà dit plus haut par plusieurs intervenants, c'est à chacun de considérer davantage le poseur en tant que poseur.

    NB : un poseur est plutôt la personne qui prend position afin d'être croqué mais j'aime bien cette acception, ici.
  • Dans le même genre, je trouve que les corrections en gras des fautes d'orthographe ou de ponctuation, c'est assez excluant. Je parle bien sûr des erreurs que l'on peut supposer non intentionnelles, pas du langage SMS.
  • Puisque j'en commets beaucoup, j'apprends à connaitre mes fautes mises en gras . Si un modérateur corrige mon message sans mettre du gras, je ne saurai pas mes fautes
    Le 😄 Farceur


  • Soit on décide de ne pas corriger, mais avec diverses sanctions en cas de langage trop illisible (à voir où mettre le curseur), soit on corrige mais il faut alors indiquer ce qui a été modifié. Je ne conçois pas qu'un modérateur touche à un message de manière transparente, sans qu'on sache où il est intervenu.
  • Bonjour Aléa
    La correction des fautes d'orthographe en gras n'a pas pour but de faire honte à l'auteur, mais bien au contraire de lui indiquer où se trouve une erreur.
    Il est bien sûr possible à l'auteur de revenir corriger lui-même son texte et de supprimer la mise en gras après correction, si cela le gêne.
    AD

    [Edit : correction orthographique. --JLT]

    [Bien vu JLT. Mon correcteur d’orthographe ne me l'avait pas signalé ! :-o AD]
  • @AD : quand tu le dis, on peut adhérer. Mais est-ce ressenti comme ça ?
  • Un bel exemple, un admin qui corrige en gras un autre admin :-)
    Le 😄 Farceur


  • Il y a peut-être un malentendu:
    Synonymes de poseur
    affecté, prétentieux, fat, snob, maniéré, minaudier, pédant, compassé
    pédant, fanfaron, frimeur, bonimenteur, esbroufeur, bellâtre

    X:-(
  • Et puis il y a les "pseudo" corrections. AD aime bien corriger dans mes messages l'oubli volontaire dans certaines phrases de la négation "ne" (j'ai oublié comment ça s'appelle), alors que justement j'estime que cela fait partie du registre que je souhaite adopter sur ce forum.
  • "Explétif" le mot que tu cherches skyffer ?
  • Je trouve admirable de passer autant de temps à corriger les erreurs de autres. Il m'arrive trop souvent de laisser des coquilles, j'essaie pourtant de faire attention. L'orthographe a été une plaie pour moi quand j'étais petit, (j'ai encore des rechutes....) et je ne me vexe pas une seconde d'être corrigé en gras au contraire. (Tant que ce n'est pas en rouge souligné trois fois....;-) )
    Karl Tremblay 1976-2023, je t'appréciais tellement.
  • Explétif, ce serait plutôt le contraire, ajouter un "ne" qui ne se trouve pas obligatoirement dans la tournure habituelle.
  • Oui, @Fin de partie, j'ai écris plus haut que ce n'était pas le bon terme ("poseur") mais c'est celui que j'utilise quand même. Et je trouve qu'il est simple et très évocateur.
  • Auteur conviendrait également, sans second sens lorsqu'il est employé seul.
  • Questionneur ce n'est pas assez bien comme mot?
  • Eh oui, eh oui... je suis têtu !X:-(
  • Bonsoir Skyffer en réponse à http://www.les-mathematiques.net/phorum/read.php?32,1547934,1568030#msg-1568030
    Excuse-moi si je t'ai imposé la présence d'un 'ne' dit explétif qui peut être omis, mais encore récemment http://www.les-mathematiques.net/phorum/read.php?4,1567718,1568022#msg-1568022 je viens d'ajouter le 'ne' de négation, qui n'étant pas un 'ne' explétif, ne peut pas, à mon sens, être omis.
    D'une manière générale, pour une meilleure compréhension du texte lu, il m'apparaît utile de savoir dès le début de la phrase que celle-ci est négative. Attendre la lecture du pas après l'énoncé du verbe pour comprendre que la phrase est négative oblige à une gymnastique mentale pour réinterpréter cette phrase dans le sens négatif.
    Pour le confort de la lecture, la présence de ce 'ne' m'apparaît important.
    Mais je ne suis pas grammairien, et s'il s'avère que je me trompe, je ne corrigerai plus cette omission.
    Alain
  • Tu ne fais aucune erreur a priori, c'est juste que je ne suis pas sûr que ça vaille la peine de t'embêter alors que j'adopte volontairement cette omission, seulement dans des cas où le registre se rapproche de la langue parlé, je le fais minoritairement. Mais je peux corriger cela moi-même si tu préfères.
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