Écriture inclusive

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Réponses

  • Mathurin a écrit:
    Ici c'est l'opinion du peuple, qui condamne l'action de cette minorité nuisible.

    Dont tu te fais bien évidemment le porte-parole. Tu as un mandat pour ça? B-)-
  • Rescassol,

    Qu’appelles-tu, s’il te plaît, « langage des cités »?
    Je suis, à l’instar de Flora(c’est presque un argument d’autorité!), issu de « cités ». Et je ne sais pas ce qu’est « mon langage » par exemple?
  • En fait, le problème pour moi avec l'écriture inclusive c'est que, quand j'en lis, la petite voix qui prononce les mots dans ma tête ne sais pas comment prononcer les mots inclusifs et ça rend la lecture moins agréable.

    Je propose une alternative à l'écriture inclusive. Je vais l'appeler la formulation inclusive. Ne changeons pas l'écriture de la langue, mais nos formules. Le principe : quand un groupe de personnes contient des hommes et des femmes, on le désigne grâce à un mot dont la signification est non genrée (comme "des personnes" ou "des gens"), ou bien on utilise les noms des deux genres (éventuellement pas à chaque fois s'il y a vraiment trop de répétitions) et on accorde les adjectifs et pronoms au masculin (qui joue le rôle de genre neutre).
    Exemple a écrit:
    Les pompiers et pompières français sauvent de nombreuses vies. Ils prennent parfois des risques dans leur métier. Ces femmes et ces hommes sont indispensables à la société.

    À vous de voir pour l'ordre des mots genrés (par exemple ici, mettre "pompiers" après"pompières" pourrait laisser penser que "français" s'applique uniquement aux "pompiers").
    Comme ça on précise explicitement que des femmes sont impliquées, tout en gardant une formulation claire et une orthographe traditionnelle.

    Qu'en dites-vous ?
  • Calli,

    Comme je viens de l’écrire à Chaurien, le forum n’a qu’une influence très limitée sur la transformation de la langue. Le forum lui-même n’a pas les mêmes intervenants qu’il y a 15 ans. Les intervenants arrivent avec un bagage culturel prérequis.
    À moins que l’on souhaite intégrer ici des propositions à la Charte du forum. C’est une autre histoire...
  • Calli http://www.les-mathematiques.net/phorum/read.php?32,2077784,2078040#msg-2078040
    Ne vaudrait-il pas mieux écrire
    Les pompiers français et les pompières françaises sauvent de nombreuses vies. Elles et eux prennent parfois des risques dans leur métier. Ces femmes et ces hommes sont indispensables à la société.
    C'est plus lourd, mais n'est-ce pas du meilleur français ?
    AD
  • Calli a écrit:
    À vous de voir pour l'ordre des mots genrés (par exemple ici, mettre "pompiers" après"pompières" pourrait laisser penser que "français" s'applique uniquement aux "pompiers").

    Pour ça il y a la règle de proximité (:D. Il faudrait écrire "Les pompiers et pompières françaises sauvent de nombreuses vies." Ou bien "Les pompières et pompiers français sauvent de nombreuses vies."

    L'idéal serait quand même d'avoir un neutre comme ça on ne se casserait pas les pieds... mais on l'a déjà en fait, c'est le masculin (:P)
  • À tout hasard, je précise que la francophonie ne se restreint pas à la France - au Québec, ce débat a été réglé depuis longtemps. Donc l'illisibilité "aux yeux de la majorité"...

    Bref, j'ai appris qu'à ce sujet, on repérait très tôt si un débat était possible avec différentes personnes. Sur ce...
  • Maxtimax a écrit:
    Bref, j'ai appris qu'à ce sujet, on repérait très tôt si un débat était possible avec différentes personnes.

    On ne finit jamais d'apprendre...
  • Raoul.S a écrit:
    Ou bien "Les pompières et pompiers français sauvent de nombreuses vies."

    De bonnes âmes arguant que l'opérateur ET est "commutatif" t'assureront qu'il vaut mieux écrire:

    "Les pompiers et pompières français sauvent de nombreuses vies." (:D
  • A noter que les règles de la bienséance proscrivent une phrase qui commencerait par: Moi et mes amis.
  • La multiplication des marques orthographiques et syntaxiques qu’elle induit aboutit à une langue désunie, disparate dans son expression, créant une confusion qui confine à l’illisibilité.

    Cet argument massue devrait se suffir à lui-même. Le langage et l'écriture sont là avant tout pour communiquer, et si on perd la compréhensibilité, on perd tout.

    Maintenant, croire que c'est une spécifité française est assez faux. Le phénomène est large, la langue française n'est ni plus ni moins sexiste que les autres. Aux Etats-Unis, c'est un débat au moins aussi important que chez nous (et il vient vraisemblablement de là-bas).

    En ce qui concerne le vie sur les forums, il y a au moins cet exemple très connu sur Stack Exchange:

    Who or what is Monica and why so much notice from SE users?

    Grosso modo, Monica était modératrice (très active et reconnue, sur des sections liées aux sciences humaines je crois). Lors d'une conversation sur un salon privé réservé aux modérateurs, elle a exprimé des réticences quant au nouveau "Code de Conduite" des utilisateurs, qui stipulait entre autres d'utiliser des formes neutres (ne pas supposer que tel interlocuteur est homme etc). Elle s'est fait virer illico presto. C'est un cas parmi d'autre et ça ne va pas en s'arrangeant.
    Après je bloque.
  • Voici ce qui se dit au Québec http://bdl.oqlf.gouv.qc.ca/bdl/gabarit_bdl.asp?id=4015#Q05. Je cite notamment (c'est moi qui souligne) :
    l’Office québécois de la langue française juge que l’emploi des doublets abrégés (comme dans les exemples ci-dessus) est une option acceptable dans les contextes où l’espace est restreint, par exemple dans les tableaux, les formulaires et les publications sur des plateformes de microblogage. (...)

    Il est à noter que les textes suivis offrent suffisamment d’espace pour intégrer les doublets complets. Ces derniers donnent la même visibilité à une désignation masculine et à une désignation féminine, les deux apparaissant en toutes lettres : une employée ou un employé.

    Si on souhaite suivre ces recommandations (je dis bien "si"), comme le forum comporte suffisamment d'espace, il n'y a pas de raison d'utiliser ici le point médian ni d'autres types de doublets abrégés.
  • Amathoué : Évidemment que ce qu'on dit ici a très peu d'influence sur le monde. J'en suis conscient. Mais ça n'empêche pas de discuter.

    AD : Pourquoi ce serait du meilleur français ? Pour moi les deux sont corrects.
    Je préfère privilégier la légèreté du texte en répétant moins souvent les deux genres, mais c'est un choix personnel.

    Raoul : Je ne connaissais pas la règle de proximité (je viens de regarder ce que c'est sur internet). C'est une possibilité. :-)
  • Bonjour

    Chaurien a raison sur son premier message
    et le cri d'alarme de l'Académie française est justifié ;

    mais pourquoi être pessimiste comme l'est Dom : le combat n'est pas perdu
    surtout si journalistes et enseignants n'adhèrent pas à cette mode ridicule

    cordialement
  • Ce qui est fascinant (en plus de ce que dit Foys) c'est que si on se prononce contre "l'écriture inclusive" on est directement attaqué soit comme étant un réactionnaire (vivant dans des temps anciens, comme le suggère Maxtimax) ou comme sexiste (l'homme de gauche FdP).
  • Foys a écrit:
    Ce qui est hallucinant est que l'écriture inclusive a été imposée par quelques milliers d' "intellectuels" au plus à toute la francophonie. Comment une minorité peut vandaliser le patrimoine culturel de centaines de millions de personnes comme ça sans rencontrer plus de réaction est assez stupéfiant.
    Comme l'académie française en somme ? (:D

    Bon, c'est une blague qui me fait rire mais c'est aussi une provocation peu utile sur ce fil déjà assez échauffé...

    Je ne suis pas très vieux mais d'aussi loin que je me souvienne j'ai toujours vu de l'écriture inclusive. Quand j'étais à l'école elle ne s'exprimait pas par des points médians (ou des points tout court, faute de mieux) mais par des parenthèses ou des tirets. Par exemple : "Les mathématicien(ne)s sont aussi irrationnel(le)s que le pékin moyen sur tout ce qui touche aux sujets de société". J'ai l'impression, mais certains me contrediront peut-être, que dans les années 90-2000 c'était relativement courant et, surtout, que tout le monde s'en fichait.

    Mais depuis quelques années on a vu apparaître le point médian et avec lui toute une hystérie (des deux côtés) pour un truc qui, en fin de compte, n'était pas nouveau du tout. J'avoue que j'ai du mal à comprendre pourquoi ce débat cristallise autant de réaction vives alors que les parenthèses n'en généraient, dans mes souvenirs, aucunes :-S

    Pourquoi certains partisans de l'écriture inclusive accordent tant d'importance au point médian alors que d'autres solutions parfaitement équivalentes existaient avant ? Pourquoi certains anti écriture inclusive sont tellement irrités par le point médian alors que les parenthèses ne les émouvaient pas plus que ça ? Mystère... en tout cas pour moi. Si vous avez un avis sur la question ça m'intéresse.

    Le seul argument que je trouve plutôt fondé en défaveur du point pas médian est qu'il a tendance à stopper la lecture qu'on fait dans sa tête. Pas étonnant si l'on a appris depuis son plus jeune age qu'un point marquait un arrêt dans la lecture, il n'est pas toujours facile de se défaire de certains automatismes. À l'inverse j'ai l'impression (au moins pour moi) que les parenthèses -ou les tirets- ne provoquent pas ce genre de pause réflexe dans la lecture.
  • Corto : la parenthèse suggère un ordre d'importance. Ce qu'on met entre parenthèse est ce qui est moins important, secondaire, accessoire.
    C'est d'ailleurs aussi pour ça que (n'en déplaise à Calli ;-) ) on préfères les formules amalgamées comme celleux ou toustes à tou.te.s par exemple.

    J'aime beaucoup le "hystérie (des deux côtés)", on remarquera d'ailleurs sur ce forum qui lance toujours le débat...
  • OJ a écrit:
    on est directement attaqué soit comme étant un réactionnaire (vivant dans des temps anciens, comme le suggère Maxtimax) ou comme sexiste (l'homme de gauche FdP)

    Pourquoi fais tu une disjonction de cas? B-)-

    Personne n'est obligé d'utiliser l'écriture inclusive mais si tu ne le fais pas les autres peuvent y voir une signification.
    Mais il n'y a rien de nouveau sous le soleil nous sommes en permanence confrontés à l'idée de ce que vont penser les autres de ce qu'on dit, de ce qu'on écrit, de ce qu'on fait.
    I.Zitoussi a écrit:
    Le phénomène est large, la langue française n'est ni plus ni moins sexiste que les autres.

    Je ne comprends pas ce que veut dire cet argument.
    Ailleurs c'est pire alors ne changeront rien ici car même en ne changeant rien ce sera mieux qu'ailleurs?
  • Bonjour,

    > Pourquoi fais tu une disjonction de cas?

    FdP, d'où sors tu que le "ou" est exclusif ?

    Cordement,

    Rescassol

    Edit: "ni plus ni moins" ne signifie ni "pire", ni "mieux".
  • Sans vouloir prétendre ajouter quelque chose de plus à ce qui a été déjà dit, mon opinion là-dessus est que les tenants de cette écriture, au mieux maladroite, sinon très exaspérante, qu'est l'écriture inclusive est de croire que dire "les mathématiciens" est une formulation qui exclut une partie d'un groupe, ce qui est totalement faux.
  • Maxtimax a écrit:
    quand je lis du non inclusif, je sens que quelque chose cloche.
    Calli a écrit:
    Ah ouais, la vache. Pourtant la majorité des textes est encore écrite avec l'orthographe non inclusive.

    Je me suis fait la même remarque que toi, Calli. Je trouve cela très triste d'imaginer que toute* la littérature donne à Maxtimax et probablement à d'autres jeunes comme lui le sentiment que quelque-chose cloche.

    * toute, ou presque toute : tous les auteurs, contemporains ou des siècles passés, que je lis, écrivent/écrivaient en non inclusif, mais bien sûr, je ne lis pas tous les auteurs francophones...
    Calli a écrit:
    Tu écris en inclusif toi ?

    Maxtimax a peut-être répondu et son message m'a alors échappé, mais oui, il écrit bien en écriture inclusive, c'est d'ailleurs son message qui a incité Chaurien à démarrer cette discussion.
  • Noix de Totos a écrit:
    est de croire que dire "les mathématiciens" est une formulation qui exclut une partie d'un groupe, ce qui est totalement faux.
    Le langage structure la pensée et la langue française est fondamentalement sexiste à ce jour. (le genre neutre et le genre masculin coïncident)
    C'est donc bien normal que des gens veuillent modifier le langage pour que la langue elle-même ne soit plus une base du sexisme.
  • Fin de Partie a écrit:
    la langue française est fondamentalement sexiste à ce jour

    Je ne vois pas ce qui te permet d'affirmer ceci.
  • Même les parenthèses inclusives, comme on faisait dans le temps, ont en quelque sorte ce même défaut que le point médian qui est de nous sortir du mot. C'est peut-être parfait pour les messages publicitaires ou officiels, mais pas pour l'usage littéraire. La fluidité du texte ne doit pas permettre ce genre d'écarts, un bon auteur veut que tout mot compte et à réfléchir suffisamment longtemps à chaque phrase jusqu'à ce qu'il sente "que ça va comme ça".

    Pour prendre un exemple, Céline (cet odieux facho), qui de mémoire avait produit quelques 10 000 pages de brouillon pour son Voyage, par souci de sa "petite musique", ne permettrait pas qu'une simple barrière typographique ne brise le rythme de sa phrase. Car la première perception de la sonorité littéraire se fait via les yeux du lecteur. Voir un amas de signes typographiques en fin de mot, c'est évidemment le sauter systématiquement, d'autant qu'on sait ce qu'il veut dire. Par extension, c'est déplacer son attention ailleurs, voire même sauter le mot entier. Heureusement que les auteurs ne vont pas dans ce délire qui ne touche que quelques universitaires qui font peur aux autres et s'imposent dans ce milieu.

    Si l'argument de l'Académie sous Richelieu ayant voulu masculiniser la langue, ce qui se comprend compte-rendu de certaines mœurs de l'époque en voyant la volonté politique derrière (mais il faudrait que je lise sur le sujet, par exemple les femmes avaient déjà leur place en cour et devaient déjà jouir d'un certain crédit sur ce qui concerne les affaires de la langue, en témoigne la fin de la querelle des Anciens et des Modernes simplement l'évocation du nom de Madame de Lafayette, donc je pense qu'il y a des choses en plus à savoir pour ne pas dire de banalités), est recevable, les problèmes sont :

    -L'amalgame facile de mauvaise foi fait par des clowns présents sur le topic qui consiste en "t'es contre t'es sexiste"

    -Par prolongement, le fait qu'accepter ça c'est accepter qu'on se donne des moyens de faire des procès publics de personnes en en donnant des moyens pseudo-objectifs (être blanc, ne pas mettre de points médians... je provoque volontairement oui)

    -Le fait que malgré les normes académiques, comme toute langue le Français évolue par la pratique commune. L'Académie ne fait maintenant pas grand chose de plus que de tolérer l'usage normatif de la liaison à "des zaricots" et n'a plus vraiment de rôle politique d'unification sous l'égide du saint rouet Louis.
    Imposer une réforme, qui pour la plupart des gens ne sort encore de nulle part, risque de n'être au mieux qu'un demi-succès car ceux qui l'adoptent le feront par "adaptabilité" et survie en milieu universitaire ou d'entreprise, simplement car elle tombe du ciel et ne s'est pas imposée comme toutes les autres règles, par une pratique incorrecte de la langue de manière collective sur des décennies jusqu'à oubli de la règle

    Une règle de proximité passerait bien mieux pour reprendre une idée du topic. En tous cas on ressent bien plus une volonté de chasse aux sorcières des militants pour sur ce topic que de la sincérité idéologique.

    J'hésite à poser la question "Que pensez-vous du fait que ma petite amie trouve l'usage de cette écriture illisible stupide ?" car je connais la réponse, mais ne boudons pas notre plaisir.
  • FdP a écrit:
    Le langage structure la pensée et la langue française est fondamentalement sexiste à ce jour. (le genre neutre et le genre masculin coïncident)

    Intuitivement on pourrait penser que c'est vrai et je me demande jusqu'à quel point la pensée est influencée par cette discrimination du langage. Il y a quand même des "contre-exemples" :

    Là où je suis si je cherche l'expression "les infirmières" avec google (avec les guillemets pour une recherche exacte) il me sort environ 2'100'000 résultats. Tandis qu'avec "les infirmiers" (qui est masculin et neutre donc devrait avoir plus de résultats) j'obtiens environ 1'270'000 résultats, quasi la moitié.

    Indépendamment de tout ceci, vouloir résoudre le problème de la discrimination dans le langage (si c'en est vraiment un) avec des phrases à rallonge (pour inclure le féminin) ou avec des points médian est une absurdité selon moi, car pas du tout pratique.

    L'idéal serait d'avoir un vrai neutre.
  • Si vraiment le problème est que la gent féminine se sent frustrée par le fait que le neutre est le masculin (ce que l'on peut comprendre), on pourrait adopter la convention réciproque : le neutre serait le féminin.
    Il faudrait un temps d'adaptation qui serait certainement moindre que celui nécessaire aux ajouts inclusifs.
    Mais surtout cela ne dénaturerait pas l'écriture de la langue française telle qu'utilisée depuis quelques siècles et dont la littérature existante en est le plus beau fleuron.
    Personnellement je préférerais cette solution à l'introduction de caractères typographiques à la fin de mots dans une phrase rendant la lecture de celle-ci pénible, voire difficile.
    AD
  • Riemann_LC a écrit:
    J'hésite à poser la question "Que pensez-vous du fait que ma petite amie trouve l'usage de cette écriture illisible stupide ?" car je connais la réponse, mais ne boudons pas notre plaisir.

    Je suis entièrement d'accord avec elle. Il ne faut pas croire que toutes les femmes souhaitent l'écriture inclusive, loin de là. Mais bien sûr, la petite amie de RLC et moi, et toutes celle qui trouvent cela stupide, nous sommes de pauvres victimes inconscientes du machisme de notre société, entièrement conditionnées par notre éducation patriarcale et incapables de penser par nous-mêmes...
  • Merde, et on fait quoi pour les non binaires ?
  • Bonjour,

    Comment traduit-on fils de p... en écriture inclusive ?

    A+
    Les chefs d'oeuvre du passé sont bons pour le passé. (Antonin Artaud)
  • RLC: tu en as vu des "t'es contre t'es sexiste"? ou des tentatives d'imposition ? Il y a des gens qui écrivent comme ça, et qui souhaitent que ça se généralise.
    Et pour ta petite amie: tant mieux pour elle :-D
    On dirait des "moi ma femme elle aime bien faire la cuisine pour moi, alors bon, vous les féministes vous nous les ...", franchement ce niveau de discussion... Faut pas oublier que le but du féminisme c'est de permettre aux femmes de disposer de leur corps et de leur esprit comme elles le souhaitent : si elles souhaitent ne pas utiliser l'écriture inclusive, qu'elles se fassent plaisir.

    A.D. : la revendication n'est pas du tout celle de faire du féminin le neutre... Ce n'est pas une question de frustration, mais de représentation, et notamment de représentations mentales.

    Je tiens par ailleurs à rappeler (c'est amusant tout de même, comme fait :-D ) que cette discussion a été lancée du fait de mon utilisation de l'écriture inclusive : je vous invite à chercher dans mes messages une fois où je tente de l'imposer, ou reproche à d'autres de ne pas le faire. En d'autres termes, là où vous reprochez aux "tenants" de cette écriture de l'imposer, c'est au contraire vous qui imposez la vôtre, alors que "nous", on ne fait que l'utiliser sans l'imposer.
    Mais bon, on sait que de nos jours "on ne peut plus rien dire", "c'est l'inquisition", toussa toussa (attention, cette erreur d'orthographe est faite exprès)

    O.J. : c'est aussi un des intérêts des formules amalgamées comme celleux ou toustes, qui ont cet avantage de les inclure aussi. Certaines personnes préfèrent d'ailleurs le "tiret" médian ("mathématicien-ne-s" par exemple) précisément pour cette raison. Mais bon, au niveau où on en est, je doute que les personnes de ce fil soient intéressées par ces subtilités.

  • C'est drôle comme vous faites la paire. Entre FdP qui ne voit pas que Maxtimax a écrit "ok boomer" dès le début et Maxtimax qui ne voit pas les "si t'es contre je dis rien mais on peut s'interroger sur tes intentions :smileydemerde: " de FdP, ils sont beaux les militants.

    C'est drôle aussi comme, dans tous ces débats, ça choisit de ne répondre qu'à un point parmi d'autres quand on pond des messages un peu long. Ou comme ça se plaint des supposés hommes de paille chez les autres pour nous en sortir ensuite (parce que faire une association d'idées avec le gars qui dit "la place de la femme c'est à la cuisine" pour tenter de me démonter, vous aurez beau me dire "mer g pa di que tt com sa tu te sen vizé mdr ?", je vois la stratégie et ces faquineries ne prennent pas).

    Le privilégié que je suis a du mal à être convaincu et préfère rester dans son sexisme racisme systémique. C'est plus clair là-bas. Je préfère les coudées franches.

    AD : l'idée me paraît aussi bonne, mais le problème est de changer une habitude linguistique, ça ne va pas de soi par arrêté du maire mais ça se fait par l'appropriation et l'usage "banal" du langage, oral surtout, pour lequel on ne se contrôle pas.
    C'est comme introduire le genre neutre. Là la difficulté est amplifiée puisqu'on doit restructurer la langue et on dit tous non merci. Puis ils trouveraient autre chose ensuite, croyez-moi...
  • Maxtimax a écrit:
    A.D. : la revendication n'est pas du tout celle de faire du féminin le neutre... Ce n'est pas une question de frustration, mais de représentation, et notamment de représentations mentales.

    Si le féminin était aussi le neutre, l'habitude ferait que les représentations mentales changeraient, ou alors si c'est indifférent, il n'y a aucune raison à l'écriture inclusive !
    AD
  • RLC : tu parles de "si tu ne le fais pas les autres peuvent y voir une signification" ? ça n'a rien à voir, ne serait-ce que dans la modalité ("peuvent", il s'agira d'ailleurs d'y ajouter un contexte - c'est sûr que ça ne met pas dans de bonnes dispositions, mais c'est tout à fait différent de "t'es contre t'es sexiste", j'espère que tu t'en rends bien compte)

    Je choisis de ne répondre qu'à certains points pour la raison que j'ai mentionnée plus tôt : sur ce sujet, on se rend très vite compte d'avec qui un débat est possible ou pas. J'ai d'ailleurs eu beaucoup de débats instructifs à ce sujet avec des camarades qui ne l'utilisaient pas, ou étaient carrément contre. Mais il y a différentes manières de l'aborder, et ça se repère très vite.

    Mais oui, tu as raison, pour les privilégié.e.s (dont je fais à 100% partie), il est plus simple de rester dans le statu quo.

    A.D. : oui, si le féminin était neutre, les représentations mentales changeraient - l'objectif n'étant pas qu'elles deviennent féminines, mais neutres.

    (au sujet de l'utilité : c'est anecdotique, et je le reconnais, donc il faudra lire cette phrase jusqu'au bout pour comprendre où je veux en venir - moi, l'écriture inclusive a changé mes représentations mentales de manière drastique, à tel point que je m'en suis rendu compte. Ce n'est pas à dire que c'est le cas pour tout le monde - c'est le sens de "anecdotique", d'ailleurs - mais c'est une des raisons pour lesquelles je l'utilise. Si on met balance un débat à la figure dès que je l'utilise, ça complique les choses, quand bien même je le ferais uniquement pour moi. Bref, à nouveau on voit qui impose des choses aux autres - indication pour résoudre cet exercice, ô combien compliqué: ce sont rarement les gens en position de pouvoir à qui on impose des choses)
  • Maxtimax, il faudrait déjà justifier que la forme que tu proposes englobe complètement tout le genre humain.

    Je pense justement, que ce que Chaurien défend, en tout cas ce que moi je défends cette position, c'est la langue française dans son ensemble, et que les "mathématicien-ne-s" ou "mathématicien.ne.s" ne font que la détruire. Mais on ne peut être contre la création de la langue dans son idée, mais pour "celleux" je ne saurais me prononcer pour ou contre, n'ayant pas vraiment réfléchi sur la pertinence.

    Mais d'un point de vue psychologique, l'erreur consiste à attribuer au "il", par exemple, une valeur idéal de l'homme. Mais justement c'est une autre erreur de considérer qu'il y a d'un côté les hommes et de l'autres les femmes, la nature nous offre toujours une infinité de gradations pour reprendre la thèse d'un grand génie dont je tais le nom sinon FdP va nous faire une crise cardiaque.
    Si on considère les individus comme des types où chaque individu qu'on trouve devant nous n'est qu'un barycentre de deux types parfaitement idéaux $H$ et $F$, il me semble que le 'il' pourrait avoir une valeur neutre, ne représentant pas forcément $H$ et "elle" pas forcément $F$. Bon ce n'est qu'une pensée au stade embryonnaire.
  • O.J. : Le tiret a précisément pour but d'obtenir cet effet "barycentrique" (eh oui, l'ensemble des barycentres de deux points forme... un segment)

    Et oui, le "il" est utilisé comme neutre : c'est bien le souci, qui est soulevé par "mon camp" . Il est utilisé comme neutre et comme masculin, ce qui tend (dans les représentations mentales, du moins) à se faire confondre les deux catégories.
    La personne lambda est un "il", et souvent, la personne lambda, c'est un homme.
    Penser à cette expérience où on raconte : "un enfant et son père sont dans un accident de voiture, le père meurt; l'enfant envoyé aux urgences. Le médecin urgentiste arrive au bloc et dit 'je ne peux pas l'opérer, c'est mon fils'", puis on observe la réaction. Beaucoup de gens ne comprennent pas, ou pensent souvent à un couple gay. Très peu de gens pensent au fait qu'en français "le médecin", ça peut aussi désigner une femme : la solution du couple gay n'est pas la seule.
    Ce "neutre" fait oublier les femmes, et c'est précisément ce que l'écriture inclusive essaie de corriger.
    A nouveau, ce n'est pas vrai pour tout le monde. Je sais que pour moi (je l'ai dit plus haut), l'écriture inclusive m'aide à changer mes représentations mentales. Donc essayer de me l'interdire, c'est... bref.

    Au passage, pour répondre à quelques suggestions de Calli et d'autres plupart : "les infirmiers et les infirmières ont fait ci", c'est de l'écriture inclusive. Le point médian (ou le tiret, ou l'agglutination "toustes" et autres) ne sont que des outils de l'écriture inclusive.
  • Maxtimax a écrit:
    oui, si le féminin était neutre, les représentations mentales changeraient - l'objectif n'étant pas qu'elles deviennent féminines, mais neutres.

    Comme l'a déjà fait remarquer omega, si l'usage généralisé de formulations neutres avait une quelconque vertu pour lutter contre le sexisme, cela devrait se voir dans les pays anglophones, non ?

    La conclusion que j'en tire est que cette mode produit l'effet inverse de ce que ses partisans prétendent viser : elle semble condamnée à n'avoir aucun effet bénéfique, que ce soit à court ou à long terme (cf. pays anglophones), mais présente déjà des conséquences néfastes — entre autres, celle d'agacer de nombreuses personnes qui sont loin d'être des zélotes du patriarcat, autrement dit de transformer des sympathisants de la cause en personnes modérément, voire complètement hostiles. Peut mieux faire. 8-)
  • Maxtimax a écrit:
    Le tiret a précisément pour but d'obtenir cet effet "barycentrique" (eh oui, l'ensemble des barycentres de deux points forme... un segment)

    Je croyais que c'était une droite ? (edit : en supposant les deux points distincts, évidemment) En plus, devoir sortir ce genre de justification pour un truc pareil...
  • En disant que le tiret a pour but de prendre en compte cet "effet" (d'ailleurs ce n'est pas un effet mais un principe) tu considères justement que d'un côté tu as un $H$ idéal et de l'autre un $F$ idéal, ce que n'a rien de neutre. Et je cite "La personne lambda est un "il", et souvent, la personne lambda, c'est un homme " est une autre erreur, on ne peut prétendre à l'immuable en raisonnant empiriquement.

    Ce que je dis, c'est d'abord un fait logique, partant de l'hypothèse des types alors le "il" est logiquement neutre, qu'il soit psychologiquement non neutre est un autre problème qui n'est qu'une conséquence que les types ne définissent pas la norme.
    Ton exemple rejoint l'énigme avec les deux castors sur un tronc d'arbre, un gros et un petit, le petit est le fils du gros mais le gros n'est pas le père du petit, qui est-il ? Si on définit les individus comme des types, psychologiquement la réponse est immédiate.
  • brian : les anglophones n'utilisent pas encore le "they". C'est d'ailleurs un des combats de l'écriture inclusive là bas: on se retrouve à mettre des "he,him, his" sans plus d'information (je l'ai observé à plusieurs reprises sur MathSE, notamment)

    De plus, je vois qu'encore une fois dès qu'on quitte les maths, la rigueur disparaît aussi chez les membres de ce forum : "les anglophones ne sont pas moins sexistes, et pourtant ont une langue plus propice à l'inclusivité, donc améliorer l'inclusivité de notre langue n'apportera rien" ???

    Je répète par ailleurs que j'ai vu des effets bénéfiques sur moi, et je n'ai encore vu aucun effet négatif (les fameux "ce sera difficile à lire"), sauf chez des personnes que... comment dire; dont je doute de l'impartialité à ce sujet...

    (je parlais évidemment des barycentres avec $\lambda, \mu\geq 0$)

    O.J. : mais le but de l'écriture inclusive est de porter sur le psychologique donc... bien évidemment que je m'intéresse à la psychologie, toute autre considération ici est essentiellement hors sujet.
    Je n'ai jamais parlé de l'immuabilité de la masculinité de la personne lambda, je me doute que c'est contingent, mais ça ne change non plus rien à la question...
  • RLS a écrit:
    -L'amalgame facile de mauvaise foi fait par des clowns présents sur le topic qui consiste en "t'es contre t'es sexiste"

    Quand on se sent morveux....

    Noix de totos:

    En Français le genre neutre est le même que le genre masculin. On ne peut pas les distinguer.
    C'est en quoi la langue française est fondamentalement sexiste.
    Brian a écrit:
    Comme l'a déjà fait remarquer Omega, si l'usage généralisé de formulations neutres avait une quelconque vertu pour lutter contre le sexisme, cela devrait se voir dans les pays anglophones, non ?

    L'écriture inclusive a pour but de faire apparaître dans les formulations les genres féminin et masculin à égalité dans l'écriture, pas de transformer tout en neutre.
    Par ailleurs, Il ne faut pas confondre condition nécessaire et condition suffisante.
    Si on ne fait que modifier le langage sans rien modifier d'autre on ne verra pas d'amélioration de la condition des femmes dans cette société.
  • Maxtimax a écrit:
    Penser à cette expérience où on raconte : "un enfant et son père sont dans un accident de voiture, le père meurt; l'enfant envoyé aux urgences. Le médecin urgentiste arrive au bloc et dit 'je ne peux pas l'opérer, c'est mon fils'", puis on observe la réaction. Beaucoup de gens ne comprennent pas, ou pensent souvent à un couple gay. Très peu de gens pensent au fait qu'en français "le médecin", ça peut aussi désigner une femme : la solution du couple gay n'est pas la seule.

    Je suis tombé dans le panneau. J'ai pensé au couple homo, mais pas à la docteure (ou doctrice comme "lectrice" ?).
  • matimax a écrit:
    Corto : la parenthèse suggère un ordre d'importance.

    Moui je m'attendais à cet argument sur les parenthèses, mais il ne me convainc pas vraiment. Le point suggère une fin de phrase, on est donc complètement en dehors de son utilisation classique lorsqu'on écrit "mathématicien.ne.s", pourquoi la parenthèse devrait, elle, garder son sens classique ici ? Par ailleurs quand j'écris "soit $f$ une fonction continue (resp. monotone) et blablabla" je ne hiérarchise pas la continuité par rapport à la monotonie.
    RLC a écrit:
    "Que pensez-vous du fait que ma petite amie trouve l'usage de cette écriture illisible stupide ?"
    J'en pense la même chose que s'il s'agissait de ton avis, c'est à dire pas grand chose : vous pensez bien ce que vous voulez. Son sexe ne rend pas son avis automatiquement meilleur, plus valable ou plus éclairé.

    Quant à Céline et son beau voyage anti militariste/impérialiste/colonialiste/capitaliste c'est marrant que tu le prenne en exemple. J'avais l'impression qu'il n'hésitait pas à s'écarter des conventions classiques de style dans ce roman. si l'écriture inclusive (sous une forme ou une autre) avait mieux convenu selon lui pour décrire ce qu'il avait en tête, se serait-il abstenu ?
  • Omega : Maxtimax a répondu ici : http://www.les-mathematiques.net/phorum/read.php?32,2077784,2077946#msg-2077946. Je me suis rendu compte après coup que ma question était un peu bête vu que j'avais vu Max écrire en inclusif et qu'il était par conséquent probable que ce soit son habitude.
  • De mon temps on disait doctoresse!
    Jean-Louis.
  • Calli : en tout cas merci de faire preuve d'honnêteté intellectuelle ! ce n'est pas à dire évidemment que tu es sexiste ou quoi, ni même que l'écriture changera tout. Mais je pense que cet exemple montre une partie du sujet, et indique en quoi ça peut aider.
    (je crois que pas mal de concernées aiment "docteure", mais je ne suis pas sûr à 100%. Si ça t'intéresse, je pourrai chercher par exemple les réflexions de Laélia Véron à ce sujet)

    Corto : on a tendance à préférer le point médian au point (je ne l'ai malheureusement pas sur mon clavier) pour cette raison notamment. Et aussi le tiret, comme je l'ai mentionné plus haut.
  • Maxtimax a écrit:
    on a tendance à préférer le point médian au point (je ne l'ai malheureusement pas sur mon clavier)

    Que ceci ne t'empêche pas de l'utiliser Maxtimax, regarde j'avais déjà donné un mode d'emploi pour le point médian https://www.motscles.net/blog/comment-faire-un-point-median-sur-votre-ordinateur-#:~:text=La norme prévue par Windows,Relâchez la touche Alt.
  • Tu n'as lu mon message avec assez d'attention. Je pense que si on définit les individus comme déjà dit alors psychologiquement la réponse à "ton" exemple est évidente même si elle l'était déjà logiquement.

    Quand même, en disant docteure tu présupposes encore que l'apparence du genre est une caractéristique du genre. Donc si devant une ""femme"" en blouse blanche tu écris docteure tu supposes qu'elle est définie comme une femme sans jamais lui donner la liberté de se définir.
    Il faut avant tout redéfinir l'individu dans toute sa possibilité.

    L'écriture inclusive telle que proposée ne donne pas de neutralité et de liberté au moi.
  • Tu as raison Jean-Louis, j'ai déjà vu ce mot ! En plus, il est joli. :-)
  • Calli : on a eu de longues discussions sur le forum à ce propos. Doctoresse était assez employé il fut un temps mais moins maintenant au profit de docteure ou docteur. Si mes souvenirs sont bons doctrice est "bien formé" selon l'académie française (tout comme les autres alternatives citées précédemment) mais docteuse ne l'est pas et est donc à éviter. Personnellement j'aime bien doctoresse (qui me fait penser à chasseresse ou enchanteresse) et docteur. Bon ça tout le monde s'en fiche mais je tenais quand même à le dire (:D

    Matimax : On est sur un forum disposant de $\LaTeX$, tu peux donc écrire mathématicien$\cdot$ne$\cdot$s, il doit même y avoir moyen de créer une commande latex dédiée sur le forum ;-) Bon mais blagues à part je préfère les tirets, les parenthèses ou les doublets complets, j'ai honnêtement l'impression qu'ils gênent moins ma lecture que les points classiques. Mais peut-être que c'est simplement parce que j'y suis plus habitué.
    FDP a écrit:
    En Français le genre neutre est le même que le genre masculin. On ne peut pas les distinguer.
    C'est en quoi la langue française est fondamentalement sexiste.
    Alors déjà je crois qu'en linguistique le français n'a tout simplement pas de genre neutre du tout, ce qui n'empêche pas que le "genre par défaut" soit le masculin (on parle de masculin générique). Ensuite quand tu dis "sexiste" qu'entends-tu par là ? Si tu veux dire par là que la français opère une distinction entre les sexes alors c'est discutable. Le français fait une distinction entre les genres grammaticaux, c'est très différent. Si en revanche tu veux dire par là que le français véhicule de façon intrinsèque l'idée que la femme serait inférieur à l'homme alors c'est aussi très discutable.
  • Maxtimax a écrit:
    Au passage, pour répondre à quelques suggestions de Calli et d'autres plupart : "les infirmiers et les infirmières ont fait ci", c'est de l'écriture inclusive. Le point médian (ou le tiret, ou l'agglutination "toustes" et autres) ne sont que des outils de l'écriture inclusive.

    Au sens large (ou inclusif (:P)) de "l'écriture inclusive" oui, mais je crois que la majorité des gens entend par "écriture inclusive" celle qui met des •e•s à la fin des mots, car c'est ce que promeuvent le plus les pro-inclusions (d'après ce que j'ai compris) et ce qui agace le plus ses opposants et ses opposantes.

    J'ai une question pour toi Max : les partisans et partisanes de l'inclusion conseillent-ils de l'utiliser pour les objets et les animaux ? Préconisent-ils par exemple d'écrire que "la sphère et le tore sont orienté•e•s" ?
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