Voilà pourquoi je m’intéresse aux maths
Bonjour
Pour une fois dans ma vie, je vais être franc et me ridiculiser volontairement.
Si j'apprends et je fais des mathématiques, c'est simplement pour nourrir mon égo que je qualifie de surdimensionné, et ce pour différents raisons :
- Être aimé. Celui à mon avis, qui possède une plus large connaissance en mathématiques ou en savoir en général est celui lequel ayant le plus de chance d’être considéré à sa juste valeur.
- Éviter l'exclusion sociale.
- Se sentir utile.
- Impressionner les gens qui en retour, on reçoit leurs compliments. ( C'est stupide, mais c'est encré dans mon âme que j'ai du mal à m'en débarrasser )
- Combler un manque d'estime de soi ( C'est peut être le point le plus important dans cette histoire ).
- Tuer l'ennui en essayant d'explorer les idées les plus fort et pour s'exciter.
- Celui ayant un bagage important en savoir est celui ayant plus de facilité d’insertion professionnelle.
- Obtenir la reconnaissance d'autrui pour notre don intellectuel.
- Chercher la célébrité et le Buzz.
Qu'est ce que vous pensez de tout ça ?
Merci.
Pour une fois dans ma vie, je vais être franc et me ridiculiser volontairement.
Si j'apprends et je fais des mathématiques, c'est simplement pour nourrir mon égo que je qualifie de surdimensionné, et ce pour différents raisons :
- Être aimé. Celui à mon avis, qui possède une plus large connaissance en mathématiques ou en savoir en général est celui lequel ayant le plus de chance d’être considéré à sa juste valeur.
- Éviter l'exclusion sociale.
- Se sentir utile.
- Impressionner les gens qui en retour, on reçoit leurs compliments. ( C'est stupide, mais c'est encré dans mon âme que j'ai du mal à m'en débarrasser )
- Combler un manque d'estime de soi ( C'est peut être le point le plus important dans cette histoire ).
- Tuer l'ennui en essayant d'explorer les idées les plus fort et pour s'exciter.
- Celui ayant un bagage important en savoir est celui ayant plus de facilité d’insertion professionnelle.
- Obtenir la reconnaissance d'autrui pour notre don intellectuel.
- Chercher la célébrité et le Buzz.
Qu'est ce que vous pensez de tout ça ?
Merci.
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Réponses
Je peux vous montrer logiquement que tous les génies des mathématiques ont un égo surdimensionné, mais avant qu'ils soient doué en mathématiques, ils sont avant tout doué à dissimuler des yeux des autres leur habileté à manifester leur égo surdimensionné au regard des gens, ce qui fait d'eux de grands hypocrites.
tu devrais garder pour toi ta psychologie de comptoir.
Et voir avec un psy pourquoi tu éprouves le besoin de te ridiculiser pour qu'on fasse attention à toi (généralement, ça passe vers 4 ans, ou au plus tard à l'adolescence).
Il y a des gens qui ont confiance en eux, voire une grande confiance. C'est ce que tu appelles avoir un égo surdimensionné?
Le succès accroit ce sentiment de confiance. L'échec répété sape cette confiance.
Cela dit, peu importe le sentiment que les gens nourrissent à leur propre égard, il faut toujours qu'ils donnent l'impression de la compétence et qu'ils maîtrisent les choses: la vie des êtres humains est une grande pièce de théâtre. B-)-
PS:
Adopte un chien si tu peux le traiter correctement.
Ce n'est pas ma morale mais je me demande s'il n'a pas raison finalement. B-)-
(C'est une citation si je me souviens d'une nouvelle qui raconte la chute d'un prof qui a amorcé le processus qui mènera à sa chute en ne voulant pas donner son avis sur un article qu'on lui a soumis et qu'il considère comme merd.que. Le titre de la nouvelle est, si je me souviens bien: Vous n'allez pas rire)
Juste une remarque. Il m’est toujours apparu que pour faire des maths, il fallait au contraire faire preuve d’une grande humilité.
Bien entendu, ce n’est pas le cas de tout le monde. Il doit bien exister de grands mathématiciens imbus et prétentieux.
Mais l’humilité, clamer haut et fort qu’on en a, c’est avouer qu’on en manque.
Pour revenir sur le fond : il n’existe pas de recette pour l’intégration sociale, enfin, je pense.
Bon WE
Dom
Vous connaissez beaucoup de gens qui vivent isolés physiquement des autres?
Au moment où je vous parle il y a bien 50 personnes qui se situent à moins de 30 mètres de moi. B-)-
Je répondais au deuxième tiret : « éviter l’exclusion sociale ».
J’aurais dû dire « inclusion sociale » peut-être.
Bref.
La fin de l'article est hilarante dans un certain sens:
https://www.francetvinfo.fr/politique/banlieues/j-en-ai-marre-j-en-peux-plus-en-seine-saint-denis-les-jeunes-subissent-les-inegalites-au-quotidien_3682671.html
En ce moment, FdP il y a une personne à moins de 50 mètres de moi.
A certains moments, il y en a 0.
Cordialement,
Rescassol
Tu arrives à maintenir ce nombre à $0$ ou à $1$ à toutes les heures du jour et tous les jours de l'année?
Je signifiais seulement qu'il ne faut pas abuser de la langue de bois: l'abus d'expressions dont on ne sait pas exactement ce qu'elles veulent dire et dont la compréhension repose largement sur les présupposés de ceux qui les entendent prononcer.
Mais Fin de partie, merci de m’encourager à en sortir à jamais.
Ca fonctionne si on aime les maths et si les maths vous aiment en retour.
NB. Le mot « ego » ne prend pas d'accent.
Tu sais pourquoi l'Eglise n'aimait pas les acteurs? Parce que leur métier est le mensonge même si le spectateur sait qu'ils mentent. Beaucoup de gens (tout le monde?) jouent des rôles, ils se mentent à eux-mêmes et ils mentent aux autres: c'est une contrainte sociale j'imagine, qui pèse sur l'être humain, ce petit animal pathétique et misérable. 8-)
Ce n'est pas mon but dans la vie, mais ça arrive, même en restant chez moi.
Cordialement,
Rescassol
Mais bien sûr quand on parle d'"insertion sociale" cela n'a pas grand chose à voir avec les liens que nous tissons avec les autres humains.
Plus sérieusement, tant que ce que tu fais te donne un vrai sentiment de satisfaction, fais-le. N'essaie pas de te sentir supérieur aux autres, ne te compare pas aux autres, parce que c'est idiot de faire ça. Sauf si ce fil de discussion était une façon piètrement détournée de nous annoncer que tu es un sociopathe, auquel cas le problème est différent...
En lisant ça : https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Trouble_de_la_personnalité_narcissique , je pense que c'est ce trait de caractère qui caractérise un peu ma personnalité.
Mais, je ne le fais à aucun moment pour causer un dommage psychologique à autrui, mais simplement pour être aimé et estimé il me semble, et pour être important dans les yeux d'autrui.
Je pense que tous ceux qui font des mathématiques à titre non exhaustif, au point de chercher à briller dans ce domaine ont ce trouble de personnalité.
Ce qui est propre aux maths, c'est que les gens qui sont naturellement doués en mathématiques ou en logique ont souvent plus de mal à être intégrés socialement, un peu comme s'il y avait une intelligence abstraite et une intelligence sociale qui s'exclueraient mutuellement.
Et puis il y a le problème de définir ce que voudrait dire "meilleur que les autres" en maths. Stanislaw Ulam était certainement un mathématicien brillant, n'empêche que son nom est rattaché à jamais à l'une des pires inventions de notre espèce, donc il faut aussi réfléchir à comment utiliser notre savoir, surtout lorsqu'il est très vaste.
Si je devais m'auto-évaluer comme mathématicien, je pense que je suis très très moyen, et je ne me vois pas développer un génie mathématique à l'avenir non plus. Si j'avais eu une vie différente, j'aurais pu être largement meilleur ou largement pire mathématicien, mais j'ai eu la vie que j'ai eue. Pour quelqu'un qui s'intéresse à plein de choses à côté des maths, et qui a eu des soucis dans la vie, je trouve que je ne m'en sors pas mal du tout, même s'il n'y aura probablement jamais de résultat mathématique profond nommé d'après moi et que je n'aurai pas ma propre page Wikipédia. Je suis prof de maths en collège-lycée, et peut-être que le prochain génie des mathématiques, c'est moi qui vais le former, ou c'est moi qui vais lui faire découvrir la passion des maths ou son talent inné pour ça. Je fais mon petit bonhomme de chemin dans l'univers et j'essaie d'être heureux par et pour moi-même, pas par l'intermédiaire des autres (enfin, si, d'une personne en particulier, mais ça c'est différent).
Pour moi, la science avance par le biais de deux choses : ce que nous avons besoin de découvrir à un instant donné de notre histoire, et ce que nous pouvons découvrir à ce même moment avec les outils que nous avons déjà développé. Un résultat mathématique vrai l'est déjà avant d'avoir été découvert, tout ce qui reste à faire c'est de le découvrir. Mais cette découverte VA être faite à un moment, puisque nous voulons ce résultat et qu'on fait donc tout ce qu'on peut pour y arriver. Certains mathématiciens ont la chance, et je dis bien la chance, d'avoir la bonne idée pour faire avancer le machin, donc d'être là au bon moment de l'histoire de la science avec la bonne idée. Et c'est pour les remercier de faire avancer la science, d'avoir eu la bonne idée au bon moment, qu'on les remercie de leur travail en nommant le résultat d'après eux. Mais ça aurait pu être quelqu'un d'autre, ce n'est pas ça qui est important. Si personne n'avait gardé les brouillons d'Evariste Galois, on aurait quand même fini par découvrir les groupes et leur importance, mais ça nous aurait pris plus de temps parce qu'on n'aurait pas eu accès à l'idée de Galois qui faisait avancer les choses. Ce qui est important, c'est que les choses qu'on découvre peuvent améliorer la vie des gens, peu importe quelle place on a dans le chaînon qui a abouti au résultat. Sans les travaux d'Alan Turing, je ne serais peut-être pas en train de taper ce message sur un ordinateur, mais sans les efforts de ses parents ou de ses profs... non plus.
J'essaie de comprendre les maths dans l'ordre de ce qui m'intéresse, comme une sorte de hobby, et peut-être qu'un jour j'aurai une bonne idée que personne n'a encore eue avant moi. Et ça serait étrange, ça, vu mon parcours, que MOI je réussisse à être le premier à trouver un truc important. Mais même si c'était le cas, je ne viendrais pas secouer mon papier avec mon prix du super-matheux de l'année 2037 sous le nez des autres, parce qu'on passe juste pour un connard si l'on fait ça. On ajoute chacun notre pierre à l'édifice des maths, on n'est pas là pour comparer la taille de nos pierres comme des garçons adolescents dans un vestiaire...
C'est interprété par d'autres gens comme signifiant qu'ils sont compétitifs via leur prisme idéologique qui leur fait croire que tout n'est que concurrence.
Alors ça, comment en être certain...?
Tous les espoirs sont permis:
Voici un objectif plus atteignable et qui te rapproche de tes objectifs initiaux : prends un livre d'analyse complexe, par exemple le polycopié de Michèle Audin*.
Ensuite, fais tous les exercices sans corrigés, sans internet, sans demander d'aide. Si au bout d'une semaine passée sur un exercice tu es toujours bloqué, alors tu peux poser une unique question sur le forum et ensuite c'est reparti pour une semaine de réflexion sans aide/internet. Tu peux texer tes solutions dans un fichier, et je suis sûr que tu seras très fier de toi si tu arrives à tous les finir.
Te connaissant tu vas m'envoyer balader mais je pense que c'est la seule méthode qui pourrait possiblement marcher. Bien sûr, ceci va prendre au moins un an, probablement deux.
* : le sujet est libre : mais de préférence, choisis plutôt "algèbre linéaire" que "cohomologie cristalline". Je te propose analyse complexe, afin de t'aider si un jour tu comptes toujours comprendre l'énoncé de la conjecture de Hodge.
- détecter les mathématiciens vraiment doués
- décevoir tous les autres
Personnellement, je sais très bien que je ne suis pas un mathématicien exceptionnel du tout. La question que je me pose, c'est... pourquoi j'ai quand même envie d'apprendre plus de maths, de peut-être faire de la recherche un jour, alors que quelqu'un de plus brillant que moi y arrivera mieux de toute façon ? Je ne sais pas, je pense que je ne sers à rien pour la science, mais ça plaît de travailler ces choses (même si au mieux, je vais seulement redécouvrir ce que quelqu'un d'autre aura déjà fait avant moi, et encore ça c'est si j'arrive à trouver un résultat vraiment tout seul), donc je continue à faire des maths pour moi. Pas pour impressionner les autres, je doute fort avoir quelque chose d'impressionnant. C'est juste que le fait d'apprendre des nouvelles choses me satisfait, et ça me suffit, je crois.
Débarrasse toi de ce type de questions toxiques.
Si tu trouves du plaisir à accroître ta connaissance des mathématiques et à t'y confronter (exercices, lectures etc) pourquoi ne pas s'en tenir à ça?
On n'obtient jamais de réponses à des questions existentielles (pourquoi je suis ici? Pourquoi je suis vivant et eux morts etc....). Personne ne viendra jamais te taper sur l'épaule pour te donner la bonne réponse. Désolé d'enfoncer des portes ouvertes. B-)-
Je suis c*n alors suite à ça ...
... Et moi, il me semble que si tu laisses tranquille mon égo, et ne pas porter atteinte à lui, il arrivera tout seul, par la volonté du grand Seigneur, à se guérir, au lieu de lui mettre plus de feu dedans.
Encore une fois, j'essaye seulement d'aider mais tu es libre de m'envoyer balader.
Et c'est justement ce que Pablo refuse d'apprendre .............
Cordialement,
Rescassol
Pourquoi tu fais des maths toi si ce n'est pas se travestir en Gowers, Kontsevitch, Tao ... ?
Tu n'as rien compris, Pablo, nous faisons des maths simplement pour le plaisir, pas pour se travestir en je ne sais quoi.
C'est en tous cas mon cas.
Cordialement,
Rescassol
Les mathématiques fourmillent de sujet magnifiques qu'on peut apprécier être un génie, voir y apporter une petite contribution ! Pour ça il faut juste accepter la règle du jeu.
Mon désir de devenir comme Gowers, Kontsevitch, Tao ... remonte à ma période d'adolescence.
J'admirais ces personnes que la plupart ont beaucoup de respect pour eux. Alors, je me disais que moi aussi je pourrais devenir comme eux, pour que tout le monde me respecte.
Peut être que ça te donne une impression étrange que je ne suis pas trop respecté dans mon milieu ... Il y a une part de vérité la dedans. Aujourd'hui, je suis arrivé à un âge où c'est honteux de continuer à agir de telle manière. Mais, j'ai toujours du mal à défouler ces profonds frissons que j'ai intériorisés depuis longtemps suite à mon amour des mathématiques qui s'est établi juste par ce désir d’être respecté. Je suis cinglé, je sais. Je suis plutôt un homme refoulé pour être franc.
Pardon. Refoulé dans le sens que j'étais privé d'exprimer ouvertement mes sentiments sans craintes durant toute ma vie. Pas dans un sens péjoratif. Attention. Ce terme est parfois utilisé dans un sens à connotation non morale. Je ne suis pas français pour utiliser correctement certaines expressions que vous utilisez. Que signifie, d'après vous : homme refoulé ?. J'ai vu le dictionnaire tout à l'heure, et ça a un sens très vulgaire. Toutes mes excuses. Je n'ai pas fait attention.
D'une part ils ne le sont pas, d'autres part ils ne le seront jamais.
Pour tous les thèmes, c'est la même chose. Je suis tellement immunisé que j'ai même du mal à comprendre une quelconque idolâtrie. Bon, chacun est comme il est.
Allez, faisons des maths. Comme le dit Rescassol, pour se faire plaisir. Et peut-être partager cette magnifique discipline.
Non seulement ce n'est pas sûr (Galois n'a pas découvert les groupes, mais les groupes de Galois et les corps finis), mais en plus il semblerait qu'on ne soit pas en mesure de savoir ce qu'il avait fait avec les fonctions transcendantes puisque précisément ses travaux ont été perdus corps et biens.
La notion de groupe existait, formellement au moins depuis Lagrange (décédé alors que Galois avais 2 ans, je veux bien qu'il soit précoce mais bon ...) et sans doute avant, je ne suis pas assez savant pour en dire plus, mais d'éminents contributeurs du forums pourront peut-être le faire.