Anecdote

bonjour, on a tous dans notre vie des anecdotes, des trucs qui nous ont marqué quels sont les vôtre ?
( pardon si y a des fautes, je parle français depuis peu de temps)
( merci à ev qui a aidé corriger les fautes)
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Réponses

  • La première fois que Samok a été banni de ce forum.
  • pauvre samock, pourquoi il a été banni ?
  • Parce que la poésie n'est pas une solution.
  • il va plu jamais revenir ? il étais là pourtant quelque heures avant
  • Cerisaie a écrit:
    pauvre samock, pourquoi il a été banni ?

    Le vers est dans la paume. La poésie n'est pas la solution.
  • j'ai rien compri.. moi quant je disais anecdote je m'attendait à des histoires drole mai eu j'ai pas compri l'histoire de samock .
  • De toute façon, personne ne comprend Samok ...
  • Personne = Eric?

    Rassure-toi, il va revenir. Il est coutumier des banissements temporaires.

    Tu as demandé une anecdote, un truc qui m'a marqué. Je te réponds la première fois que j'ai vu Samok banni de ce forum, ça m'a marqué.
  • Le 11 septembre 2001, au moment où les tours se sont écroulées (je ne l'ai su qu'après), j'écoutais avec un mélange de sérieux et de vague à l'âme inexplicable mon prof de math de 1ère année de pharma m'expliquer ce qu'était un opérateur nilpotent.
  • merci Sylvain !
  • Un jour, pendant mes études, un prof s'est targué de pouvoir deviner, rien qu'avec une conversation (pas à propos de maths), la spécialité mathématique d'une personne. Comme je ne savais pas encore vers quoi m'orienter, je suis allé lui demander ce qu'il "voyait" en moi. Il a eu l'air de se dire "Mince, j'avais pas prévu ça...", et il a répondu, en gardant son aplomb : "Mmmmh, moi, je te vois plutôt topologue !". C'était un peu à côté de la plaque, mais c'est amusant de s'en souvenir.
  • Ahaha j'ai aimé, merci Georges Abitbol !
  • Cours d'analyse. Pointu.
    Sous une apparence décontractée, le prof est un véritable maniaque :
    Toujours dans la même salle, mêmes fringues harnais vêtements, mêmes gimmicks routines.
    Un jour, le drame.
    En tendant la main vers la rainure du tableau, sa main se referme sur le vide.
    Plus de brosse.
    Il regarde à gauche, puis à droite, puis une deuxième fois.

    Rien. Que dalle.
    Nib. Peau de balle.

    Il se retourne catastrophé vers ses étudiants. Avec toute la misère du monde qui se lit sur son visage, il nous demande si quelqu'un a vu la brosse, SA brosse.

    Pendant que tous nous fouillons la salle du regard en nous demandant qui avait pu commettre un tel sacrilège, quelque chose entre mettre le feu au campus et lui poser une question d'algèbre commutative, mon voisin pointe du doigt un petit tableau auxiliaire complètement hors champ où une âme imprudente avait laissé en déshérence la malheureuse brosse.

    Pendant que le prof reprend possession de son bien avec un petit sourire crispé et le soulagement du candidat qui constate l'absence de probas dans le sujet d'examen, mon voisin se tourne vers moi et me dit avec des étoiles dans les yeux :

    "C'est la première fois que j'arrive à répondre à une de ses questions !"

    e.v.
    Personne n'a raison contre un enfant qui pleure.


  • Excellent.
  • Grand amphi, tableaux qui montent et qui descendent. Voila que cette p. de brosse tombe de l'autre cote de la boiserie. Sans broncher, il remonte tous les tableaux, souplement il saute derriere la boiserie et en ressort avec la brosse, blanc de la craie accumulee la, sous les yeux meduses de 130 etudiants.
  • Un souvenir :

    Nous sommes en Licence (L3 aujourd'hui) et il s'agit d'un cours intitulé "Intégration".
    Je regrette de ne pas me souvenir de l'énoncé mais je sais parfaitement, en ses termes exacts, retrouver la dernière consigne : "Montrer que l'inclusion est continue". Je ne suis pas très bon, enfin c'est simple, je n'ai pas regardé le cours du moment et suis incapable d'intervenir sur le fond.
    Le professeur, nommons-le M. Cauchy, car en remplaçant deux lettres par une seule, c'est son vrai nom, a déjà fait preuve une ou deux fois de répliques désagréables. Ce n'est pas son habitude mais bon...

    Toute la salle est muette, subit et s'interroge...
    Une étudiante, Cosette*, ose lever la main. Enfin. Et voici l'échange :

    Cosette : "Heu...Monsieur...c'est quoi une inclusion continue ?"
    M. Cauchy : En explosant de rire, "mais...", en retirant ses lunettes et en s'essuyant les yeux, "vous savez bien ce qu'est une inclusion ?"
    Cosette : "Oui, oui.".
    M. Cauchy : Toujours en plein fou rire, "vous savez bien ce qu'est une application continue ?"
    Cosette :"hm...oui, oui."
    M. Cauchy : Il n'a pas pu se retenir, il explose une nouvelle fois, "Et bien alors vous savez bien ce qu'est une inclusion continue !" ,toujours hilare...
    La salle reste silencieuse... M. Cauchy parvient au bout d'un temps qui semble éternel à reprendre son sérieux.
    Il se tait également, laisse le silence durer. Personne n'a ri, sauf lui. Moi, j'en suis à savoir ce qu'est une application continue (avec les images réciproques ou epsilon/delta ou encore avec la caractérisation sur les suites, bref, ça je sais) et pour moi, une inclusion (et encore aujourd'hui d'ailleurs), c'est l'idée qu'on en a au lycée ("être inclus" c'est "avoir tous ses éléments qui appartiennent à").
    J'interviens alors.

    Dom : "Bon, monsieur, on a tous bien rigolé mais on ne sait toujours pas ce qu'est une inclusion continue".

    ---Fin de l'échange---

    Le pire dans tout ça, c'est que je ne me souviens même pas de sa réponse. Il me semble qu'il a répondu, cette fois-ci sans rire. Il a même dû se dire "ho purée, j'ai des vainqueurs !!!".
    Ce moment m'a marqué surtout pour Cosette (que j'ai perdu de vue, je ne la connaissais pas bien).

    Au fait, quelqu'un aurait une idée de l'exercice ou même de ce que signifie "inclusion continue" ou plus simplement en quoi "l'inclusion" est une application ? J'imagine que c'est une application d'un ensemble de parties d'un ensemble (P(E) ou une des tribus de E (?) car à l'époque ça traite de cela...) à valeurs dans {Vrai;Faux} (avec une topologie sur chaque ensemble...).
    C'est bizarre de ne se souvenir que de ce cinglant moment mais pas de l'épilogue.

    [small]*son prénom a été changé[/small]
  • Je crois qu'une inclusion est continue si l'injection canonique du premier ensemble dans l'autre est continue. Mais attendons confirmation des analystes. Je ne suis pas sûr du tout ...
  • Je dirais que l'inclusion $Y \subset X$ est continue si d'un part c'est bel et bien une vrai inclusion ensembliste et si d'autre part la topologie sur $Y$ est la topologie induite par celle de $X$.
  • @Dom : si $X\subset Y$, tu as une application "canonique" $X\to Y$ qui à $x$ associe $x$... si la topologie de $X$ n'est pas définie par la topologie de $Y$, a priori rien ne dit que cette application doit être continue : c'est la question posée (exemple : $\ell^2(\mathbb{N})\subset\ell^\infty(\mathbb{N})$, si on met la norme $2$ à gauche, et la norme $\infty$ à droite, l'injection est-elle continue ?)

    @Cyrano : attention, pour que l'inclusion soit continue il suffit que la topologie sur $Y$ (que j'ai noté $X$, mais peu importe :-D) soit plus fine que la topologie induite, il n'est pas nécessaire qu'elle soit égale
  • Ma proposition est impliquée par celle de Cyrano mais n'est pas équivalente.

    L'explication de Maxtimax est la mienne mais il ne dit pas s'il est sûr de lui. (après l'édit c'est plus clair).
  • @skyffer3 : mon explication rejoint celle de l'ex prof de Dom et celle de ma prof d'analyse fonctionnelle :-D
  • Oui oui, je pensais comme toi d'ailleurs. C'est juste qu'avec ton message avant édit c'était pas clair si tu faisais une supposition comme moi ou si tu affirmais la chose ;-)
  • Salut Cerisaie,

    l'année dernière lorsque j'étais en ECE1, j'avais une prof d'anglais assez drôle, elle était assez âgée et avait un fort caractère. En cours elle adorait faire son petit show et on n'avait pas le droit d'intervenir ou de poser une question, cela devait se faire en fin d'heure selon elle. Lorsque Madame M parlait, personne ne devait intervenir.
    Un jour, elle est arrivée en cours avec un petit problème de jupe...Ce qui a fait que mes camarades et moi, avons vu des choses que nous n'aurions pas dû voir... C'était très gênant..! Pendant toute l'heure on essayait d'en placer une, pour l'avertir, mais elle ne nous laissait pas parler. Elle faisait des petits tours de la salle, passait dans nos rangs, chantait, revenait, repartait, et nous, on contractait nos mâchoires pour ne pas rigoler. 5 minutes avant la fin de l'heure, on en pouvait plus et on a tous explosé de rire !
    Et là, elle a dit "je sais pourquoi vous rigolez "
    On s'est dit " bon elle a enfin compris"
    Mais en faite nooon ! Elle a répondu " vous rigolez à cause de ma blague sur Trump, je sais je suis drôle, mon mari aussi aime mon sens de l'humour" ce qui nous a encore plus fait rire haha!
    Ayant perdu tout espoir, nous sommes tous rentrés chez nous, mais on se demande encore quelle en a été la suite...en tout cas, c'était une journée mémorable !
  • Une prof de langue vivante qui interdit d'intervenir en classe ? C'est sûr que les élèves vont apprendre à parler anglais, comme ça.
  • Ohlala c'était un phénomène cette dame !
  • merci a ev, P, blueberry19, et dom pour vous participation !
    ev et bluberry19 vous m'avez fais très rigoler j'ai aimé !
  • Maxtimax écrivait : http://www.les-mathematiques.net/phorum/read.php?32,1653866,1653990#msg-1653990
    [Inutile de recopier un message présent sur le forum. Un lien suffit. AD]

    Oui, c'est juste, mea culpa. :-D
  • Merci bien pour toutes ces précisions.
    Je crois qu'il n'avait pas défini cet aspect "fonctionnel" de l'inclusion et que cela devait être une évidence pour lui.

    Heu, une dernière précision, le terme ne serait-ce pas plutôt "injection canonique" ?
    (sans rentrer dans le débat sur ce que signifie canonique et les deux fils ouverts à ce sujet)
  • Bah Dom, c'est exactement le terme que j'ai utilisé dans ma première réponse ...
    Dom a écrit:
    cela devait être une évidence pour lui
    Bof, soit il jouait au con, soit il n'a rien compris aux maths pour na pas comprendre que c'est pas parce qu’application continue est définie et que inclusion est définie que inclusion continue est définie. Sinon il fallait lui demander ce que c'est un endomorphisme croissant.

    Quant au débat sur canonique il n'y en a aucun. Il y a juste une personne sur ce forum qui s'amuse à contredire tout le monde sur tous les sujets en utilisant les mêmes mots que le français mais en en faisant une langue différente que seul lui comprend, avec son propre dictionnaire. Et quand on lui fait remarquer on se voit répondre un truc du genre "mais tu sais bien que je voulais dire que ...". Si ça l'amuse, moi je n'y réponds plus ...
  • Ha oui, oui j'avais vu ton message.
    La question était "aux autres" même si c'est débile de ma part ;o)

    Pour le reste, oui c'est ce que je pense aussi quant au dictionnaire particulier.
    Je ne sais pas si l'objectif est de contredire ou pas. Je ne crois pas, je n'ai pas de conviction à ce sujet qui d'ailleurs ne m'intéresse pas. J'interviens parfois en me "modérant" (c'est moche ce mot). Et ce, certainement pas assez pour la modération (qui est toujours restée courtoise !).
  • Bonjour.

    Sur canonique, le texte que cite Shah dOck dans ce message met bien les points sur les i.

    Cordialement.
  • si vous avez autre anecodotes hésitez pas!
  • Vous en voulez une anecdote? En voilà une mais elle n'est pas drôle du tout.

    On révisait le bac de Français avec la professeure de Français. Quelqu'un frappe à la porte. La prof' ouvre la porte.
    Un jeune homme demande quelque chose à la prof' et lui met une claque de cowboy et ressort.
    Je reste là médusé interdit mais je vois que cela fait sourire certains de mes camarades.
    (c'était vers 1982-1983).

    PS:
    On l'a su plus tard, c'était une vengeance commanditée par certains élèves de la classe de première S que je fréquentais.

    PS2:
    Une deuxième.
    En collège j'avais un prof' de mathématiques en 4ème/3ème. Un type un peu bourru, façon old school mais j'aimais bien ce prof'.
    Il balançait le tampon en bois pour essuyer le tableau au dessus des élèves à travers la classe.
    (je pense qu'il surjouait la colère)
    Et il avait ses expressions: nom de Zeus, mer..credi. Que la terre est basse.
  • Bonjour, quand j'étais en spé on avait un prof de maths qui se faisait appeler Zeus... Quand il entrait tous debout à gueuler "heil Zeus"...Il aimait foutre le bordel.
    Quand à mon prof de sup il faisait tout (c'est-à-dire humiliation parce que la fille ne savait pas répondre alors que le génie de la classe savait) pour dégoûter les filles de faire ingénieure. Ceci dit je l'adorais, il m'a appris les vraies maths... Enfin je crois.
    Bonne journée.
    Jean-Louis.
    P.S: c'était en 66-67 !
  • L'amphi est plein à craquer. Des musclés du bulbe qui ont leur nom sur des couvertures de bouquins voire des théorèmes à leur nom. Plus au moins un rigolo, il faut bien quelqu'un pour vous raconter l'histoire.

    Le professeur Bigarré va expliquer à tout ce joli monde comment il a fait pour démontrer un théorème avec une bande de copains, au terme d'une démonstration d'une brutalité effrayante et d'efforts herculéens.

    Le professeur Bigarré a le sens du spectacle et il a bien préparé son coup. Après avoir chauffé son auditoire, rappelé l'histoire du problème qui attendait sagement que quelques kamikazes ceints du bandeau du sacrifice rituel lui fasse la peau dans les règles.

    Puis, au moment critique, il fait descendre un tableau comme ceux dont parlait P; - que je salue - dans un message précédent. Lequel tableau prenait son mal en patience en double file devant un autre tableau. Lequel contenait la formule qui avait fait rendre son tablier au fameux théorème.

    Disons le mot, la formule était d'une longueur transsibérienne avec des tas de symboles qui avaient l'air très contents d'être là, mais quand même du genre que je ne m'attendais pas à croiser dans une même journée.

    Mais voilà-t-y pas qu'un américain, à l'affut vers le quatrième rang se lève et lui dit en substance :
    "Johnny, t'es pas en salle des profs du collège Dugommier de Bouseville-les-marais. Sache qu'au séminaire bourre pas le kiki, t'es prié d'écrire tous les quantificateurs et dans l'ordre s'il te plait. Ce qui est à droite, je m'en fiche c'est ta vie privée, mais faut pas venir me chatouiller les dessous de bras avec la main gauche."

    Sauf que bien sûr, ce n'est pas ce qu'il a dit, ça serait beaucoup trop long, c'est moi qui extrapole, il a préféré plus synthétique.

    "C'est faux."

    Le professeur Bigarré a encaissé, s'est reculé, a contemplé son tableau problématique, s'est tourné vers son contradicteur et lui a dit un

    "Non."

    que j'ai interprété pour ma part comme une abréviation de

    "écoute, gamin, je remplissais des pages avec des quantificateurs pendant que tu remplissais tes couches alors ne viens pas me ruiner les arpions avec ça. La formule qui est là j'en ai gavé Titine, l'ordinateur au sous-sol du labo qui chauffe par la même occasion le bâtiment de maths de l'université. Je lui ai dit, prend ça pour t'occuper, je pars trois semaines en vacances. Tu penses bien que si je m'étais trompé ne fut-ce que d'un poil de nez elle m'aurait envoyé ramasser des moules de bouchot."

    Peut-être le contradicteur d'Outre-Atlantique n'a pas décrypté comme moi: il a insisté.

    "C'est faux."

    Le professeur Bigarré a de nouveau regardé son tableau, s'est retourné vers le public, puis, dans un double take digne de Jerry Lewis, a dit:

    "Effectivement !"

    Puis il a fait descendre le tableau fautif. Il a remplacé un "\(0,25\)" par un "\(0.25\)" a fait remonter le tableau et a conclu:

    "Maintenant c'est correct pour vous."

    e.v.
    Personne n'a raison contre un enfant qui pleure.


  • Trop bien, j'aime j'aime !

    et e.v vous devez ecrire livre ! Vous avez une joli ecriture !
  • et e.v vous devez ecrire livre !
    And e.v., you must write a book !
    Même en anglais, il y a un article avant le nom "livre".

    Manifestement, Cerisaie, tu ne fais aucun effort pour bien écrire. C'est pourtant une élémentaire politesse.
  • Non gerard. You should write a book! Si on veut bien écrire ;-)

    Edit : merci math coss pour le rappel
  • Vous vous plantez tous les deux de toute façon, il n'y a pas d'espace avant le point d'exclamation.
  • En effet : une espace en français, et pas en anglais.
  • gerard0 je fait mon maximum c'est mechant de penser sa.
  • C'est mon pot de thèse; je viens de soutenir ma thèse, j'ai eu les félicitations du jury, bref je suis super fier de moi. Fatigué, mais très fier. Le pot de thèse est un succès (évidemment, c'est l'heure du repas). Arrive vers moi mon prof de licence de probas, super prof qui a largement déterminé mon orientation. Je me dis qu'il va venir me féliciter du chemin parcouru et tout ça, mais non il arrive et il me dit "je me suis toujours demandé comment vous arriviez à suivre mon cours en étant collé contre votre copine".
  • merci alea ! j'ai aimé
    je suis bien de être sur le forum, dans ma maison je suis souvent seule, papa viens a la maison la nuit , il travail beaucoup et maman me manque beaucoup, sur le forum je me sent moins seule.
  • C'est sûrement un classique mais il m'a marqué !

    TD en maîtrise de maths il y a une vingtaine d'années (ça me rajeunit pas). Je ne me souviens plus de la question de l'énoncé, on passe la dernière demi-heure dessus, tout le monde sèche. On y réfléchit pendant une semaine, en vain ! On attend la correction avec ferveur !! "C'est trivial".
    On a essayé de replacer cette démonstration dans toutes ses évals !! Avec plus ou moins de succès...
  • Moi aussi je trouve qu'e.v. devrait écrire un livre. Genre San Antonio vu sa maîtrise de la langue verte (ça ouvre les portes des éditeurs une maîtrise Dargaud ?), avec un titre comme "on n'a pas tiré le chiffre d'affaire", et un Bérurier noir, les poings sur les hanches, hips.
  • Un moment d'adolescence, sous l'âge con : la prof de français, disons "pas tibulaire mais presque", est un peu forte, pas grosse grosse, juste un peu forte. Elle a aussi une poitrine très imposante. En voyage en Auvergne, dans le train contenant des compartiments, on a du mal à se croiser sans effleurer sa poitrine. Enfin, c'est elle, car tous les gars sont un peu tétanisés.
    Et puis, retour au collège.
    La semaine d'après elle porte un gros pull gris foncé.
    Et après un moment d'écriture au tableau, elle se retourne et s'assoit.
    Les gars, encore eux, se regardent et pouffent de rire.
    Sans le savoir, elle a essuyé le tableau avec sa poitrine et son gros pull : elle a deux petits ronds blancs craie sur le torse.
    L'âge con, sans méchanceté cette fois, juste potache.
  • Un de mes amis me racontait les anecdotes suivantes:

    Il était élève dans un lycée parisien privé fréquenté (à l'époque) par des fils et filles de célébrité.
    A l'inter-cours qui précédait le cours de mathématiques il me racontait que des élèves faisaient des concours de hurlement. Le prof de mathématiques entrait, désignait mon ami, et lui disait: toubib, dehors.
    (je ne sais pas pourquoi ce prof' nommait mon ami toubib). Cela se répétait assez régulièrement à ce que j'ai compris.

    ll me racontait aussi que juste à côté de l'entrée de l'établissement privé en question il y avait une échoppe de coiffeur.
    Quand le surgé (surveillant général) considérait qu'un élève avait les cheveux trop longs il était envoyé chez le coiffeur qui avait un contrat avec l'école privée.

    (cela se passait dans les années 80, je n'étais pas personnellement élève de ce lycée. J'ai fait toute ma scolarité dans le public)

    PS:
    Il me racontait aussi que son prof' de philo' de l'époque sortait avec ses étudiantes (anciennement ou pas je ne me souviens plus) de terminale.
  • Dans une prépa de province qui a inspiré un livre à un futur inspecteur général de lettres, on avait une prof de maths dure (dont la fille enseignait à côté et que j’ai croisée au jury de la grègue) et dont le cours m’a servi pour le CAPES, moins pour la grègue mais de nouveau pour les colles. Bref, elle ne rigolait pas souvent en classe. Qui lui a décroché un sourire pour une blague de matheux pourrie ? Mézigue.
    Algebraic symbols are used when you do not know what you are talking about.
            -- Schnoebelen, Philippe
  • Rien de tel qu'un surgé pour mater les insurgés.
  • @ nicolas.patrois

    par ordre d'apparition: Philippe, Nicole, Cathy.

    Nicole a blagué une fois en un an : "N'allez pas dire dans la rue que les carrés sont des ronds" (à propos de la boule unité pour la norme |x| + |y|)
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