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Mathématiques & prédispositions

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Réponses

  • Zeinot a écrit:
    Je te parle de ce que j'ai pu observé. Relis bien, c'est ce que j'ai écrit. Je n'apporte aucune conclusion particulière.

    Il m'avait pourtant semblé que tu apportais en effet une conclusion. Probablement un effet collatéral rhétorique.
  • Je vois que j'ai encore lancé un débat polémique.

    La moindre des choses est d'y répondre. Merci à tous pour vos témoignages.

    Pour prendre mon petit cas personnel, je rame en maths parce que je suis trop lent dans ce domaine. Alors qu'à contrario, il m'est aisé de faire de la logique pure, mais pas avec des chiffres/nombres. J'ai appris à programmer tout seul et c'était ultra intuitif pour moi. Pareil en métaphysique : ultra simple, alors que 99% des gens rament.

    Excellent en littérature et langues, naze en géométrie & trigo. Je retiens la Bible par coeur mais pas des formules mathématiques. Ce n'est pas logique.

    Contre-exemple : je comprends intuitivement la relativité générale mais la mettre en équation, c'est autre chose.

    Je pense que c'est une question de RAM.
  • osd a écrit:
    Pour prendre mon petit cas personnel, je rame en maths parce que je suis trop lent dans ce domaine.

    Je ne vois pas de rapport à priori.
    Le fait d'être lent peut être un handicap dans le milieu scolaire où on ne te laisse pas nécessairement le temps dont tu as besoin pour un devoir sur table/une évaluation.

    Si je te pose une question mathématique que tu y répondes dans la minute, demain ou le mois prochain qu'elle différence cela fait-il fondamentalement?

    PS:
    Je ne me considère pas comme quelqu'un de rapide, d'autant moins que je pense que je flirte avec le trouble obsessionnel de vérification, La manie de tout vérifier (le deuxième trouble de ce type le plus répandu parait-il avec le fait de se laver les mains sans arrêt). Vérifier ce que tu écris plusieurs fois. Quand il m'arrivait de corriger des copies d'élèves je comptais à l'endroit et à l'envers (c'est à dire au moins deux fois) les points indiqués sur la feuille pour être sûr de ne pas en oublier. Je pourrais donner plein d'autres exemples où je me mets à vérifier (vérifier deux fois que je n'ai pas oublié de fermer la porte à clef de mon appart' en sortant etc).
  • @FdP

    La différence ce sont les examens. Il faut se battre contre le chrono. Donc oui j'aurai compris le calcul, aussi complexe soit-il, mais je mettrai trop de temps à réfléchir sur un seul truc en amplifiant le problème dans mon esprit, et je me ferai siffler à l'exo.

    Lors de l'une de mes dernières évaluations, j'ai buggé sur une suite logique d'opérations aboutissant à $1+1=x$. Tout le monde sait que $x=2$.

    Eh bien non. J'ai bloqué pendant une 1h30 dessus (donc j'ai raté l'examen) parce que je réfléchissais trop et ne pouvais plus aboutir à une conclusion basique : temps, espace, matière, paradoxes, le calcul est peut-être une simulation de réalité, qu'est-ce que le réel, etc etc.
  • Osd:

    C'est un handicap probable dans la réussite scolaire. Encore que la plupart des enseignants probablement utilisent un coefficient trois: s'ils parviennent à faire un sujet de devoir sur table en un temps t ils estiment qu'il faudra 3 fois ce temps pour que tous leur élèves puissent faire de même (c'est du moins mon impression)

    Mais hors compétition scolaire rien ne t'empêche d'apprendre à ton rythme si tu as un intérêt à le faire.

    Je crois que j'ai déjà raconté cette anecdote.
    A la fin des années 90 j'avais rejoint un site de problèmes mathématiques (simples) mais en fait plus orienté programmation/cryptologie (à l'ancienne). Certaines personnes ont résolu la quarantaine de problèmes en quelques mois. Il m'a fallu une dizaine d'années pour y parvenir. J'ai séché sur certains problème parfois plus d'une année. Mais au final je les ai tous résolus à mon rythme. Je ne peux même pas prétendre que c'est parce que j'avais très peu de temps à consacrer à ces problèmes qu'il m'a fallu au total autant de temps pour y arriver. Je m'y consacrais quand j'étais motivé.
  • @FdP:

    Effectivement.

    Je dois recommencer le Bac niveau terminale S/L/ES (Belgique), le niveau est donc très élevé et pour les gens de mon âge, c'est plus "lent" pour reprendre les bases.

    Je vois des gamins de 19 ans 100x plus cons que moi terminer tous les exercices du chapitre 85 alors que je rame encore avec des questions de chapitre 1.

    Peut-être une question de rouille. Les maths c'est comme un sport, il faut tout le temps s'exercer. Beaucoup, et longtemps.

    Mais ça n'enlève en rien la question de la prédisposition, même si d'autres facteurs entrent en jeu comme l'intérêt, la motivation, l'envie, etc. Je dirais même que le dégoût peut-être un frein : je devrais déjà être plusieurs fois docteur, mais ce fichu Bac me bloque parce que je suis lent et rouillé en maths (et que ça ne m'a jamais particulièrement intéressé).

    Je pense que si j'avais été plus jeune, ce serait rentré comme dans du beurre.
  • Zeitnot, j'essaie juste en balançant un message comme ça d'éviter qu'on en vienne justement à des soient disant "résultats". Mon propos se voulait général aussi pour critiquer toutes ces études qui ne sont que des statistiques.
  • On ne peut raisonner que sur du cas par cas. Et on peut à priori partir d'un petit niveau et énormément s'améliorer par la suite.
  • OSD:
    Tu n'as pas besoin nécessairement de faire tous les exercices d'un chapitre pour parvenir à une maîtrise du cours.
    C'est là où intervient le rôle d'un enseignant à mon humble avis.

    Le BAC ES mathématiques en France est l'un des BAC les plus stéréotypé qui soit.
    Si tu sais faire* une demi-douzaine d'exercices types (et que tu sais les reconnaître quand tu es face à l'un d'entre eux) tu as de très bonnes chances d'obtenir au moins 10.
    La typologie des exercices au BAC S est je pense plus difficile à établir.

    *: il vaut mieux aussi comprendre ce que tu fais car autrement tu risques de ne pas savoir faire une variante d'un de ces exercices.

    On peut commencer une liste:

    1) exercices de probabilité avec arbres et probabilités conditionnelles.
    Une fois que tu as dessiné l'arbre et que tu connais le formulaire le reste s'obtient en lisant attentivement le texte et en appliquant sérieusement ces formule

    2) Savoir rédiger un exercice où il est demandé de démontrer qu'il existe un réel unique qui annule une fonction ou variantes.

    3) les variations sur les suites arithmético-géométriques.

    4) l'étude de fonction.
    a) calcul de dérivée
    b) étude du signe de la dérivée.
    c) conclusion: établissement du tableau de variation.

    C'est peut-être l'exercice qui peut poser le plus de problème à un élève.
    il a des problèmes avec le calcul, connait mal les règles de priorité des opérations
    Pour lui, $(x^2+3x+1)\text{e}^x-5=(x^2+3x+1)(\text{e}^x-5)$

    5) lire un graphique: comment repérer qu'une fonction est croissante/décroissante, que la tangente à sa courbe représentative a un coefficient directeur nul etc

    la liste n'est pas exhaustive mais avec ça on n'est pas loin d'avoir achevé la typologie des exercices de BAC ES (non spécialité) donnés réellement au BAC depuis des années.
  • Comme j'en parlais ailleurs, le BAC belge n'a strictement rien à voir avec ce niveau basique Français.

    On nous demande en plus de L et ES, un bac S, le tout cumulé. Impossible de comparer le niveau français au niveau belge. De plus, on ne vise pas la moyenne mais minimum 80%.

    Pour réussir chez nous, il faut viser plus que 100% sachant qu'il y a des tas de questions-pièges, afin d'être certain d'avoir plus de 80%.

    Désolé mais c'est la cruelle réalité inter-niveaux.
  • OSD:

    Tu as des exemples de sujets de ce BAC pour qu'on puisse se faire une idée?
  • FdP :

    enseignement.be

    Page officielle qui contient les "annales", clique ici : http://enseignement.be/download.php?do_id=12312

    C'est un Winrar contenant tous les pdf de 2013-2014. Regarde les pdf de maths.

    Et ça, c'était il y a 4 ans. Le niveau a largement augmenté depuis. On travaille en maths sur bien d'autres matières que dans ces annales.

    Je commence à comprendre pourquoi on donne le Bac à n'importe qui en France.
  • Il semble qu'en Belgique une place importante soit accordée à la géométrie.
  • C'est bien ce que je vous disais : en Belgique, le niveau est extrêmement élevé. Sans compter les 5 langues nécessaires.

    Je ne parle même pas de la physique... ces annales datent d'il y a 4 ans. Maintenant on est passés en physique quantique. Le programme scolaire ne cesse d'évoluer, même en chimie. Sans oublier le latin-grec, les sciences économiques et sociales, la génétique, etc.

    Mais en maths c'est le pire. 90% des étudiants doivent redoubler.

    Et on ne demande pas comme en France "une moyenne de 50% globale". Mais "une moyenne de 80% dans chaque domaine."

    Tel est le niveau d'exigence. Là on ne parle plus du Bac, mais du CESS belge (votre "équivalent" français).
  • OSD:

    Les exemples de sujets que tu as donnés correspondent à ce que doivent savoir des élèves ayant environ 16 ans si je comprends bien le système éducatif belge? (ce2d) Cela n'est pas ce qu'on demande à des élèves de 18 ans?
    Il y a trop, à mon goût, de questions QCM
  • FdP : ça, c'est le Jury Central (pas d'école).

    Dans les écoles "normales" le niveau est largement supérieur. De plus, le niveau a largement évolué en 4 ans depuis la réforme scolaire.
  • Osd:

    Ce sont des sujets du type que tu as mis dans le zip qu'on te demande de savoir faire (et rien d'autre)?
  • En Belgique, 90% des étudiants de maths ne redoublent pas.
    La source est vite vérifiable et ces classes n'existeraient plus.
    Ce qui plaît en France est d'avoir 20 au bac avec le 8 en philo !
  • @FdP : non, ce n'est qu'un aperçu (qui a encore évolué).

    @Romyna : prouve tes sources.
  • OSD:

    Les sujets que tu as mis sur le site reflètent les connaissances demandées et cela me semble correspondre grosso-modo à ce qu'on demanderait à un étudiant à l'entrée de la seconde (à peu près) si je n'ai pas lu trop vite. Alors que tu parles de BAC plus haut. Ils n'ont pas inventé l'équivalent du BAC en Belgique depuis l'année dernière tout de même?
  • Bon écoutez, je n'en sais rien. Ma seule source sont ces annales retrouvées laborieusement et qui datent encore de plusieurs années.

    Tout ce que je sais c'est que le niveau est extrêmement élevé en Belgique concernant les maths, par rapport à la France. Nous sommes en pleine réforme scolaire, en plus.

    Concernant les prédispositions en maths, on est en où ? (juste histoire de recadrer le fil moi-même, au lieu de me faire censurer et verrouiller pour avoir posé des questions sur la courbure espace-temps)

    Un grand sourire.
  • OSD a écrit:
    Tout ce que je sais c'est que le niveau est extrêmement élevé en Belgique concernant les maths

    Je veux bien te croire mais pour le moment les sujets que tu as mis en ligne ne le prouvent pas à mon humble avis.
    Par ailleurs, si tu veux faciliter la fraude, le QCM est un bon moyen.
  • Salutations $\Omega_\Sigma^\Delta$,

    dans quatre ans, si tu n'as pas ton bac et que le niveau continue de monter en Belgique (croire Cyrano ou te croire ?) ben il y a une théorie plus à la page qu'il te faudra bosser : la théorie des cordes.
    J'aime bien cette théorie, tout est corde, tout est vibration, bon son seul problème c'est qu'elle n'est pas (encore ?) expérimentable, donc pas scientifique (selon ce que j'ai compris de ce qui est dit sur ce qu'a écrit Karl Popper).

    Mais bon peut-être qu'un jour la métaphysique sera le seul critère d'accès pour devenir prêtre universitaire (c'est quoi au fait ? un prêtre je sais à peu près). La métaphysique étant stable par son mouvement perpétuel, tu auras alors toutes tes chances. Mais sont-ce des chances a priori, ou, tout n'est-il pas écrit à l'avance.

    Pardon pour ma méchanceté,

    S
  • [*** modéré *** La charte 3.3.7. AD]
  • Intervention ouvertement raciste, accompagnée bien entendu la novlangue qui consiste à qualifier de bien-pensance bisounours la réprobation du racisme.
  • Bon on va arrêter là.
    AD
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