Rentrée demain :(

Bonjour,

Si tu poses des questions auxquelles tu ne peux pas répondre, tu tournes en rond.

Ce que tu veux ? Sans intérêt.
Ta motivation ? Sans intérêt.
Continuer ou pas ? Sans intérêt.
Ton niveau ? Sans intérêt.

Poses toi des questions auxquelles tu peux répondre.

Que porter demain ?
Quoi manger au petit déj ?
Quelle heure est-il ?
...

Je pense que quoi qu'il arrive, tant que ta santé n'est pas en danger (si elle l'est, alors il ne faut pas lire ce qui suit, et faire en sorte d'obtenir vite de l'aide : la santé ça vient avant tout), ça n'a pas d'intérêt de t'arrêter en milieu de chemin.

Tu pourras, éventuellement plus tard, réfléchir à une réorientation, un arrêt, ou je-ne-sais-quoi, mais en chemin ça ne sert à rien. Un de mes profs de spé nous avait dit "à ce moment là de votre parcours, il faut faire comme un cheval avec des oeillères : ne regarder que devant soi, et ne penser à rien d'autre". Il y a des limites à ça, mais dans une certaine mesure c'est vrai : ce n'est pas le moment de te poser des questions existentielles.
Donc en attendant, fonce tout droit. On a tou.te.s à différents moments des doutes et des questionnements sur ce qu'on fait, sur si on est à notre place etc. mais la prépa c'est pas le moment de se les poser je dirais.

Exact : finir l’année, bien entendu (sauf santé, harcèlement, et autres choses prioritaires).

Ce sentiment est partagé par beaucoup de personnes, quelles que soient les professions.
La période ne repose personne.

Allez, les jours rallongent même si ça ne se constate pas bien encore.

Pas d’inquiétude.

https://la-conjugaison.nouvelobs.com/du/verbe/se_poser.php
impératif et non indicatif

Parisien75 a écrit:

Je viens de capter le sens de ta métaphore je n'avais pas capté

Si tu fais allusion au message de Chaurien alors je te rassure il n'y a aucune métaphore, il ne s'adressait pas à toi. (:D

En fait il faisait référence au message de YvesM et à la faute de conjugaison qu'il a commise concernant le verbe poser dans la phrase "Poses toi des questions auxquelles tu peux répondre.".

En effet nous sommes ici en présence de l'impératif du verbe poser qui s'écrit SANS "S" À LA FINNNN!!!!! :-?

PS. nul doute qu'un de ces quatre je vais y avoir droit. Je redoute ce jour... :-(

Quand on est en prépa d'une Grande École (je ne vise personne en particulier) ou pire, quand on titille la "cohomologie truc" ou les "foncteurs machins", on doit pouvoir distinguer un infinitif d'un participe passé ou un conditionnel (-ais) d'un futur simple (-ai).
Il me semblait, il y a quelques années de cela, que les épreuves littéraires des Grandes Écoles comme Centrale, Polytechnique ou HEC étaient plutôt du genre "costauds".

Une faute qui revient très souvent sur les grands médias (radio ou télé) est la redondance.

$\textbf{Exemples}$: rebondissement inattendu; première priorité; honnêteté intellectuelle (l'honnêteté est une qualité intellectuelle); capacité de pouvoir; suspect potentiel; bip sonore; ultime chant du cygne; à quelques rares exceptions près; "une préparation à laquelle manquait deux grandes absentes" (L'Équipe); découvrir pour la première fois; continue de perdurer; une tristement célèbre société secrète (France 3); découverte du cadavre d’un chien mort; ultime adieu; doux euphémisme; machination machiavélique; offert gratuitement; hypothèse possible; imposer par la force; éventuel imprévu; paranoïa délirante etc...
...

YvesM a écrit:

Ce que tu veux ? Sans intérêt.
Ta motivation ? Sans intérêt.
Continuer ou pas ? Sans intérêt.

Sans intérêt? On a qu'une seule vie jusqu'à preuve du contraire.
Vivre la vie que les autres ont totalement choisi pour vous cela ne finira pas bien. 8-)
Après, c'est toujours plus confortable, au moins dans un premier temps, de prendre l'"autoroute" qu'on a bâti pour vous, que de chercher le chemin qu'on doit emprunter.

NB:
Toujours se rappeler que les gens qui vous donnent des conseils ne sont pas les payeurs comme on dit.
Si le conseil s'avère tout pourri , il n'y a que celui ou celle qui l'aura mis en oeuvre qui en pâtira. :-D

Bravo df, même si tu es plus sévère que moi pour certaines de tes redondances, qui pourraient passer pour une insistance délibérée. Il y a aussi l'ongle incarné dans la chair.

Et bravo de rappeler le volet littéraire et culturel des concours scientifiques, qui est indispensable car nous devons attendre de nos élites, outre leur excellence dans leur domaine de compétence, une maîtrise de notre langue et une allégeance à nos valeurs de civilisation, bien représentées par les auteurs du programme. Idée que ne partageait pas Richard Descoings, de sinistre mémoire, qui a supprimé la culture générale au concours d'entrée à Sciences-Po en 2013.

Parisien75 ose des phrases comme : « je te respecte grave moi j'ai pas ta force je sais pas comment tu fais, j'aurais été mort dans le game ». Il pourrait commencer par abandonner le parler-racaille et s'informer de la façon de s'exprimer en français. Déjà niveau Sixième.

Bonne soirée.
Fr. Ch.

J'hésite à prononcer le terme de "mépris de classe" pour qualifier le terme de "parler-racaille" ainsi que son utilisation pour désigner une certaine manière de parler. Mais puisque nous sommes sur un forum, je ne prononce rien et je me contente de l'écrire et d'enjoindre les personnes qui l'utilisent à se questionner sur cette expression, sur les situations où elles s'imaginent l'employer, sur la potentielle violence symbolique qu'elle pourrait contenir. Il y a probablement de meilleures terminologies pour désigner ce que vous entendez.