Nouveau sur le site, je me présente !

Bonjour à tous! Je viens de m'inscrire sur ce forum en espérant obtenir des réponses aux questions que je me pose tout en espérant pouvoir apporter ma très modeste contribution si d'aventure je trouve un sujet lancé auquel mes maigres connaissances en maths pourraient servir.

En bref j'ai 56 ans, un simple Bac C en poche obtenu en 1981 et après un petit passage par la 1è année de médecine où j'ai fait très peu de maths je suis entré dans la vie active et roulé ma bosse dans le commerce. Mais depuis que j'ai quitté les bancs du lycée et de la fac, après quelques années où tout ça m'est passé au-dessus de la tête, donc grosso modo depuis... très longtemps, il y a quelque-chose qui me ronge de l'intérieur, une sorte de fringale que je peine à satisfaire de reprendre les maths pour d'une part réparer les lacunes et oublis que j'ai laissés au lycée, et d'autre part satisfaire une fascination qui s'est mise à naitre en moi pour cette discipline dont j'ai au fil du temps compris qu'elle était beaucoup plus concrète qu'en apparence dans la façon que l'éducation nationale a envisagé de l'enseigner à mon époque. Et peut-être toujours aujourd'hui. C'est mon prof de 1ère, qui ne tarissait pas d'éloges sur un de ses profs à lui qui était auparavant prof de technologie, qui m'avait déjà laissé entrevoir cela et cette idée a fait son chemin en moi...

Donc pour faire court: je cherche à raccrocher les wagons en récupérant un bon niveau de terminale, et surtout je souhaite aller plus loin sur certaines parties des maths que sont l'analyse, le calcul différentiel et intégral, et plus si affinités. Oui car en passant j'aimerais pouvoir mieux comprendre les applications de ces disciplines à la physique en particulier l'électromagnétisme car je suis un passionné des techniques audio et je considère que l'empirisme a ses limites... J'avais même envisagé il y a quelques années de me réinscrire en fac de maths et puis vous savez ce que sait, le boulot tout ça... Donc pour parvenir à mes fins je cherche auprès de vous des aides sous forme de références de livres qui auraient un rédactionnel particulièrement soigné, une présentation qui tranche avec l'aridité de tout ce qu'on nous met entre les mains au lycée (et au-delà: j'ai ouvert des livres de 1er cycle de fac: au secours!) ou des liens vers des sites @ Youtube ou autres particulièrement bien faits pour un apprentissage en autodidacte motivé... c'est une bouteille à la mer que je lance ce soir. Je vous remercie tous infiniment des pistes que vous pourrez m'ouvrir :-)

Réponses

  • Bonjour.

    Si tu peux trouver des bouquins de S des années 1990, tu pourrais peut-être trouver ton bonheur. Et pour aller plus loin rien de mieux que d'aller trainer tes guêtres chez un bouquiniste spécialisé, pour trouver des bouquins qui te conviennent (tu es le meilleur juge).

    En tout cas, c'est une bonne idée de vouloir reprendre et aller plus loin. Simplement pour toi.

    Cordialement.
  • Bonne reprise.
    Ici tout est possible.

    Bienvenue !

    Cordialement

    Dom
  • gerard0 écrivait : http://www.les-mathematiques.net/phorum/read.php?32,1984220,1984232#msg-1984232
    [Inutile de recopier un message présent sur le forum. Un lien suffit. AD]

    Bien sûr j'en ai feuilleté déjà quelques uns mais j'ai besoin de l'expérience des matheux de longue date. Je suis surtout à la recherche d'une méthode, en autodidacte, avec des livres, des tutos Youtube, et pourquoi pas si c'est indispensable des cours particuliers ciblés, en tous cas profiter du ressenti que j'ai qu'aujourd'hui que ma compréhension des maths est meilleure qu'avant (à l'inverse de la mémoire, on ne peut pas tout avoir) car j'ai l'impression, et ce n'est pas qu'une impression du reste puisque j'ai déjà un tout petit peu commencé le chemin, que lorsqu'on est jeune au lycée, avec une bonne mémoire, la facilité de se contenter de pure abstraction et peu d'éléments extérieurs pour vous distraire qu'il est facile d'appliquer des recettes pour réussir les exercices et se donner l'illusion qu'on est bon en maths. Pour autant comprend-on vraiment de quoi on parle ? Personnellement ce qui m'a toujours fait défaut c'était mon incapacité à accepter des concepts éthérés, tombés du ciel sans lien avec le monde réel. Ajoutez à ça le langage minimaliste des définitions et théorèmes constitué souvent d'une enfilade d'onomatopées de 3 lettres vous imaginez le carnage. Avec le temps et la maturité, et me considérant pas plus bête qu'un autre je me suis dit que la solution serait de dénicher le rapport qui existe entre les concepts et théories mathématiques et le monde réel moyennant quoi je serais ensuite beaucoup plus à même de les manipuler car j'aurais quelque chose à quoi les raccrocher. Au lycée on n'a pas le temps de faire ça, il faut boucler le programme et en plus il n'y a pas que des maths à faire. Je n'ai guère eu qu'un seul prof qui a tenté de s'approcher de cette façon de faire, au grand dam de l'administration nous l'avait-il raconté l'air goguenard . Aujourd'hui avec la maturité justement et surtout l'absence de la moindre pression de devoir rendre quoi que ce soit à qui que ce soit qui donne l'illusion qu'on a pigé (alors que bien souvent au lycée on a imité et reproduit des recettes) les maths n'exercent plus sur moi comme jadis de pression ou de menace sur mon avenir mais au contraire une sorte de fascination en ce qu'elles recèlent comme magie pour maîtriser le monde physique (et pas que...) qui nous entoure. C'est pourquoi, parce-que je suis fait comme ça j'y peux rien, j'ai besoin d'avancer sans laisser la moindre interrogation en suspend. Les quelques cours pris il y a 2 ans avec un prof à la retraite m'avaient alors persuadés qu'il fallait d'abord que je me réapproprie par moi-même quelques basiques sans quoi ces cours se transformaient en une suite de pourquoi et de comment, hachant le cours sans espoir d'avancer bien loin. C'est pourquoi j'accorde une importance particulière, à tort ou à raison mais je pense que j'ai raison, à la qualité rédactionnelle et à la démarche didactique des ouvrages qui pourraient me permettre de me remettre aux maths avec succès. Mon ambition? consolider le niveau lycée et cheminer au niveau 1ère année de fac, puis 2è, etc etc etc... Merci à tous pour vos retours d'expérience et votre soutien...
  • Un manuel tunisien en deux tomes qui ne te coûtera pas un centime:
    https://www.sigmaths.net/manuels/4M_t1.pdf et https://www.sigmaths.net/manuels/4M_t2.pdf

    (Ce manuel contient ce qui devrait être enseigné en TS en France si le niveau n'avait pas été réduit à néant depuis 30 ans sous de fallacieux prétextes pseudo-égalitaires...fort heureusement un pays comme la Tunisie n'a pas abandonné l'ambition d'instruire sa population).

    Bonne chance à toi !!!!
    Liberté, égalité, choucroute.
  • Ce n'est que mon avis, mais... en plus d'un livre de Terminale (de l'époque, si tu en trouves un, parce qu'il contiendra plus de choses), cherche directement un livre de L1. Il y a plein de livres comme ça, des livres "tout-en-un" pour la première année post-bac, tu en trouveras forcément un qui te convient. Le contenu reprendra beaucoup des choses du niveau bac, mais plus rigoureusement, comme ça tu pourras voir un peu comment fonctionnent les "vraies" mathématiques (démonstrations, quantificateurs, tout ça) sans tout de suite déborder énormément sur ton niveau actuel. Et puis, ça contiendra des exercices un peu plus difficiles que ceux d'un livre de Terminale, sur les mêmes thèmes, ça pourra te donner du challenge là tu en voudras.
  • Ramon Mercader écrivait : http://www.les-mathematiques.net/phorum/read.php?32,1984220,1984266#msg-1984266
    [Inutile de recopier un message présent sur le forum. Un lien suffit. AD]

    Merci Ramon, en effet ils ont l'air très clairs et bien présentés. Ils sont de la 4è année de l'enseignement secondaire, ça correspond à quel niveau en France ?
    En effet j'ai eu l'occasion de feuilleter il y a peu un livre de TS, je me suis pincé pour y croire j'ai cru que c'était un de ces livres de résumé de cours pour aider à passer le bac. Je me souviens de mes livres depuis la seconde comme le Aleph en 2 tomes, idem en 1ère et en Terminale il y avait 3 tomes ; analyse et proba, algèbre et arithmétique et un tome entier de géométrie. Je me demande ce qu'apprennent les élèves désormais...
  • Attention,

    une grande partie des notions vues les deux ou trois années post bac sont des théorisations faites pour donner des outils pour attaquer des problèmes difficiles. Si on connaît bien les maths du lycée des années 1960 ou des années 1990, on pourra imaginer en quoi on généralise (espaces vectoriels comme généralisation des espaces de vecteurs du plan ou de l'espace). Si on a fait le lycée période "maths modernes", en théorie on est déjà habitué à ces généralisations. Mais ce ne fut pas toujours le cas.

    Cordialement.
  • je n'ai jamais très bien compris ce qu'étaient les "maths modernes" je sais que j'en ai fait en... CE1 en 1970 c'était des histoires d'ensembles et d'éléments avec des patates, puis plus du tout et à nouveau en 6è en 73, puis plus du tout ou bien ça m'a échappé. Ce que je garde en tous cas de l'enseignement des maths au lycée est qu'il était, à quelques exceptions près grâce à des profs un peu franc-tireurs, extrêmement arides dans leur approche didactique et syntaxique. Des phrases tournées comme dans des circulaires ou les minutes d'un procès. Les notions ne sont pas "amenées" et ne sont pas présentées avec un contexte, à quoi ça sert, à quel phénomène du monde réel ça peut servir et surtout quand on débute un chapitre on ne nous dit pas où on va, ce qu'on cherche à appréhender ou mettre en perspective. Je me suis aussi rendu compte qu'on présentait comme abstraites, et avec une méthodologie qui l'est aussi des notions qui 40 ans plus tard m'ont été révélées comme tout à fait concretes et rattachées à des réalités du monde physique qui nous entoure. Pourquoi tant d'efforts à le masquer durant ces 7 années de secondaire? Pourquoi bâtir un enseignement des maths qui ne permette de réussir vraiment qu'aux seuls élèves aptes à mémoriser l'abstraction, la reproduire et s'en satisfaire ?

    [Ne pas faire dévier la discussion ! Restons dans le sujet de ce fil. Merci. AD]
  • Non, tu as fait les programmes "maths modernes" jusqu'au bac, et ça explique ce que tu racontes des cours que tu as subis (tes profs étaient "dans la ligne", pas du tout des francs tireurs).
    Mais tu n'es plus au lycée dans les années 70.
  • gerard0
    Ha bon j'aurais donc fait des maths "modernes" sans le savoir ? Comment distingue-t-on donc les maths modernes des maths traditionnelles ? Les maths modernes seraient donc des maths normales mais présentées de manière chiante, abstraite et dénuées de finalité pour ne se rendre accessibles qu'à une élite d'élèves dotés d'une bonne mémoire pour appliquer des recettes de résolution des exos et capables de se satisfaire de la seule abstraction, qui plus est très souvent eux-mêmes fils et filles de profs de maths ? Je ne plaisante pas en disant cela car beaucoup de mes camarades qui étaient les meilleurs en maths à partir de la seconde (on disait de mon temps des "bêtes" en maths) avaient des parents profs de maths, sans doute susceptibles de leur donner à la maison les clés que les directives académiques n'autorisent pas à donner en cours ?

    [Inutile de reproduire le message précédent. AD]
  • Pipo..

    Ce qu'on a appelé "les maths modernes", c'est justement les programmes mis en place vers 1970, effectivement très théoriques, qui convenaient à certains, mais dont on s'est rendu assez vite compte de la nuisance. Il a fallu rééquilibrer, au collège vers 1977, au lycée bien plus tard (j'ai enseigné les espaces vectoriels en seconde à des élèves qui ne maîtrisaient pas les vecteurs du plan - Il fallait ramer !!).
    Mais tu trouveras des réflexions sur ce sujet en tapant "maths modernes" sur ton moteur de recherche favori, je ne veux pas refaire l'histoire, les promoteurs de la réforme ayant été dépassée et trahis.

    Cordialement.
  • Bienvenue sur le forum, pipolemarquis ! (tu)
  • Bonjour,
    Gérad0 a écrit:
    j'ai enseigné les espaces vectoriels en seconde à des élèves qui ne maîtrisaient pas les vecteurs du plan - Il fallait ramer !!)

    Moi de même, en septembre 76, pour mes débuts.

    Cordialement,

    Rescassol
  • Moi un peu plus tôt, en lycée technique, avec une classe de seconde "textile" dont les élèves iraient faire un brevet de technicien, donc une sorte de super BEP.
    A l'époque, on envoyait en seconde technique des élèves pas trop perdus mais "incapables de faire une seconde", ... qui la faisaient cependant !

    Cordialement.
  • merci Philippe
  • Aaaaa les espaces vectoriels, le temps fort des maths en seconde ! À l'époque rien que prononcer le mot faisait clignoter les ampoules du plafond de la salle de cours. Ça semblait sortir de nulle part et aller nulle part, avec des notions qu'on nous faisait apprendre par cœur sans comprendre la finalité (système libre, système lié, système générateur...) Un tel fossé entre la 3è et la seconde je n'ai jamais compris pourquoi. Je me demande d'ailleurs depuis longtemps si un réétalement du programme de maths sur les 7 années du secondaire ne serait pas utile, tant de classes se ressemblant au niveau du programme : 6è et 5è, 4 et 3è, 1è et Terminale où le calcul intégral arrive super tard dans l'année alors que le cours de physique y fait appel assez tôt. En tous cas à mon époque...
  • Jamais les maths n'ont été plus authentiques à l'école qu'à l'époque dite "des maths modernes" même si la pédagogie laissait à désirer (la chose a été imposée quasiment du jour au lendemain alors que les profs n'avaient aucune formation notamment).
    Une fonction est un ensemble $f$ de couples tel que pour tous $x,y,z$, si $(x,y)\in f$ et $(x,z)\in f$ alors $y = z$.
  • Tout à fait d'accord !

    C'est l'époque où une bonne partie des profs faisaient des maths de matheux et leurs élèves des écritures de mathématiques. Une petite partie a fait vraiment des maths, ça a été génial pour l'école française de mathématiques, beaucoup moins pour l'ensemble des écoliers (alors que les maths avaient remplacé le latin comme discipline de sélection). Et surtout ça a définitivement disqualifié les maths comme une discipline importante, on voit les effets du retour de bâton dans les collèges et lycées actuels. Entre autre, la prise de pouvoir des pédagogistes dans la formation des enseignants de maths (l'enseignement des maths est une chose trop sérieuse pour la laisser aux matheux, Clémenceau).

    Et ce sont des gens comme toi, voulant pratiquer dès l'école primaire la plus grande rigueur, qui avaient impulsé cela. J'ai travaillé avec l'un de ces promoteurs qui a fini par démissionner de la commission Lichnerowicz tellement ils avaient été trahis. Le manque de rigueur des programmes précédents a été remplacé par une bouillie de notions théoriques qu'il fallait bien traduire aux élèves en petits exercices sans intérêt.

    Former dès le début du collège les élèves pour qu'ils soient des matheux de type universitaire est toujours une tentation des universitaires matheux. Et montre un manque criant de compréhension du rôle des maths dans la société. Après l'expérience de 1970, continuer à prôner cela n'est pas sérieux.

    Cordialement.
  • À mon trèèèès, très humble avis, la seule manière raisonnable de faire des maths adaptées aux compétences des élèves dans toute leur diversité, ce sont les classes de niveau avec évaluations et admission dans tel ou tel niveau non truquées. Mais ce n'est pas politiquement correct.

    P.S. : pas la peine de me répondre « pédagogie différenciée » ; je connais déjà, merci.
  • Ce que je comprends de votre propos, mais je peux me tromper, c'est que l'enseignement des maths pêche depuis les années 70 non pas par ce qui est enseigné mais par la façon dont ils sont enseignés? vous auriez un exemple sur un chapitre précis du programme?
  • Tu te trompes, il ne pêche pas pour tout le monde. Et vu que tu es un exemple précis de ce qui a été un problème, tu n'as pas besoin d'exemple.

    Mais il ne faut pas rêver, on n'enseignera pas les maths de haut niveau au lycée, quelle que soit la méthode. C'est une discipline exigeante. mais de la même façon, on ne forme pas des sportifs de haut niveau au lycée (on les forme ailleurs !); on ne forme pas des historiens au lycée, ni des traducteurs anglais/allemand/français.

    Cordialement.
  • Si on n'enseigne pas les maths de haut niveau au lycée c'est sans doute ce qui explique ce que ressentent les étudiants qui arrivent en maths sup, Je n'en ai pas été mais j'ai eu plein de potes qui sont passés par là et actuellement ma nièce, qui a fait son lycée à Louis le Grand, et qui poursuit actuellement en sup dans ce même lycée, et bien qu'elle été mieux préparée sans doute que dans un lycée lambda m'a raconté l'écart de niveau gigantesque auquel elle doit faire face cette année. Ce qui démontre bien que le niveau de l'enseignement des maths au secondaire a anormalement baissé, creusant un écart de plus en plus difficile à affronter pour les élèves qui passent en sup. Si j'ai bien tout compris...
  • Bienvenue sur le forum !
  • Merci Sylvain !

    [Inutile de reproduire le message précédent. AD]
  • Bac C 1971 puis prépa et ingé et puis le boulot, la famille, la maison, et même envie vers la soixantaine de m'y remettre après avoir presque tout oublié.

    Dur. L'IBM était rouillé.

    Ce que je conseille à tout ceux qui veulent reprendre:
    Je me suis procuré des livres avec rappel rapide du cours suivi de plein d'exercices corrigés.
    J'ai fait 4eme; 3eme, 2eme, 1ere Terminale S. J'en suis au niveau prépa et je suis mordu !

    J'en suis arrivé à penser que faire des mathématiques c'est vraiment une gymnastique qui apporte beaucoup de sérénité. Ca fait du bien à la tête.

    Maintenant, je pose la question: ce que je fais a-t-il un sens ? Est-il normal lorsqu'on a 65 ans d'aimer faire des maths ? À quoi ça mène ?

    Bonjour à tou(te)s.
  • Une intégrale chaque matin éloigne le médecin.
  • Bonjour,

    @ Didier Suard: je ne pas si c'est normal, mais je trouve que c'est beau. Après tout, serait-il davantage "'normal" de se prendre de passion pour le piano, la littérature ou la philatélie ? Si tu y prends plaisir, ce qui semble être le cas, et que cela te permet de t'évader, c'est l'essentiel. En tout cas, bravo pour le parcours déjà effectué.

    Cordialement.

    Y
  • Bonsoir,

    Quel que soit son âge, on a des hobbies, et c'est très bien comme ça.
    Moi, c'est les mathématiques, surtout la géométrie, le piano et la lecture, et vogue la galère ...

    Cordialement,

    Rescassol
  • @ Math Coss.

    La citation complète :

    Une intégrale chaque matin éloigne le médecin en courant.

    bonne journée,

    e.v.
    Personne n'a raison contre un enfant qui pleure.


  • PipoleMarquis a écrit:
    et actuellement ma nièce, qui a fait son lycée à Louis le Grand, et qui poursuit actuellement en sup dans ce même lycée, et bien qu'elle été mieux préparée sans doute que dans un lycée lambda m'a raconté l'écart de niveau gigantesque auquel elle doit faire face cette année.

    Je n'ai jamais mis les pieds dans une prépa' (je pense que j'aurais détesté l'ambiance et que je serais passé à côté d'un tas de trucs en n'allant pas à l'université) mais d'après les témoignages que j'ai pu recueillir de gens qui y sont allés, tu as un constat récurrent: grosse claque, l'impression d'être nul. Et cela ne date pas d'aujourd'hui.
    J'écris cela pour relativiser ce que tu écris pas pour l'invalider.
  • Vogue, le magazine, c’est galère ?

    Bon, ok, ...
  • à Fin de partie:

    j'ai parlé de ma nièce à Louis le Grand mais déjà quand j'étais en TC à Bergson et que les meilleurs de la classe, dont je n'étais pas, je pense notamment à 2 "bêtes" dont un était sur-entraîné par ses parents tous deux profs de maths, qui ont intégré qui Louis le Grand, qui Saint-Louis ont également bu la tasse dans les premiers mois, pas tant pour eux par le contenu du programme auquel ils étaient déjà préparés mais par le rythme et l'intensité de l'effort demandé et la sensation de passer à côté de sa jeunesse alors que les potes qui étaient passés en DEUG SSM me donnaient l'impression de vivre une vraie vie d'étudiant avec les teufs et tout et tout. Bon eux ils ont pas fait l'X...
  • Bonjour à tous, pour Didier, pour moi, à 72 ans, les maths sont toujours un très bon antidépresseur. J'en ai fait toute ma vie, mais professionnellement (j'étais ingénieur) je peux dire que ça ne m'a quasi servi à rien... Mais pour le plaisir je choisis mes thèmes, je ne fais pas d'algèbre si je n'aime pas ça... Et cela, ça évolue, à 35ans je ne jurais que par l'algèbre, les structures, puis ce fut l'analyse, surtout complexe, puis la géométrie... Et bien sûr ça ne sert à rien, ce que je fais, je ne ferai jamais avancer le schmilblic !!!
    Cordialement.
    Jean-Louis.
  • j'ai parlé de ma nièce à Louis le Grand

    Alors, que pense Louis le Grand de ta nièce ?
    Karl Tremblay 1976-2023, je t'appréciais tellement.
  • Bonjour,

    je viens sur ce forum avec un problème en poche (une visite plutôt intéressée donc) pour un "élément de réflexion" qui ne m'est pas forcément nécessaire de résoudre, (ce n'est donc pas si intéressé que ça1).

    Cependant je ne sais pas où le poster, pouvez vous m'aider?

    Je vais résumer le contenu par "il s'agit d'un tableau contenant des éléments rangés par ordre alphabétiques, initialement sur une seule colonne avec de nombreuses lignes. Tous les questionnements tournent autour de la théorie pour rendre un tel tableau élégant dans une forme se rapprochant plus du carré que du "fin rectangle vertical"".
    Avec des contraintes telles que "j'ai des éléments insécables dedans" et je veux ci, et ça pourquoi pas, etc.

    J'ai l'impression en y réfléchissant qu'il y a des choses vaguement intéressantes derrière et que je n'arrive pas trop à les cerner seul. Alors si ça titille la curiosité d'autres personnes que moi, ça peut être chouette!


    Et pour terminer, si ça ne rentre pas dans le domaine mathématique, ou pas assez élégamment, bah c'est tant pis et merci d'avoir pris le temps de répondre.

    Merci.

    Note 1 : De toute façon quand vous verrez le contenu du tableau, vous vous direz que ça ne peut pas être intéressé comme démarche :-)
  • Bonjour à tous,

    Bon, je n'ai pas TOUT lu dans ce fil de discussion, mais il me semble que je peux apporter ma maigre contribution, notamment à pipolemarquis:

    J'ai arrêté les Maths pendant beaucoup moins longtemps (8 ans, tout de même de quoi avoir l' "IBM rouillé" ) mais la reprise ne s'est pas faite sans difficulté (dur d'admettre qu'il faut repasser des heures à plancher sur des trucs que j'avais bien assimilé sur ma chaise de prépa).
    Personnellement, j'avais essayé il y a 2 ans de reprendre tout seuls, chez moi... j'ai tenu 2 mois.
    Cette année, je me suis payé une année de L3 Maths au CTU de Besançon (moins de 400€): ça m'aide bien à être régulier. Je conseille vivement (et pour les frileux des déplacements, le CTU offre la possibilité de passer même les examens à distance: le luxe!!)

    Algébriquement,

    Aurélien
  • Bonjour OreO the MoOSe, intéressante ton expérience. En ce qui me concerne, moi qui e suis arrêté au bac niveau maths repense que si j'opte pour cette méthode il me faudra commencer en L1. Mais tu parles du CTU de Besançon, sais-tu s'il y en a d'autres car sur Google je ne trouve en référence que celui-là et c'est assez gênant si on doit se rendre à des rassemblements comme c'est indiqué dans la description du cursus. Tu as donc pu t'inscrire directement en L3 et valider ta licence ou c'était juste pour une remise à niveau?
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